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Constantine Meyer
Constantine Meyer
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Race : Humain
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Baguette : En bois de chêne blanc, elle est souple, mesure 27,5cm et contient une tige de dictame
Patronus : Chevreuil (il représente la douceur, celle qui touche le cœur et l'esprit des êtres blessés, et qui apporte sécurité et guérison)
Epouvantard : Une porte entourée de flammes, derrière laquelle une femme hurle
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#13003 -
Engel et Constantine
Prénom² Nom
Vertrau mir, kleiner Engel

Le soleil baignait l’infirmerie de sa lumière chaude et dorée. Les rayons filtrant à travers les fenêtres hautes donnaient au lieu cet aspect cathédrale reposant qui me plaisait tant. Surtout à cette période de la journée, quand les couleurs viraient peu à peu à l’orangé à la tombée du jour. Je n’allais pas jusqu’à dénigrer l’hôpital Ste Mangouste, ou celui de Berlin. Cependant, je devais avouer qu’il était beaucoup plus agréable de travailler dans ce nouvel environnement. On m’avait toujours raconté le plus grand bien de l’école de sorcellerie Poudlard. Parmi ces louanges, on ne pensait pas forcément à l’infirmerie mais je pouvais désormais constater que même ici régnait une ambiance propice à la sérénité et à la motivation au travail.

Cela me confortait au fil des jours dans l’idée que j’avais peut-être pris la meilleure décision en venant ici. Évidemment, c’était toujours mieux que tourner en rond dans une chambre d’hôtel, à me demander s’il ne valait mieux pas mettre fin à mes jours parce que je n’avais plus rien à quoi me raccrocher sur cette Terre. Au-delà de ça, mon retour à Ste Mangouste m’aurait paru trop bouleversant. Je ne me voyais pas du tout retourner à l’endroit où j’avais rencontré Elizabeth. Puisque tout ce qui me rappelait mon épouse avait disparu dans les flammes, excepté l’alliance que je portais au doigt, autant repartir à zéro pour de bon.

Me voilais-je la face ? Peut-être un peu… Mais, dans un sens, c’était aussi pour me protéger. Je préférais m’éloigner des souvenirs. Je n’avais pas le tempérament assez solide pour les affronter.

- A l’avenir, évitez les escaliers quand vous aurez envie d’essayer le sortilège de lévitation sur vous-même.

Je regardai l’élève de première année à qui je venais de rafistoler le bras. Il se l’était cassé en ratant une dizaine de marches. Et il avait débarqué dans l’infirmerie en pleurs, et honteux. La vérité ne fut pas difficile à apprendre. Un peu de gentillesse, les bons mots et on confiait tout à l’infirmier. Mais l’infirmier savait aussi respecter ses patients, et amassait toujours les infos avec sincérité. Il le fallait. L’humanité et la compassion faisaient partie du métier. Instaurer la confiance entre le blessé et le médicomage était la première étape de la guérison. Et je me débrouillais assez bien pour les relations humaines, même si ce n’était pas avec autant de brio que d’user de mes compétences en sorcellerie médicinale. Bref, en contrepartie, le secret médical restait de mise. Et la sympathie toujours au rendez-vous, peu importaient les raisons pour lesquelles on venait me voir. Mon souhait le plus cher à chaque fois que je recevais quelqu’un dans le besoin : satisfaire ce besoin au mieux, et faire des visites à l’infirmerie le moment le plus agréable possible pour le patient.

Ce dernier hocha la tête en reniflant, les joues encore baignées de larmes. Je lui jetai un rapide coup d’œil tout en terminant son bandage.

- Après réflexion… ajoutai-je en passant une écharpe pour soutenir son bras, ne retentez plus l'expérience, cela vaudra mieux. Il me semble qu’il est interdit de faire de la magie dans les couloirs, n’est-ce pas ?

- Ou… oui…

Il se leva du lit tandis que je rangeais ma baguette dans la poche de ma blouse.

- Vous allez enlever des points à ma maison ? demanda-t-il d’un ton anxieux.

Je pouvais, étant donné qu’il avait failli au règlement. Toutefois…

- Je pense que ceci vous aura servi de leçon, répondis-je en désignant son bras d’un signe du menton.

Il balbutia des remerciements, perdu entre l’étonnement et un reste d’état de choc. Je lui ébouriffai les cheveux avec un sourire bienveillant.


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Engel K. Malefoy Yaxley
Engel K. Malefoy Yaxley
Septième Année
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#13011 -



Vertrau mir, kleiner Engel

Constantine Meyer & Engel Turner
Mi-Juin, Infirmerie




Dire que ma vie avait connu de sacrées loopings dignes d’un manège infernal dans un parc d’attractions serait un euphémisme limite. Entre la fameuse “Nuit des hybrides”, qui reste un mystère non résolu selon le ministère alors que je sais très bien qui a fait le coup (même si je n’ai pas de confirmation mais au moins, je sais où vont mes doutes), le départ d’Amos qui m’enlevait déjà un pilier qui me soutenais puis le départ d’Athenais juste après ma révélation qui avait laissé un grand vide dans ma vie car j’ai perdu l’une des personnes en qui j’avais le plus confiance et l’une des rares à m’apporter une affection physique quotidienne avec des câlins, il y avait déjà de quoi être déstabilisé. Non sans parler d’une certaine discussion au milieu du mois avec une demoiselle bronze et bleue qui avait été inatendue. Mais la révélation fin mai fut un tremblement de terre. Un typhon dans mon existence, balayant tout sur son passage. J’ai appris mes origines. Pourquoi j’avais été abandonné par cette être abjecte dont je partageais le sang. Ce qu’il avait osé faire à sa fille, la femme qui m’avait donné la vie et aimé au point d’en mourir. La rencontre avec mon père puis avec ma tante maternelle. Le fait qu’ils allaient faire les démarches pour me récupérer. L’enterrement des restes de ma mère. Tout cela avait été très bouleversant. A un point que j’étais allée voir Mme Carter pour en discuter avec elle. Je n’en pouvais plus de toute cette peine, cette colère enfouie en moi. Il fallait que je la sorte pour rebâtir sur ces cendres. Je ne pouvais pas être stable mais bien une bombe à retardement sinon. Les moldus appellent cela burn-out ou dépression. Cela serait pire pour un loup-garou qui ne se contrôle déjà pas.  

A un point où je n’avais pas vu la blague faite par Peeves sur le sol du couloir et que j’avais glissé sur le sol savonneux, atterrissant dans un ensemble d’armures qui se reversa sur moi et causèrent quelques blessures sur moi. Chose qui s’aggrava quand l’esprit frappeur décidant qu’il était plus drôle de renverser celle d’à côté sur ma personne en plus de la première. Dire que les fantômes à proximité avaient fait la chasse à ce gredin était un bien doux qualificatif. La plupart m’aimaient bien et me protégeaient de lui. Aujourd’hui ne fera exception. L’un était resté pour appeler de l’aide. Je me relève un peu difficilement, évaluant les dégâts avant de soupirer. Rien que je ne pourrais me charger moi-même. Je bande ce qui semble saigner le plus. Je devais aller faire un tour à l’infirmerie. J’avais déjà dans l’idée d’y aller pour parler avec le nouvel infirmier en chef de la potion pour moi mais il semblerait qu’il y aura double raison. Je demande au fantôme de prévenir un professeur au cas où si je m’évanouis sur le chemin avant de commencer la marche.  

Les rayons du début de soirée étaient pourtant invitant et je serais déjà en train d’aller faire mon sport si je ne gravissais pas les escaliers jusqu’au domaine médical. Je soupire de soulagement quand j’arrive enfin à destination avant de frapper. La tête commence un brin à me tourner mais rien qui ne me ferait perdre conscience. Je rentre pour voir une scène assez touchante d’un homme assez grand et musclé dans sa tenue de médicomage réconfortait en frottant la tête d’une première année. Il y a quelque chose de touchant dans cette scène et dans le geste de cet homme qui pourrait être froid mais semble bienveillant malgré tout. Comme un gros ours en peluche. Cela me fera doucement sourire. Même si mon apparence pu faire peur au jeune homme.

Ma tête avait eu une blessure à l’arcade gauche d’où le sang coulait tachant mon chemisier et ma cravate jaune et noire. Je n’avais pas mis ma cape donc je n’avais été protégé pour le reste. J'avais plusieurs contusions et coupures assez profondes que j’avais bandé habilement sur mon bras gauche et une entaille aussi sur les côtes à droite avec mon chemisier déchiré épaisse, là où l’épée était tombée. Les jambes étaient couvertes de bleus et de coupures aussi plus ou moins graves. Les plus importantes restaient ma tête, mon bras gauche et mes côtes. Je les regarde tous les deux et fait un sourire un peu déconfit.

-Bonsoir, pardon de vous déranger mais je suis tombée dans un des pièges de Peeves dans un couloir. On peut dire qu’il ne m’a pas raté. Il m'a fait tomber dans une armure pour m'en rejeter une autre sur la tête ensuite... 

Je m’avance vers le lit inoccupé et je viens donc me poser avec soulagement dessus. Outre mon uniforme déchirée et ma jupe sale, mon sac semblait avoir été épargné. Seul mes cheveux s’échappaient de ma queue de cheval, encadrant mon visage. J’attendis que nous soyons seuls, le garçon partant avant de soupirer à nouveau.

-Je voulais venir vous voir Mr Meyer pour quelques questions d'ordres... Personnelles et médicales mais je ne m’attendais pas à devoir me faire soigner en même temps... Foutu esprit frappeur !  

Mon regard était doux malgré la douleur, prouvant que j’étais familière de ce fait. C’était la première fois que je me retrouvais face à lui. Je ne m’étais pas blessée depuis sa prise de fonction. La pleine lune de mai où je m’étais blessée avait été géré par le médicomage du département. Je le détaillais alors de mes yeux glacés curieux mais avec une lueur d’intelligence et de malice toujours présente avec cette douceur. Il semble charmant à première vue. Sportif régulier au vue de son niveau de muscles. Il doit faire baver pas mal de filles et de mecs et je les comprends. Je sais reconnaître un bel homme quand j'en vois un. Il faudrait vraiment se pencher sur la génétique sorcière à un moment pour voir si la beauté et la prestance est inscrite dedans et qu'il n'y a que la consanguinité qui la gâche.



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#13018 -
Engel et Constantine
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La porte de l’infirmerie s’ouvrit et une demoiselle de Poufsouffle entra. Salement amochée. La soirée n’était pas terminée.

- Bonsoir, pardon de vous déranger mais je suis tombée dans un des pièges de Peeves dans un couloir, justifia-t-elle en approchant avec un sourire poli mais déconfit. On peut dire qu’il ne m’a pas ratée. Il m'a faite tomber dans une armure pour m'en rejeter une autre sur la tête ensuite…

Peeves… L’esprit frappeur de cette école était visiblement à la hauteur de sa réputation. Heureusement, je n’avais pas été victime de ses méfaits. Pas encore… Je ne savais même pas s’il s’en prenait aux adultes, ou s’il réservait ses farces aux élèves seulement. Dans tous les cas, c’était intolérable, surtout quand je voyais dans quel état lesdits élèves arrivaient à l’infirmerie à cause de lui. J’accordai un sourire de bienvenue à la jeune Poufsouffle. Puis je tapotai l’épaule du première année et dis :

- La potion fera effet dans la nuit. Revenez demain matin avant votre premier cours.

- Oui, Monsieur Meyer. M… merci, au revoir.

Je fis un signe de la main tandis qu’il s’éloignait. Et je rejoignis la jeune fille qui s’était assise sur un lit inoccupé.

- A nous, fis-je ressortant ma baguette.

En la voyant de plus près, je constatai ses blessures. Elle portait une entaille encore saignante à l’arcade. Son bras gauche était entouré d’un bandage fait à la va-vite à travers lequel le sang s’était étalé, créant une multitude de petites traces rouges et rondes. Son chemisier déchiré sur le côté droit était également taché. Enfin, elle avait les jambes recouvertes de bleus et d’égratignures. Son uniforme était bon à réparer, et quelques mèches de ses cheveux châtains s’échappaient de part et d’autre, montrant clairement qu’elle venait de passer un sale quart d’heure. Effectivement, Peeves ne l’avait pas ratée…

- Je voulais venir vous voir, Monsieur Meyer, pour quelques questions d'ordre… personnel et médical, expliqua-t-elle, mais je ne m’attendais pas à devoir me faire soigner en même temps… Foutu esprit frappeur !

Mon regard se fit compatissant.

- Je n’ai pas eu le… privilège de le rencontrer, ironisai-je. Cela donne moyennement envie.

