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Theodore Nott
Theodore Nott
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Les os du Roi
Ft Amara Mancini-Yaxley & Theodore Nott

Samedi 29 avril, début de journée, La Chambre des Secrets


A la base, je devais juste retrouver Amara dans ce couloir pour allez découvrir la chambre des secrets et le cadavre du Basilic qui n’a pas bougé d’ici depuis que les « héros » de la guerre magique aient causé la mort de cette pauvre créature. J’avais besoin de son don de fourchelang pour en ouvrir la porte puis elle qui est Générale d’Abadone et passionnée des serpents devrait surement apprécié ce lieu créé par Salazar Serpentard. Mais entre le moment où j’ai demandé l’autorisation de pénétrer dans la chambre des secrets à Amos et proposé à Amara de m’y accompagner vu qu’elle pourrait ouvrir cette porte et ne point juger en mal ce que nous y trouverions… Il s’est passé vraiment beaucoup de choses.

Déjà il eut ce fameux jour où elle a accepté la main que je lui ai tendu, m’apprenant que sa fille Ottavia était la fille de Chris, une Nott, m’apprenant les souffrances qu’elle vivait et son projet au sujet de l’ordure qui lui sert d’époux. Nous nous étions aussi un peu « confié » sans réellement se comprendre et sans tout avouer, mais nous nous étions rapprochés tous les deux au point qu’elle m’avait rejoint la nuit se loger dans mes bras. Mais ce ne fut qu’un commencement entre nous car elle est revenue plusieurs fois, dont des moments où je n’étais point là. Elle me laissait souvent un petit quelque chose, que ce soit des fleurs qui vinrent donner vie au Manoir, ou encore des pâtisseries italiennes… Il lui est même arrivé de me rejoindre la nuit pou trouver un réconfort auprès de moi en toute chasteté, juste protection et suavité. J’ai pu revoir Ottavia plusieurs fois avec qui j’ai pu parler de créatures et d’animaux, j’ai pris beaucoup de temps pour lui parler des serpents d’Amara, d’Aurora et ses particularités, de l’œuf de Runespoor qui se trouve chez moi, et d’autres créatures au travers de certains livres.

Tout ceci ouvrait déjà bien des portes sur de nouvelles probabilités mais surtout des questions que je voulais exposer à Amara, des questions sur ce qu’il s’était passé et sur ce qu’il se passait mais je n’ai jamais osé libérer ces mots simplement par crainte des réponses. Je n’ai plus tenté de l’embrasser, surement car la situation n’est jamais revenue mais aussi par respect en repensant à bien des choses qu’elle avait partagée avec moi, des choses comme son besoin de liberté.

Mais autre chose vint me frapper juste avant le rendez-vous avec Amara. Christopher Nott, ce cousin particulièrement intelligent mais avec une lubie très particulière et sombre. Il était normal de le croiser à Poudlard, il était lui-même professeur mais ce dernier avait quelque chose de très important à me dire, souhaitant juste discuter tranquillement à l’abri des oreilles curieuses. Réclamant que je me taise, il m’avait exposé une situation particulière, il allait être père et cette nouvelle qui était excellente pour la famille était complexe pour lui… Il allait être père d’un enfant que portait Amara… Autant dire que juste déjà à ce moment là ce fut un choc, un coup violent. Ca me rappelle ce moment où j’ai dis à Amara d’épouser Chris pour se libérer de Corban et qu’elle avait vivement repoussé cette idée, et voilà que j’apprends qu’ils vont avoir un second enfant. Je me tais, même si le choc est présent et m’affecte je me tais pour l’écouter car je sens bien que tout ce qu’il me dit est difficile, que son discours vient d’une longue réflexion qui lui a été douloureuse.

Il ne se sent pas prêt d’être père ni d’être un mari, ce qui rejoint ce qu’Amara m’avait annoncé, par contre imaginer que Chris puisse faire du mal à cet enfant, à sa fille et à Amara me surprend grandement. Je ne pense pas qu’il leur ferait du mal, enfin pas comme Corban… Et la finalement il vint à sa demande, il veut que je sois le père de l’enfant. Certes il parle aussi d’être l’époux d’Amara mais ce point là n’est pas en mon pouvoir, Amara a déjà répondu indirectement à cette question en disant ne plus vouloir se marier ni être dans les griffes d’un homme, d’où son refus de buter l’ordure. Enfin, pour reprendre ses mots, pas avant une dizaine d’année… Alors oui je veux bien reconnaitre son fils, mais je vais devoir en parler avec elle bien entendu. Déjà parce qu’elle a son mot à dire et aussi parce que… attendez ? Elle va devenir veuve ? Alors Chris ne supporterait plus d’attendre cette histoire d’empoisonnement ?

Chris a raison, nous avons besoin d’un héritier mais même hors de ça, si cet enfant aurait été une fille, j’aurai accepté. Déjà c’est un Nott et si Chris ne se sent pas prêt, c’est très mature de sa part de venir l’admettre et de venir me demander une telle chose. Je serai prêt à l’assumer, par contre je refuse qu’il paye quoi que ce soit, pas de pensions, pas d’affaires d’argent dans la famille. Si il veut payer quelque chose, qu’il pense à offrir des cadeaux pour les fêtes et l’anniversaire de cet enfant, comme un membre honorable de la famille. Tout ceci semblait vital pour lui, sa voix, son expression, ça façon de dire qu’il avait besoin de moi. Bien sur que j’ai accepté, parce que c’est un Nott, parce que c’est l’enfant de Chris et aussi car c’est l’enfant d’Amara et qu’Amara mérite qu’une personne soit la pour elle et pour ses enfants.

J’ai remercié Chris pour sa confiance, lui rassurant sur le fait que je me battrai pour protéger cet enfant, qu’il sera traité comme mon fils et qu’il n’aurait jamais à en douter. Je veillerai sur lui, comme sur Ottavia et sur Amara. Et c’est l’esprit un peu choqué par toutes ces révélations et ces paroles, les pensées perdues dans un flot chaotique d’émotions difficiles à maitriser que je me rends devant ces toilettes fermées depuis bien des années, celles où Mimi avait trouvé la mort, celles qui gardent le passage vers la chambre des secrets. Malgré cet imprévu je suis en avance, venant m’adosser au mur en réfléchissant encore à tout ce qui a été dit en ce jour. Mes pensées sont tellement profondes que je n’ai même pas remarqué qu’Amara approchait, étant comme coupé de ce monde, me demandant surtout comment aborder tout ceci avec elle et quand. On peut dire que cette journée qui s’annonçait passionnante venait de venir en prime extrêmement complexe mais surtout très prenante au niveau émotionnelle, ce qui me fit à nouveau sortir de ma zone de confort pour avancer dans l’inconnu le plus total.


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Theodore Nott


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 Theodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Samedi 29 avril,  La Chambre des Secrets
Le ossa del re

Il y a quelques jours à peine, Amara avait fait une découverte qui l’avait profondément choquée. Elle était enceinte. Corban, probablement aidé de leur elfe de maison, avait remplacé sa potion contraceptive par un placebo, annulant tout effet désiré par ladite potion. Après un test de paternité, Amara avait donc reçu la nouvelle que son enfant à naître disposait du même ADN qu’Ottavia… laissant ainsi peu de doute sur l'identité du père. Chris Nott. Ironiquement… elle attendait un garçon. Un petit héritier Nott qui manquait cruellement à l’arbre généalogique des maîtres du feu. Un petit héritier qu’elle portrait. Elle.

La nouvelle à peine entendue, Amara avait transplané chez Blake. Qui de mieux que sa meilleure amie pour l’aider à affronter tout cela ? Chris présent, une longue conversation avait pris place durant laquelle de nombreuses questions furent abordées. Des questions complexes, auxquelles Amara ne voulait pas vraiment faire face. Tout avait été différent pour Ottavia. Ottavia était une fille, possédant donc bien moins de valeur. A juste titre, Chris ne voulait pas risquer la vie de cet héritier, ni celle d’Amara. Corban était un homme trop dangereux, qui menaçait leur seul enfant masculin. Inacceptable pour Blake et Chris. Si jusque-là, ils avaient respecté la volonté d’Amara, tout changeait maintenant.

Chris avait mentionné Theodore. Conscient du lien de proximité des deux, et refusant de prendre la responsabilité du bébé, il avait suggéré son cousin. Pourtant, par respect pour le lien de sang qui unissait les deux hommes, Amara refusa d’en informer Theodore. Non. C’était à eux, eux seuls d’avoir cette conversation. Depuis, Amara avait évité le professeur de soins aux créatures magiques, laissant l’espace nécessaire aux deux hommes de discuter mais surtout, l’espace pour Theodore de réfléchir.

Pourtant, ce jour-là, Amara ne pourrait éviter Theodore plus longtemps. En effet, il y a bien des mois de cela, ils avaient convenu d’un rendez-vous professionnel : Theodore ayant besoin d’une fourchelang pour ouvrir la Chambre des Secrets. Alors… Amara ne dérogerait pas à ses promesses. Pas après tout ce que le Nott avait fait pour elle. Elle lui devait bien cela. Ce samedi, Amara s’était donc libérée et rendue à Poudlard, laissant volontairement un Corban confus à l’orée d’Epping Forest, vêtu uniquement de son peignoir et ses pantoufles. Depuis mi-mars, ce dernier prenait la terrible potion fournie par Amos. Une potion qui, peu à peu, lui faisait perdre lucidité. Il fallait bien l’admettre, les symptômes étaient bluffants et imitait avec perfection Alzheimer et la démence. Maintenant… il suffisait simplement d’apporter ces pertes de lucidité à la vue de tous, et, aujourd’hui, Amara comptait bien laisser le vieillard errer un peu dans le monde moldu, calculant qu’elle aurait environ quatre heures avant d’être appelée par le service des accidents magiques. Elle serait toujours à Poudlard, à user de son rôle de professeur. Quoi de mieux comme alibi ?

Ainsi, c’est en proie à ces émotions fortes, variées et complexes qu’Amara arriva à Poudlard. Elle était toujours aussi élégante que d’habitude : une robe blanche, révélant sa silhouette, des talons hauts, un maquillage travaillé et un chignon retenant avec grâce ses boucles brunes. C’est avec un brin de retard (comme toujours) qu’elle arriva dans les toilettes où Theodore semblait l’attendre. Son cœur fit un bond dans sa poitrine, aux prises entre la joie de le revoir et l’anxiété de connaître sa décision sur son bébé. Tentant de masquer sa nervosité, elle s’approcha, un sourire venant s’étirer sur ses lèvres carmin.

- Theo,  salua-t-elle dans un souffle.

Rompant l’espace entre eux, elle se posta devant lui avant de finalement succomber à son désir et de venir l’enlacer. Enroulant ses bras autour de son buste, elle ferma les yeux, savourant ce contact, qu’il s’agisse de la chaleur de son corps, des arômes de son parfum et de ce sentiment de bien-être qui réchauffait son être.

Elle se détacha néanmoins bien vite, tant parce qu’elle ne voulait pas le mettre mal à l’aise s’il avait décidé de refuser la proposition de Chris, que si Amos ou McGonagall entrait pour superviser l'ouverture de la Chambre des Secrets. Alors qu’elle demandait, avec un professionnalisme retrouvé, comment ils s’y prendraient, elle se posta devant ce qui semblait en être l’entrée, si on en croyait les informations qu’elle avait reçues.

La fourchelang fit donc face à cette entrée, ne sachant pas trop comment s’y prendre, mais une fois quelques conseils reçus elle éclaircit elle se concentra.

- Ouvre-toi,  dit-elle simplement dans la langue des serpents.


Aardbei
Theodore Nott
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Les os du Roi
Ft Amara Mancini-Yaxley & Theodore Nott

Samedi 29 avril, début de journée, La Chambre des Secrets


C’est soudain que je m’éveille hors de mes pensées, entendant cette voix m’appeler. Mes paupières s’ouvrent et mon regard se pose sur cette femme si merveilleuse, cette femme qui doit être prise dans une vague de tourments, elle qui espérait sa liberté et qui se retrouve à nouveau à porter la vie avec la menace de ce sorcier décrépit qui pourrait en vouloir à sa vie encore une fois. Car oui, même si Amara m’a prévenu que c’était un risque et non un fait, les marques sur son corps sont une tentative pour moi. Je n’arrive pas à parler sur le moment, la regardant juste alors que mes pensées se bousculent encore d’une façon perpétuelles dans mon esprit, venant s’apaiser quand elle m’enlace avec sa tendresse habituelle, me faisant refermer les bras sur elle dans un geste protecteur. Sa présence à mes cotés est si agréable, me donnant de nouvelles forces à chaque fois et arrivant à apaiser ce chaos dans mon esprit. Tout parait si simple quand elle est là, et toutes les solutions apparaissent comme au grand jour. « Amara, c’est toujours un plaisir de te voir. » Des mots sincères d’une voix rassurée par sa présence. Nous aurons surement tout le temps de discuter de tout ça plus tard, nous avons une « tâche » à mener.

