You should not be here

Les activités du quotidien d'un garde-chasse sont légion et ce n'est pas non plus déplaisant pour dire vrai. La majorité des tâches avait affaire avec l'aide pour les cours de Soins aux Créatures Magiques mais aussi dans l'entretien du potager, faire de la surveillance parfois la nuit mais sinon... Eh bien, c'est un emploi des plus tranquille. Certes, je ne suis en rien opposé d'aider à quoi que ce soit mais force est d'admettre que lorsque je ne suis en train de travailler, je peux facilement me perdre dans mes tâches reliées à la forêt interdite ou prendre mon vieux balais et aller faire quelques voltiges sur le terrain de quidditch quand il n'y a aucun cours ni étudiants. J'avais brièvement songé tenter ma chance d'aller sur le plan professionnel en tant que batteur mais le fait est que tout ce qui s'était produit dans le monde m'a fait comprendre que je pouvais avoir une meilleure vocation pour aider que d'inspirer et aider les gens à oublier les horreurs du quotidien.

J'aurais bien pu m'amuser mais je me serais retrouvé à la retraite à cet âge, laissant place à la jeunesse. J'étais donc bien heureux de tout le bien que j'avais accompli en tant qu'Auror mine de rien, je recevais encore parfois des lettres d'anciennes personnes que j'avais aidé dans leur quotidien, non pas à Poudlard mais dans une boîte postale à Londres que je vidais lorsque je passais là pour l'une des innombrables visites d'approvisionnement au Chemin de la traverse.

Cela dit, ce soir était l'un de ces magnifiques soir paisible, la lune était pleine et, comme souvent, je me retrouve à l'apogée de mon énergie. C'était de longue date, ces survoltes d'énergie lors de ces nuits et il faut dire que ce n'a guère aidé dans le fait qu'on accepte que je ne sois affligé de la malédiction. Cela dit, ce ne serait mentir de dire que j'ai moi-même parfois des élans de douleur lors de ces nuits puisque chaque mois je me souviens de ce qui s'est produit. Une fois n'est pas coutume, je vais donc aller en exploration avec ma carte, notant les changements que je peux trouver. Un sourire me vient aux lèvres alors que j'abandonne la civilisation pour aller voir si je peux trouver les Veauxdelune comme l'a demandé l'enseignant mais j'en profite aussi pour voir que les sortilèges que j'avais mis en douce pour m'aviser de tout intrus étaient encore en place. oh, il était possible de passer au-travers sans les déclencher et les animaux naturels les évitais, donc un oeil avisé peut aisément les remarquer et j'en suis fort gré.

Mon escapade nocturne était bien reposante, bien que j'avais gardé en main ma baguette pour éviter les ennuis. Les accromantules étaient de plus en plus hostiles et si je ne pouvais en vaincre une, je pouvais au moins distraire celle-ci d'un sort aux yeux et gagner du temps pour fuir mais, fort heureusement, je n'ai rien à en faire alors que je gagne un petit espace dégagé qui laissait voir la lune mais qui était aussi bien entouré. Là se trouvaient de timides créatures que je n'avais jamais pu approcher par ma stature, je semble les rendre nerveuses mais une fois ma présence faite et ignorée, les bêtes magiques reprennent leur danse. C'était sincèrement amusant de les voir aller mais je me concentre à prendre mes notes, autant pour l'enseignant que moi-même. Le chemin tracé dans la forêt pour venir ici, les endroits qui seraient sécurisés et la présence de ces créatures était un atout, mine de rien. Un petit sortilège agite l'encre qui fait voir les différentes migrations et je peux déduire plus ou moins de manière appropriée où la prochaine pleine lune les verra.

J'étais satisfait de ce résultat et tranquillement commence à observer la danse. C'était à la fois désordonné et pourtant non pas sans une certaine grâce mine de rien et je pouvais me détendre. Si un ennui venait, ils seraient rapide de me le laisser savoir mais ce que je n'attendais était ce bruit de métal venant des bois alors que j'étais dans mon creux d'arbre, puis une forme surgir. Les bêtes ne s'enfuient cela dit, cessant de danser et fondant sur la nouvelle personne qui était indubitablement humaine, inconsciente de la baguette braquée sur elle dans un réflexe bien défensif et donnant quelque chose aux danseurs émérites, parlant doucement à ceux-ci. Visiblement la personne n'était une étrangère auprès de ces êtres qui se font étreindre. Je pourrais sans doutes laisser le tout passer et rester dans l'ombre mais visiblement mes visites auprès de ces petites choses n'est pas sans un certain succès. Un des veauxdelune hésitera avec quelque chose dans la bouche et viendra timidement vers moi, faisant fondre ma frustration alors qu'il vient et pose près de moi un bonbon avant de fuir rejoindre ses congénères... et vendant la mêche de ma présence. Mais la sorcière avait suivi la mignonne bestiole et rapidement abandonnera de pister la créature en faisant un face à face avec moi qui étais encore assis calmement, baguette paresseusement pointée vers elle.