Un peu d’humour ne faisait pas de mal. Je fis face à la demoiselle qui était assise au bord du matelas. Et je tirai un tabouret pour m’asseoir aussi, afin d’avoir mon visage à hauteur du sien. Elle avait cette expression embarrassée de la patiente qui avait peur de déranger alors qu’elle se trouvait là pour une bonne raison. La contrariété marquait également son visage clair, le visage de quelqu’un qui savait rester gentil tout en ne se laissant pas marcher sur les pieds. Des traits doux mais fiers, trahissant un fort caractère. C’était l’impression qu’elle donnait. Des lèvres franches, étroites mais qui n’empêchaient pas d’apprécier son sourire. Et un regard profond. Ses iris avaient une couleur bleu glacé particulière mais pas dénuée de beauté. C’était ce qui attirait le plus quand on la regardait. Elle avait peut-être seize ou dix-sept ans. Néanmoins, son allure la rendait plus mature. A mes yeux, en tout cas.

Bref, il était temps de la soigner. A commencer par nettoyer toutes ses plaies. Je fouillai dans les poches de ma blouse, en sortis du coton et une simple fiole d’eau. J’en imbibai le coton et le levai devant les yeux de la Poufsouffle.

- Vous permettez ?

J’attendis son accord avant de tapoter son arcade.

- Comment dois-je vous appeler ? m’enquis-je avant de faire apparaître un bol dans lequel je jetai le coton plein de sang. Et... parlez-moi donc de ce pour quoi vous comptiez me voir.

Je fis signe à la demoiselle de me tendre son bras gauche auquel j’enlevai doucement le bandage.


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Engel K. Malefoy Yaxley
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#13021 -



Vertrau mir, kleiner Engel

Constantine Meyer & Engel Turner
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Je l’entends finir de conseiller le premier année alors que je viens m’installer sur le lit. Je fais un petit sourire au jeune qui me le rend. Je suis connue des plus jeunes pour les aider avec leurs leçons difficiles quand je le peux ou chanter pour certains s’ils ont le mal de la maison. Ce n’est pas rendu souvent publique mais les jeunes se passent le mot. J’attends donc tranquillement qu’il vienne vers moi avant de me redresser, le laissant me détailler et me scruter pour voir les dégâts. Il peut voir à la posture que ce n’est pas mon premier rodéo et que je fais moi-même les gestes pour montrer quand il en a besoin.  

Il semble compatir à ce qu’il vient de m’arriver tout en tentant de faire un peu d’humour pour me détendre. Cela aura le mérite de marcher et mon rire retentira dans cette infirmerie. Il n’était pas cristallin mais profond et riche, assez communicatif, faisant scintiller mes yeux. Je grimaçais à peine de tirer sur les blessures à cela. Prouvant que ma résistance à la douleur était bien plus grande que la plupart des gens de mon âge.  

-Croyez-moi, ce n’est pas un privilège. Ou c’est un dont je me passerai bien. Je suis généralement prudente avec ses farces. Et s’il n’est pas encore passé ici, cela ne saurait tarder, il aime dire bonjour aux nouveaux du personnel. Il est malicieux et parfois fauteur de troubles mais il a un esprit vif quand on peut l’apprivoiser et discuter avec lui. J’ai pu échanger quelques fois et cela était enrichissant.  

Mes yeux s’écarquillent un peu de le voir venir aussi prêt, ayant toujours un petit temps d’adaptation avec les hommes mais lui, son regard vert avec des touches de noisettes et doux me mets en confiance. Je vois une légère tristesse dissimulée dedans mais on ne devient pas médicomage de poudlard au milieu de l’année sans tragédie derrière. Cela me donne un élan de sympathie pour lui alors qu’il me détaille autant que je le fais pour lui. De plus près, je confirme qu’il serait le fantasme sur pattes de beaucoup de personnes. La blouse en fait rien pour cacher le corps musclé et athlétique. Il dégage une impression de douceur et de gentillesse comme j’ai rarement vue. Mais je me doute que ce nounours géant peut devenir grizzly pour protéger les siens. Gentil ne veut pas dire carpette et il semble en être l’exemple type. Ses cheveux blonds sont clairs un peu foncés mais typiques des origines nordiques de son nom. Pourtant, aucune froideur. Juste une présence rassurante étreignant l’autre comme une couverture chaude pendant l’hiver. Il ne devait pas être loin de la quarantaine, cela se voyait par la sagesse dans son regard expert. Cela est fou. Il réussit à me détendre en quelques minutes alors qu’il faudrait à d’autres des mois. Je ne sais pas pourquoi.  

Je le vois chercher dans ses poches et sortir de quoi commencer à le faire. Quand il me demandera l’autorisation, je viens doucement acquiescer avant de lui tendre mon visage. Le tapotement me fait légèrement grimacer mais rien de bien méchant, plus une colère contre moi de n’avoir fait attention. Je suis toujours très dure avec moi-même. Je le laisse finir de nettoyer le visage avant de lui tendre mon bras comme il me le demandait. Les deux questions me firent détourner le regard un peu avant qu’un petit rire sans joie ne me quitte. La tristesse revenait un peu. Je reste une âme blessée dans ce corps malgré tout. Je lui fais néanmoins un doux sourire.  

-Je m’appelle Engel... Engel Turner. Je pense que vous avez dû avoir une information sur moi... Que cela soit pour mon dossier qui est assez volumineux ou pour ma... Maladie dirons-nous.

Je ne sais si quelqu’un d’autres est ici dans l’infirmerie donc je préfère dire maladie plutôt que malédiction qui me fait changer en une bête sanguinaire une fois par mois. Et je sais la taille de mon dossier. Aussi épais qu’un grimoire sur la guerre des Gobelins. Il répertoriait l’incident de la morsure et tous les actes de soins sur moi dû aux actes de barbarie et autres. Ainsi que les dernières notes sur le comportement déplacé de beaucoup lorsque j’ai atteint ma puberté. Le dossier mentionne aussi que je ne prends de potions et que mon loup à tendance à vite se blesser maintenant à la moindre provocation. Et qu’elles m’ont conseillées d’aller voir un psychomage pour parler de mes traumas. Et qu’elles m’ont renseignées sur ce qu’elles pouvaient pour la partie sexuelle avec un être maudit comme moi. Et de me renvoyer sur des livres. Chaque conversation n’a été agréable ni pour elles ni pour moi. Je le laisse voir mon bras avant de soupirer.

-J’ai hésité à vous répondre parce qu’il y a eu quelques... Changements... Mon père biologique m’a retrouvé et compte obtenir ma garde. Je devrais changer de nom pendant l’été. Il aimerait que je reprenne mon nom de naissance en me laissant mon prénom choisi par l’orphelinat en premier. Quand je reviens en septembre, je serai Engel Kassandra Malefoy-Yaxley.... Je ne sais pas trop encore ce que cela implique... Et j’aimerai parler de la potion qu’on peut donner généralement aux gens comme moi.... Je ne l’ai jamais pris et j’aimerai discuter d’une éventuelle prise maintenant... Avec les pours et les contres.

Malefoy et Yaxley, deux noms qui étaient lourds à porter pour une bâtarde à peine reconnue tant je sais les mauvaises choses qu’on peut en dire. Tout comme je sais que certains n’aiment pas les loups-garous. Mais je dois avancer. Et cette potion me permettra peut-être un peu plus de stabilité et que le Ministère accepte de laisser ma garde et de ne plus me faire revenir dans leur cage pour chaque transformation.  



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Une fois ses blessures découvertes, je pus aisément m’en occuper. Ma patiente parla du fait qu’en général, elle était prudente avec les farces de Peeves et qu’il ne tarderait sûrement pas à venir me rendre visite à l’infirmerie, pour dire bonjour. D’après elle, c’était un esprit frappeur apprivoisable quand on savait lui parler. Peut-être mais personnellement, je n’avais pas très envie de m’y essayer.

- Je m’appelle EngelEngel Turner, se présenta-t-elle ensuite. Je pense que vous avez dû avoir une information sur moi… Que cela soit pour mon dossier qui est assez volumineux ou pour ma… maladie, dirons-nous.

Sa maladie… Elle avait prononcé ce mot légèrement plus bas, le regard fuyant aux alentours, craignant d’être entendue. Et je savais pourquoi. Chaque élève particulier ou se présentant assez souvent à l’infirmerie avait un dossier à son nom dans mon bureau. Et je connaissais le sien car il faisait partie des plus gros dossiers. Comment ne pas le remarquer… Toutefois, comme je l’avais toujours fait en tant que médicomage à l’hôpital, si mon patient ne présentait aucun symptôme alarmant, et que nous avions le temps d’échanger à propos de son état, alors je privilégiais toujours la discussion. C’était pour moi le meilleur moyen d’établir un bon contact avec la personne. C’était même primordial. Alors sa maladie… Oui, je savais ce qu’elle entendait par là. Mais non, je ne connaissais rien du tout de son histoire. Je comptais sur elle pour me la raconter.

- J’ai hésité à vous répondre parce qu’il y a eu quelques… changements…

Je lui accordai un regard interrogateur.

- Mon père biologique m’a retrouvée et compte obtenir ma garde.

Oh. Alors il n’était pas seulement question de « maladie ». Engel ajouta qu’elle était censée changer de nom pendant l’été. Le souhait de son père était qu’elle ne gardât que le prénom que l’orphelinat lui avait donné.

- Quand je reviens en septembre, je serai Engel Kassandra Malefoy-Yaxley.

Malefoy-Yaxley. Deux noms très connus, loin des compliments. Engel avoua ne pas trop savoir ce que cela impliquerait. Moi non plus, à vrai dire. J’espérais seulement qu’elle ne s’attirerait pas de problèmes.

- Et j’aimerais parler de la potion qu’on peut donner généralement aux gens comme moi… poursuivit-elle. Je ne l’ai jamais prise et j’aimerais discuter d’une éventuelle prise maintenant. Avec les pours et les contres.

Je me contentai d’un hochement de tête, tout en plongeant dans une intense réflexion, non sans continuer mes soins. La lycanthropie n’était pas rare, bien que les personnes atteintes ne courussent pas les rues. Et c’était sujet aux débats houleux parmi les faiseurs de lois, ceux qui s’évertuaient à les faire respecter, les familles touchées, et celles des victimes. J’avais toujours songé que les lycanthropes ne méritaient pas de l’être, et qu’on ne leur accordait pas le respect et l’indulgence nécessaire. La plupart d’entre eux n’avaient pas choisi de le devenir. Et leur dangerosité n’avait d’égale que leur peur de faire le mal.

J’avais déjà eu affaire à des loups-garous à l’hôpital. Les premiers jours après une morsure étaient très difficiles, douloureux. Un moldu en mourait. Mais un sorcier pouvait être guéri. De la morsure, pas de la lycanthropie. Un mélange de poudre d'argent et de dictame sur une morsure de loup-garou pouvait fermer la blessure et éviter à la victime de mourir par hémorragie. Il n'existait aucun remède à la lycanthropie, seulement des potions contribuant à en atténuer les effets. Et ce dont parlait Engel était la potion Tue-Loup, la plus efficace d’entre elles. Prise chaque jour de la semaine précédant la pleine lune, elle n'empêchait pas la transformation mais permettait au lycanthrope de conserver sa lucidité sous sa forme animale.

Je terminai de nettoyer les plaies sur le bras d’Engel. Ses jambes n’en eurent pas besoin, elle ne portait « que » des contusions. Il restait cette vilaine entaille dont j’avais un petit aperçu à travers son chemisier déchiré. Agitant ma baguette derrière moi sans même regarder ce que je faisais, le rideau du paravent se tira tout seul, nous cachant tous deux à la vue de quiconque pouvait entrer dans l’infirmerie. Je calai ma baguette sur mon oreille, demandai à Engel de soulever elle-même son chemisier. De cette façon, elle saurait me cacher ce qu’elle ne voulait pas me montrer. Mais elle préféra carrément l’enlever. Soit. La décence m'interdisant de la reluquer, je restai concentré et examinai la plaie. Rien de grave mais il y avait de quoi en grimacer.

- Sachez, Miss Turner, que j’ai vu votre dossier, répondis-je enfin en attaquant le nettoyage de cette dernière blessure. Vu, pas lu. Du moins, pas dans les détails.

Nous échangeâmes un court regard. Elle ne devait pas s’attendre à faire face à quelqu’un qui ignorait tout de sa vie de loup-garou, alors que j’étais censé avoir étudié son dossier dès mon arrivée. Ҫa, c’était un détail que j’avais volontairement omis de préciser au professeur McGonagall lors de mon embauche. Elle avait dit avoir entièrement confiance en mes compétences de médicomage reconnu. Alors je n’avais pas envisagé l’idée de parler de mes méthodes de guérison.

- Je suis au fait de… votre condition, repris-je en tamponnant doucement l’entaille, espérant lui faire le moins de mal possible. Et c’est à peu près tout.

Je la regardai de nouveau, plus longtemps cette fois.

- J’imagine que beaucoup trop de gens ont eu à fouiller dans votre vie sans votre accord depuis votre transformation, dis-je, toujours avec compassion. Alors… j’estime préférable d’apprendre à vous connaître de votre propre point de vue, avec vos mots à vous. C’est la moindre des choses, vous ne pensez pas ?