Tâche, ce mot est bien gros car j’avoue être impatient aussi d’enfin entrer dans ce lieu qui fut le nid et qui est devenu le tombeau du Roi des serpents. Une créature aussi majestueuse que dangereuse, surpassant bien de ses congénères aux vues de ses multiples propriétés aussi dangereuses les unes que les autres. Cet être si parfait et si lâchement assassiné par de vulgaires gamins dont aucun n’avait la pureté dans le sang pour comprendre la grandeur de l’animal.

C’est avec regret que je la sens se détacher de moi et je la guide avec moi jusqu’à ces lavabos particuliers au centre des toilettes. « Ici se trouve la première porte, le passage secret qui mène jusqu’à la véritable entrée de la chambre des secrets. Il faudrait que tu puisses lui demander de s’ouvrir dans la langue des serpents. » Oui simplement lui demander de s’ouvrir pour que ce accès obéisse. Après tout, il a été conçu par Serpentard en question pour répondre aux fourchelangs mais aussi aux serpents eux-mêmes, donc la commande ne devait pas être trop complexe. Je me mords la lèvre en la regardant se placer devant le lavabo, ayant juste envie de venir me coller contre son dos et poser les mains sur son ventre… Reflexe stupide vu que ledit bébé ne bouge surement pas et ne viendrait pas réagir à mon contact. Je ne sais pas réellement que faire car mon esprit me dicte des gestes mais me dicte aussi que ce n’est pas le moment.

Elle parle fourchelang devant l’évier avec le robinet en serpent, venant enclencher l’ouverture, les lavabo s’écartant et le tuyau central formant un accès vers les profondeurs. Doucement je me rapproche de ce trou venant sortir ma baguette « Lumos » pour créer la lumière sur la pointe de la baguette. « Ici Amara, il va falloir très attention car pour descendre on va devoir glisser sur tuyau jusqu’en bas. » Je me tourne vers elle après cette simple explication. « Une fois en bas nous devrons avancer jusqu’à la porte de la Chambre des secrets, il suffira de parler le fourchelang et les serpents de la porte viendront la déverrouiller. » Une petite explication pour qu’elle sache à quoi s’attendre, utilisant la description qui avait été donnée à l’époque mais ne sachant pas grand-chose de plus. Il faut dire qu’avec les différents accidents de cette époque, les professeurs ont tenté d’étouffer pas mal de choses au sujet de ce basilic qui n’a plus été un secret pour les élèves quand son crocs a été utilisé lors du combat contre Voldemort.

« Avant de continuer, il faut bien comprendre que là où nous allons, c’est l’ancien nid du Roi des Serpents, ce basilic vivait ici depuis l’ère de Salazar Serpentard et n’est sorti de ce repaire qu’une dizaine de fois en plusieurs siècles. » Donnant un petit cours d’histoire rapide sur ce que nous allons découvrir et étudier… le Repaire d’un être créé par la magie noir, un être qui y a vécu seul et prisonnier pendant bien des temps, ne se libérant que rarement ce qui en a fait un mythe. « Je ne sais que peu de choses actuellement, hors le fait que c’était un héritage laissé par Serpentard, que Voldemort l’a utilisé comme une arme et que Potter a mis fin à son existence… L’objectif aujourd’hui est bien entendu d’étudier les lieux mais aussi de récupérer les ossements du Basilic, ainsi que tout ce qui proviendrait de son nid et qui aurait survécu. » Une vieille mue ? La coquille d’un œuf ? Des ossements de ses repas précédents ? Il faut bien étudier les lieux pour ne rien laisser passer. C’est une occasion si rare, si unique… Etudier un basilic, même mort, c’est une occasion que presque aucun Magizoologue a eu dans son existence.

Me rapprochant de ce bord, juste à la base du tuyau, je lance un nouveau regard vers cette femme à mes cotés « Amara… Tu es sûre que ça ira avec le bébé ? » Oui parce qu’on parle de faire du tobogan vers les entrailles de Poudlard pour rejoindre une sombre caverne humide et le tombeau d’un roi serpent qui sera marqué par la magie noir ne serait ce parce que c’est un lieu créé par Serpentard et manipulé par Voldemort. Cette réaction m’est venue soudainement en pensant justement à ce passage et ne voulant pas mettre Amara et son bébé en danger, avouant par la même occasion que j’ai été donc informé de la situation. Elle acquiesce simplement ce qui me confirme qu’elle n’a pas l’envie pour l’instant de discuter de cette situation et je hoche positivement de la tête. « Je descends en premier, compte jusqu’à vingt et rejoins moi. Comme ça je pourrai t’aider à l’arriver d’accord ? »

Je saute ensuite dans ce tuyau pour descendre en premier, glissant tout du long et venant « m’écraser » à l’arrivé dans un tas de petits ossements de rats et autres créatures qui ont dû servir de repas par le passé. Une fois sur place, je me redresse directement pour me tenir prêt à réceptionner Amara d’un mouvement de baguette, m’assurer qu’elle atterrisse en douceur sans chuter. Alors dès qu’elle arrive, je la fais brièvement léviter et lui tends la main pour qu’elle puisse poser les deux pieds à terre. Je garde sa mien dans la mienne, venant comme naturellement entrelacer nos doigts en montrant de ma baguette une direction. « C’est par ici. »



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 Theodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Samedi 29 avril,  La Chambre des Secrets
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IUn plaisir de la revoir. En était-ce vraiment un ? Amara ne pouvait s’empêcher de questionner un tant soit peu la véracité de ses mots. Elle semait le trouble chez les Nott et les avait tout droit mêlés à ses problèmes pour la deuxième fois. La deuxième fois. Pourtant, elle ne rien, savourant égoïstement les bras de Theodore se refermant autour d’elle, lui offrant ce sentiment de bien-être qu’elle n’avait que si peu dans sa vie quotidienne. Pourtant, en dépit du fait qu’elle se sentait réellement bien dans ses bras, cet instant de douceur fut de courte durée, puisqu’ils demeuraient à Poudlard et qu’ils avaient une mission à accomplir. Aidée par les explications du Nott, Amara parvint donc à ouvrir la première entrée. Le lavabo s’actionna devant la Sicilienne qui se recula d’un pas, par mesure de défense. Theodore repassa en avant, usant d’un sortilège de Lumos pour montrer ce sinueux couloirs qui descendait bien trop abruptement pour être simplement parcouru à pied de manière normale. Theodore lui expliqua qu’il leur faudrait glisser, ce qui leur permettrait d’accéder à la véritable porte de la chambre des secrets qu’elle pourrait ouvrir à l’aide de la langue des serpents. Elle hocha donc simplement la tête, s’immergeant des conseils et indications du Nott.

- Très bien, souffla-t-elle simplement.

Une petite leçon d’histoire s'ensuivit. A vrai dire, ça n’était pas pour déplaire à Amara qui n’avait entendu que quelques rumeurs durant sa courte année au sein de Poudlard. Ses explications étaient claires, nettes, précises. Outre sa froideur habituelle, Amara sentait ressortir une certaine note d’engouement, de passion pour ce qu’il expliquait. On pouvait dire ce qu’on voulait de son détachement, de ce masque qu’il portait au quotidien, Theodore était un homme pédagogue. Elle le voyait qu’il parlait à Ottavia, et elle le voyait de nouveau à cet instant.

- Plusieurs siècles ? répéta-t-elle avec surprise. Combien de temps un basilic pourrait vivre ?

Mais les explications terminées, Amara fit face à une question de Theodore qui la prend au dépourvu un instant. “Le bébé”. Entendre un tel mot lui faisait encore bizarre, elle qui venait d’apprendre quelques jours plus tôt qu’elle portait la vie. L’entendre de la bouche de l’Anglais était tout aussi étrange. Il savait donc. Chris avait donc parlé à son cousin. Une bouffée d’angoisse se mit alors à monter en elle. Pour autant, elle devait répondre à sa question. Posant sa main sur son ventre, elle hocha doucement la tête de manière positive.

Theodore descendit alors, laissant Amara seule. Sortant sa baguette magique, qu’elle pointa au dessus de sa tête, sa tenue se métamorphosa alors. Sa robe se transforma en un pantalon noir haut et un chemisier, alors que ses escarpins prirent alors la forme de mocassins plat. Une tenue un peu plus pratique, mais aucunement moins classe ou élégante. Les secondes écoulées, elle s’élança, tout ça pour être réceptionnée, comme Theodore l’avait promis. Ses deux pieds à terre, elle observa autour d’elle. Le noir quasi complet, si ce n’était la baguette du sorcier qui produisait assez de lumière pour montrer ossements et autres restes. Usant du même sortilège, son regard se posa sur la main de Theodore qui était venue se glisser contre la sienne. Entrelaçant à son tour ses doigts aux siens, elle le suivit. Ils avançaient alors, en silence. Seul le bruit de leurs pas dans ce couloir humide venait troubler ce silence. Un silence pourtant bien lourd…

Arrivant finalement à la porte décrite par Theodore, Amara l’observa en silence. Elle leva sa main, glissant ses doigts sur ces serpents verrouillant cette entrée majestueuse. N’importe qui aurait pu trouver cet endroit glauque et effrayant. Mais pas Amara. Elle y trouvait un certain repos, une sérénité, presque solennellement. Un peu comme un lieu de culte construit il y a des siècles et des siècles, cet endroit lui semblait si majestueux, sacré et hors du temps. Elle se perdit dans cette contemplation un instant, réalisant enfin qu’il ne s’agissait que d’une simple porte et que l’intérieur ne serait probablement que plus merveilleux.

- Ouvre-toi, siffla-t-elle en fourchelang.

Les serpents entrèrent alors en jeu, venant ouvrir cette porte, leur offrant accent sur les merveilles du passé. Elle laissa alors Theodore passer d’abord. Après tout, c’était lui l’expert.


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Samedi 29 avril, début de journée, La Chambre des Secrets


Entendre Amara me poser des questions sur le Basilic me fait plaisir, c’est après tout partager une part de ma vie et de ma passion avec elle. Même si je me doute que son intérêt ne vient pas du fait que ce soit une créature mais que ce soit un serpent avant tout, né d’un œuf de serpent d’ailleurs. En plus la question d’Amara est assez complexe dans le cas de ce basilic, car celui-ci avait dépassé son espérance de vie estimée laissant penser que le lieu et sa magie avait aidée à sa prospérité ou possiblement une forme de torpeur ? Allez savoir, c’est assez complexe sans avoir étudié les lieux.

« C’est très compliqué, il y a eu peu de Basilic dans notre histoire… La menace que représente cette créature, sa nature liée aux arts sombres, sa puissance… Ils sont souvent massacrés et leur création comme leur élevage est strictement interdit. » Je pose le contexte expliquant que l’étude de la créature est difficile et n’a pas été fréquente surtout. « Ce Roi a de tels pouvoirs que même pour un fourchelang, s’occuper d’une créature comme lui est complexe, voir mortel. » Entre sa violence, entre son regard pétrifiant, son venin… C’est presque un Dieu pour son espèce. Si seulement je pouvais parler Fourchelang et trouver comment s’immuniser à son regard, j’aurais surement reproduit l’expérience d’Herpo en mettant un œuf de serpent sous un crapaud. « En tout cas, nous estimons la durée de vie d’un Basilic de neuf siècles environ… Sauf que celui-ci a vécu mille an. » Je parle d’un ton calme pour être compréhensible et surtout qu’Amara puisse intégrer chaque information, mais malgré le calme la voix trahi bien ma passion. « On peut supposer que le Basilic de Serpentard a survécu plus longtemps soit grâce à de longues hibernations en ce lieu, soit grâce à la magie utilisée en ce lieu. » Après tout, l’antre entier du Basilic est marqué par la magie, que ce soit son antre lui-même, ses portes, mais aussi les différentes sorties que ce dernier a pu emprunter pour sortir de ce souterrain attaquer ses proies.

Bon je m’arrête là sinon je suis parti pour des heures de conversations sur le basilic, son essence, son existence, sur le fait qu’il ne devrait pas être tué à vue ou chassé comme un monstre mais protégé vu sa rareté et sa grandeur. De toute façon nous allons surement revenir sur le sujet une fois devant le cadavre du roi. Descendant comme annoncé, réceptionnant Amara pour la découvrir dans une nouvelle tenue qui d’un point de vue purement artistique venait bien mieux dessiner sa personne et les détails de ses courbes. Nous avons parcouru ce lieu sombre, ce lieu humide, jusqu’à la porte aux serpents, immense, ronde et scellée. A nouveau elle usa de ce langage que je ne pouvais comprendre mais que je peux apprécier, voyant le serpent du mécanisme commencer à faire le tour et déverrouiller les serpents un à un sur son passage. La porte s’ouvre sur un long chemin pavé de dalles de pierres, des têtes de serpents la gueule ouverte et la langue placée différemment les unes des autres se trouvent le long du chemin, de chaque coté ainsi qu’entourées d’eau. Tout au bout, dans un lieu ténébreux, juste la tête géante en pierre de Salazar Serpentard qui trône sur une pièce imposante où reposent les ossements du basilic.

