Perdue sur son petit nuage
C'était la fin de l'année, les vacances arriveraient à grand pas, je comptais profiter au max des derniers jours à Poudlard et de mes amis. Les examens étaient finis, j'avais donnés le meilleur de moi pour cette quatrième année, au mois de septembre prochain je rentrerai en cinquième année, à mes yeux elle était d'autant plus importante à mes yeux car s'était les BUSES. Je traversais tant bien que mal la disparition de ma mère qui bientôt fera deux ans cet été. Ma mère me manquait et seuls quelques rares personnes le savaient, dont Albus dont je lui avait fait part en tout premier lieu, avec l'accord de mon père et de ses parents, il avait été convié à l'enterrement de ma mère. Albus avait été d'un très grand soutien pour moi. Je quittais le château pour me diriger en direction du parc, ce que je fis, j'avais besoin de solitude. Me voilà dehors, le temps était beau, grand soleil et une légère bise de vent. Je cherchais une petite place où me retrouver lorsque mes yeux gris s'attardèrent sur la seule et unique silhouette que je connaissais. Cette dernière était assise au pied d'un arbre, livre en main, je soupirai et pris une grosse bouffée de respiration, il en fallait du courage en ce qui me concerne, je tolérais Rose parce que c'est la cousine de mon meilleur ami, une fille pas facile du tout, bien que cette année, j'avais pris un malin plaisir à lui donner un sobriquet dont elle ne l'avait pas volé. On sait tous et toutes qu'elle est la fille de la célèbre Hermione Granger, quant à son père, n'en parlons pas, j'avais toujours eu du mal du moins à décrocher un mot, même si c'était pour le saluer. Mon père et le sien se vouaient encore une haine même des années après Poudlard. Tandis que je me dirigeais dans sa direction à pas de loup, j'arrivais à son hauteur lorsque je pris place de l'autre côté du tronc d'arbre, je m'allongeais tout en regardant le ciel bleu, je souriais tout en ayant une pensée pour ma mère qui n'était plus de ce monde. Je raclai ma gorge et dit alors. Beau temps pour lire n'est-ce pas? Je n'avais pas mentionné le nom de Rose mais intelligente qu'elle est, je savais qu'elle répercuterait assez vite et qu'elle comprendrait que je lui adressais la parole, même si cela paraissait maladroit, je n'étais pas habitué à être avec elle, sans avoir Albus avec moi.
(c) Padsky