Un sourire chaleureux au coin des lèvres, je fis disparaître le bol rempli de coton ensanglanté, et sortis une nouvelle fiole de ma poche. Elle contenait un liquide vert clair que je remuai en secouant doucement le récipient d’un mouvement circulaire.

- Toutefois, je comprendrai si vous n’avez pas envie de vous lancer dans le monologue de votre vie face à l’inconnu que je suis, prévins-je.


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Il était doux dans ses gestes avec moi, comme s’il craignait de me faire mal. Ce qui me laissait perplexe. Les soigneurs savent que je ne crains pas la douleur après avoir lu mon dossier. Ce qui m’intrigue véritablement maintenant que je lui ai donné mon nom. Il ne semble pas trop en faire cas ou me regarder avec des yeux remplis de crainte ou de pitié comme les autres. Non, nul changement dans sa gentillesse. Cela est perturbant. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de chose. Il m’écoute avec attention, continuant de penser mes plaies. Il hoche juste la tête quand je lui parle de la potion, comme si cela était... Normal.... Mais où je viens de débarquer là ? Ce mec ne vient pas d’une autre planète ou réalité parallèle plus ouverte et tolérante ?  

Il semble dans une profonde réflexion mais finit mon bras avant de regarder mes jambes puis de venir refermer les rideaux d’un coup de baguette. Il avait l’habitude d’y faire avec sa baguette et de la placer sur son oreille quand il est avec un patient. J’aurai eu un esprit déplacé, j’aurai dit qu’il aimait bien se la mettre sur l’oreille. J’eu un petit rire à cette pensée. J’ai sûrement perdu plus de sang que je ne le pensais. Quand il me demande de lui montrer la blessure, je détache ma cravate, enlevant la chemise. Je ne suis pas pudique après tant de temps à me retrouver nue devant des étrangers. Je ne faisais que cacher la cicatrice jusqu’à l’année dernière. Je me retrouve en soutien-gorge devant lui, ne faisant mine de me couvrir. Mais le regardant. Il ne semble intéresser de reluquer, ce qui est un bon point déjà pour moi.  

Mes tatouages sont apparents. Prenant l’entièreté de mon bras ainsi qu’une grosse partie de mon sein droit, débordant en dessous de l’omoplate dans mon dos, un mélange purement celtique et nordique entrelacs et d’histoire alors que sur la hanche opposée à la blessure un noir des hybrides se dessine, la queue en dessous du soutien-gorge alors que les flammes vont vers mon bas ventre. Il finira par prendre la parole. Et mon incompréhension sera ainsi dissipée. Vu mais pas lu. Cela me fait doucement rire. Toute personne sachant lirait ce dossier avec avidité. Mais non, pas lui. Il peut voir dans mes yeux quand nous échangeâmes un regard que cela m’amusait au plus haut point tout comme m’intriguait. Il continuera dans sa lancée et je l’écoute avec attention, comprenant largement ce qu’il me disait et appréciant la démarche. Je baisse donc la voix au cas où pour que cela reste entre nous.

-Vous avez raison sur une chose... Beaucoup trop de gens ont fouiller dedans pour m’en déposséder... Une femelle louve-garou ? C’est très rare... Assez pour que certains veuillent me déposséder de mes droits pour me garder enfermer à être des sujets d’expériences et d’analyse pour “la science et la recherche”... Ils ont été gentiment priés de repartir avec leur idée bien enfoncé profondément dans le séant par des personnes me protégeant... La dernière idée complétement absurde soumise en date était d’attendre que ma puberté soit finie pour voir s’ils pourraient me mettre avec un loup mâle et recréer une portée... Cela a fait suffisamment de bruit pour que la personne soit remerciée le lendemain de sa suggestion....

Je le regarde remuer la fiole avant de soupirer et de reprendre.

-Le monologue de ma vie Docteur va être un film d’horreur pour vous... Vous allez me soigner à partir de maintenant... Peut-être même m’aider à échapper à une cage d’acier... Je trouve que de vous parler est loin d’être une sinécure... Par quoi commencer ? Ah oui, j’ai été mordu à 5 ans lors d’un cafouillage d’une capture de loup... Ils ont réussi à stupéfier le loup en pleine morsure. Mais pour eux... J’aurai mieux fait de mourir sur le coup... D’être démembrée par son immense mâchoire... Je passe mes pleines lunes au Ministère. Les joies d’avoir été abandonné dans un orphelinat par mon grand-père juste après qu’il est tué ma mère pour avoir donné naissance à une batarde... Cela n’a jamais été la joie là-bas... Insultes, coups, sorts, tortures... Cela a été le quotidien de mes nuits là-bas pendant mon enfance... Jusqu’à ce qu’un aille trop loin cinq après ma contamination et me jette le Doloris sous forme lupine puis humaine... Il est désormais en résidence permanente à Azkaban. Ils ont fait une première purge. Cela a repris, ils ont à nouveau purgés... Ils ne pouvaient plus fermer les yeux comme avant sur ce genre de choses.... Et cela a continué sur ce cycle. Et puis, j’ai commencé à me former... Dirons-nous que je n’ai plus souvent eu des choses pour me couvrir après m’être déshabillée et qu’ils m’ont imposés des... “Fouilles” obligatoires en étant collée à eux... Je vous passerai les images sordides... Rassurez-vous, ils ne sont jamais allés à me prendre ma pureté. Pas l’envie qui leur a manqué mais j’ai changé de tuteur. Et il ne blague pas sur mon bien-être. Il n’a mis que des gens de confiance autour de moi quand j’y passe mes nuits.  On peut donc dire que mes nuits sont plus... Calmes là-bas depuis presque un an.... Malgré que mon loup se blesse parfois. D’où la grosseur de mon dossier, le médicomage du département ne pouvait pas forcément soigner tout d’un coup et j’ai fini mes traitements ici... D'où la taille du dossier.

Je le laisse digérer. Je disais cela avec une certaine tristesse et colère mais je semblais blasée, comme habituée de ma condition. Je reprends avec un sourire plus doux.

-Avant que vous ne demandiez, j’ai fini par craquer et aller voir la psychomage de l’école en ce début de mois... J’ai pas mal de traumas à évacuer... Je ne peux pas avancer avec cette haine dans le ventre. Cela n’est pas sain et je le reconnais.... J’ai suivi la dernière recommandation de votre prédécesseuse. Elle tentait de m’y faire aller depuis le début d’année... ça et on a parlé de sexe au cas où... Avec ce que j’ai subis, elles ont tenté de me renseigner comme elles pouvaient. On trouve très peu de choses là-dessus ; mais les bouquins qu’elles m’ont conseillés ont été assez instructif sur comment faire... et bien pas mal de choses sans avoir peur de blesser mon ou ma partenaire... Enfin si j’arrive à ne plus avoir peur de laisser rentrer qui que ce soit dans ma vie assez pour lui faire confiance avec mon secret et de ne pas me traiter de monstre ou m’abandonner à leur tour... Comme ce fut le cas pour deux personnes qui étaient dans cette école et me soutenaient soi-disant... Ils m’ont laissé alors que je n’avais qu’eux... Je me retrouve donc seule pour gérer de découvrir que je ne suis pas Né-moldue mais Sang-pur et la petite fille d’une personne particulièrement détestable qui a fait de ma vie ce qu’elle est juste par idéaux archaïques... Enfin seule... Le corps enseignant au courant pour moi est là pour me soutenir... Et miss Carter n’abandonnera pas la thérapie avec moi tant que je n’irais pas mieux... Cela me fait un moment qu’on m’évoque aussi de prendre la Tue-loup pour m’aider à me contenir... D’où ma demande de discussion avec vous




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- Vous avez raison sur une chose… dit-elle. Beaucoup trop de gens ont fouillé dedans pour m’en déposséder…

Elle poursuivit sur le fait que la rareté des loups-garous de sexe féminin était un très bon sujet d’expérience pour « la science et la recherche ». Ceux qui avaient tenté de l’enfermer afin de l’examiner avaient été gentiment priés de repartir là d’où ils venaient. Apparemment, quelqu’un avait même suggéré d’attendre sa puberté pour tenter l’accouplement avec un autre lycanthrope. Je ne commentai pas mais ma légère grimace en dit long.

Je calai la fiole entre mes genoux. Ensuite, je remontai les manches de ma blouse et posai le dos de mes mains sur mes cuisses, les paumes vers le ciel, comme si je faisais une prière. Ce n’était pas le cas, je pratiquais seulement une incantation pour stériliser mes doigts. Il ne se passa rien de spécial, si ce ne fut une légère lueur blanche à peine visible. J’ouvris ensuite la fiole. La largeur du bouchon était juste assez grosse pour que je puisse y entrer le bout de l’index. Penchant un peu le récipient afin d’en appliquer sur mon doigt, je retirai ce dernier et allai tapoter doucement l’arcade d’Engel, la prévenant par avance qu’elle pouvait ressentir quelques picotements au contact de la potion. C’était de l’essence de dictame. Il suffisait de quelques gouttes pour refermer une plaie, comme si elle datait de plusieurs jours. Lorsqu’elle agissait, une fumée verdâtre s’élevait.

- Le monologue de ma vie, Docteur, va être un film d’horreur pour vous… reprit-elle alors que je m’attaquais aux plaies sur son bras, passant délicatement le bout de mon index dessus pour les refermer. Vous allez me soigner à partir de maintenant. Peut-être même m’aider à échapper à une cage d’acier…

Elle déclara que le fait de me parler n’était pas une sinécure. Je n’avais jamais prétendu le contraire et elle était libre de garder le silence. Pourtant, elle ouvrit de nouveau la bouche.

- Par quoi commencer ? Ah oui, j’ai été mordue à cinq ans lors d’un cafouillage d’une capture de loup… Ils ont réussi à stupéfixer le loup en pleine morsure. Mais pour eux… j’aurais mieux fait de mourir sur le coup. D’être démembrée par son immense mâchoire…

Eux… certainement les chasseurs employés par le Ministère. Ils étaient peut-être ceux qui portaient le plus les loups-garous en horreur, puisque leur métier était de les capturer. Pour le reste de la communauté magique, le dégoût et la crainte n’en étaient pas amoindris. Beaucoup pensaient que les gens atteints de lycanthropie représentaient un danger même sous forme humaine. On en parlait même comme d’un crime, selon certains ouvrages. Pour cette raison, les loups-garous peinaient à se faire une place dans le monde du travail, surtout depuis l'écriture de la législation antiloups-garous par Dolores Ombrage en 1993.

- Je passe mes pleines lunes au Ministère, expliqua Engel entre deux applications d’essence de dictame. Les joies d’avoir été abandonnée dans un orphelinat par mon grand-père, juste après qu’il ait tué ma mère pour avoir donné naissance à une bâtarde.

Rien que ça.

- Cela n’a jamais été la joie, là-bas… Insultes, coups, sorts, tortures…

Le quotidien de ses nuits durant toute son enfance. L’un de ses tortionnaires alla même jusqu’à user du sortilège Doloris sur elle. Il avait gagné son séjour à Azkaban. Les maltraitances ne se calmèrent pas bien longtemps. Puis arrivèrent les années où les formes de la demoiselle commencèrent à se dessiner, l’amenant peu à peu à passer de jeune fille à femme. Les gens en charge de sa responsabilité profitèrent de son innocence pour imposer des « fouilles obligatoires » et poser un peu trop les mains sur elle. Je frissonnai, cachai mon dégoût derrière un masque neutre et concentré sur ma tâche.

- Rassurez-vous, ils ne sont jamais allés à me prendre ma pureté.

A la bonne heure…

- Pas l’envie qui leur a manqué mais j’ai changé de tuteur. Et il ne blague pas sur mon bien-être. Il n’a mis que des gens de confiance autour de moi quand j’y passe mes nuits. On peut donc dire que mes nuits sont plus… calmes, là-bas, depuis presque un an.

Mais le loup en elle se blessait parfois. Un médicomage du département la prenait en charge mais elle devait finir ses traitements ici, à Poudlard, raison pour laquelle la taille de son dossier était si importante. L’amertume se lisait dans sa voix et l’expression de son visage. Cependant, un sourire vint se dessiner sur ses lèvres.

- Avant que vous ne demandiez, j’ai fini par craquer et aller voir la psychomage de l’école en ce début de mois… J’ai pas mal de traumas à évacuer... Je ne peux pas avancer avec cette haine dans le ventre. Cela n’est pas sain et je le reconnais.

J’allais justement en parler. C’était une bonne chose d’avoir déjà conscience de tout cela.