Pour vous cela ne doit rien avoir d’extraordinaire, juste une salle comme une autre, au mieux une grande salle, au pire la représentation de l’égo d’un homme mais pour moi c’est tout autre chose, pour moi c’est un tombeau, celui de la plus majestueuse créature qui a existé en notre monde. J’aurais tellement voulu être là quand elle avait été découverte, j’aurais tellement voulu chercher à la sauver et la protéger du crime que Potter a commis à son encontre. « D’après ce que nous savons, Salazar Serpentard avait réussi à dresser ce basilic pour qu’il ne s’attaque qu’aux sang-de-bourbe, il devait être une sorte de gardien de la pureté à Poudlard… Mais seuls ses héritiers avaient le don pour ouvrir la porte et le libérer. » Le don de Fourchelang, ce qui explique pourquoi il a si rarement pu sortir d’ici, il n’y avait que les Gaunt et leurs descendants qui pouvaient ouvrir la prison de cette créature sacrée. « A la base il y avait plusieurs conduits pour le Basilic, mais sans le savoir Poudlard a condamné plusieurs de ces accès en améliorer la plomberie au travers des âges. D’après ce qu’on sait, les toilettes qui donnent accès à ce passage que nous avons emprunté aurait été sauvegardé par Corvinus Gaunt, ce qui peut faire penser que ce dernier était au courant pour la chambre.» Bien entendu, avant que ce lieu soit devenu « connu », si on peut dire, il était complexe de faire le lien avec Corvinus qui avait juste aidé à préserver des toilettes, rien de plus. Maintenant quand on étudie justement l’histoire de ce lieu, se dire qu’un Gaunt ait agi d’une telle façon, le lien se fait facilement. Je parle en avançant sur cette allée de pierre, admirant les lieux et partageant mes recherches à Amara. Je sais que peu connaissent ce lieu, en faite quelques rares qui ont été présents lors de la guerre magique et qui ont su écouter et faire attention… Et bien entendu j’ai toujours voulu venir ici, en tant que Magizoologue c’était normal non ? Plus nous avançons, plus je peux voir les ossements du basilic, une quinzaine de mètres d’ossements et une gueule au nombre de crocs impressionnant. Il est juste malheureux que seul ses os ont survécu aux affres du temps. « On sent bien l’admiration de Salazar Serpentard pour les serpents… » Vu toutes les statues qui ne représentent pas des basilics mais bien des serpents, ces dernières n’ayant que les crocs principaux et n’ayant pas de cornes sur la tête.

D’un mouvement de baguette je relance un lumos mais maxima en envoyant la lumière vers le plafond pour tenter d’éclairer complètement les lieux et nous donner une meilleure vue sur l’ensemble. On peut dire que Serpentard savait y mettre question décoration, surtout pour un lieu qui n’était finalement accessible que pour ses héritiers. Mon regard se porte ensuite sur Amara, déjà pour voir si je ne l’ai pas assommée de mes paroles mais aussi simplement car je repense encore à ce que Chris m’a dit, ayant déjà donné ma réponse à ce dernier mais n’ayant pas encore abordé tout ceci avec elle.



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Samedi 29 avril,  La Chambre des Secrets
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L’homme auquel Amara faisait face en cet instant était un étranger. Du moins, pas pour elle. Pour n’importe qui d’autre, il serait probablement un inconnu. La froideur de Theodore, sa distance et son détachement étaient absents. Absents de ses traits, de son regard, de ses mimiques et de son langage corporel. Theodore était un autre. Il était un autre homme, mais pas aux yeux d’Amara. Le Nott qui lui faisait face était le même que l’adolescent qu’elle avait connu. Celui qui souriait, celui qui riait, celui qui rêvait. Celui qui ne portait pas le moindre masque. Bien-sûr, elle faisait face à un homme plus mature. Il avait gardé cette passion, cet éclat, cet amour pour les créatures. Il avait seulement gagné en pédagogie et en clarté. On sentait bien ici que le Nott était professeur. Il avait l’habitude de parler, de former les esprits et cela se ressentait dans chaque tournure de phrase, ponctuée par l’éclat de son regard. Amara ne put s’empêcher de sourire, trouvant cette facette charmante. A vrai dire, elle son regard s’était tant perdu dans l’observation de l’éclat sur le visage de Theodore qu’elle en avait perdu le fil des paroles de son professeur. Triste à dire. Ce qu’il disait l’intéressait sincèrement, mais… en cet instant là, la lueur qui émanait des iris de Theodore était bien plus intéressante. Elle reprit contenance, retrouvant le fil des mots du Nott lorsqu’il à parler de Serpentard et des hibernation. Attendez, quoi ? Serpentard hibernait ? Oooh, non, son basilic. Oui, voilà qui avait bien plus de sens.

- Je vois, merci, répondit-elle simplement puisque… n’ayant rien écouté du reste. En revanche, elle aurait été complètement apte à décrire la manière dont le Nott se mouvait, la manière dont ses lèvres s’étiraient en une mimique de joie à chaque mot.

Theodore avait-il vu qu’elle avait totalement décroché de ses paroles ? Amara l’ignorait. Elle espérait que non… elle aurait bien peur qu’il se méprenne sur la raison de son manque d’attention. Mais toujours était-il qu’ils finirent par passer une première porte, descendant le long d’un tunnel tel un toboggan. Comme promis, Theodore aida Amara une fois arrivés et c’est main dans la main qu’ils dirigèrent vers la véritable porte de ce majestueux endroit. Amara l’ouvrit de nouveau et fit passer Theodore en premier. Ils entrèrent, et le Nott continua ses explications sur le basilic et surtout, cet endroit. Pour autant, la majesté de ce lieu parvint à concentrer Amara sur les explications de l’homme. Son regard se baladait partout, sur ces statues, sur ces énormes conduits qui sous-entendait la taille de la créature. Bon, certes, elle fut plus intéressée par le basilic que les histoires de plomberie mais tout de même. Cela indiquait un peu plus concrètement la puissance de l’animal.

- Dressé pour tuer les sangs-de-bourbe… souffla-t-elle, impressionnée. Mh, je ne peux qu’imaginer combien cela a déplu à cette école… Mais quel dommage. Si Serpentard était parvenu à imposer ses idées, je n’ai aucun doute que cette institution serait d’autant plus grande.

Grande taille, peut-être pas. Mais grande en majesté, en pureté, en véritable magie, non pervertie par du sang moldu.

Ils continuèrent d’avancer les ossements apparurent dans leur champ de mire. Amara s’arrêta, sourcils froncés, une vague de tristesse serrant sa poitrine et se reflétant dans ses iris chocolat. Elle n’était pas impressionnée par la taille de cet animal. Plutôt par… sa mort. Et Amara comprit alors pourquoi Theodore parlait de “massacre”.

- Ils ont arraché ses crochets… couina-t-elle.

Quoi de pire pour un serpent qu’arracher ses crochet ? Quoi de plus grande humiliation ? Pour un tel acte de barbarie, Potter méritait qu’on lui arrache ce à quoi il tenait le plus, lui aussi. Elle s’approcha un peu plus de ces ossements, de cette gueule béante. Pour autant, le lumos maxima de Theodore demeurait bien trop temporaire pour étudier correctement quoi que ce soit. Mais le Nott parlait de cet endroit comme une antre pour Serpentard et pour les serpents. Il y avait Alors… pourquoi pas tenter quelque chose ? Usant de quelques mots en fourchelang, la pénombre de la pièce prit alors fin, révélant une source lumineuse au fond de la chambre, au dessus de cette énorme statue devant laquelle le serpent reposait. Le visage de Serpentard ? Peut-être. Mais Amara s’en fichait complètement. Son regard s’était fixé sur les ossements, sur cette gueule béante dont on avait arraché tant de crocs. Elle s’agenouilla en face, contemplant la gueule de cette créature, essayant de l’imaginer, vivante. Ses yeux se posèrent sur ceux du basilic. Du moins… sur ces globes oculaires vides, marqués de profondes griffures. Elle leva la main, traçant de ses doigts ces griffures étranges…

- Qu’ont-il fait à ses yeux ?...


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Les os du Roi
Ft Amara Mancini-Yaxley & Theodore Nott

Samedi 29 avril, début de journée, La Chambre des Secrets


Un instant je me suis demandé si je ne la soulais pas trop avec tout ceci. Je veux dire Amara est une femme d’expérience qui avait surement d’autres intérêts que ces lieux, son histoire, sa construction, sa magie ou encore sa créature. Je sais que bien peu de sorciers s’intéressent aux créatures et encore moins parmi les Mangemorts… Après tout pour beaucoup d’entre eux, les créatures ne sont que des choses ou des objets sans aucune autre considération alors que la majorité d’entre elles possèdent plus de puissance magique que nous, ou encore plus de majesté que nous. « Salazar Serpentard a toujours été incompris mais il ne désirait que protéger la grandeur de notre san et de notre noblesse. Même ce Jedusor n’était qu’une corruption de la pensée de Serpentard, voulant user de cet héritage pour un intérêt personnel et non pour la grandeur de notre monde. » Une pointe de rancœur sur Voldemort que je considère tout autant responsable que Potter pour la mort du Basilic, Voldemort qui a voulu utiliser de la grandeur de l’héritage de Serpentard pour lui et uniquement pour lui, pas pour garder une pureté que lui-même ne possédait pas. Enfin je ne vais pas débattre de ça avec Amara, la politique étant souvent un sujet à conflit et dont chaque être a sa propre opinion. Mais elle avait raison, si Serpentard avait été écouté, Poudlard aurait gagné en prestige et grandeur. Le Sang Moldu avait infecté bien des sorciers, s’était répandu parmi trop de familles et il commençait à gangréner notre monde d’une façon où nous ne pourrions ne plus jamais être capable de ramener la pureté d’antan.

Approchant des ossements, j’avais libéré la main d’Amara pour contempler chaque détail de la créature morte. Même ainsi le basilic transpirait de grandeur, c’était réellement un Roi, certes mort mais un Roi. « En effet… Les crocs du basilic sont nombreux mais aussi très puissants… » Et voilà qu’un nouveau cours d’histoire allait tomber alors que je m’approchais des crocs pour les admirer, les caresser du bout de mes doigts. « Ils ont utilisé ses crocs pour détruire des Horcruxes… » Du calme, ceci n’est qu’un fait, rapidement l’explication allait s’abattre en exposant un peu plus de détails d’une voix sereine, par respect pour le défunt, mais l’intonation marquée par l’admiration que je ressentais. « Nous connaissons que peu de choses sur les Horcruxes, l’épée de Gryffondor avait la puissance d’en détruire, tout comme le Feudeymon qui est un puissant sortilège de magie noir aussi destructeur qu’incontrôlable… » Je marque une pause pour laisser à Amara le temps de comprendre la puissance nécessaire pour détruire un Horcruxes et surtout faire comprendre du coup la puissance d’un croc. « Ainsi la magie se trouvant dans ces crocs est assez puissante pour détruire des objets maudits ou magiques, dépassant la puissance de presque tous les sortilèges ou artefacts que nous connaissons… Imagine tu la puissance de la morsure de cet animal quand tu vois ce qu’un seul croc est capable de faire ? » Autant dire que rien en ce monde n’aurait pu résister à la morsure d’un Basilic, rien ne pourrait être assez puissant pour lui résister et ça fait partie de ces raisons qui font qu’il est terrifiant pour les sorciers. « Et même si la proie échappe à la morsure, juste une éraflure d’un croc et son poison attaque la victime et le seul remède connu serait la larme d’un phoenix. » Je crois que nous pouvons dire que cette créature était un des plus grands et des plus puissants prédateurs que notre monde connaissait. Surpassant les terrifiants dragons par sa nature et ses autres capacités. Je caresse cette mâchoire si magnifique et puissante, regardant chaque détail.

« Je viendrai lui faire de faux crocs pour cacher ceux manquant quand je reconstituerai son squelette… Lui rendre au moins cet honneur qui lui a été retiré par ces maudits… » Je me tais, ne venant pas en rajouter. Je pense que la pointe de haine que je venais de libérer était bien assez « visible » dans ma voix.

La lueur revint grâce au don d’Amara, et je pose mon regard sur elle, admirant sa façon de contempler cet être et me montrant ainsi que son amour pour les serpents ne s’arrêtait pas à ceux qui errent dans le monde moldu mais bien aussi à une créature comme cette dernière. Je me rapproche pour voir ce dont elle parle, soupirant à la marque se griffure. Pour moi c’était une évidence car c’était un comportement dont j’avais déjà entendu parler. Certains qui tentent de garder un Basilic ont déjà agi de la sorte pour se protéger de la créature. « Le regard du Basilic est une arme redoutable Amara… » Je pose doucement ma main sur l’épaule de cette femme à mes cotés, venant m’accroupir un peu contempler l’ossement mais aussi la profondeur de la griffure. « Si un être croise le regard d’un basilic au travers d’un reflet tel un miroir, ce dernier se retrouverait pétrifier magiquement… et si il vient à croiser directement ce regard, c’est la mort assurée. » Plus puissant qu’un Avada Kedavra, juste un regard meurtrier, un simple regard qui cause la perte du sorcier. « Du coup il est facile de supposer que pour le combattre, ils ont crevé ses yeux…  » Je crois malheureusement comprendre comment Harry Potter a survécu et vaincu le Basilic avec les traces qu’elle a trouvé sur ce Roi. « Dumbledore… Il les a aidé. Je suppose que c’est Fumeseck qui est intervenu et a griffé ses yeux… On peut voir à la marque que ce sont des serres… Et ça expliquerait qu’ils ont survécu vu que la larme de Phoenix est le seul remède contre son venin. » C’est réellement triste pour cette créature de mourir ainsi, humilié par de simples gamins parce qu’ils ont eu l’aide d’un Phoenix.

