Fin aout :

Je viens de finir mon job d’été. J’avoue que mes proches me manquent. En général, je passe du temps avec Leti ou Ayden, mais là, j’avais choisi de travailler à St Mangouste pour avoir un bon niveau pour mon Bachelor. Bah clairement le niveau, je l’ai maintenant. J’ai travaillé avec Henry Taylor et il m’a appris énormément de chose. Bon oui, j’ai fait un peu d’heures sup dans son lit, faut dire qu’il est loin d’être désagréable physiquement même s’il a tendance à être un ours ronchon.
Ayden et Leti me manque, mais au fond de moi, je me dis qu’Ayden est sûrement avec un de ses mecs à s’envoyer en l’air, c’est d’ailleurs pour ça que je n’ai pas eu de remords à succomber à mon envie de m’amuser avec mon chef au boulot. Surtout que contrairement à Ayden, je suis discrète moi. Rah voilà que je m’agace encore. Savoir qu’il trempe sa queue dans un de ces mecs…grrrrr. Par chance, j’arrive à Londres et un visage me redonne le sourire. Ma Leti est là, on va pouvoir profiter à fond entre filles et bâcher sur tout ce qui se passe.

J’arrive avec quelques minutes de retards et je l’enlace.

« Désolée, j’ai fini… Plus tard »

Oui, j’ai aussi dit au revoir à Henry Taylor en quelques minutes en mode crions notre joie. Mais ça Leti le s’en doute sûrement vue que par Hibou, je lui ai parlé d’Henry. Je l’ai décrit comme un collègue sympa qui manie bien ses doigts. De toute façon, mon amie sait que je ne fais que m’amuser, que le seul dont j’ai envie, c’est Ayden. Elle est la seule à le savoir et malgré le fait qu’elle tente de me pousser vers Ayden, je ne le fais pas tout simplement parce que le voir avec cette réputation me fait mal. Je me dis que si vraiment, c’est moi qu’il veut, il n’aurait pas fait tout cela, alors je joue la cruche et je fais comme-ci je le croyais gay. Je prends alors la main de la jumelle et je l’entraîne sur le trottoir à la recherche de boutique Moldu sympas. Nous ne sommes pas sur le chemin de traverse alors je compte faire découvrir à Leti mon demi-monde vue que je suis Moldu du côté de mon père.

Fin aout :

On va enfin pouvoir faire notre journée shopping. Après avoir transmis mes excuses à Leti sur mon retard, je ne peux m’empêcher de ricaner quand elle parle de doigter au travail. En effet, j’avais fait des heures sup assez agréable. Leti était la seule à connaître mes histoires intimes. Bon Ayden aussi, mais je ne racontais pas tout à son jumeau. Souvent, il se fâche sans que je ne comprenne pourquoi. Il s’enfile des mec à tout-va et il vient me râler dessus quand j’ose dire que je me suis mise dans le lit de quelqu’un. Enfin bref, c’est Ayden je l’aime comme il est et c’est mon meilleur ami.
Une fois dans la première boutique, des vêtements assez grunge et coloré, Leti me demande si ça va , je lui réponds que oui et que j’ai hâte de retourner à Poudlard. Bosser, c’est cool, mais mes amis me manque.

« Et toi ? Comment va Ayden aussi ? Je n’ai pas eu des masses de temps pour vous envoyer des hiboux pardon. »

Leti se charge les bras comme un mulet alors que moi, je me contente d’une robe d’été sympas. Je la suis dans les cabines et je me mets dans celle à côté d’elle pour me changer. Je ricane quand elle parle d’Henry.

« Beau ? Ça va, disons que le fait qu’il soit médecin et qu’il sait gérer une urgence à un côté sexy. Ne t’énerve pas trop Leti, c’est juste de quoi décompresser l’été. Et toi ? tu vois qui en ce moment ? »

Je finis nue dans la cabine et j’enfile la jolie robe rouge à fleurs blanche. Je me regarde dans le miroir et je plonge un peu plus mon decolté en souriant et en écoutant mon amie dans la cabine à côté. Je sors ensuite et j’attends qu’elle fasse de même pour qu’on se compare et qu’on juge la tenue de l’autre.

« Classe… J’adore, tu la prends, tu vas faire des ravages. Et moi, tu la trouves comment. Elle plairait à … »

Je perds mon sourire quelques secondes. J’allais dire à Ayden. Leti est aussi la seule à savoir que je tiens à son frère, mais ni elle ni moi ne savons ce que pense le Coréen et je n’ai pas envie de nuire à mon amitié envers lui alors en général, je lui dis de ne pas en parler.

« Aux mecs ? »

Fin aout :

Leti était vraiment adorable, dés notre première rentrée scolaire, nous avons eu un coup de cœur l’une pour l’autre. Ayden à ensuite débarqué dans notre binôme pour mon plus grand plaisir.
D’extérieure, on peut ressembler à des vipères, mais c’est tout le contraire. Leti et moi sommes plus deux copines mignonnes qui aimons aider que deux garces qui critiquent. Bon on critique un peu quand même, mais en gênera notre langue est mauvaise envers ceux qui le méritent.
Après avoir pris tout ce qui nous tentais dans les rayons, nous nous retrouvons dans deux cabines pour nous changer. Comme souvent, on sort en même temps et rapidement, je la félicite pour son choix.
Leti me complimente aussi et semble avoir vite deviné à qui je voudrais plaire. Parfois, je me demande encore pourquoi je tente de lui faire à l’envers alors qu’elle lit en moi comme dans un livre ouvert.

Je retourne alors dans ma cabine et tout en sortant pour montrer nos tenues une par une sur nous, je lui réponds.

« Henry, ce n’est pas tous les jours hein. C’est arrivé deux fois…Trois plutôt. Mais c’est tout, c’était surtout pour décompresser entre deux urgences. Mais ouais, le boulot est génial. Par contre, je ne me vois pas travailler à l’Hôpital plus tard, je vais y laisser ma santé. Je n’ai pas les reins pour ça. Je serais bien mieux dans une infirmerie toute simple. »

Une fois, les essayages finit, je pars avec Leti pour payer et une fois dehors je l’entraîne avec moi vers un café qui sert pas mal de boissons. Chaudes, froides, caféine ou sans . Je prends place à une terrasse et je commande plein de chose afin que Leti puisse goûter. Puis je croise une jambe et je souris à Leti.

« Et toi ? Pas trop névrose de passer Étudiante ? C’est super, on va avoir bien plus de liberté qu’avant. »

Je l’écoute me répondre et j’échange avec elle sur la rentrée jusqu’à ce qu’un serveur Moldu nous apporte notre commande. Il me dévisage quelques secondes ce qui me fait glousser. Gêné, il repart et je dis à Leti.

« Je crois que j’ai une touche…Et son collègue te regarde apparemment… »