- J’ai suivi la dernière recommandation de votre prédécesseuse. Elle tentait de m’y faire aller depuis le début d’année... Ҫa, et on a parlé de sexe au cas où… Avec ce que j’ai subi, elles ont tenté de me renseigner comme elles pouvaient. On trouve très peu de choses là-dessus, mais les bouquins qu’elles m’ont conseillés ont été assez instructifs sur comment faire... eh bien, pas mal de choses sans avoir peur de blesser mon ou ma partenaire…

A condition de ne plus avoir peur de laisser entrer quelqu’un dans sa vie, ce qu’elle souligna aussitôt. La confiance, l’envie de partager son secret sans être prise pour un monstre… C’était quelque chose qu’il lui était rarement arrivé. Deux fois, d’après elle. Et finalement, ces personnes l’avaient laissée tomber. Elle se retrouvait donc seule face à la découverte de sa véritable identité : non une née-moldue mais une sorcière de sang-pur, et la petite fille d’une personne particulièrement détestable qui avait fait de sa vie ce qu’elle était, juste par idéaux archaïques.

- Enfin, seule… corrigea-t-elle. Le corps enseignant au courant pour moi est là pour me soutenir... Et Miss Carter n’abandonnera pas la thérapie avec moi tant que je n’irai pas mieux. Cela fait un moment qu’on m’évoque aussi de prendre la Tue-loup pour m’aider à me contenir... D’où ma demande de discussion avec vous.

Une vie semée d’embuches à un si jeune âge… Et elle avait la force de gérer son propre cas avec les meilleures solutions. C’était admirable. Elle aurait pu mal tourner, finir par vouloir se venger de ses tortionnaires.

J’en avais terminé avec son bras. Il y avait encore l’entaille à soigner, au niveau des côtes. Et il restait un fond d’essence de dictame dans la fiole. Je lui demandai de s’allonger sur le flanc afin de pouvoir verser la potion directement sur la plaie. Pour cela, je rapprochai le tabouret le plus près possible du lit et me penchai sur elle. Je versai le liquide très lentement, goutte par goutte, avec précaution.

- Si les visites chez Miss Carter vous permettent de vous sentir mieux, je ne peux que vous encourager à continuer, dis-je à voix basse, très attentif à ce que je faisais, les yeux rivés sur les gouttes qui tombaient sur l’entaille, et sur la petite fumée qu’elles dégageaient à son contact. Les… choses difficiles que vous avez vécu durant votre enfance méritent de l’attention. Vous avez su les affronter jusqu’à maintenant, et c’est tout à votre honneur. Comme il est judicieux de savoir mettre en lumière ce qui pèse sur votre cœur, et comment le vaincre.

Je n’étais pas psychomage mais telle était ma vision des choses, que j’estimais juste.

- Quant à la potion Tue-Loup, vous n’êtes pas sans savoir que malgré son effet positif, sa prise est une petite contrainte à ne pas négliger.

Sa blessure était complètement cicatrisée. Je rangeai la fiole vide dans la poche de ma blouse. Puis je récupérai la baguette que j’avais toujours sur l’oreille et me mis debout. Une main au-dessus d’Engel, paume vers le bas, je fis des allées et venues le long de son corps, sans la toucher, le bout de ma baguette suivant le mouvement de ma main.

- Vous devrez la boire chaque jour de la semaine qui précède la pleine lune. Je conseillerais de la prendre pendant un repas pour en faciliter la digestion. Idéalement le soir, car elle aura tendance à vous assommer un peu.

Je réfléchis une seconde, repris.

- Essayez de la boire dans un état d’esprit serein. Ce ne sera que bénéfique pour la nuit de la transformation.

J’abaissai ma main, ainsi que la baguette que je rangeai. Mon examen était terminé. Je lui indiquai qu’elle pouvait se rasseoir. Ce fut à ce moment-là que mon regard tomba sur les tatouages qu’elle portait. J’étais si concentré par le soin que je n’y avais pas fait attention. Pourtant, ils passaient difficilement inaperçus. Un dragon était représenté sur sa hanche gauche, et descendait vers son bas-ventre. Son bras droit était recouvert de l’épaule au poignet par un entrelacement de formes aux allures celtiques et nordiques. Il semblait s’étaler au-delà, peut-être dans son dos, je ne pouvais pas le voir. Et il continuait sur une partie de sa poitrine sur laquelle je n’attardai pas mon regard. Il semblait avoir été fait pour cacher une blessure. Mes yeux expérimentés de médicomage dénichèrent de très discrètes marques de morsure. Le tatouage était très bien fait, il fallait vraiment avoir le bon coup d’œil pour les voir.

- Est-ce que… vous m’autorisez à examiner les traces de morsure ? hésitai-je, craignant de la froisser par cette curiosité.

Elle n’y vit cependant aucun inconvénient, et pivota légèrement le buste. En effet, son tatouage descendait dans son dos jusqu’à l’omoplate. Me penchant un peu pour approcher mon visage, mes mains vinrent délicatement palper son épaule. Le bout de mes doigts effleura sa clavicule. Puis je remontai, passai de nouveau sur l’épaule et descendis doucement sur l’omoplate.

- Eins, zwei, drei, vier, fünf, sechs, sieben… comptais-je dans un murmure, à mesure que je sentais les traces de crocs sous mes doigts.

Quand j’eus terminé, je fus forcé de constater qu’Engel avait dû atrocement souffrir, d’autant plus qu’elle avait cinq ans lors des faits. Une énorme mâchoire de loup sur le corps d’une si petite fille… Le coupable l’avait quasiment prise dans sa gueule entière.

- Attaque frontale, relevai-je ensuite. Et… il lui manquait deux incisives sur la mâchoire supérieure.

Je passai mon index sur son omoplate, à l’endroit dont je parlais.

- D’où l’absence de traces, ici, indiquai-je.

Je rompis le contact, ne voulant pas l’embarrasser plus avec mes examens. Je me raclai la gorge, tout en abaissant les manches de ma blouse.

- Je devrais pouvoir facilement obtenir l’autorisation de la directrice pour concocter la potion Tue-Loup. Je peux vous proposer de participer à son élaboration, si cela vous intéresse.


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J’observe ses réactions alors que je commence alors à me confier à lui. Sa grimace alors que je lui parle de la suggestion d’accouplement avec un autre mâle de mon espèce en dit assez long. Il n’est clairement pas pour l’idée, et, comme les autres aimeraient sûrement dire sa manière de penser à la personne qui l’a suggéré. Le pire, c’est que cette personne a tenté de me convaincre en me disant que cela serait un mâle de choix pour aider au brassage génétique. Grand, fort, intelligent. Comme si cela allait me faire dire oui et que je les supplie de me laisser monter. Clairement pas.  

Je le regarde alors faire avec curiosité pendant que je continue mon histoire. Il est très consciencieux dans ce qu’il fait, ses gestes sont simples et efficaces. Et il semble maitriser quelques sorts en magie sans baguette. Très utile dans son métier. Je fais attention donc je pu voir la lumière banche disant que le sort fonctionnait. Il ouvre ensuite la potion avant de glisser un index dedans puis de venir doucement tapoter mon arcade en faisant attention. De l’essence de dictame. Cela piquait pour les gens mais c’était juste un petit chatouillis pour moi. Cela avait tendance à me faire tordre pour éviter de rire.  

Il vient donc à venir sur mon bras et parcourut les plaies du bout des doigts pour étaler le liquide sur elles. Je ne peux retenir un frissonnement. Ma peau est sensible malgré les années à ce genre de douceur et le moindre geste délicat provoque une chair de poule ainsi que des sensations agréables. Mais je sais que cela est juste pour me soigner donc cela reste assez professionnel et je n’y vois nul désir de me faire réagir. Je continue doucement mon histoire, le laissant appliquer le dictame encore sur mes plaies alors que cela devenait sombre. Et encore, je reste assez soft sur mes paroles. Certaines ont entendues des versions beaucoup moins édulcorées à leur déplaisir. Mais j’ai besoin parfois de devoir décrire. Et puis, l’information concernant Corban n’est pas confidentielle. Le Ministère a découvert tous ces crimes dont l’assassinat de ma mère à cause de ma naissance. Les restes de ma mère ont bien été découverts là où les avait jetés. Je n’ai pas été là une journée pour procéder à son enterrement, entourée par mon père, ma tante et tous le Clan Yaxley. Ceux-ci ont découverts mon existence ainsi, vu qu’il n’y avait que Noctis et Holly qui ont été au courant pour moi grâce à Amara. La presse a bien sûr rapporté les crimes du Patriarche Yaxley mais mon nom d’adoption n’apparait nulle part. La seule photo de moi étant parue étant une où j’avais 2 jours.  

Je poursuis donc, arrivant enfin à mon adolescence et aux “fouilles” pour rester chastes sur les mots. Je le vois frissonner à cela. J’imagine que cela doit être incompréhensible pour lui comme cela l’a été pour mon tuteur et d’autres d’entendre et de voir cela en les prenant sur le fait. Oh la tête de certains de ses vieux pervers en valaient clairement le détour quand ils ont été convoqués pour cela en ma présence. Mais je passe tout cela pour dire que je m’en sors mieux maintenant et que je fais ce qu’il faut pour cela. J’ai fini par craquer et demander de l’aide. Cela n’était pas évident au début, j’avais refusé depuis tellement d’années. Je ne voulais pas faire confiance à quelqu’un pour cela. Mais, si cette année m’a bien montré une chose, c’est qu’il peut se passer des choses surprenantes en faisant confiance. On pouvait être déçue comme pour Athenais qui m’avait abandonné, prétextant ne plus pouvoir rester proche de moi part peur de me blesser suite à la nuit des Hybrides et qui avait été transféré rapidement de notre école à sa demande. Tout comme agréablement surprise. Je pensais au professeur Avery pour cela, à Amara, Ivy, Shae et autres qui venaient se greffer à ma vie, certains sachant d’autres non mais ils avaient le mérite de faire partie de mon entourage maintenant. Des gens en qui j’avais confiance. Même Abadone avait été d’une douceur et d’une compréhension sans faille avec moi. Et elle m’aiderait à ce que cela n’arrive plus.

Quand il me demandera de me mettre sur mon flanc, je le ferais tranquillement, fermant tranquillement les yeux, dos à lui. Les cheveux glissent un peu et il peut voir le tatouage de rune celtique de protection sur ma nuque. J’entends le tabouret qui se rapproche du lit comme je sens sa présence au-dessus de moi. Je sens le liquide couler sur ma plaie et le picotement aura le mérite de me faire trembler mais parce que cette zone était particulièrement sensible chez moi. Je me mords la lèvre après avoir inspiré un grand coup et de me détendre. Il valait mieux que je reste immobile malgré mon envie de me tordre dans tous les sens à cause de cela. Une de mes mains viendra serrer les draps en dessous de moi. Me concentrer sur autre chose. Tiens, il parle, focus sur çà par Merlin. Il m’encourage alors dans la poursuite des visites chez Miss Carter. Sa voix est riche et profonde avec son accent, ce qui renforce ses mots pour me dire que je fais bien. Il ne prend pas pitié de moi comme d’autres. Il ne tente pas de ménager ma douleur et je lui en suis reconnaissante.  

-Comme il est judicieux de savoir mettre en lumière ce qui pèse sur votre cœur, et comment le vaincre.

-Merci... De ne pas prendre pitié de moi... Je n’aime pas cela...  

J’inspire profondément et je sens une odeur de pomme. On a des fruits par-là ? Mais la proximité à un moment me fait comprendre que cela vient de lui. Je retiens un gloussement. Pas étonnant que certains auraient envie de “croquer” dedans. Mais il est vraiment gentil. Et professionnel. Je ne crois pas avoir déjà eu une visite ainsi déjà à l’infirmerie avec un homme. Cela me change définitivement. Cette odeur m’apaise encore plus et je fonds dans le lit avec un petit soupir de contentement. Je l’écoute quand il me dit que la potion à certaines contraintes. Comme sa prise. Quand il finit avec ma blessure, je rouvre les yeux pour voir qu’il m’examine. Je n’ai rien de particulier. Il peut juste voir un peu de fatigue qui se traduit par une tension un peu basse mais rien de très alarmant. Je vais bien, je mange à ma faim, rien de particulier.  

-Si ce n’est que la prendre chaque jour pendant la semaine où on a l’impression que je suis bipolaire, cela ne devrait pas être un problème. J’ai déjà expliqué à mes camarades de dortoir que j’étais sous traitement pour expliquer mes disparitions. Pendant un repas devrait être bon aussi. Je viendrais la prendre avant de descendre manger. Et à m’assommer ? Je vais devoir décaler mes séances de sport alors... Je ne pourrais pas m’entrainer et étudier le soir tout en prenant la potion. Je fais une majeure partie de mes retranscriptions de cours et essais après le repas. Quant à l’état d’esprit... Je ne suis pas sereine en ce moment mais je tenterai de trouver quelque chose pour aider. J’ai un tempérament de feu malgré ce que je laisse paraître... Beaucoup me comparent à un dragon.