« Normalement seul un coq est capable de tuer un Basilic… Pour une raison que nous ignorons, surement dû à sa nature magique lors de sa création, le chant du coq est une horreur pour cette créature, pouvant le pousser à la mort. » La seule réelle faiblesse naturelle du basilic, le chant d’un maudit coq.

Je regarde cet être si puissant, si résistant, si âgé… Mort à cause de simples enfants, morts car la vie est ainsi faite, une vie si facile à perdre quand les évènements s’enchainent contre l’être. Je me ferme un peu un instant en pensant à ce qu’il pourrait arriver à d’autres vies à cause d’enchainements regrettables et je ne suis pas quelqu’un qui peut exiger quoi que ce soit, mais bien quelqu’un qui peut chercher à convaincre. Je m’agenouille à coté d’Amara, venant prendre sa main pour venir lui faire sentir les crocs et leur dessin. « Amara, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose, ni à toi ni à cet enfant… » Ce défunt se trouvant devant nous me fait réaliser bien les dangers que représentent Corban envers elle, surtout si il apprend la réalité. « Je ne peux rien t’ordonner, ni t’obliger mais je peux souhaiter… Et je souhaite sincèrement que tu viennes vivre chez moi… que tu fuis cet homme pour que je puisse te protéger toi, Ottavia et ton fils… » Je viens libérer sa main avant de la regarder elle et non le défunt Roi. « Amara... Je désire être dans ta vie et dans la vie de cet enfant que tu portes... Christopher est venu me voir... Et je désire le reconnaitre comme mon fils, tout comme je désire être la tout le long de ta grossesse… Laisse moi vous protéger. »




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Amara écoutait les paroles de Theodore avec une attention mitigée. Elle n’avait fait partie de la maison Serpentard que l’espace d’un an et encore… pas tellement puisque toute l’année, c’était l’uniforme de satin bleu de BeauxBâtons qu’elle avait porté. Les histoires sur Salazar ne faisaient pas partie de sa culture autant que pour Theodore.  Quant à Voldemort… cet homme lui donnait encore des sensations de sueur froides. Elle ne l’avait rencontré que de rares fois, Corban la jugeant indigne de participer à des regroupements ou faire déplacer le “Maître” jusqu’à leur manoir. Mais Voldemort s’y était pourtant rendu, prenant de court Corban. Les rencontres avaient toujours été très brèves et, ensorcelée, Amara n’en gardait qu’un souvenir très confus. Pour autant, la Sicilienne pouvait sentir la rancœur de Theodore suinter de sa voix. Il avait ce mage en haine, c’était clair et elle ne pouvait que comprendre pourquoi, quand on voyait les ossements de cette créature majestueuse.

- Abadone ne fera pas les mêmes choix.

Non. Abadone écoutait. Abadone écoutait sincèrement ses partisans. Elle était plus stratège et mesurée que Voldemort. De plus… elle comprenait le besoin de concessions.

Mais Amara s’était approchée du basilic, observant le cadavre avec un mélange de tristesse et de joie. Joie de voir qu’une telle créature avait foulé le sol de cette Terre. Mais tristesse de sa mort. Elle aurait adoré lui parler. Entendre ses sifflements, comprendre ses aspirations, son esprit. Le contrôler ? Non. Un serpent ne se contrôle pas. Elle ne contrôlait aucun de ses serpents. Ils étaient simplement ses amis, ses bébés. S’ils faisaient ce qu’elle disait, c’était parce qu’elle leur demandait. Simplement. Amara observait les crocs, questionnant le Nott qui, de nouveau s’élança dans un certain discours. Elle reconnaissait bien là Theodore. Le garçon froid et taciturne de son enfance qui semblait presque s’animer d’une certaine flamme lorsqu’il lui parlait d’animaux. Combien d’heures avaient-ils passé à parler de serpents ? Ou même de Runespoor ? Déjà à l’époque, Théodore nourrissait une certaine passion pour le serpent à trois têtes. Un sourire s’était dessiné sur le visage d’Amara en entendant Théodore. De nouveau, elle le trouvait si… impressionnant. Il était un véritable puits de connaissances et de savoir. Il savait tout.

Les crocs de l’animal étaient nombreux, en dépit de large trous, indiquant que certains lui avaient été arrachés. Quelle atrocité. De plus, Amara n’y connaissait rien, mais il y avait fort à parier que de tels crochets pouvaient largement intéresser le marché, qu’il soit légal ou non. Amara était restée parfaitement silencieuse, son regard posé sur cette débrouille. Theodore affirma alors qu’il reviendrait rendre honneur au mort et la Sicilienne reporta alors son attention sur lui.

- Pourrais-tu demander à McGonagall qu’elle protège sa dépouille ? Qu’elle empêche quiconque de venir ici et lui voler d’aventage de crochets ?  

Pas sûre que la directrice accepterait. Elle le voyait probablement comme un monstre. Peut-être serait-elle convaincu par le lourd pouvoir qui, selon Theodore, était renfermé dans ces morceaux d’émail.

Son attention s’était ensuite tournée sur les globes oculaires de l’animal, dont les contours étaient griffés de manière terriblement profonde puisque les traces avaient pénétré la matière osseuse. Elle apprit alors le danger du regard de l’animal et la supposition de Theodore la fit grimacer. Arracher ses crochets, empaler sa tête sur une épée et lui crever les yeux ? Y avait-il une chose que Potter avait-il fait sans souiller ce pauvre animal ?

- Che parassiti, cracha-t-elle en italien, insultant ces dits “héros” de vermine.

De toute manière, toute action encourant à sa mort, épée ou coq, aurait eu la même réaction, même si une once de surprise était apparue sur le visage de la Sicilienne en entendant l’anecdote sur le volatile. Un simple coq… contre un tel animal. Ça semblait presque mythologique. Mais soit. Ca n’était pas comme si quoi que ce soit était vérifiable et ce n’était pas comme si elle avait les connaissances requises pour étayer quoi que ce soit.

Pourtant, la conversation prit un virage à 180 degrés. Theodore se déplaça pour venir s’agenouiller à ses cotés et prendre sa main. Amara le laissa faire, se sentant frissonner par ce contact, alors qu’il levait ses doigts en direction des crocs. Il lui parla alors de son désir de sécurité pour elle, mais aussi pour son bébé. Amara baissa les yeux, se sentant remplie d’une émotion qu’elle ne parvenait pas à identifier. Alors qu’elle posa sa main libre sur le bas de son ventre, là où ce petit être se lovait et grandissait un peu plus chaque jour, Theodore lui parla alors de venir vivre chez lui. Il ne désirait la forcer, mais c’était quelque chose qu’elle souhaitait. Le cœur de la Sicilienne fit un bond dans sa poitrine. Elle ne s’était pas attendu à une telle demande… vivre avec lui. C’était autre chose que de lui laisser libre accès à son manoir pour qu’elle s’y réfugie. Elle resta silencieuse, contemplant le sol, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine. Mais Theodore n’en avait pas terminé avec ses paroles. Chris lui avait parlé et… il voulait reconnaître l’enfant comme le sien.

Amara resta silencieuse, complètement dévorée par les émotions. Peur, culpabilité, reconnaissance, anxiété, tendresse… tout lui arrivait en pleine figure tel un incontrôlable tsunami. Recevoir ces aveux était déjà lourd d’importance, mais les voilà amplifiés par les hormones de sa grossesse.  

Finalement, elle releva son visage vers lui. Un visage criblé par les émotions vives, nombreuses et complexes qui avaient pris possession d’elle.

- Pourquoi ? couina-t-elle.

Sa gorge était serrée, plus qu’elle ne l’aurait cru, mais au fond, ça n’était pas si illogique. Son cœur lui-même était comprimé par ses sentiments. Elle déglutit, essayant d’inspirer profondément pour combattre ce flot d'émotions et rester forte.

- Pourquoi veux-tu cela ? Pourquoi ferais-tu cela ? Je sais que tu aimes Chris, que tu tiens à moi, mais… tu te sacrifies pour nous, tu te sacrifies à cause de notre erreur. J’aurais dû me douter que Corban me devancerait là dessus. J’aurais dû prévoir que, voulant un héritier, il me piègerait. Tu prendrais de si grands risques en reconnaissant mon bébé. Tu sais ce que ça veut dire, hein ? Tu le sais. Nous serons accusés d’avoir eu une liaison, d’avoir précipité la mort de Corban. Parce que oui, Chris l’exige mort, et je sais qu’il a raison. Je sais que quand Corban saura que le bébé n’est pas de lui, il nous tuera tous les deux et il vérifiera la paternité de chacun de ses enfants. Il tuera aussi Ottavia, comme il a probablement tué certaines de ces filles.  

Elle hoqueta, incapable de maintenir son souffle et de respirer paisiblement.

- Tu pourrais être accusé de sa mort, tu pourrais être envoyé à Azkaban, et je ne peux pas. Je peux supporter le jugement des regards des gens qui nous penseront amants. Mais je ne peux pas risquer ta liberté ni ta vie, Theo.  

Elle se leva, hoquetant de nouveau, les jambes tremblantes et fit un pas en arrière, le regard chocolat rempli de larmes et de peur. Une peur viscérale, comme Theodore ne l’avait probablement jamais vu chez Amara, pas même lors de ses confessions le mois précédent.

- Et que ferais-tu ensuite ? Tu es encore en âge de te marier à une femme qui t’offrira bien plus d’enfants. Tes enfants. Pas ceux de ton cousin. Elle serait capable de t’offrir ton propre sang. Tu sais très bien qu’avoir un bâtard te fera perdre de la valeur si tu désires avoir une femme avec un tant soit peu de statut. Tu sais très bien de quoi ça a l’air. Je ne peux pas faire ça… je ne peux pas envoyer ta vie en l’air de la sorte Theo…  

Une larme roula le long de sa joue, hoquetant de nouveau, essayant de faire entrer un peu d’air dans ses poumons. Son souffle saccadé ne lui permettait que de faire de petites inspirations qui n’étaient jamais assez puissantes pour alimenter son corps en oxygène.

- Je ne peux pas te faire ça ! couina-t-elle de nouveau.

Sa respiration était encore plus saccadée, désormais perturbée par ces larmes qu’elle ne parvenait pas à retenir. Ses poumons refusaient de se remplir, faisant d’autant plus trembler tout son corps, paralysée par cette crise de panique. Une crise panique qu’elle ne parvenait pas être maîtriser. Elle parvenait toujours à rester maîtresse de ses émotions, mais pas à cet instant. Pas là. La conversation si lourde et difficile qu’elle avait eut avec Blake et Chris l’avait véridiquement secouée. Le frère et la sœur lui donnaient ce coup de pied au derrière qu’elle n’avait jamais eu le courage de se donner. Et c’était terrifiant. Et maintenant, Theodore voulait être là, pour l’aider, pour faciliter ce saut dans le vide. Mais qui rattraperait Theodore ? C’était un si grand danger… pourquoi prendre un tel risque ?

- Tu ne peux pas prendre un tel risque pour moi ! Je n’en vaux pas la peine. Tu dois construire ta vie !  

Elle hoqueta de plus belle, chaque petite inspiration lui était douloureuse et résonnait dans toute la Chambre des Secrets.

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Les os du Roi
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Samedi 29 avril, début de journée, La Chambre des Secrets


« Abadone fera des choix différents, certes… Elle est plus digne qu’un Sang-mêlé qui se pensait Maitre des Sang-purs et qui usait d’une parcelle de son héritage pour se donner légitimité alors qu’il n’avait d’intérêt que pour sa propre existence. » Voldemort était bien loin d’un Grindelwald, ou d’un Serpentard… Voldemort n’a pas failli diriger le monde magique, il n’a pas construit quelque chose qui a marqué les âges, il a juste apporté de la terreur et de la mort. Il est certains qu’Abadone fera mieux que ce dernier. « Mais je ne crois pas qu’elle sera plus respectueuse des créatures les plus sacrées que lui. Mais je ne peux pas lui en vouloir pour ça, il a déjà bien assez de combat dans notre monde pour qu’elle prenne aussi du temps sur ce genre de sujet. » Non je comprends que les créatures ne soient pas sa priorité mais son combat aidera malgré tout ces êtres magiques en venant mettre fin à l’expansionnisme moldu qui se fait de plus en plus oppressant. Enfin nous sommes ici pour l’être majestueux, pas pour parler de politique…

Alors que nous étudions la dépouille du Roi des serpents, Amara vint faire une demande particulière, une demande qui allait à l’encontre de mes projets mais que je pouvais comprendre. J’aurais aimé sortir cette dépouille de ce tombeau, simplement car ici il est le symbole du monstre vaincu par des « héros » alors qu’il mériterait de reposer en un tout autre lieu. Surtout que ce tombeau avait aussi été sa prison pendant un millénaire, ce n’est pas rien. Mais je comprends le désir d’Amara, celui que cet être repose en paix et ne soit plus jamais souillé par des mains convoitant son pouvoir, que sa dépouille ne connaisse point de nouveaux affronts.