Vous savez que la forêt est hors-limite d'étudiants et que le calme de ces êtres vend que vous êtes régulière ici, n'est-ce pas?

J'avais fait un grand effort de parler d'une voix basse pour éviter de faire fuir les animaux qui reprennaient doucement leur danse malgré les regards dans notre direction.. Mais je ne pense pas que ce soit parce qu'ils sont nerveux d'elle. Non, en fait,  ils le sont de moi... Putain, c'est bien ma chance de trouver une gamine dans les bois ce soir.

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By Aardbei

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Est-ce que je suis heureux particulièrement de voir quelqu'un débarquer ainsi dans la forêt interdite alors qu'il était bien loin de l'heure du couvre-feu? Il semble que certains règlements sont toujours aussi difficile à appliquer dans une école avec de jeunes adultes et des adolescents mais le fait de voir que ce n'est une gamine de quelques années mais une jeune femme mure n'est pas pour me faire plaisir... Bien au contraire. La majorité des jeunes étudiants savaient ne venir ici et voilà quelqu'un qui brisait de manière volontaire les règles établies au mépris de sa sécurité. Le pire? Elle osait même répliquer et dire que j'étais dans le tort, troublant les pauvres créatures. Un petit rire viendra du fond de ma gorge alors que je secoue la tête tranquillement.

Il semble que vous ne comprenez exactement ce qui en est, mademoiselle, que ma présence ici est dans un but bien académique mais ce semble ne pas être votre cas. Vous venez ici assez souvent et portez des bijoux qui leurs sont familiers. Donc c'est là un bris fréquent, autant de la règle de sécurité que du couvre-feu.

Je vais tendre la main avec prudence et toucher la friandise offerte par le Veaudelune, détaillant ce dernier avant de le mettre en poche. Relancer ce cadeau offert serait dix pas en arrière dans la relation que je tente de faire avec ces créatures nerveuses alors que j'observe celle qui me fait face. Emmitouflée comme elle l'est, il est évident alors que je repasse dans mon esprit ce qu'elle avait dit. Une langue qui n'était pas des environs mais que j'avais déjà entendu par le passé...

Arabique... Est-ce que je me méprends en devinant turque ou égyptien? Mais ne détournons le sujet. Vous dites qu'ils vous acceptent et c'est un bien, mais il faut faire bien des pas pour devenir amical avec ces êtres.

Avec une prudence infinie, je vais me redresser de ma cachette. Alors seulement pourra-t-elle prendre conscience de pourquoi les créatures peuvent être nerveuses alors que je dépasse amplement l'étudiante de ma masse. Les Veauxdelune se tendent mais ne prennent la fuite...

Ce n'est parce que vous ne m'avez vu que je n'étais ici, simplement nos temps ont-ils été possiblement différents. Votre nom, mademoiselle.

Ma baguette ne tremblait en rien et restait discrètement pointée vers la femme. Je gardais le ton bas pour diminuer l'impact de ma présence autour de ces créatures, mine de rien.

Mes runes sont parfaites, au fait... Les gens s'arrêtent sur celles qui sont mineures et faussement faite et négligent de remarquer les véritables. Je sais qu'une personne venait régulièrement dans la forêt mais comprendre son objectif m'a prit un peu de temps, oui.

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La demoiselle aura, au moins, la logique de ne pas me prendre pour davantage un idiot qu'elle l'a fait en brisant un bon nombre de règlements en venant en ces lieux mais le fait est qu'il semble que celle-ci était encore drapée dans son ignorance de sa propre vulnérabilité. Elle m'avoue ses délits et ses raisons peuvent paraître bien logiques mais je ne vais pas retenir un grondement dans ma voix alors que je réponds.

Diantre, quelle méprise que voilà, si seulement l'école avait quelqu'un qui allait dans la forêt interdite et veillait au bien-être des créatures qui y sont. Un gardien, un chasseur... Un garde-chasse? Oui, le sarcasme suintait et même avec ma voix qui n'exprimait clairement d'émotions, c'était impossible de se méprendre. La demoiselle m'avoue ses origines mais me refuse son nom... Ce ne sera une recherche bien poussée, les étudiants égyptiens et turques ne sont pas légions mine de rien, elle ne fait rien pour aider dans ma bonne humeur. Je remarque cela dit qu'elle tremble légèrement, trahie par les bracelets qu'elle porte et qui semblent être aussi une source pour les veauxdelunes qui se sont arrêtés pour nous regarder. Elle parle de toutes les transgressions qu'elle peut avoir accomplie et le fait de ses colles qui seront sans doutes digne d'un renvoi...

Cela dit, l'action suivante de la demoiselle est... véritablement stupide. Dans le domaine des choses qu'un étudiant ne devrait faire est bien de désarmer un membre du personnel de l'école alors qu'elle fait quitter ma baguette de ma main qui n'était véritablement une menace, la réaction sera vive et vaudra les plaintes des créatures alors que mon autre bras se tend et qu'un ensemble de cordes bondit et plaque au corps de la poufsouffle ses bras, immobilisant grandement son corps. Elle me faisait au même moment qu'elle se fait indignement saucissonner qu'elle n'était une menace.. Ma main se tend comme pour la retenir mais elle ne semble sur le point de tomber et je me reprends, ma baguette volant à ma main alors que je la range dans son étui et fronce les sourcils.