Mon noir des hybrides sur la hanche n’était pas là pour rien. Une blague entre mon tatoueur et moi de base qui avait pris vie dans une magnifique forme. Je me rassis à sa demande et je sens son regard sur mes tatouages. Ils ne passent clairement pas inaperçus. Et je les aime beaucoup. Mais cela me surprendra néanmoins quand il me posa la question de la morsure, s’il pouvait l’examiner. Le choc pu se voir sur mon visage avant que je secoue la tête en riant doucement.

-Bien sûr qu’un médicomage expérimenté peut la voir malgré le tatouage. Je pensais qu’il recouvrait mieux que cela... Vous pouvez y aller.

Je tourne donc légèrement mon buste pour qu’il est accès à tout. J’ose même baisser un peu la lanière de mon soutien-gorge pour qu’il est accès en dessous. Cela me met toujours un peu mal à l’aise mais j’ai envie de lui faire confiance. Je sens son souffle sur ma peau puis ses mains chaudes arrivèrent sur ma peau. Une petite décharge électrique passa dans mon corps, provoquant un long frisson dans mon corps, me faisant brièvement fermer les yeux avant de me laisser perplexe. Qu’est-ce qui vient de se passer ? Je le regarde par-dessus mon épaule et j’ai ma réponse. Il est attirant, gentil, me traite bien alors que c’est la première fois qu’on se rencontre, mon corps a décidé de réagir un peu à lui. Je pense que cela est dans le sens amical ou comme un père peut être. J’ai frissonné aussi la première fois que Noctis, que mon père, m’a pris dans ses bras. C’est peut-être relié ?  

Je secoue un peu la tête pour ne pas chercher plus loin alors que je me concentre à nouveau quand il parle en allemand en suivant les contours de la morsure. Je comprends qu’il compte les marques. J’aime beaucoup sa voix en allemand. Cela me rappelle celle qui m’a nommée et s’est occupée de moi dans mon premier orphelinat. J’ai un peu oublié son apparence mais je me souviens de sa chaleur, de sa douceur et de sa voix quand elle parlait, aussi bien anglais et allemand. C’est peut-être pour cela que je réagis, parce que mon corps et mon esprit associent son souvenir à lui. Il finira par dire le positionnement de l’attaque et le fait qu’il manquait deux incisives, ce que je savais déjà. Quand il sembla reprendre conscience, je pose doucement ma main sur son avant-bras brûlé avant qu’il ne soit couvert. J’avais remarqué cette marque. Je me doutais que cela devait être lié à quelque chose de terrible. Je passe doucement un pouce dessus avant de venir moi-même baisser sa manche.  

-Certains souvenirs laissent des traces dans la chair. Vous ne m’avez pas embarrassé. Certains ont fait bien pire que vous. Je... Je suis désolée aussi d’avoir touché sans votre autorisation. Mais c’était pour montrer que je sais que vous comprenez.  

Je commence à remettre la bretelle de mon sous-vêtement en place en détournant les yeux. Je crains d’être allé trop loin pour çà là. Je n’avais pas le droit mais je n’ai pas réfléchi sur ce coup-là. Je me mords la lèvre presque au sang.

“Bravo Engel ! S’il ne te prend pas en grippe maintenant, c’est un exploit !”

Je commence à remettre mon chemisier en l’écoutant avant d’hocher tranquillement la tête

-Je sais que la directrice sera pour. Cela fait depuis ma première année qu’elle tente de me convaincre d’en boire. Mais vu que je n’ai pas été habituée avec le Ministère, je n’en ai jamais vu l’utilité. Et, s’ils continuaient de me faire du mal pendant mes nuits, je ne voulais pas que cela soit pendant que je sois consciente de ce qu’il se passe... J’aurai fini folle...  

Je finis presque de le boutonner, laissant le col un peu ouvert, avant de prendre ma cravate noire et jaune, la serrant dans mes mains avant de le regarder un peu plus timidement.

-Merci de me proposer de participer. Je veux bien si cela ne vous dérange pas. Je n’ai pas un optimal en potion mais je m’en sors plutôt bien... Est-ce que cela aura des effets secondaires ? Je veux dire... Vu que cela fait plus de dix ans que je me transforme sans... Est-ce que cela va changer quelque chose en plus ? Qu’est-ce qui va m’arriver ? A quoi dois-je m’attendre ? Jusqu’à présent, je ressens la douleur puis je laisse la place à lui pour la nuit... Pour revenir à moi dans la douleur le lendemain matin...  Je suppose que je sentirais tout le processus et que je resterais donc moi toute la nuit, c’est bien ça ? Serais-je toujours obligée d’être en cage et enchainée ?  

Consciente de ce que je suis dans cette maudite cage qui m’a vu saigné, vomir de douleur et autres. Certaines traces de sang se sont incrustées dans le métal à force. Cela est une vision d’horreur presque pour ceux qui viennent la voir. Ma famille m’a assuré qu’ils vont chercher un moyen de me garder en sûreté tout en me donnant de la place quand on en discutait. Je pense qu’ils parlaient d’aménager une petite portion de la propriété en la clôturant pour que je puisse en profiter. Quand ils commençaient à parler d’une grande quantité, je les ai réduit en demandant juste un peu de terrain, comme un petit jardin de maison moldu. Juste assez pour que je ne sois plus à l’étroit mais pas assez grand pour ne pas que j’en ai peur au début. Mais une seule chose reste dans mon esprit.

-Je ne veux plus aller dans cette cage...  

Je dis cela alors que ma main remonte automatiquement sur ma cicatrice pour la masser à travers le chemisier, les yeux dans le vide alors qu’ils montrent mon horreur de ce lieu. Trop de mauvais souvenirs reliés à cela. Je finis par me reprendre et voir mon geste avant de rire.

-Il va falloir que ce tic me passe un jour. Mais j’ai toujours cette impression qu’elle me fait mal. Cela arrive souvent après un cauchemar. Et dès que je suis mal à l’aise avec quelqu’un. Enfin... Dès que quelque chose me perturbe et à rapport avec ma condition, je viens masser ma cicatrice comme si cela allait l’effacer. Alors que je sais que rien ne le pourra. La preuve, vos yeux l’ont détectée sous mon tatouage.

Je regarde droit dans les siens en disant cela alors que les miens reprennent une douce mélancolie mais un aspect profond de gentillesse et de pureté. Comme si, à force d’habitude, cela ne m’atteignait presque plus. Et que je me résignais à cela



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Constantine Meyer
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Un frisson me parcourut soudain quand sa main entra en contact avec mon avant-bras droit, alors qu’il était encore visible. Perplexe, mon regard passa des brûlures que je portais aux yeux d’Engel. Elle finit par venir elle-même abaisser la manche.

- Certains souvenirs laissent des traces dans la chair, dit-elle doucement. Vous ne m’avez pas embarrassée. Certains ont fait bien pire que vous. Je… Je suis désolée aussi d’avoir touché sans votre autorisation. Mais c’était pour montrer que je sais que vous comprenez.

Je ne dis rien, me contentai d’un hochement de tête qui ne voulait pas dire grand-chose. Son geste m’avait surpris mais je préférai n’en faire aucun commentaire, d’autant plus qu’elle s’était excusée. En tout cas, les contraintes liées à la potion Tue-Loup ne la dérangeaient pas. Apparemment, elle avait déjà expliqué à ses camarades de dortoir qu’elle était sous traitement, ce qui expliquait ses disparitions. Toutefois, cela allait perturber son programme sportif, elle qui aimait se défouler le soir. Quant à son état d’esprit, elle aurait besoin d’un peu d’aide pour atteindre une certaine sérénité.

Elle remit lentement son chemisier, et reprit la parole. Elle déclara que la directrice accepterait facilement ma demande de préparation de la potion car elle tentait de convaincre Engel d’en boire depuis sa première année à Poudlard.

- Mais vu que je n’ai pas été habituée avec le Ministère, je n’en ai jamais vu l’utilité. Et, s’ils continuaient de me faire du mal pendant mes nuits, je ne voulais pas que cela soit pendant que je sois consciente de ce qu’il se passe… J’aurais fini folle…

S’ils lui faisaient du mal, c’était pour la calmer parce qu’elle ne se contrôlait pas. J’étais contre cette méthode, jugeais que c’était totalement absurde étant donné que cela ne pouvait qu’attiser la rage du loup-garou. Mais si elle avait pris de la potion, elle n’aurait sûrement pas eu à subir tout cela. Elle boutonna son chemisier et serra dans ses mains sa cravate aux couleurs de Poufsouffle.

- Merci de me proposer de participer, dit-elle timidement. Je veux bien, si cela ne vous dérange pas. Je n’ai pas un Optimal en Potions mais je m’en sors plutôt bien...

Ce ne serait pas un problème, je m’occuperais quasiment de tout.

- Est-ce que cela aura des effets secondaires ? demanda-t-elle, inquiète. Je veux dire… Vu que cela fait plus de dix ans que je me transforme sans. Est-ce que cela va changer quelque chose en plus ? Qu’est-ce qui va m’arriver ? A quoi dois-je m’attendre ?

Elle avait toujours vécu ses nuits de pleine lune à travers la douleur des transformations, sans rien pouvoir y faire.

- Je suppose que je sentirai tout le processus et que je resterai donc moi toute la nuit, c’est bien ça ? Serai-je toujours obligée d’être en cage et enchaînée ?

En cage et enchaînée… J’avais du mal à l’imaginer dans ce genre de situation. Une fille aussi jeune, qui me semblait gentille et pleine de bonne volonté, enfermée comme un animal…

- Je ne veux plus aller dans cette cage… souffla-t-elle à demi voix.

Sa main alla machinalement masser son épaule, le regard perdu. Je repoussai le tabouret loin du lit, rouvris le rideau du paravent, à la main, cette fois. Je l’entendis alors rire, et me retournai.

- Il va falloir que ce tic me passe un jour. Mais j’ai toujours cette impression qu’elle me fait mal. Cela arrive souvent après un cauchemar. Et dès que je suis mal à l’aise avec quelqu’un. Enfin… Dès que quelque chose me perturbe et a rapport avec ma condition, je viens masser ma cicatrice comme si cela allait l’effacer. Alors que je sais que rien ne le pourra. La preuve, vos yeux l’ont détectée sous mon tatouage.

Elle leva les siens et nos regards se croisèrent. Avec un petit sourire rempli de bienveillance, je m’assis à côté d’elle, sur le bord du matelas.

- Ce n’est sûrement pas une impression, répondis-je. Le corps réagit à l’esprit… et vice-versa. Ce n’est pas pour rien qu’un choc émotionnel peut rendre malade. Ou qu’une maladie peut être en partie guérie grâce à la force de l’esprit.

Je joignis les mains sur mes cuisses, triturai distraitement mon alliance, ce que je faisais souvent quand je me perdais dans mes pensées… ou dans mes souvenirs. En écho à mes paroles, mon avant-bras me picotait. Mais je fis tout pour l’ignorer, et poursuivis.

- Le fait de ne jamais avoir pris la potion Tue-Loup ne sera pas… choquant pour votre organisme, la rassurai-je. Au contraire, elle n’a que des vertus apaisantes. Seul le goût peut ne pas vous plaire. C’est un peu amer. Les transformations seront malheureusement les mêmes, le taux de douleur identique. Mais une fois que vous serez sous votre forme lupine, vous devriez conserver assez de lucidité pour éviter de vous en prendre à votre entourage. Ainsi… la cage ne devrait pas être nécessaire.

Je pinçai les lèvres dans un court moment réflexif, repris.

- Toutefois… peut-être sera-t-elle préconisée la première fois, hésitai-je. Je sais que vous souhaiteriez ne plus être enfermée, ajoutai-je aussitôt, ne voulant surtout pas la contrarier avec mes mots, mais… il faut considérer le risque, même minime, que la potion n’ait pas l’effet totalement escompté, au début. Tout… tempérament est différent. Elle peut très bien agir parfaitement, comme vous demander plus de temps d’adaptation.

Sans trop savoir si je faisais bien d’agir de la sorte, je libérai ma main pour aller la poser contre son dos, en soutien physique et moral.

- Et d’un autre côté, je ne peux m’empêcher de penser que l’enfermement est un facteur aggravant.

Alors je changeai d’avis.

- Si cela vous convient, à partir de septembre, j’aimerais vous trouver un endroit adapté, ici, au sein de l’école, dans lequel vous vous sentirez à l’aise.

Malgré le changement de tuteur, elle avait passé bien trop de nuits de pleine lune au Ministère, à prendre des sorts violents pour la calmer. Un environnement plus stable me semblait approprié.

- Pas de cage, pas de chaînes. Et je resterai à vos côtés, si vous le souhaitez. Je saurai me protéger si l’envie vous prend de vouloir me croquer, dis-je sur le ton de la plaisanterie.

Je rompis le contact et joignis de nouveau les mains.