« En effet, c’est une demande possible… Après tout ils ont gardé ce lieu secret pendant plus de vingt ans, je pense qu’elle pourra comprendre qu’il doit le rester. L’image d’un fondateur de Poudlard en dépend et surtout ça pourrait motiver le Ministère à démonter le château pierre par pierre pour s’assurer que d’autres sombres secrets n’y résident pas. »

User de la peur des sorciers face à l’inconnu et face à la magie noir pour garder la dépouille du basilic protégé de toutes les offenses. Ce serait probable oui… Ce serait aussi me condamner à ne pouvoir l’étudier qu’en cet instant, mais c’est une chose que je peux accepter. Expliquant les raisons des blessures, le déroulement logique de ce combat qui sous entendait l’intervention indirect de Dumbledore par sa créature de compagnie en plus de son épée… J’entends Amara user de mots dans sa langue dont je n’ai point besoin de traduction pour comprendre que d’après le ton usé ce n’était en rien une flatterie.

Mais face à bien des vérités sur le corps de ce Roi, d’autres me frappèrent tel que le temps, la mort et la vie… Des métaphores certes étranges en regardant cette créature mais qui me disent que si je ne me bats pas pour ce qui est précieux, un jour je serai comme en cet instant, proche de la dépouille d’un être qui était précieux à ce monde. Ainsi je m’engage sur cette pente quémandant à Amara de vivre avec moi et de me laisser veiller sur elle ainsi que sur son bébé… Notre bébé d’un point de vue officiel si elle l’accepte. Je ne peux percevoir comment elle accueille mes mots, son visage baissé et quand elle le redresse vers moi je n’arrivais pas à identifier ce que ses traits voulaient me dire. Est-elle touchée ? Apeurée ? Je ne sais point, surtout quand elle me demande pourquoi, marquant que pour elle tout ceci n’est point une évidence et que les mots partagés la première nuit où elle a été en ma demeure ont dû s’évaporer. Je suppose que c’est normal, pour elle ils avaient dû être d’une grande futilité.

La confirmation vient dans ses questions, elle ne me comprend pas et Je ne sais que dire au début, de peur que mes mots viennent la blesser ou la faire fuir. « Il n’y a point que Chris qui désire sa mort… » C’est un fait, si elle n’avait pas tenté de me faire comprendre son projet, j’aurai été à l’étage le jour des confessions d’Amara et j’aurai été arraché toutes les étincelles de vie de cette chose qui se disait être son époux. Elle n’arrête point ses mots, semblant refuser ma demande et même la repousser pour me protéger ? Se protéger ? C’est complexe de savoir ce qu’elle désire en cet instant ou ce qu’elle éprouve, mais je la vois se lever, comme pour me fuir, pleurer et trembler prise par la terreur que j’ai créé. Il semblerait alors que Chris n’a point dû lui parler réellement de sa demande ou alors elle espérait que j’allais la refuser. Des mots me frappent violemment, ils me blessent mais je devais m’y attendre après tout… Elle ne peut pas… Pire elle ne supporterait pas le jugement de ceux qui pourraient croire que nous sommes amants. Est-ce si horrible pour elle à imaginer ? Je ne l’avais pas envisagé que cela pourrait être à ses yeux un supplice d’être considérée comme tel. C’est particulier, c’est dur quand une personne a ce pouvoir sur vous, celui de vous blesser alors que d’habitude je ne me soucie jamais de l’avis des autres autour de moi, intouchable face aux critiques ou aux propos. Sauf qu’Amara n’est pas n’importe qui et elle… son avis comptait.

C’est fou comme tout le monde me souhaite maudit à épouser un être que je vais abhorrer et utiliser uniquement pour avoir un héritier. On dirait qu’ils se sont tous donnés le mot pour me dire une telle chose mais je comprends pourquoi elle parle de ça… Car elle ne veut pas de mariage, elle me l’avait déjà bien fait comprendre, elle voulait de sa liberté sans homme ni entrave, donc en effet reconnaitre Matteo est d’une certaine façon abandonner l’idée d’un mariage intéressant. Mais de toute façon si il y a un héritier Nott, je n’ai plus besoin de trouver une épouse qui ne serait qu’une mascarade de plus dans mon existence. Mon regard se baisse car je ne trouve pas les mots qui pourraient faire comprendre mes raisons à Amara sans la blesser encore plus, sans la faire souffrir à nouveau.

« Je ne sais pas par où commencer pour te répondre… Je n’ai aucun droit de te pousser à accepter ma demande… » j’insiste sur ces mots car en effet c’est un désir, un souhait que je fais et non une tentative de la faire céder à quoi que ce soit qu’elle ne viendrait pas désirer. « Je sais ton besoin de liberté, je sais que tu ne veux plus d’entraves… Et je ne te propose point ceci pour venir d’attacher ou te couper les ailes. » Bien entendu que j’aurais aimé qu’elle me choisisse, qu’elle vienne à mes cotés elle… Elle que j’aurais dû emmener avec moi, que j’aurais dû éloigner du vieil homme infâme. « Et j’entends bien tes mots, ne crois pas que je les ignore… Loin de là. » Me redressant à mon tour en tentant de garder une voix stable et maitrisée, une intonation avec une certaine assurance même si cette dernière semble s’effacer, marquée par une forme de crainte, celle de ses réactions et de ses maux que j’éveille par mes mots. « Je comprends que tu n’as pas envie que tes amis, collègues, proches, amants ou simplement ceux qui te connaissent puissent croire que nous ayons été amant. Crois moi que je n’ai aucunement l’intention de nuire à ton image. » Je sais à quel point pour Amara son image est importante, à quel point elle tient à être parfaite aux yeux du monde. Mais est-ce un si grand sacrifice pour elle ?

« Mais je tiens à être là pour cet enfant, pas uniquement car c’est la demande de Chris mais aussi parce que c’est toi. » Je tente de mesurer mes paroles pour éviter de revenir l’effrayer, mon regard cherchant à croiser le sien, me rapprochant d’un pas lent pour éviter de la faire reculer, juste m’approcher comme j’approcherai d’une créature blessée. « Je me fous de ce que les gens penseront, je me fous de finir à Azkaban si ça te protège, je n’ai pas besoin d’épouser une femme qui n’est pas toi, je n’ai pas besoin d’autres enfants alors qu’il y a celui que tu portes. » Ce sont des choses simples pour répondre à ses questions et qui sont vraies. Si j’avais réellement voulu d’une vie faite d’un mariage et d’enfants, je n’aurai point reporté ce genre d’évènements tout au long de mon existence.

« De toute façon, toutes femmes que je pourrais rencontrer ne seront que des ombres sans importants à coté de toi. » Ce qui n’est pas un compliment mais un fait, Amara m’a donné la capacité d’éprouver des émotions, elle m’a fait sourire ainsi que rire, elle m’a fait rêver et créé le souvenir heureux. « Ma vie est déjà construite Amara et regarde là, ici en Angleterre, elle est vide… La seule chaleur qui est venue s’y installer c’est toi et Ottavia. Tout le reste de mon existence a été construite autours de simulacres et mascarades pour paraitre normal aux yeux du monde. » Je me rapproche encore un peu et je viens lui tendre une main, paume vers elle, une invitation de venir la prendre et de se rapprocher de moi. « La seule personne qui vaut la peine que je me batte pour elle et qui n’est pas de mon sang est devant moi en cet instant… »


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Samedi 29 avril,  La Chambre des Secrets
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Theodore doutait qu’Abadone se concentre sur ce point et… en effet. Elle ne pouvait que lui donner raison. Pour autant, leur chef avait bel et bien le potentiel d’aller bien plus loin que Voldemort. Elle en avait de toutes manières bien plus de légitimité. Hochant simplement la tête aux paroles de Theodore, sentant bien que la politique n’était pas le sujet de prédilection pour ce moment, elle laissa ainsi ce sujet fâner naturellement pour prononcer une demande qui surprit le professeur de soins aux créatures magiques.

- Peut-être, répondit-elle pensivement. Mais je sais que tu feras de toutes manières ce qu’il y a de mieux.

Il n’y avait aucun doute là-dessus. La passion qui consumait Theodore pour ces créatures était immense. Quoi qu’il décide de faire, Amara savait que le reptile serait honoré.

Pour autant… ce sujet fâna lui aussi et la conversation se fit bien plus lourde. Bien plus complexe. Theodore ne manqua pas de souligner qu’il désirait tout autant la mort de Corban que Chris. Cela… Amara le savait. Mais elle se laissa entrer en proie à ses émotions. Il lui assura ne pas vouloir la priver de sa liberté, au contraire. Ca n’était pas quelque chose qu’Amara avait d’ailleurs pensé un seul instant. Pas une seule seconde, elle ne s’était dit que Theodore lui priverait de cela et rien que cela prouvait combien elle avait confiance en lui.

- Je le sais… hoqueta-t-elle entre deux respirations saccadées.

Theodore se redressa alors, s’approcha et parlant avec… une certaine peur dans la voix. Son masque se fissurait un peu plus à chaque mot. Des mots qui semblaient difficiles à prononcer et… pour cause. Merlin que croyait-il là ? Qu’elle aurait honte de lui ? Elle secoua la tête, choquée qu’il puisse songer une telle chose.

- Theo… non ! s’insurgea-t-elle. C’est pour la tienne que je m’inquiète. Quand les gens sauront cela… tu passeras pour…

Elle ne termina pas sa phrase. Il savait très bien pour quoi il passerait. Mettre enceinte une femme mariée. Ce n'était pas vraiment le genre de chose que l’opinion publique jugeait avec délicatesse, elle-même serait probablement traînée dans la fange par les bruits de couloir, mais à cet instant, elle s’en moquait. Elle était infidèle depuis si longtemps qu’elle s'était faite une raison il y a bien des années.

Pour autant, Theodore lui affirmait tenir à être là pour le bébé. Pas seulement pour Chris, mais aussi pour elle, ce qui ne manqua pas de serrer un peu plus son cœur. Il tenta de chercher son regard, tout en approchant, adoptant cette même démarche qu’il l’avait fait pour approcher ses serpents maltraités par Corban. C’est là qu’il continua de parler… affirmant se moquer des gens, d’Azkaban, d’épouser une autre ou d’avoir plus d’enfants. Amara hoqueta de plus belle, en proie à deux nouvelles larmes face à ces mots. Elle entrouvrit légèrement la bouche pour parler, mais aucun son n’en sortit… comme privée d’air et de parole. Sa poitrine continuait de se soulever frénétiquement au gré de sa respiration saccadée et incontrôlable.

De ses mots, elle réalisa alors une chose. « De toute façon, toutes les femmes que je pourrais rencontrer ne seront que des ombres sans importance à côté de toi. ». Il l'aimait ? Theodore l’aimait ? Il ne sacrifiait rien pour elle… il était incapable de faire une place à une autre femme… à cause d’elle. C’était donc cela, qu’il lui disait ? Qu’il voulait la protéger ? Qu’elle comptait ? Qu’il ne parvienne à faire apparaître un patronus qu’en pensant à elle ? Était-ce donc ce que tout cela voulait dire ? Cette idée réchauffa étrangement son cœur. Elle aurait tant préféré être sa femme…

Il n’empêche que, approchant toujours, usant de mots doux, la faisant réaliser peu à peu combien elle comptait pour lui, il l’apprivoisait en douceur. Tendant désormais sa main, Amara posa son regard sur cette paume tendue vers elle. Elle aurait pu reculer et fuire comme la première fois, mais elle n’en fit rien. Elle n’en avait pas envie. Elle n’en avait pas la force. La seule chose qu’elle désirait c’était s’abandonner à lui, à ses bras qui lui donnaient ce sentiment de réconfort et de sécurité. Il n’avança pas plus, lui laissant tout l’espace de faire les derniers pas, tout l’espace de décider. Et puis… les derniers mots tombèrent. « La seule personne qui vaut la peine que je me batte pour elle et qui n’est pas de mon sang est devant moi en cet instant… ». Amara hoqueta de plus belle, la respiration brisée par son hyperventilation. Elle planta son regard dans celui de Theodore, dans ces iris marrons qui l'observait avec toute la tendresse du monde.

N’arrivant pas à parler, elle rompit la distance entre Theodore et elle. Ignorant cette main tendue elle enroula ses bras autour du Nott, venant l'enlacer avec force, comme s’il était son radeau en plein naufrage. Elle enfouit son visage dans son torse, essayant toujours autant de retrouver son souffle, son cœur cognant dans sa cage thoracique.

- Ne me laisse plus. Plus jamais.

Comment avait-elle fait, toutes ces années sans luI ? Sans ses étreintes, sans sa bienveillance ? Sans sa douceur ? Comment avait-elle fait ?
Elle resta là un bon moment, à essayer de caler sa respiration contre celle de Theodore, humidifiant sa chemise de ses larmes

Elle releva son visage vers lui, les yeux toujours aussi humides et le souffle toujours aussi saccadé.

- Embrasse moi cette fois-ci.