Ajoutons "attaquer un membre de personnel de l'école" dans les transgressions si vous le voulez bien, mademoiselle. Vous voulez qu'on joue ce genre de jeux, je peux très bien le rendre aussi. Je tends la main dans ce qui peut sembler être une direction avant qu'un bruit mat se fasse entendre et que je montre cette main où est maintenant logée une pierre de bonne taille. Je tourne celle-ci avec soin et dévoile une de mes runes plus poussées. Je regarde cela dit en coin les animaux qui sont maintenant en pleine méfiance.

Rassure-les, cet endroit est fait pour qu'ils puissent être en sécurité. Comme tu peux voir, je les ai guidés jusqu'ici et ils me craignent pour un piège mais j'ai parsemé ces runes en ces lieux pour eux.

Je laisse l'étudiante faire son observation de la rune qui était faite pour assurer un sanctuaire aux gens et créatures qui ne sont d'hostiles intentions. Clairement elle qui venait pour s'assurer du bien-être de ces pauvres et innocents veauxdelune, elle n'allait même pas avoir captée la présence de ces pierres parsemées dans cette partie de la forêt. Un geste et les cordes vont se défaire et tomber au sol avant de se volatiliser, je pose la pierre qui se fait engloutir comme si la terre devenait eau d'un coup et le petit bruit souterrain, comme si un animal creusait, indique la disparition de cette pierre.

Je reste encore une demie-heure ici. Ensuite nous partirons. Tu me donneras ton nom ou je le trouverai, mais entretemps, rassure ces pauvres.

Conscient du fait de la méfiance de ces êtres que je tente de protéger? Pleinement. Mais les actions hostiles de ce soir avait débutée par elle qui tente de me désarmer, mine de rien mais va-t-elle l'accepter?

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La demoiselle semble ne pas apprécier le sort que je lui ai fait subir de manière reflexive, le sort était parti d'une main rapide et bien moins pire que certains sorts auraient pu être. La fraction de seconde de décision entre sentir ma baguette commencer à quitter ma main et le lancement du sort pour la capturer avait laissé stupéfix comme première option mais celui-ci peut avoir un effet désastreux sur une personne ayant une faiblesse au coeur. Certes, si je veux enterrer un cadavre, ce serait dans la forêt interdite mais tuer une étudiante n'est pas dans mes intentions. L'attitude insolente de la demoiselle, cela dit, me donne presque envie de reconsidérer cela alors qu'elle se tourne pour aller faire ce qui lui a été demandé. Les veauxdelunes se jettent sur elle, montrant combien de temps elle a passée parmi ceux-ci... Mais ce n'est pour me plaire alors que ma baguette me revient et que je la garde doucement le long de mon corps, gardant cela dit une certaine rigidité dans les doigts pour éviter un nouveau désarmement.

Elle n'a pas tort que je suis celui qui est le plus agressif entre nous deux mais le fait est que l'on peut sortir l'homme de l'Auror mais point l'auror de l'homme. Elle va obéir à la demande cela dit et je vois ces êtres affluer autour d'elle et je peux aisément noyer la trace de jalousie que je sens. Mine de rien, mes efforts avec ces bêtes avaient toujours été marquées d'un échec retentissant mais, maintenant, je peux possiblement comprendre le pourquoi. Je m'appuie de nouveau contre l'arbre, restant loin de ces êtres sinon pour caresser la tête du seul qui est assez téméraire pour montrer un peu d'affection envers moi. Un sourire en coin qui vient, éphémère avant que la demoiselle ne revienne. Elle semble réaliser que je ne vais démordre de ce que je disais quant à voir qu'elle subisse les conséquences de ses actions et ce nom...

Eh bien, voilà qui explique sans doutes une partie du pourquoi celle-ci est aussi déplaisante. La royauté n'a jamais été mon fort et je n'ai guère eu beaucoup d'affectations dans le moyen-orient au vu de mon talent qui aurait fait de moi une cible de mille et une alliances politiques. Je la regarde et tranquillement un sourire moqueur vient à mes lèvres.

Eh bien, mademoiselle Suleyimän-I, sachez que je suis au fait de qui vous êtes, pourquoi vous êtes ici sinon en parlant de la forêt interdite et votre titre, mais ce n'excuse pas pour autant ce genre de conduite dangereuses, Princesse.

Un brin de dérision? Oui. Les sang-purs me prennent bien souvent de haut mais la royauté reste une autre chose. LA famille de la demoiselle était riche, très riche mais ce n'était une raison pourquoi les règles ne devaient être appliquées.

Vous avez, bien entendu, choix. Un accompagnateur de ma personne, ou simplement j'envoie mon familier chercher la haute-direction pour aviser que vous avez pris sur vous de prendre soin de créatures que je protège fort bien, à défaut d'avoir leur confiance. Je crois le choix clair, non?