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Il attendit que je remette mon chemisier avant d’ouvrir le rideau qui nous séparait de la pièce en se levant du tabouret. Cela était très... Moldu de sa part. La plupart aurait juste pris leur baguette pour le faire. Mais mon geste de tout à l’heure concernant la brûlure de son bras la peut être mis mal à l’aise. Je continue tranquillement à m’épancher sur lui ayant besoin d’être rassurée sur mon avenir, surtout avec la prise de cette fameuse potion. Il reste très doux avec moi et bienveillant comme le montre le sourire qu’il me donne. Simple geste qui trouvera écho chez moi, lui en rendant un doux mais lumineux, remontant jusqu’à mes yeux, chassant la tristesse pour faire vibrer le bleu de manière tendre. Il vient s’asseoir à côté de moi, sur le bord du matelas.

Je l’écoute alors que je ne peux que confirmer ce fait. Beaucoup de personnes qui se pensaient condamnées ont réussis à guérir par la seule force de leur volonté, comme l’inverse fut vrai. Je médite cela en le regardant doucement jouer de son alliance. Ah, il est marié ou l’a été. Ce n’est pas surprenant dans un sens. Il est déjà attrayant physiquement mais il a ce côté si doux en même temps que n’importe qui fondrait. Et je suis sûre que le peu l’ayant déjà vu ont commencés une file d’attente pour avoir une chance avec lui. J’en parierai presque ma bourse.

-La fameuse histoire du cœur brisée. La douleur émotionnelle tellement dure suite à une rupture que le cœur s’arrête de lui-même. Ou une personne atteinte d’une maladie fatale qui finit par guérir. Je trouve cela magnifique de voir ce que le corps peut faire avec l’esprit. Mais je le sais aussi de première main. Quand je n’arrivais plus à gérer en allant voir miss Carter, mon état émotionnel était tel que je commençais à faire des crises d’angoisses. Pas le plus cool à faire quand on est moi. Surtout un lendemain de pleine lune où mon loup à tenter de s’arracher des morceaux. Ils ont dû renforcer les chaînes et le museler...  

Il poursuit donc avec les bienfaits de la potion et quelques recommandations à faire pour les premières fois, me prévenant que cela ne serait peut-être pas suffisant pour m’éviter de retourner dans ma cage les premières fois. Je comprends ce qu’il veut dire là-dessus. Je ne veux pas me souvenir de si j’ai tenté d’arracher la gorge à quelqu’un. Surtout si j’apprécie la personne. Je songe à ma nouvelle famille et au mal que je pourrais leur faire de manière involontaire.  Rien qu’à cette pensée, la bile remonte dans ma gorge. Je la ravale en me disant que cela n’arrivera pas. Nous serons prudents.

-Cela me rassure que, physiquement, cela ne devrait choquer mon organisme. C’est un traumatisme de plus que j’aimerai éviter. Concernant la douleur de la transformation, certains sont en train de faire des tests pour tenter de la diminuer voir de la faire disparaitre. Je me suis portée volontaire pour faire des tests. Si on peut améliorer nos conditions et notre quotidien au lieu de tenter de trouver des manières de nous détruire, je veux aider... Contrairement à d’autres qui voulaient trouver comment tester efficacement les sorciers pour détecter les miens.  

Cela me fait frissonner de dégout et il peut voir un peu de colère passé sur mon visage. J’inspire profondément en fermant les yeux. Oui, il y a un petit caractère enflammé sous cette apparence douce. Cela avait tendance à exciter certaines personnes, surtout les mecs qui pensaient qu’ils arriveraient à me dompter. Grave erreur. Je reprends contenance avant de continuer.

-Ma prochaine pleine lune en juillet devrait être encore au Ministère. Les crimes de Corban ainsi que le fait qu’il m’est abandonné ainsi sans l’accord de mon père, ma mère étant morte de sa main, fait que ma famille peut lancer une procédure pour me sortir du système de garde du Ministère. Mon père va me reconnaître comme sa fille biologique officiellement, faisant de moi une Malefoy. Et la veuve de mon grand-père, le professeur Mancini-Yaxley, est à la tête du clan. Elle va me reconnaître aussi. Mais le temps que l’administration se fasse et que mon père construise un endroit où je puisse passer mes pleines lunes quand je suis avec lui... Cela va prendre un peu de temps. Surtout qu’il va demander à ce que la sœur de ma mère est ma tutelle quand il n’est en Angleterre. Elle doit, elle aussi, aménagée un espace pour mes pleines lunes de ce que j’ai compris. Ils sont en train de voir ce qu’ils pourraient être le mieux pour moi avec des experts en loups-garous de ce que j’ai lu de leurs lettres. Si tout se passe comme prévu, ma dernière pleine lune dans cette immonde cage que j’ai fini par haïr sera en juillet. Et je passerai celles d’Aout dans ma famille...  Peut être toujours en cage si vous me dites que cela est plus prudent pour leur sécurité... Mais cela ne sera plus celle qui m’aura vu souffrir et qui est incrustée de mon sang...  

Je suis tellement perdue dans le souvenir de cette immondice en acier que je ne le vois pas bouger et sa main sur mon dos vient me faire sursauter et frissonner. Je le regarde droit dans les yeux, ceux-ci vibrant d’émotions, un peu perdu avec une légère rougeur colorant mes joues. Un très joli tableau visuel. Je me lèche les lèvres du bout de la langue pour les humidifier en tentant de rester stoïque. Me suis-je tellement habituée au contact des autres cette année que je ne veux plus mettre de poing à chaque fois que quelqu’un le fait maintenant comme cela m’aurait donné envie avant ? Ou cet homme a-t-il quelque chose de particulier qui fait que je lui fais confiance ?  Il veut me trouver un endroit adapté pour la rentrée ? Et rester avec moi ? Cela me fait d’autant plus rougir alors que je ne comprends pas pourquoi il voudrait faire cela. Cela me trouble et mon air perdu se remarque. Je me mordille la lèvre avant de lentement demander une fois qu’il aura retirer sa main

-Pourquoi ? Pourquoi vouloir faire cela ? Trouver une autre solution que cette cage est déjà énorme pour moi et je vous en remercierai infiniment. Mais pourquoi vouloir rester à mes côtés ? Et, si la potion fonctionne, je ne tenterai pas de vous croquer....  Mais vous ne me connaissez pas... Je ne veux pas que vous perdiez vos nuits de pleine lune avec moi parce que vous vous sentez obligés ou parce que je vous fais pitié.  

Je me mords la lèvre avant de soupirer.

-Pardonnez-moi. J’ai plus l’habitude qu’on attende quelque chose de moi plutôt qu’on me propose une aide gratuite. Pour une interaction gentille, j’en avais cinq intéressés dans mon passé. Jusqu’au précédent tuteur avant celui-ci... Il n’était gentil qu’en échange de test sur moi ou il voulait... Certaines faveurs quand j’ai grandi. Il posait ses mains sur moi pour d’autres raisons qu’une quelconque gentillesse. Il a fait partie des premiers qui ont été punis de leurs comportements envers moi. Le nouveau est super mais je m’attendais à ce qu’il me demande de le satisfaire aussi à chaque fois qu’il faisait quelque chose de bien. Ce qui n’a pas été le cas. Je recommence tout doucement à faire confiance aux gens... A apprendre qu’on n’attend pas forcément quelque chose de moi, mais cela est dur. Et j’ai découvert que je n’aime pas être prise en pitié à l’extrême. J’ai réussi à surmonter tout cela. J’ai beau être une victime mais je ne veux pas qu’on s’arrête qu’à cela. Je fais en sorte de montrer à tous que j’ai d’autres talents que ma malédiction. Je fais en sorte d’avoir de bonnes notes. Certaines matières sont plus dures mais j’arrive à avoir un minimum.  

J’affute mon esprit autant que mon corps. Je ne sais pourquoi je lui dis tout cela. Mais, en regardant dans ses yeux, je me sens suffisamment en confiance. Je secoue doucement la tête ensuite et continue de me rhabiller.  

-Merci de m’avoir soigné et de répondre à mes questions....  




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Elle commenta le fait que l’union du corps et de l’esprit était quelque chose de magnifique, et qu’elle en savait quelque chose à cause des crises d’angoisses suscitées par un état émotionnel instable. Certains lendemains de pleine lune demeuraient rudes à cause de son loup qui se mutilait, et de l’obligation qu’avait le Ministère de le museler. Elle fut rassurée de savoir que la potion ne perturberait pas son organisme car c’était le genre de traumatisme qu’elle eût aimé éviter. Normal… Quant aux douleurs des transformations, elle déclara qu’elle s’était portée volontaire pour les tests prévus à leur diminution, voire leur disparition totale. Elle était toujours partante pour aider, tant que cela améliorait les conditions des loups-garous.

- Ma prochaine pleine lune en juillet devrait être encore au Ministère, dit-elle. Les crimes de Corban ainsi que le fait qu’il m’ait abandonnée ainsi sans l’accord de mon père, ma mère étant morte de sa main, fait que ma famille peut lancer une procédure pour me sortir du système de garde du Ministère.

Son père allait la reconnaître officiellement comme sa fille biologique, faisant d’elle une Malefoy. La veuve de son grand-père, le professeur Mancini-Yaxley qui enseignait la musique mais à qui je n’avais encore jamais eu l’occasion de discuter, était à la tête du clan, et elle irait reconnaître Engel également.

- Mais le temps que l’administration se fasse et que mon père construise un endroit où je puisse passer mes pleines lunes quand je suis avec lui… Cela va prendre un peu de temps. Surtout qu’il va demander à ce que la sœur de ma mère ait ma tutelle quand il n’est pas en Angleterre.

Elle aussi devait aménager un espace pour les pleines lunes d’Engel. D’après la jeune Poufsouffle, ils étaient en train d’étudier la question avec des experts en loups-garous.

- Si tout se passe comme prévu, ma dernière pleine lune dans cette immonde cage que j’ai fini par haïr sera en juillet. Et je passerai celles d’août dans ma famille…  Peut-être toujours en cage, si vous me dites que cela est plus prudent pour leur sécurité… Mais cela ne sera plus celle qui m’aura vu souffrir et qui est incrustée de mon sang.

Certes… Elle me regarda, les joues rouges, l’air un peu perturbé.

- Pourquoi ? Pourquoi vouloir faire cela ? demanda-t-elle. Trouver une autre solution que cette cage est déjà énorme pour moi et je vous en remercierai infiniment. Mais pourquoi vouloir rester à mes côtés ? Et, si la potion fonctionne, je ne tenterai pas de vous croquer…  Mais vous ne me connaissez pas… Je ne veux pas que vous perdiez vos nuits de pleine lune avec moi parce que vous vous sentez obligés ou parce que je vous fais pitié.

Je secouai la tête, ouvris la bouche. Mais elle fut plus rapide et reprit.

- Pardonnez-moi. J’ai plus l’habitude qu’on attende quelque chose de moi plutôt qu’on me propose une aide gratuite.

Et ce n’était clairement pas sain. Elle raconta qu’elle avait dû faire plusieurs fois face à ce genre de situation avant l’arrivée de son dernier tuteur. Le précédent ne lui montrait de l’affection qu’en échange de tests, et il posait ses mains sur elle pour d’autres raisons que j’essayais de ne pas trop m’imaginer. Apparemment, le nouveau tuteur était bon et honnête. Et elle n’en avait tellement pas l’habitude qu’elle s’attendait à chaque fois à ce qu’il lui demande de le satisfaire. Mais il semblait réellement bienveillant, raison pour laquelle Engel recommençait doucement à faire confiance aux gens.

- Et j’ai découvert que je n’aime pas être prise en pitié à l’extrême. J’ai réussi à surmonter tout cela. J’ai beau être une victime, je ne veux pas qu’on s’arrête qu’à cela.

C’était pesant et je la comprenais. Mon cas était différent, toutefois, je n’aimais pas non plus voir le regard attristé des gens, ni leur pitié. J’y avais été contraint face aux pompiers moldus qui m’avaient sorti des flammes, à la direction de Ste Mangouste, et au professeur McGonagall. Et c’était bien assez. Je préférais garder mon chagrin pour moi seul, parce que je n’avais pas besoin des autres pour me rappeler que j’avais tout perdu.

- Je fais en sorte de montrer à tous que j’ai d’autres talents que ma malédiction, poursuivit Engel. Je fais en sorte d’avoir de bonnes notes. Certaines matières sont plus dures mais j’arrive à avoir un minimum.

Elle ajusta ses vêtements et son regard croisa de nouveau le mien.

- Merci de m’avoir soignée et de répondre à mes questions…

Je lui offris un sourire avenant.

- Au-delà du fait que c’est mon travail, il m’est impossible de laisser partir mes patients d’ici sans les voir pleinement satisfaits, répondis-je. Ce n’est pas seulement le goût du travail bien fait. C’est plus… personnel.

Je soupirai, non sans garder le sourire.