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Samedi 29 avril, début de journée, La Chambre des Secrets


Bien entendu pour mon esprit la logique se voulait que ce soit elle qui ait honte de ma personne. Après tout elle est une femme charismatique dont la présence se fait sentir dès qu’elle met un pas dans un lieu, dont la prestance pourrait facilement dépasser les plus grands sorciers de notre monde. Elle… Générale d’Abadone… Artiste dans l’âme… Maitresse des Serpents… Mère protectrice… Une femme qui a fait bien des sacrifices dans sa vie et a survécu à bien des épreuves sans jamais sombrer alors que bien d’autres ne seraient juste devenues que des pantins brisés ou auraient déjà été tuées par Corban. Elle qui d’ailleurs possède un don inestimable, qui a le talent et l’intelligence pour manipuler les mâles primitifs et réussir à obtenir ce qu’elle désire. Bien entendu qu’à mes yeux c’est logique qu’elle puisse avoir honte de moi, Theodore Nott, un homme de glace qui a passé sa vie au travers du monde, Magizoologue et Professeur de soins aux créatures magiques. Un parcours bien plus simple et limité, surtout dans un monde qui n’a quasiment aucune estime pour les créatures.

« Amara, les seules personnes dont le jugement a une forme d’importance à mes yeux se résumeraient à… » Je tente de réfléchir et analyser rapidement les personnes dont la critique aurait un sens. Christopher ? Dans un sens limité oui, mais vu ses penchants particuliers je pense que son jugement serait par nature erroné sur plusieurs points. Ivy est trop jeune pour être objective, mon père n’était qu’un homme qui avaient dû oublier qu’il en était un justement. « Blake et toi. » Alors oui je me fous littéralement de ce que penseront les gens de moi, surtout en plus nous parlons de l’opinion d’un homme qui aurait mis enceinte l’épouse de Corban Yaxley, je veux dire… ce qu’il y a de plus « sale » dans cette histoire c’est Corban Yaxley, celui qui dont l’existence est une honte pour bien de ses actions au travers des années, celui qui avait d’ailleurs faillit avoir Azkaban comme maison de retraite. Je pense que tous en ce monde comprendraient le désir de fuir Corban Yaxley. Et pour Blake, je doute qu’elle puisse voir cette relation hypothétique d’un mauvais œil, je pense même qu’elle pourrait presque en être heureuse. Enfin, heureuse j’exagère surement mais disons plutôt satisfaite.

J’essaye de lui parler, comme je peux, avec les mots que je possède et qui ont un sens à mes yeux. Il existe surement des mots plus faciles à utiliser ou plus évidents mais dont le sens n’est pas réellement définissable à mon esprit. Alors oui pour les beaux parleurs ou pour certains hommes, trois mots suffiraient mais comme je suis totalement incapable de comprendre moi-même que c’est ce qui définirait le mieux ce que j’éprouve, comment voulez vous que je les utilise. C’est comme demander à un aveugle de voir. Je voyais bien que tout ce que je faisais la mettait à mal, elle était en pleine panique avec une respiration des plus difficile au point que j’avais l’impression qu’elle se noyait. Quelque part ça me fait mal de la voir dans un tel état… C’était comme si elle me dévoilait ses souffrances d’une façon indirecte, me montrant que sa vie a été si sombre sur certains points qu’elle était prise au dépourvue vers une main tendue et le désir de veiller sur elle ainsi que sur son bonheur. J’avais la sensation d’être une sorte d’aberration à ses yeux, une chose qui n’était pas réel en ce monde.

Mon souffle était resté coincé un instant, comme attendant une réponse, un geste, au moins un signe et finalement elle vient s’agripper à moi, sans pour autant briser de suite le silence mais elle m’agripper d’une façon qui me rassure, me faisant libérer l’air que je retenais dans une expiration de soulagement. Sans attendre mes deux bras viennent se refermer sur elle, l’envelopper d’une façon métaphorique pour la protéger de ce monde et la tenir bien contre moi où elle peut surement entendre mon cœur qui bat… Qui bat d’ailleurs surement très vite, entre la crainte de la voir fuir qui était présent jusqu’au moment où elle vint contre moi, entre justement cette sensation particulièrement rassurante et chaude de la sentir maintenant contre moi et entre tout le stress étrange qui s’est créé à chaque mot que j’ai confessé.

Au début je prends son geste comme une forme d’acceptation par rapport à ma demande officielle, c’est-à-dire de pouvoir veiller sur elle et sur son enfant, de pouvoir l’accueillir chez moi et la protéger, l’accompagner le long de cette grossesse. Mon esprit étant toujours marqué par nos conversations précédentes, par les paroles d’Amara qui parlaient des griffes d’un homme, ou encore de son besoin de liberté… Je suis malheureusement un homme qui notifie beaucoup les détails et vient les emmagasiner dans son esprit. Donc oui, peut-être aussi aveugle qu’Amara sur certains points, mais quand elle me demande de ne plus jamais la laisser, j’entends ça comme une demande amicale. De ne plus l’abandonner comme j’ai fait finalement en quittant l’Angleterre au lieu de venir l’emmener avec moi.

« Plus jamais je ne ferai cette erreur. » Je ne sais pas quelle serait notre vie aujourd’hui si j’avais fuit avec elle. Certes nous aurions surement été reniés à cause de ça, mais d’un coté j’aurai pu lui éviter une forme d’enfer. En tout cas maintenant je suis prêt à faire face à tous les démons de ce monde qui voudraient s’en prendre à elle, même si ces démons porteraient le nom de Mancini, pour la protéger. Mes doigts glissent à sa nuque pour venir exercer une légère pression et dessiner de petits vagues, une caresse presque massant pour venir la détendre alors que de l’autre main je la garde lovée contre moi quand soudainement ses paroles viennent tout changer… Son regard sur moi me fige un instant, mais point à cause de son coté comme essoufflé et son visage marqué par le moment de panique et les flots d’émotions précédents, mais bien par le choix des mots. Des mots tellement basiques « embrasse moi », une injonction qui montre que ce n’est point l’ami à qui elle vient de demander de ne plus la laisser tomber, mais l’homme « aimant ».

Des mots qui changent tout sur la situation, qui montrent qu’elle… enfin que je représente peut-être quelque chose pour elle et que ma vision sur plusieurs points était donc tronquée. Mais ce « cette fois », alors elle avait remarqué la dernière fois que j’avais failli… Elle avait vu sans me le reprocher ? Je me sens un peu déstabilisé… Non pas juste un peu, je suis totalement pris au dépourvu car en quelques mots elle vient de briser plusieurs certitudes que j’avais, biens des hypothèses et bouleversé toutes les probabilités. Si mon esprit était une fourmilière, on peut dire qu’elle vient d’y mettre un bon coup de pied. « Amara ? » Juste surpris… Oui surpris par sa demande, presque un mot qui s’échappe de mes lippes naturellement pour demander une sorte de confirmation, m’assurer que mon esprit ne me joue pas un tour ou que je serais devenu fou.

Bon je me la ferme, je cesse de réfléchir pour une fois dans ma vie, je cesse juste d’analyser et étudier la situation car ce n’est pas le moment de faire parler mon cerveau mais de juste suivre mes… émotions… Ce qui est très troublant et perturbant, revenant me plonger dans une forme d’inconnu car ici on ne parle pas de feinter un sentiment mais de l’écouter.

Les doigts glissent alors sur sa joue, abandonnant sa nuque, venant me montrer délicat par ce geste, mon regard se portant sur ses lippes avant de m’en rapprocher, les volants de mes lèvres pour la première fois de notre vie. Une caresse qui se montre des plus suave, un baiser qui n’est en rien malsain ou pervers, mais qui n’est que tendresse. Je laisse parler mon cœur tout bonnement et les doigts quittent sa joue pour sa chevelure alors que mes paupières sont closes. Ce simple contact de nos lèvres, presque chaste dans la douceur du moment, m’enivre totalement, faisant naitre d’une étincelle qu’elle avait créé dans le passé un feu qui maintenant m’envahit et travers tout mon être, me donnant une sensation bien étrange de … bonheur ? et de me sentir simplement heureux



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Samedi 29 avril,  La Chambre des Secrets
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Sans la moindre surprise, Theodore se fichait du jugement des autres. Pour autant, c’était autre chose d’entendre qu’elle faisait partie des deux seules personnes dont il se souciait de l’opinion. Au milieu d’une crise de panique, cela lui fit bien entendu chaud au cœur et cela la toucha, mais elle ne fut nullement en condition pour le montrer véridiquement. La seule chose qu’il put probablement lire fut une courte étincelle de tendresse dans son regard. Néanmoins, si les ragots de la communauté magique était la chose à craindre, Merlin que leur vie serait facile ! Merlin que ce choix serait facile ! Mais ça n’était malheureusement aucunement le cas et la situation était bien plus épineuse que cela.

Theodore lui parlait, prononçait ces mots, s’approchant doucement, comme l’animal blessé et apeuré qu’elle était. Il lui laissait autant l’espace de fuire, que d’approcher. A vrai dire, si peu de gens le lui avaient laissé cette opportunité. Blake, Amos, Chris, Elegius, et maintenant Theodore. Ce n’était pas tant de gens que cela. Tant de gens forçaient leur entrée, prenant pour acquis sa présence.

Finalement apprivoisée, Amara décida de ne pas saisir la main de Theodore qui lui était tendue, mais de le prendre dans ses bras, de l’enlacer tout entier et de le serrer contre elle. Il referma ses bras autour d’elle, glissa une main dans ses cheveux, dans sa nuque. Amara pouvait sentir le cœur de Théodore tambouriner contre elle, mais son propre palpitant ne faisait pas vraiment mieux. Mais, là, au milieu de la Chambre des Secrets, prenant ainsi à témoin la plus majestueuse créature que cette Terre ait porté, Amara lui demanda de permettre qu’il ne la laisserait plus. Theodore le fit, et Amara se senti alors fondre un peu plus contre lui. Baissant sa garde, pleinement et entièrement. Elle l’acceptait. Elle l’acceptait, lui.

Après quelques temps contre lui, le rythme de sa respiration se fit un peu moins effréné. Elle releva son visage vers lui et lui demanda quelque chose d’autre. Quelque chose qu’elle ne lui avait jamais demandé mais qu’elle avait remarqué un mois plus tôt, pendant leur danse. Son regard rivé vers lui, Theodore plongea ses iris dans les siens… sans bouger. Amara ne comprit pas sur le moment. L’avait-il entendu ? Avait-elle mal interprété son geste, la dernière fois ? Il prononça son prénom, sur un ton interrogateur et une sensation de crainte inexplicable l’envahit. Une crainte d’être rejetée. Une crainte bien plus forte que lorsqu’il l’avait repoussé, il y a un mois, quand elle s’était dénudée devant lui.

Elle senti les doigts de Theodore se glisser sur sa joue, doucement, tendrement. Finalement elle le vit se pencher sur elle. Son coeur s’emballa de plus belle, sentant les lèvres du Nott venir rencontrer les siennes pour la toute première fois, lui faisant découvrir un baiser d’une tendresse qui fit entièrement chavirer son coeur. A son tour, elle releva sa main, venant la glisser derrière la nuque de Theodore. Alors que ce premier baiser prit fin, Amara refusa de le voir s’éloigner, et vint poser son front contre le sien, yeux toujours clos, savourant cette sensation de… plénitude. Son souffle se mêlant à celui du Nott, leurs coeurs battant à l’unisson tels des forcenés. Jamais elle n’avait ressenti une telle chose d’un baiser. Cette chaleur qui remplissait sa poitrine et qui l’enveloppait toute entière. Et ce désir d’en vouloir plus, toujours plus. Elle en oubliait tout, où ils étaient, son époux qui pourrait les tuer. Elle en oubliait tous les problèmes et avec ce baiser, elle en oubliait ses craintes. Sa respiration s’était calmée, apaisée par ce remède aux propriétés bien plus magique que n’importe quelle potion.

Front contre front, ce fut alors à son tour de venir capturer les lèvres de Theodore, leur offrant un baiser tendre, passionné. Collant de plus belle son buste contre le sien, elle s’abandonna entièrement à lui, à ce baiser, lui offrant une fougue sincère qu’elle découvrait. Non pas une fougue sexuelle, vive et presque affamée. Non… une fougue tendre, sentimentale, et pourtant brûlante. Était-ce donc cela qu’elle avait tant cherché au travers de ces multiples conquêtes ? Était-ce cette sensation de plénitude qu’elle avait tenté de trouver, sans jamais l’obtenir ? Du moins, jusqu’à maintenant.

Sa deuxième main, celle dans le dos de Theodore, se glissa sur son torse, juste entre eux, alors qu’elle recula légèrement son visage du sien. Les joues de la Sicilienne étaient plus rouges que les coquelicots des champs, tant par l'émotion que par… honnêtement ? Tout. Ce baiser était-il aussi délicieux pour lui que pour elle ? Elle l’ignorait. Mais elle le voulait, lui, là, dans sa vie. Dans leur vie. Elle prit alors la main de Theodore et la glissa sur son ventre, qui, d’ici quelques semaines, commencerait à s’arrondir doucement.

- Je sais que tu seras un père merveilleux, murmura-t-elle.

Elle baissa les yeux sur la main de Theodore, qui, posée sur ce ventre, lui semblait… étrangement rassurant. Jamais la main de Corban sur ses ventres arrondis ne lui avait offert une telle sensation. Mais peut-on vraiment comparer ces deux hommes ? Probablement pas.

- C’est ton fils. C’est notre fils. Et je ferai ce que tu veux.  

