Je suis née un beau jour de septembre, ensoleillée. Deuxième fille de Martha et John Steward et troisième enfant, je me relevais avoir un caractère qui était un mélange entre ceux de mes ainés. Là où mon frère était blagueur, courageux et égalitaire, ma sœur est intelligente, curieuse et fière. Et j’étais tout cela avec un côté un peu sauvage et guerrier. Papa avait tendance à dire que cela venait du côté de Morgane, la personne dont j’avais le prénom en second. Il était fier de son héritage magique, de pouvoir veilleur sur l’école construit par nos ancêtres. Ma mère était professeur là-bas et elle était toujours amusée de le voir devenir si passionné par notre histoire et nos racines. Ma sœur ainée aussi et ils m’ont transmis cela. Le seul point d’ombre dans notre histoire était les idéaux de Salazar mais nous reconnaissions que cela était un grand sorcier. Nos parents restaient dans l’esprit égalitaire de notre famille et je grandis entre monde moldu et sorcier.

Quand ce fut l’heure, je rentrais à Ilvermorny à mon tour. Mon frère avait été réparti à Womatou et ma sœur a Puckwoogenie. Quand j’arrivais devant les statues, ces deux-là s’animèrent avec celle du Serpent Cornu. C’est ce dernier qui eut ma préférence et j’intégra sa maison. Après tout, le cœur de ma baguette était une un morceau de corne de cet animal. Et, malgré tout, l’esprit et la curiosité dominait sur le corps et le cœur. Mes années auraient pu se passer tranquillement si un incident n’avait pas obscurci quelques mois. Nous avions reçu un élève transféré d’une autre école à cause du déménagement de ses parents dans le nouveau monde. Mais il avait des idées très arrêtés, qui allait à l’encontre du principe d’égalité de l’école. Il avait été rappelé à l’ordre plusieurs fois car il insultait les élèves issus du monde moldu ou des hybrides. Rien ne semblait y faire jusqu’à ce qu’une vélane tente de se défendre verbalement. Il fut blessé dans son amour propre. J’étais présente, je voulais que l’école retrouve son calme et je viens pour intervenir pour les séparer. J’avais le dos presque tourné à lui quand il dégaina sa baguette et lança un sort de découpe. Sort que je me pris sur la hanche, occupée à calmer l’hybride. La blessure de ce sort resta en cicatrice sur mon corps à ma demande alors qu’il fut renvoyé de l’école suite à cela.  

Cet incident me convainquit que les fameux sans-purs n’étaient en rien supérieurs sinon une façon de penser désuète qui devait disparaitre. Mais je me rendis compte en voyageant avec mes parents que cela était une façon de penser profondément ancrer, surtout sur l’ancien continent. Nous étions un peu plus progressistes dans notre école et en Amérique. J’étais choquée de voir les jeunes femmes mariées comme des poulines dès qu’elles en avaient l’âge. Nos parents nous laissaient libre de nos choix. J’enchainais les conquêtes hommes et femmes, certaines histoires plus sérieuses mais rien qui ne me donnaient envie de me marier. Je finis mes études et, appréciant de dispenser mon savoir, je décidais de partir dans des études pour devenir professeur. Les forces du mal était un sujet passionnant. Je fis mon stage en partie à l’école si chère à mon cœur et une autre à Uagadou, pouvant me familiariser avec leurs cultures et leurs savoirs.  

Je pris ma place de professeur remplaçant à Ilvermorny, l’esprit sombre en repensant à cette Marque aperçu sur Londres. L’Angleterre semblait à nouveau le théâtre des forces du Mal. L’année 2022 fut le point culminant quand on lit dans la presse tous les drames arrivaient là-bas. Et la place de professeur de DFCM se libéra. J’y voyais là un signe du destin et une opportunité. Je pouvais aller défendre les élèves de cette école fondée par mon ancêtre et découvrir un peu plus de mes origines. Je fis donc mes valises, direction POudlard

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