- Les médicomages ne sont pas tous aussi impliqués dans le bien-être de leurs patients. Il en existera malheureusement toujours qui vous prendront seulement pour des numéros, du bétail, des… gallions sur pattes.

Je haussai les épaules, les deux mains appuyées sur le rebord du matelas, de chaque côté de mon bassin.

- C’est comme ça. Et c’est quelque chose que j’estime inconcevable. Comme il est inconcevable de vous laisser dans l’incertitude et l’angoisse. Alors je fais tout mon possible pour trouver les meilleures solutions. Si cela va jusqu’à tenir compagnie à un loup-garou, soit.

Aider son prochain, rester fidèle au serment que chaque médicomage honorait en entrant dans la profession. J’avais vu cela comme une évidence dès le début de mes études. Et je tiendrais ces convictions jusqu’au bout car c’était ainsi que je me sentais en vie et utile. Cependant… peut-être allais-je un peu loin avec Engel. Risquer de finir mordu ou tué dépassait les moyens que je pouvais utiliser pour l’aider. Je réalisai à cet instant que je n’aurais pas osé franchir cette limite si j’avais été heureux dans mon existence. Je ne l’étais pas. Je ne l’étais plus. Je n’avais plus rien à perdre, à part ma propre vie. C’était de l’inconscience, voire de la folie. Et je le savais. Peu importait. Au moins, je pouvais apporter un soutien complet à Engel sans plus me soucier des conséquences que cela pouvait avoir sur moi.

Cette réflexion me mena à me poser cette question : un médicomage devait-il exercer dans l’altruisme le plus complet, voire l’abnégation, donner corps et âme, pour être le meilleur ? Je n’étais pas sûr que ce fût la bonne solution. Pourtant, si personne ne se souciait de moi, j’étais libre de choisir la façon dont je guérissais mes patients, user des meilleures méthodes, quitte à me mettre en danger.

Je sortis de mes pensées, me concentrai sur le regard aux tons glacés d’Engel, seulement en apparence.

- Pour répondre à vos interrogations, ce n’est pas de la pitié et je n’attends rien de vous, si ce n’est la confirmation que j’aurai réussi à vous soulager. Rien n’est perdu si les solutions envisagées fonctionnent.

Je me levai et lui fis face.

- Donc si vous êtes toujours d’accord, nous passeront la pleine lune de septembre ensemble, dans les conditions les plus appropriées, conclus-je aimablement.


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Mi-Juin, Infirmerie




Je le vois grimacer plusieurs fois sous mon discours ainsi que sur le fait qu’on attendait toujours quelque chose de moi. J'ai refusé d’accorder certaines faveurs justement pour cela. Je ne compte pas me vendre pour ce genre de chose. J’ai encore bien trop d’amour propre et de fierté. Mon père dit que j’ai la fierté dans le sang et que j’ai déjà les préceptes d’une sang-pure sans avoir été élevé ainsi. Je me doute que je vais devoir avoir des leçons pour savoir quoi faire et ne plus faire maintenant pour ne pas déshonorée mais deux noms.

Je lui ai coupé la parole à un moment quand je lui ai demandé pourquoi. Mais il me laisse finir avant de m’offrir un sourire avenant. Je l’écoute patiemment, comprenant qu’il y en a bien plus qu’il ne dit mais je respecterai cela. Quand il me dit que cela est plus personnel, je viens doucement poser ma main sur la sienne, lui disant ainsi que je comprends. Il continue donc à parler et j’hoche la tête, étant d’accord avec lui sur le fait que certains médicomages comme les médecins moldus ne faisaient pas plus attention à leurs patients qu’ils ne voyaient que comme un moyen de faire du profit.  

Je penche la tête alors qu’il continue dans sa réflexion. Il semble partir dans ses pensées en même temps qu’il parle et je viens doucement froncer les sourcils à cela. Il serait digne d’être de ma maison avec un tel sens du travail et de la loyauté. Mais il devrait faire attention à ce que cela ne lui cause pas de problème à force. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il proposait. S’il était Auror, je dirais qu’il était suicidaire. Mais en tant que médicomage, cela était pire dans un sens. Il était prêt à se sacrifier pour mon bonheur. Je retire doucement ma main de la sienne avant qu’il ne reprenne ses esprits pour continuer.  

Il poursuit donc dans sa lancée. Cela me rassure que cela n’est pas de la pitié mais ce qu’il me dit fait quand même remonter un peu mes sentiments à la surface. Le dragon a ses moustaches qui sont chatouillés. Il se lèvera pour me faire face et je le laisse faire avant de me lever à mon tour puis de le fixer droit dans les yeux.

-Ai-je le droit de dire franchement le fond de ma pensée ?

J’attends sa confirmation avant de passer une main sur mon visage, voulant rassembler mes esprits pour ne pas trop mettre les pieds dans le plat puis de laisser tomber en haussant les épaules. Mon regard vient se figer dans le sien alors que je vais dire d’une voix douce et ferme.

-Je serai d’accord pour que vous me trouviez un endroit sécurisé, pour que nous préparions la potion ensemble et même que vous m’accompagniez les premiers temps, que vous me lisiez un livre ou me parliez MAIS à une distance raisonnable avec des moyens de protections ou derrière une porte. Vous l’avez dit vous-même, on ne sait pas comment mon loup et moi allons réagir à la Tue-loup vu le temps de non prise depuis ma malédiction. Je refuse d’avoir la possibilité de vous blesser voir de vous tuer !  

Je me mords la lèvre alors que je tente de ne pas laisser sortir la colère.

-Je comprends que vous êtes un médicomage dévoué à vos patients et à leur bien-être. Mais là, cela serait de la folie voir du suicide ! Si vous avez un complexe du héros, autant le dire, je peux le comprendre... Mais comment croiriez-vous que je me sentirai si je vous blessais ? J’ai été mordu jeune. Cela a failli me couter la vie... On m’a martelé que j’étais un monstre et qu’à la première faute, je serai abattue sans sommation ou donner à un service qui fera des expériences sur moi. Par les Couilles De Merlin, ils m’ont presque complétement déshumanisés ! Je n’ai fait que résister depuis en gardant la tête haute. Je fais maintenant en sorte de revenir à la normale. Et vous voulez jouer à chatouiller les moustaches du loup ? Vous voulez me laisser m’angoisser d'une possibilité qui me terrifierait ? Savez-vous ce qu’un épouvantard m’a montré lors de notre cours de DFCM quand nous devions nous défendre de lui ? Moi-même sous forme de loup, complétement enragée et prête à tuer...  

Je respire un coup en ravalant un peu mon mordant. Oui, je n’étais pas qu’un joli visage. J’avais ce côté sauvage du loup. Et, au vu des dires de mon père, j’avais hérité tout comme lui du caractère de feu des Malefoys. Celui qui allait caresser des dragons pour le plaisir ou tenter d’apprivoiser des hyppogriphes.

-Je me doute que vous étiez déjà très impliqué corps et âme à votre travail... Mais là, ce n’est plus de la dévotion... Je suis peut-être jeune et chez les Poufsouffle, mais je reste intelligente. Au départ, j’ai trouvé que vous auriez eu parfaitement votre place dans ma maison si vous aviez étudiés ici. Mais maintenant... Je me demande si vous n’avez pas été écorchés par la vie aussi au point de vouloir prouver quelque chose. Je ne serai pas ce catalyseur... Je ne mettrais pas cette responsabilité sur mes épaules alors que j’en ai déjà beaucoup. Et vous avez pu le voir, je me maintiens en forme. Je n’aurai pas peur de vous botter les fesses même si vous faites une tête de plus que moi parce que vous faites une connerie en voulant m’aider. Mais j’espère de tout cœur me tromper sur cette impression que j’ai de vous. Je trouverai cela... Dommage. Parce que vous semblez fait pour bien plus. Donc je vous laisse réfléchir à cela...  

J’arrête là mon discours. Je viens de lui envoyer beaucoup dans la tête. Cela m’attriste presque et je viens à m’adoucir, autant le regard que le visage.

-Je pense à votre bien aussi... Je suis désolée si j’ai été aussi brut de décoffrage. Je vous remercie cependant d’avoir répondu à mes questions et de vouloir mettre cela en place. Si vous voulez des conseils, n’hésitez pas à demander à la directrice ou au professeur Avery, c’est les deux personnes en qui j’ai confiance pour moi et qui semblent être très bien renseignés sur les loups-garous. Nous pourrons rediscuter des modalités quand vous aurez réfléchis et définir des règles de sécurité. Si vous pouvez me fournir des potions Tue-loup avant les vacances, cela serait bien aussi s’il vous plait, la première pleine lune étant proche de mon retour. Sinon, je verrais avec le Ministère pour me débrouiller pendant celles-ci...  

J’ai l’impression d’avoir dépassé les limites. Je ne fais généralement pas cela avec des professeurs ou des responsables, seulement avec mes comparses. Mais il me semble que cela était nécessaire là. Et je resterai ferme sur ce point là. Ma posture en elle-même trahit ma détermination et ma sincérité. La stature d'une sang-pure sans en avoir toutes les manières, ni les idées. Comme quoi, sa première impression sur moi n'était pas loin de la vérité.




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Constantine Meyer
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Dernière édition par Constantine Meyer le Dim 23 Juil - 22:45, édité 1 fois
Engel et Constantine
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Je pensais que cela suffirait. Visiblement, je me trompais. Quand elle leva les yeux vers moi, j’y vis de la contrariété.

- Ai-je le droit de dire franchement le fond de ma pensée ? s’enquit-elle.

Je hochai la tête. Bien sûr qu’elle en avait le droit, même si c’était pour contester violemment. Peu importait la façon dont mes patients réagissaient à mon aide, je restais présent pour les écouter.

- Je serai d’accord pour que vous me trouviez un endroit sécurisé, pour que nous préparions la potion ensemble, et même que vous m’accompagniez les premiers temps, déclara-t-elle. Que vous me lisiez un livre ou me parliez MAIS à une distance raisonnable, fit-elle en appuyant bien sur le « mais ». Avec des moyens de protections ou derrière une porte.

Nouveau hochement de tête. C’était l’idée, oui. Je ne comptais pas non plus essayer de l’amadouer avec des caresses. La potion Tue-Loup ne rendait pas un loup-garou docile, simplement lucide, ce qui demeurait très différent.

- Vous l’avez dit vous-même, on ne sait pas comment mon loup et moi allons réagir à la Tue-loup, vu le temps de non prise depuis ma malédiction. Je refuse d’avoir la possibilité de vous blesser, voire de vous tuer !

- Bien sûr, la rassurai-je, réceptif.

Pourtant, je la sentis fébrile. Quelque chose n’allait pas.

- Je comprends que vous êtes un médicomage dévoué à vos patients et à leur bien-être, reprit-elle. Mais là, cela serait de la folie, voire du suicide !

Le fait de l’entendre de sa bouche eut plus d’impact qu’au moment de me faire la réflexion pensivement.

- Si vous avez un complexe du héros, autant le dire, je peux le comprendre…

Je haussai les sourcils, surpris par ses paroles. Ce n’était pas du tout…

- Mais comment croiriez-vous que je me sentirai si je vous blessais ? J’ai été mordue jeune. Cela a failli me coûter la vie… On m’a martelée que j’étais un monstre et qu’à la première faute, je serai abattue sans sommation ou donnée à un service qui fera des expériences sur moi. Par les couilles de Merlin, ils m’ont presque complétement déshumanisée !

Sa voix résonna contre les murs de l’infirmerie. Ainsi, le vrai visage d’Engel Turner commençait à m’apparaître. C’était une bonne chose, en soi.

- Je n’ai fait que résister, depuis, en gardant la tête haute, continua-t-elle. Je fais maintenant en sorte de revenir à la normale. Et vous voulez jouer à chatouiller les moustaches du loup ? Vous voulez me laisser m’angoisser d'une possibilité qui me terrifierait ?

Je laissai échapper un soupir discret, et repris place à côté d’elle, sur le lit.

- Savez-vous ce qu’un épouvantard m’a montré lors de notre cours de DCFM, quand nous devions nous défendre de lui ? Moi-même, sous forme de loup, complétement enragée et prête à tuer…

Et c’était légitime. A ce propos… je me demandais à quoi ressemblait mon épouvantard. J’y avais déjà fait face quand j’étudiais à Beauxbâtons, dans le cadre du cours de DCFM. Mais cela datait de plus de vingt-cinq ans, je ne me souvenais pas de sa forme. Sûrement quelque chose sans intérêt, étant donné que j’avais passé une scolarité et une vie de famille on ne peut plus banales. Bref, Engel ne semblait pas en avoir terminé. Alors je restai silencieux.

- Je me doute que vous étiez déjà très impliqué corps et âme à votre travail… Mais là, ce n’est plus de la dévotion… Je suis peut-être jeune et chez les Poufsouffle, mais je reste intelligente. Au départ, j’ai trouvé que vous auriez eu parfaitement votre place dans ma maison si vous aviez étudié ici.