Ce n'était pas une soumission. C’était seulement l’acceptation de Theodore et surtout, de son aide. Elle savait que, s’il voulait les protéger, elle devrait se ranger à certaines choses et lui faire entièrement confiance. Ces mots en étaient donc la confirmation.


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Samedi 29 avril, début de journée, La Chambre des Secrets


Un acte qui pourrait passer comme banal ou simple aux yeux de bien des sorciers mais qui pour moi était bien au-delà de tout ce que ce monde magique pourrait apporter. Un baiser qui éveillait un tout nouveau feu en moi, plus puissant, plus intense et bien plus chaud. Il y avait comme une promesse silencieuse dans le contact de nos lippes, comme un vœux partagé d’une simple caresse de nos lèvres, rien de parlant et pourtant tout était dit par ce geste. Corps contre corps, front contre front, elle m’offre une réponse, m’offrant à son tour ce contact physique, ce moment intime entre nous et dont la passion se faisait sentir sans aucune forme de vulgarité ou de perversion, c’était juste un mélange subtile de fougue et de douceur, une quête particulière qui faisait écho en mon être tout en m’envoutant totalement.

Délectable sensation que celle du feu parcourant mes veines, mon cœur battant sans interruption, guidé par ceux de cette femme qui me charme sans avoir besoin d’user d’artifices ou de magie, juste de par sa présence. Un frisson en sentant sa main sur mon torse, malgré l’étoffe qui nous sépare d’un réel contact physique, mes paupières s’ouvrant pour se poser sur cette femme qui guide mes phalanges à son ventre tel un geste symbolique pour me faire sentir la vie de cet enfant qu’elle porte, de cet enfant de mon sang.

« Je ne peux te le promettre, je n’ai jamais été… Père. Mais je peux te promettre de tout faire pour l’être. » Je suis un homme composé de mensonges, de secrets et de différents masques, mais avec Amara je suis juste Theodore Nott, je suis juste moi, naturel et avec elle point de faux. Je ne peux dire si je serai un bon père, je n’ai jamais été père tout comme je n’ai jamais eu l’exemple de ce que devait être un père, le mien ne s’étant résumé que par des consignes et des ordres. Je me doute que s’occuper d’un enfant est bien différent que de s’occuper de créatures venant d’éclore mais je serai là pour le protéger, pour veiller sur lui, pour combler ses besoins. Je ne serai pas comme cet homme qui m’a engendré et semblait juste vouloir me tenir à distance en m’ordonnant de travailler sans me laisser distraire ni comme l’homme qui ne voit en un enfant qu’un outil pour étendre son pouvoir ou sa richesse.

Mon fils, notre fils… Des mots tellement étranges à mes oreilles, surtout de la voix d’Amara… Mais quelque part ce service que m’avait demandé Chris n’était pas un « service » mais un présent. Cette femme est unique à mes yeux, elle est désiré auprès de moi et me demander de reconnaitre cet enfant c’est comme demander de créer cette famille que j’aurai rêvé dans mes secrets les plus intimes.

« Amara… Je donnerai tout pour cet enfant, pour toi, pour Ottavia, pour tes enfants… » Tentant de lui faire comprendre que si je la fais rentrer elle et cet enfant quelle porte dans ma vie, ce n’est pas juste eux, c’est toute sa vie que j’accepte et que j’accueille, c’est aussi cette petite Ottavia avec qui je parlais de créature la dernière fois en lui montrant des images dans un livre, c’est aussi ses enfants devenus adultes et mariés, c’est tout ce qui fait elle que j’accueille et pour qui je me battrai. « Ce que je veux que tu fasses, c’est d’être toi… de me partager tes maux comme tes joies… de m’accepter et accepter mon aide, mon soutien… » Je suis un homme qui a toujours considéré qu’une famille n’est pas dirigé par un esprit mais par l’union de ses membres. « Amara… Jamais je ne te demanderai une chose que tu ne désires pas toi. » Je lui avais déjà dit ces mots, le jour où je l’ai repoussé alors qu’elle voulait s’offrir à moi et aujourd’hui je les redis en l’acceptant à mes cotés car pour moi il est important qu’elle sache qu’avec moi ce ne sera pas Corban, ce ne sera pas moi qui prendrai des décisions pour elle ou qui lui imposerai quoi que ce soit.

« Nous faisons ce chemin ensembles. » Ma voix est marquée par le bonheur de l’instant et ferme malgré tout pour faire comprendre qu’il n’y a aucune hésitation dans ma décision. Avec elle nous avancerons en osmose et les décisions que nous prendrons, ce sera ensembles. C’est un détail malgré tout important car c’est toutes les fondations de ma vision de cette noblesse avant qu’elle ait été souillée par l’égoïsme de celui qui n’est plus et qui se prenait pour un seigneur. Ma main reste sur son ventre, mon regard croisant toujours le sien et le Roi décédé est témoin de mes mots comme de mes gestes, ce moment en devenant presque sacré. Bien entendu je sais que cela veut dire massacrer Corban au plus vite, mais c’est un détail que je ne vais pas aborder, refusant de venir souiller l’instant du nom d’un perfide.

« Jamais de tromperie, jamais de mensonges, jamais de faux… Je serai toujours le même avec toi, sans masques ni simulacres… C’est aussi la promesse que je te fais. » Je n’ai jamais usé de comédies avec Amara et je ne compte pas commencer maintenant que nous nous rapprochons, bien au contraire je resterai celui qu’elle a connu, celui à qui elle avait apporté une flamme unique qui ne vivait qu’en sa présence. Certes il y a bien des secrets que je vais devoir lui partager, des parts de moi qu’elle ne connait pas encore. Le sang sur mes mains dont elle se doute surement, cette part de moi que je ne contrôle pas et qui peut prendre le dessus, l’animagus que je suis… Bien des petites choses qu’elle pourra découvrir avec les jours.

La main glissant dans sa chevelure une nouvelle fois, je me penche pour déposer mes lèvres sur son front, avec une réelle tendresse, refermant les yeux un moment pour juste apprécier encore l’instant et sa chaleur à mes cotés. Bien amusant d’ailleurs le contraste que de découvrir la chaleur dans la tombe du basilic, lieu froid et humide. « Je suis tien. »


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 Theodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Samedi 29 avril,  La Chambre des Secrets
Le ossa del re

Au contact des lèvres de Theodore, Amara découvrait de nouvelles émotions, de nouvelles sensations et de nouveaux sentiments. Elle découvrait cette envie, ce désir de ne faire qu’un, mais sans trivialité. Les lèvres de Theodore étaient presque… logique. Alors elle l’acceptait, tout entier, dans sa vie. Plus encore, elle remettait sa vie entre ses mains. La sienne, et celle de son futur enfant à naître. Ainsi, en symbole de cette acceptation, Amara glissa d'elle-même la main du Nott sur son ventre. Un contact qui pouvait sembler si simple, et presque inutile. Son ventre était encore trop plat pour que la grossesse soit notable et ce petit être ne se mouvait pas assez pour que Theodore puisse sentir quoi que ce soit. Pourtant, ce contact était symbolique, comme une présentation officielle, lui soufflant qu’elle savait qu’il serait un père merveilleux. Ca n’était pas un compliment en l’air. Amara le savait, elle le sentait. Elle l’avait vu agir avec Ottavia, qui n’était qu’une petite nièce. Elle avait vu en son regard cette volonté de bien faire, de protéger, d’aimer. Elle ne pouvait qu’être certaine qu’il éprouverait un sentiment similaire, voire probablement plus fort pour son fils. Son propre fils.

- Tu n’as rien besoin de me promettre, je sais qui tu es, Theo, murmura-t-elle en retour.

Ainsi, elle vocalisa l’officieux. Il était son fils et elle se résoudrait à lui, acceptant ainsi pleinement les conditions qu’il pourrait dresser pour leur sécurité. Étrangement, elle avait toujours refusé cela, par sensation de perdre sa liberté. Mais avec Theo… c’était différent. Elle n’avait aucunement la sensation de perdre quoi que ce soit. Au contraire… elle ignorait comme être libre. Il pourrait le lui enseigner.

Theodore lui promit tout faire pour cet enfant, mais aussi pour Ottavia, Isabella et Aurora. Un sourire ému se matérialisa sur ses lèvres carmin. Il n’avait rien qui le poussait à accepter Ottavia, et encore moins Isabella et Aurora. Les deux Yaxley n’avait aucun sang Nott. Pourtant, il était prêt à les accepter ? C’était bien plus que ce qu’elle aurait pu lui demander, ou même oser rêver. Tendrement, elle caressa son torse de sa main, toujours posée contre lui, avec tendresse, avec reconnaissance. N’ayant de mot pour exprimer sa gratitude et son amour, elle ne put rien dire, seulement le regarder, lui offrir toute la douceur de son regard, touché en plein coeur par ses mots.

Ainsi, il formalisa ce qu’il voulait d’elle. A proprement parler, dire qu’il ne voulait rien serait mentir. Non, il voulait qu’elle soit heureuse, libre de ses désirs, libre de partager ses fardeaux, libre d’être elle même. Elle hocha doucement la tête.

- Ce que je désire, c’est toi, murmura-t-elle en retour.

Le chemin serait probablement long, difficile puisque si peu naturel pour elle. A vrai dire, d’une certaine manière, il serait probablement aussi peu naturel pour Theodore, qu’elle ne voyait pas avoir vécu de chose similaire avec quelqu’un d’autre. Si elle avait dû lui apprendre à rire… devrait-elle lui apprendre à aimer ? Possible. Mais elle s’en moquait. Il ne serait pas son Theodore s’il avait été en mesure de savoir tout cela.

Cet instant était presque solennel, à se promettre les choses l’un à l’autre, ici, en ce lieu sacré. Mais c’était probablement ce qui rendait ce moment aussi délicieux.

- Je ne pourrai jamais assez te remercier d’être entré dans ma vie, de me prendre moi, toute entière avec mon passé, mes problèmes et mes enfants. Des enfants à qui tu n’es pas même lié. Rien ne te force à accepter Aurora et Isabella. Je le sais très bien. Mais je ne pourrai jamais te dire à quel point je suis reconnaissante que tu fasses cela.

Chris avait raison. Theodore serait bon. Il serait bon avec elle, il serait bon avec sa famille. En un sens, il avait toujours été la solution, même quand ils n’étaient encore que des enfants, mais Amara n’avait jamais osé véritablement le voir comme tel.

Il lui promit alors de ne jamais lui mentir, de se montrer tel qu’il était, mais Amara s’en moquait. Elle sourit et lâcha sa main, mais ne le forçant néanmoins pas à quitter son ventre. Elle prit son visage entre ses mains avec un tendresse infinie et s’approcha un peu plus de lui, laissant leurs nez se frôler.

- Cesse de parler, murmura-t-elle. J’ai toujours vu en toi. Je sais qui tu es et les années n’ont pas effacé le garçon qui souriait au bord du lac noir en me faisant tout un cours sur les écailles d’Enrico.

Elle laissa échapper un petit rire, réalisant que… cette scène n’était pas bien différente du petit cours qu’elle venait de recevoir sur le basilic. Il n’avait vraiment pas changé.

Elle senti alors ses mains se glisser dans sa chevelure, un contact doux, tendre, la poussant à ne pas résister à fermer les yeux, jusqu’à sentir ses lèvres se poser sur son front. Un mélange de douceur et de sécurité enveloppa alors tout son corps, telle une béatitude profonde. Une béatitude qui renversa tout bonnement son corps en l’entendit dire qu’il était sien. Des mots forts, remplis de sens et de promesses. Elle releva alors son visage vers lui, ouvrant les yeux pour retrouver ces iris qu’elle découvrait débordant de tant de tendresse. Caressant ses joues de ses pouces, elle ne résista de nouveau pas à l’appel de ses lèvres et décida de se hisser sur la pointe des pieds pour venir de nouveau goûter à ces baisers au arômes de reviens-y. Un baiser tendre, lent mais qui lui donnait envie de plus, de bien plus. Venant plaquer de nouveau son corps au sien, pour ne faire plus qu’un, elle s’écouta, écouta son corps et ce moment et lui offrit un baiser bien plus sulfureux, bien plus passionné… bien plus langoureux. Ca n’avait rien à avoir avec cette soirée où elle avait voulu s’offrir à lui. Ce baiser… elle en mourait d’envie et il pouvait le sentir sans le moindre mal. Rompant se baiser bien moins innocent que les précédent, elle l’observa avec un air taquin, se mordant la lèvre inférieure.

- Je suis tienne, murmura-t-elle avant de rompre tout contact, reculant entièrement d’un pas.

Un pas, puis deux, elle s’éloignait, l’air toujours aussi taquin.

- Bonne chance pour travailler, maintenant.

Cela dit, elle jouait, elle jouait... mais elle allait probablement aussi avoir du mal à le laisser travailler maintenant.