Je n’en savais rien, j’avouais ne pas avoir pris connaissance des qualités propres à chaque maison.

- Mais maintenant… Je me demande si vous n’avez pas été écorché par la vie aussi, au point de vouloir prouver quelque chose.

Écorché par la vie, oui. Prouver quelque chose… Qu’avais-je à prouver ? Je l’ignorais moi-même. Tout ce qu’il me restait, c’était les remords, la culpabilité, le chagrin et la solitude. Je n’avais rien à prouver.

- Je ne serai pas ce catalyseur… décida Engel, toujours aussi vivement. Je ne mettrai pas cette responsabilité sur mes épaules alors que j’en ai déjà beaucoup. Et vous avez pu le voir, je me maintiens en forme. Je n’aurai pas peur de vous botter les fesses même si vous faites une tête de plus que moi parce que vous faites une connerie en voulant m’aider.

Je ne pus m’empêcher de souffler par le nez avec un demi sourire en coin.

- Mais j’espère de tout cœur me tromper sur cette impression que j’ai de vous. Je trouverai cela… dommage. Parce que vous semblez fait pour bien plus. Donc je vous laisse réfléchir à cela.

Fait pour bien plus… A part me parfaire dans mon métier, je ne voyais pas ce que je pouvais accomplir de plus. Je regardai Engel qui parut se radoucir, cette fois.

- Je pense à votre bien aussi…

Et c’était gentil de sa part.

- Je suis désolée si j’ai été aussi brut de décoffrage. Je vous remercie cependant d’avoir répondu à mes questions et de vouloir mettre cela en place. Si vous voulez des conseils, n’hésitez pas à demander à la directrice ou au professeur Avery.

Ces deux personnes étaient celles en qui elle avait le plus confiance. Elles lui semblaient être très bien renseignées sur les loups-garous.

- Nous pourrons rediscuter des modalités quand vous aurez réfléchi, et définir des règles de sécurité. Si vous pouvez me fournir des potions Tue-loup avant les vacances, cela serait bien aussi, s’il vous plaît, la première pleine lune étant proche de mon retour. Sinon, je verrai avec le Ministère pour me débrouiller pendant celles-ci…

Je gardai le silence encore un moment, triturant distraitement mon alliance, le regard perdu dans le vague. Malgré la dureté du ton d’Engel, je n’avais aucune raison de lui en vouloir. Son ressenti était tout à fait valable et compréhensible. Aussi, un nouveau sourire vint s’afficher au coin de mes lèvres, bien que peut-être un peu moins réjoui.

- Je souhaite seulement votre bien, et d’autant plus maintenant que j’en sais davantage sur vous, répondis-je sereinement. Vous souhaitez le mien aussi, et je vous en remercie. Sincèrement. Vous n’êtes pas le premier lycanthrope que je dois gérer mais j’avoue qu’on ne s’était encore jamais inquiété pour ma sécurité. La plupart du temps, les loups-garous pensent à eux-mêmes et à leurs proches. Pas au guérisseur qui s’occupe d’eux.

Je haussai les épaules.

- Oui, c’est injuste, et nous ne recevons pas toujours la reconnaissance que nous méritons. Cela n’empêche pas de continuer à nous dévouer. Et ce, peu importe le mal dont vous souffrez, la dangerosité que vous représentez. Soyez sans crainte, je ne mettrai aucune responsabilité sur vos épaules. Ce n’est pas le but. Comme je vous l’ai dit, je saurai me défendre, et trouver les meilleures solutions pour que vos nuits de pleine lune se déroulent paisiblement.

Un silence. Je délaissai mon alliance et plantai mon regard dans celui d’Engel.

- Et vous avez raison, Miss Turner. Il se pourrait que ma façon de travailler aujourd’hui soit influencée par…

J’eus une seconde d’hésitation.

- … quelque chose qui ne regarde que moi.

Automatiquement, ma main gauche passa sur l’intérieur de mon avant-bras droit, par-dessus ma blouse de médicomage. Je stoppai mon geste quand mon regard tomba sur le col du chemisier de la jeune Poufsouffle. Ma main alla délicatement le plier correctement et je rompis rapidement le contact.

- Mais je n’ai rien à prouver, contrairement à ce que vous pensez.

Je ne savais même pas pourquoi je cherchais à me justifier. Il était temps de couper court à cette conversation devenue trop personnelle. Je me levai une seconde fois, tendis une main avenante à la demoiselle pour l’aider à se mettre debout à son tour.

- Je vous enverrai un hibou quand j’aurai réuni les ingrédients, dis-je simplement. Je vous indiquerai une date et une heure pour la préparation de la potion. Sûrement courant semaine prochaine, étant donné que vous allez très bientôt en avoir besoin.

La prochaine pleine lune arriverait le 3 juillet, ce qui nous laissait un peu plus de sept jours pour élaborer la potion avant sa première prise.


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Pendant que je lui dis ce que je pense, je vois que cela l’affecte. Il revient se mettre sur le lit que j’avais quitté et je me rassois à côté de lui, triturant le drap du bout des doigts ou le serrant quand cela devient fort en émotions pour moi. Je continue mon discours en le regardant, le visage tourné vers lui. Je sais que j’y vais sûrement un brin trop fort. Après tout, il n’a pas besoin d’avoir un dragon qui lui souffle à la tronche alors qu’il ne fait qu’être gentil avec moi. Néanmoins certaines de mes images dont celle où je lui botte l’arrière-train de mon 1m72 alors qu’il doit bien dépasser le 1m90 semble le faire sourire. Quoi ? C’est totalement vrai que je tenterai !  

Je le laisse digérer une fois que j’ai fini de parler et je vois qu’il triture son alliance. Je me radoucis encore plus. Je ne sais ce qu’il lui est arrivé. D’un côté, je n’ai à le savoir, il reste l’infirmier et moi une élève. Mais je sens qu’il est bon. Et voir les gens bons se retrouver comme cela m’ennuie profondément pour rester polie. Il sourit de nouveau même s’il est moins lumineux que le précédent. Je l’écoute avec attention, penchant légèrement la tête. Je trouve cela injuste qu’aucun des miens ne se soient préoccupés de son bien avant moi.  

Je ne sais quoi dire, un silence s’installe donc avant qu’il ne reprenne. Je peux presque sentir la tristesse dans son regard. Il hésite et, quand il dit que cela ne regarde que lui, j’approuve d’un mouvement de tête, disant que je comprenais que j’étais peut-être rentrée un peu trop en avant avec lui dans la situation et que cela ne me regardait pas. Je ne manque pas le geste instinctif mais il s’interromps et sa main dévie de trajectoire. Je faillis reculer quand elle se tendit vers moi mais je bloque la réaction instinctive de mon corps. Il ne me voudra pas de mal malgré ce que je viens de lui dire. Je reste quelqu’un d’abimée quand même qui réapprend à faire confiance aux gens. Je le sens remettre correctement mon col de chemisier avant de rapidement repartir. Il conclura donc sur le fait qu’il n’avait rien à prouver. Je soutiens son regard avant de dire doucement.

-Vous ne m’enlèverez pas cette idée tout suite Mr Meyer... Et je suis désolée pour mes congénères. Mais je suis une exception apparemment...  

Je le regarde se remettre debout et me faire face, tendant la main. Je n’en avais besoin mais je m’aidais d’elle pour me remettre sur mes pieds, ne lâchant ce regard. Il semblait bien plus complexe que je pensais au premier abord. Même si sa gentillesse et sa dévotion restaient ses principales caractéristiques. Je relâchais doucement sa main alors qu’il continue doucement de parler. Je venais acquiescer avant de faire un petit sourire.

-Si vous prenez un hibou de l’école, choisissait Obscur. C’est celui qui est le plus souvent là et l’un de ceux qui s’est habitué à moi. J’ai tendance à faire fuir ou à rendre nerveux la plupart des animaux. Ils sentent le prédateur en moi... Et merci de bien vouloir travailler avec moi dessus malgré tout. J’attends donc de vos nouvelles Mr Meyer....  

Je détourne le regard avant de tendre le bras mais l’état de ma manche me fait stopper. Je regarde mon uniforme tâché et déchiré avant de prendre ma baguette avant de la pointer sur moi-même pour réparer le chemisier et le détacher de deux sorts. Il valait mieux éviter de faire peur aux autres. Je range pose ma baguette sur mon sac, le temps de défaire ma coiffure, lui lançant un petit sourire désolé que je prenne autant de temps pour sortir. Mes longs cheveux châtains cascadent et je décide de les laisser libre, glissant l’élastique à mon poignet avant de passer mes doigts dedans pour les discipliner un peu et les recoiffer. Je fais attention à ce que je n’ai l’air d’avoir été bousculé par un centaure, malgré les bleus et les petites coupures restantes sur les jambes, avant de prendre ma baguette que je range et mon sac que je remets sur mon épaule. Un sourire doux mais timide à cause de mon éclat revient vers l’homme.

-Bonne soirée Monsieur Meyer et à la semaine prochaine. Merci encore d’avoir pris soin de moi. J’attends de vos nouvelles avec impatience.

Je marche donc vers la sortie, jurant intérieurement contre moi-même. J’étais venue demander de l’aide et mon caractère de dragon avait repris le dessus car je ne voulais pas le mettre en danger. C’était déjà bien qu’il accepte encore de me prêter main forte. Je retournerais dans mon dortoir, faisant attention à de nouvelles blagues et discutant avec certains fantômes qui vinrent s’enquérir de mon état. Une séance de sport n’est pas recommandée après s’être fait soigner à mon grand malheur. Mais le corps a besoin de se reposer pour mieux travailler. Ma journée de repos était demain mais cela ne changera pas de la faire ce soir finalement. Il faudra que je change mon calendrier de mes activités pour la semaine d’avant pleine lune. Autant voir cela en regardant mon agenda ce soir pour tout notifier. Je finirais par étudier ce soir, me rendant dans la salle du professeur Avery pour m’entrainer sur mes sortilèges. J’aime pouvoir profiter de cette autorisation pour m’entrainer sur ma magie et me vider la tête. Et Ivy ne m’attendait pas ce soir.  



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Engel déclara être désolée pour ses congénères qui ne respectaient pas autant qu’elle l’attention que les médicomages leur accordait. Elle n’avait pas à l’être car il ne s’agissait pas seulement des lycanthropes. C’était peut-être difficile à croire mais j’avais déjà vu bon nombre de patients – dans mon service ou n’importe quel autre – repartir de l’hôpital guéris sans un remerciement. J’estimais pourtant avoir toujours fait mon possible pour que leur séjour fût agréable, et gardé un calme légendaire, quel que soit le caractère de la personne soignée. Tout ne pouvait pas être parfait. Tant pis pour les éternels insatisfaits… et les vieux aigris. L’important était d’avoir su les sauver. Il fallait tout de même avoir un moral d’acier pour passer outre ce genre de désagrément.

Après avoir accepté de prendre ma main pour descendre du lit, la jeune Poufsouffle la lâcha et m’accorda un sourire.

- Si vous prenez un hibou de l’école, choisissez Obscur, conseilla-t-elle. C’est celui qui est le plus souvent là et l’un de ceux qui s’est habitué à moi. J’ai tendance à faire fuir ou à rendre nerveux la plupart des animaux. Ils sentent le prédateur en moi…

J’en pris note. Elle me remercia de bien vouloir l’aider, je hochai la tête pour signifier que c’était tout à fait normal.

- J’attends donc de vos nouvelles, Monsieur Meyer…

Et je n’y manquerais pas. Dès demain matin, je ferais en sorte de commencer à réunir les ingrédients pour la potion Tue-Loup. Un petit tour sur le Chemin de Traverse allait être nécessaire. L’apothicaire possédait une plus grande variété d’ingrédients que ce que je pouvais trouver dans la réserve du professeur de Potions. Je regardai distraitement Engel qui réparait ses vêtements à coup de baguette magique, et détachait ses cheveux châtains que son accident dans les couloirs avait dérangé. Ils soulevèrent un parfum qui me chatouilla agréablement les narines. Elle rangea ensuite sa baguette dans son sac qu’elle mit sur son épaule. Et elle sourit de nouveau.

- Bonne soirée, Monsieur Meyer, et à la semaine prochaine. Merci encore d’avoir pris soin de moi. J’attends de vos nouvelles avec impatience.

- Merci, passez une bonne soirée également, répondis-je.

Elle quitta l’infirmerie. Je regardai l’heure. Autant commencer à descendre les étages jusqu’à la Grande Salle maintenant. Il était temps de dîner. Durant ma progression, je songeai à la façon dont j’allais m’y prendre pour aider Engel à passer ses nuits de pleine lune à partir de la rentrée. Je comptais bien mettre les moyens les plus efficaces dans ce projet. Une petite idée me trottait dans la tête. Je me demandais si on m’autoriserait à réserver une salle inoccupée. Je devais en parler au professeur McGonagall.




[FIN]
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