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Les os du Roi
Ft Amara Mancini-Yaxley & Theodore Nott

Samedi 29 avril, début de journée, La Chambre des Secrets


Elle a surement plus confiance en moi sur ce sujet que moi-même, mais elle me voit avec le regard d’une mère aimante, je me vois avec un regard plus pragmatique et plus méticuleux. Bien entendu je passe du temps avec Ottavia, je cherche à lui faire plaisir et à partager du savoir ainsi que de la protection. Mais cela me semble naturel sans me dire si c’est ce qui est bon ou si je me dois de faire autre chose en plus ou en moins. Mon contact avec les enfants se limite aux élèves de Poudlard, à leur éducation et ouvrir leur esprit face aux maux qui frappent les créatures. Car oui, c’est important de sensibiliser notre jeunesse à la cause animale, une cause trop souvent mise de coté par le Ministère. Enfin, je compte demander quelques conseils à Blake, que ce soit pour la décoration intérieure de ma demeure, la construction d’une chambre plus adaptée pour les enfants et des besoins que pourraient avoir Amara. Autant faire en sorte que cet intérieur soit des plus accueillant pour elle. C’est pour cette raison que j’ai d’ailleurs été voir Nicholas et sa boutique d’inventions particulières, ayant pris un sac pour Ottavia, pour qu’elle puisse transporter plein de ses affaires avec elle sans que ce soit lourd, mais aussi un Golem. Je n’ai point d’elfe de maison et en quelques visites de cette femme si parfaite, j’avais constaté qu’elle avait cette habitude dans sa vie d’avoir un servant, alors tombant sur cette création, un être artificiel, possédant une certaine intelligence, j’ai trouvé ce concept plus intéressant qu’un maudit elfe.

De toute façon, ce ne sont point des promesses que je dois lui donner, mais des actes. Cette femme a malheureusement dû entendre bien trop de belles paroles qui n’ont été qu’illusions, ce qui va me pousser justement à faire que sa vie ne soit pas entourée d’une brume floue ne laissant pas entrevoir les lendemains. Je compte éclairer sa voie, lui montrer que les choses vont changer et que les affres du Yaxley sont finis. Plus jamais son corps sera marqué par la violence, plus jamais elle ne devra regarder par-dessus son épaule, plus jamais elle ne sera rabaissée ou utilisée pour obtenir quelque chose d’autrui. Je prendrai tout le temps qu’il faudra mais je ferai tomber chaque entraves qu’elle porte, chaque poids chaines que la vie lui a imposé pour qu’elle se sente libre, légère et capable de voler. Je ne veux pas construire une cage en or pour Amara, je veux briser justement tous les barreaux et les murs qui se sont mis sur son chemin pour qu’elle ne voit plus qu’une plaine ou s’épanouir. Et pour moi c’est logique qu’en ouvrant ma vie à Amara, ce n’est pas que elle et l’enfant qu’elle porte, c’est tout ce qui fait elle. Amara n’est pas juste cette femme qu’elle est devenue aujourd’hui et cette fille que j’ai rencontré lors du Tournoi des trois sorciers, Amara c’est une quarantaine d’année de vie et d’expériences qui comprennent ses enfants comme Isabella, Aurora et Ottavia. Même si deux sont adultes et en âge de mener leur propre vie, je me dois d’être là aussi pour elle car elles sont son sang. Peut-être que ma vision de voir les choses n’est pas celle du commun des sorciers, mais c’est ma façon d’être. Je considère qu’Amara c’est tout un ensemble que je désire dans ma vie, tout ce qui fait qui elle est et je sais déjà que ses enfants sont tous sacrés pour elle, tout autant que ma famille l’est pour moi.

Je ne suis aucunement sourd et chaque mot qu’elle me réponds se grave en moi, me disant ouvertement que son désir c’est ma personne. Me touchant car je sais qu’Amara n’use point de ces mots dans le vent, qu’elle me connait et qu’elle m’accepte tel que je suis. Par contre je me dois devenir l’interrompre sur un point. « Tu n’auras jamais à me remercier Amara, tout comme tu n’as pas à être reconnaissante. Ils font tous partis de toi et ne pas les accepter, ce serait comme extraire une part de ton essence. Quand je dis que je te veux dans ma vie, c’est toi dans ton entièreté, dans tout ce qui fait ta personne et ton histoire. Alors ne me remercie pas. » On ne remercie pas ce qui est logique non ? C’est finalement comme le basilic ici présent, lui arracher un croc est une offense, c’est le rendre incomplet et c’est ce que j’aurai fais si je n’acceptais pas tous les enfants de cette femme.

Mes paupières se ferment au contact des mains d’Amara sur mes joues, un geste instinctif non point pour éviter de voir ce qu’il se produit mais bien pour me concentrer sur d’autres sens comme le touché et encore plus ressentir son contact, sa chaleur. Frémissant un peu quand elle vient ainsi nez à nez pour m’ordonner tendrement de me taire. « Ainsi tu te souviens de ça. » Dis-je dans un léger murmure, touché qu’elle ait retenu une telle chose qui aurait surement pu paraitre minime dans l’esprit de bien des êtres. Un souvenir, un simple souvenir d’enfance qui a son importance à mes yeux, mais qui pour beaucoup ne serait qu’un détail aussi futile qu’une partie d’échec ou d’une soirée de vol.

Nos corps s’épousent, je peux sentir toute la chaleur de son être m’envahir et enrober mon cœur d’une sensation douce. Etrangement je me sens comme plus « intouchable », comme si en cet instant cette chambre pourrait s’effondrer sans nous toucher ou nous affecter, comme si une forme de magie ancienne venait à nous isoler du monde. Sensation complexe et indéchiffrable, sensation surtout inconnue mais qui me plait. Répondant à l’appel du baiser qu’Amara m’offre, un bien différent de ceux échangés, toujours marqués par une forme de tendresse mais avec une nouvelle passion naissante, plus proche de celle du feu, plus intime encore et animant de nouvelles sensations de l’être et de l’esprit, me plongeant dans un désir de sa présence ainsi que de sa chaleur au point de réussir l’impensable, me faire oublier ce que nous faisions ici. Oui car quand elle se décrocha de moi après m’avoir dit être mienne, qu’elle s’éloigna en me laissant avec le souffle un peu plus rapide qu’avant, je ne compris pas de suite pourquoi elle me parlait de travailler. Elle avait réussi à me faire oublier ma tâche actuelle et distraire mon esprit d’une façon particulièrement délicieuse. C’est quand mon regard rend le décor derrière Amara plus net que je me rappelle soudainement que nous sommes toujours dans la chambre des secrets, le tombeau du roi.

« Ah oui, le basilic… Je dois faire une emprunte de ses crocs et vérifier son nid. » Les mots sont marqués d’une intonation troublée, chose que personne n’a surement entendu chez moi auparavant. Mais je mords l’intérieur de ma joue pour retrouver contenance et me tourner vers les ossements de l’être qui git ici, le témoin de nos déclarations. J’ouvre un peu mon sac et prends ma baguette, sortant le matériel pour faire l’emprunte et d’un geste, sans formulation, je laisse la magie faire son office, l’argile se placer autour de quelques crocs le temps que je m’avance vers la bouche de Salazar Serpentard, le lieu qui doit surement être le nid. Et pourtant, au lieu d’avancer vers l’objectif, je fais un détour pour passer à coté d’Amara, juste venir effleurer sa main de la mienne sans un mot, mais ce simple geste. Mon esprit est un peu ailleurs, pas concentré sur la raison première de notre présence, ne pouvant m’empêcher de libérer un sourire, moi sourire. Rentrant finalement dans le nid juste pour venir voir si je trouve une coquille d’œuf de poule, ou simplement quelques écailles d’une ancienne mue. Il est juste triste d’imaginer que cette créature a vécu si longuement ici, seule, sans aucun partenaire. Si ce monde était plus tolérant et si j’avais le don des fourchelang, j’aurai tenté de redonner la vie à un de ces êtres pour l’étudier et non pour l’utiliser. Mais je sais que si je venais à faire une telle chose, il serait massacré par ceux qui ont peur. Je récolte ce que je trouve, que des restes de ses mues, avant de revenir à son squelette pour commencer à récupérer l’argile et chercher si ses cornes sont toujours intactes. L'esprit un peu ailleurs, je l'avoue, car mon regard revient se poser sur Amara dont la simple présence me fait frémir.




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 Theodore Nott & Amara Mancini Yaxley 
Samedi 29 avril,  La Chambre des Secrets
Le ossa del re

C’était à peine s’il connaissait ses filles, mais il les acceptait. C’était presque sur-réel. Un instant, Amara se demanda ce qu’Isabella et Aurora penseraient de tout ça. Bella serait heureuse que son père appartienne au passé. Mais comprendraient-elles l’arrivée de Théodore dans la vie de leur mère ? Peut-être. Peut-être pas. Ottavia serait probablement heureuse. Amara voyait qu’elle appréciait Theodore et ce n’était pas trop tard pour elle pour avoir une vie normale. Theodore pourrait lui offrir une figure paternelle, une vraie. Quant à ce petit être qui grandissait dans son ventre… Il naissait avec un avantage conséquent sur sa fratrie : il ne serait jamais un Yaxley. Theodore disait ne pas vouloir de remerciement, mais tout de même. Amara estimait qu’ils étaient nécessaires. Tout le monde ne pensait pas comme ça, tout le monde n’agissait pas comme ça.

- Nous resterons en désaccord sur ce point, mais ce n’est pas grave, murmura-t-elle avec tendresse.

Prenant le visage de Theodore entre ses mains, approchant son nez du sien dans un geste purement doux, non calculé et non réfléchi, elle l’intima au silence et mentionna un épisode de leur passé, quand ils étaient à Poudlard. Les yeux clos, le viage penché en avant, Amara découvrait une nouvelle facette du Nott. Un homme plus doux, et surtout, réceptif à la tendresse, comme s’il en avait lui aussi cruellement besoin.

- Comment ne pas me souvenir de cela ? rétorqua-t-elle dans un murmure.

Une question purement rhétorique, mais qui n’attendait aucune réponse. De toutes manières, Théodore n’en eut pas le temps puisqu’Amara s'empara de ses lèvres pour lui offrir un baiser bien plus fougueux, bien moins innocent, mais toujours aussi tendre. Un baiser qui la surprit elle-même par son pouvoir, par son effet. Elle avait rapproché son corps du sien, venant chercher toujours plus de contact avec lui. Elle avait envie de plus, de rester contre lui pour toujours ici, à s’embrasser comme deux ados lors de leur premier rendez-vous. Pourtant, ils étaient des adultes. Deux adultes, avec des devoirs et batifoler dans les entrailles du château n’en faisait pas partie. Ainsi, il fallut se rendre à l’évidence, mais non sans une once de taquinerie. Amara rompit le baiser, rompit l’étreinte et se recula, mettant fin à cet instant des plus intimes et le remit au travail. Theodore cligna des yeux, manquant de réactivité l’espace d’un instant. Il était troublé. Elle avait ébranlé Théodore Nott, l’impassible, l’homme de glace. Cet air sur son visage, complètement hypnotisé, c’était ce qu’elle avait cherché à obtenir en se dévêtissant la dernière fois. Une petite victoire, en soit pour une Amara qui aime tant mettre les hommes à genoux. Pourtant, cette victoire n’avait pas le goût habituel. Oui, elle en était heureuse, mais c’était différent. Ce n'était pas “juste” une victoire.

- On en oublie le majestueux basilic, Professeur Nott ? taquina-t-elle.

Il s’éloigna d’elle, frôlant au passage sa main. Un petit geste anodin pour bien des gens, mais probablement pas pour lui. Un petit geste qui donna envie à Amara de lui attraper la main, de transplaner hors d’ici avant de se rendre esclave de ses lèvres. Mais… il lui faudrait être patiente.

Prenant son mal en patience, Amara se tient à l’écart, laissant Theodore travailler. Le laissait-elle vraiment en paix ? Pas vraiment. Elle se déplaçait dans l’antre, observant, touchant, visitant ce lieux. Jetant quelques regards à Thoeodre, ses iris croisèrent parfois les siens, tandis qu’elle lui adressait de petits sourires en coin. Pourtant, elle ne réussit pas à le torturer un peu plus. Il n’y avait pas de raison, après tout. Lui-même la torturait, à devoir travailler et se concentrer sur autre chose qu’elle ! Alors… elle continua son petit manège, telle un parade, déambulent avec grâce, mouvant sa chevelure qui dansait dans son dos, révélant tantôt sa nuque, tantôt ses épaules. Elle alla jusqu’à fredonner, doucement, sans en faire trop, mais sa mélodie était reprise par les échos de la Chambre des Secrets. Dire qu’elle restait insensible serait mentir, offrant quelques regards à Theodore, elle se surpris plus d’une fois à admirer sa concentration, son regard difficilement rivé sur… peut-importait ce qu’il faisait, les aspects techniques ne l’ayant pas tant interessé.

Finalement, Theodore semblait avoir terminé. OUF. ENFIN.

- Gère ce que tu as à faire, et rejoins moi chez toi.

Amara s’approcha, prenant ses mains pour venir l’attirer hors de cet endroit, où ils pourraient être seuls et livrés à eux-mêmes. Cette fois-ci, elle se moquait bien du trajet, de la beauté des lieux et des mécanismes de protection. Elle voulait seulement s’en aller pour retrouver Théodore. Le trajet fut donc plus rapide, jusqu’à remonter à la surface grâce à un expulso attentif. Amara referma la chambre, refermant ainsi ce nouveau chapitre de leur vie.


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