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#1682 -


The past keeps coming back


Ft Maïwenn Zaig & Erskin Walker
Mi-Septembre 2022,
Salle des professeurs

On l’a tous eu. On l’a tous ressenti un jour. Cette sensation de ne plus pouvoir respirer, cette sensation de vouloir se réveiller d’un atroce cauchemar ou de vouloir tout oublier. Cette sensation, Erskin l’a longtemps éprouver. La mort de son épouse, Eurybia, a été un terrible choc pour lui. Il se souvient sans le moindre mal du son de ses cris, l’odeur de sa chair se consumant dans les flammes. Il souvient avoir été bloqué, là, incapable d’arriver à lui porter secours à tant. Il se souvient de cette sensation atroce d’être inutile. Lui, porteur du don élémentaire de la maîtrise de l’eau, n’avait pas réussi à en produire assez pour sauver sa femme. Il avait tout juste réussi à sauver leurs trois enfants. C’était un souvenir atroce. Le genre de souvenir qui ne quitterait jamais son esprit, ni même son corps. Certes, il en gardait des cicatrices de brûlures profondes, notamment sur la cuisse et dans le bas du dos. Mais il avait aussi subi une violente dépigmentation de sa chevelure brune. Avant l’aube, ses cheveux avaient tous viré au blanc, signe de l’immense choc émotionnel qu’avait été la mort de sa femme. Certes, la magie aurait pu lui permettre de retrouver sa couleur originale en masquant d’un simple sortilège de métamorphose les pigments blancs. Mais à quoi bon ? Si aujourd’hui, Erskin avait fait son deuil, parvenait à penser à sa femme avec amour et tendresse et non plus avec tristesse de culpabilité, il ne gardait une profonde colère pour le Bureau des Aurors. Quand la mort de sa femme avait été comparé à “un simple accident” et que le Directeur du Département de la Justice avait refusé de punir les Aurors responsables, la colère d’Erskin avait été d’autant plus nourrie. Le pire… c’était qu’il devait travailler avec eux et ça, c’était terriblement difficile.

Toujours était-il qu’il parvenait à faire la part des choses et à rester le juge impassible et objectif qu’il était. Ce qui avait été, en revanche, plus délicat, c'était le jour de la rentrée, quand Erskin avait remarqué Maïwenn Zaig au banquet. Travaillant au Ministère, il avait manqué la réunion pédagogique de pré-rentrée. Il en avait presque plié la fourchette dans sa main en reconnaissant sans le moindre mal la rousse. Comment l’oublier ? Comment oublier le moindre visage responsable du fait que ses trois enfants avaient grandi sans leur tendre mère ? Les jours suivants où Erskin avait été au château, il avait soigneusement évité l’Auror, ne cherchant pas même à lui souhaiter la bienvenue au sein du corps enseignant ou même à faciliter son intégration.

Comme tous les jeudis, Erskin était au château, donnant cours de droit magique. En tant que professeur vacataire, il n’était pas là tous les jours et ne voyait donc pas si régulièrement ses collègues. Après cette longue journée de cours, il s’était donc dirigé vers la salle des professeurs pour échanger un peu avec ses collègues. Il entra en silence et remarqua une femme, rousse, de dos, installée à la table. Pensant qu’il s’agissait de Carlin Evans, la bibliothécaire, il s’approcha.

- Me risquais-je à finalement prendre un nouvel avertissement de votre part si je vous propose un café, ou êtes vous plus tolérante que cette “regrettable” Mrs Pince ? demanda-t-il en plaisantant comme à son habitude sur un ton sérieux qui laissait difficilement penser, quand on ne le connaissait pas bien, qu’il ne plaisantait pas.

Face au manque de réaction de celle qu’il pensait être Carlin et considérant que sa plaisanterie était hilarante (selon lui), il contourna la rousse, avant de réaliser son erreur. Ce n’était pas Evans. C’était elle. L’Auror. Eh merde. Erskin se crispa nettement et laissa échapper un ”Mmmh” avant de se servir un café en silence.





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#1870 -
Confidences et demande



La pire expérience de sa vie, son plus gros traumatisme a eu lieu il y a environ dix ans. Les aurors, elle, ont commis une erreur qui ne pourra jamais être pardonnée : une femme est morte et des enfants ont été sauvé in extremis. Jamais elle ne pourra s’en remettre totalement. Elle a tout arrêté après et a disparu. Elle ne pouvait plus se regarder dans le miroir tous les matins et continuer son travail comme s’il ne s’était rien passé. Elle ne comprenait pas comment ses collègues pouvaient continuer de travailler la tête haute. Il leur a été dit qu’ils n’étaient en rien responsable et qu’ils avaient fait leur travail mais elle n’était pas en accord avec cette affirmation. Ils auraient pu agir autrement et sauver cette femme. Elle ne pouvait pas se regarder tous les matins dans le miroir alors du jour au lendemain, elle est partie laissant juste une lettre sur le bureau de son chef. Elle s’est réfugiée au sommet des montagnes pour tout oublier, tenter de tourner la page. Elle a fait des cauchemars revoyant la scène en boucle dans son sommeil. Il lui a fallu des mois pour qu’ils cessent et qu’elle retrouve des nuits reposantes. Elle ne pourra plus jamais être auror c’est une certitude. Pendant longtemps, elle a cru ne jamais se relever et ne jamais retrouver une voie professionnelle. Elle se voyait rester en ermite en haut de ses montagnes là où elle n’était plus confrontée à la réalité. Elle s’est empêchée de penser en se fixant des objectifs difficiles : monter des sommets à plus de 4000 mètres. Ainsi elle ne pensait plus et se concentrait uniquement sur ses objectifs.

Un jour, alors qu’elle était au sommet de l’Everest, elle a pris la décision de revenir à la réalité et de s’y confronter. Elle ne peut pas rester ainsi éternellement en ermite. Son retour a été ponctué de changements radicaux. Elle a changé de domicile, rompu tout contact avec ses anciens collègues et n’a jamais remis les pieds dans des lieux qu’elle fréquentait en tant qu’Auror. Elle a changé totalement de voie et a suivi une formation universitaire pour devenir enseignante. Elle a obtenu une place à Poudlard et elle est ravie de pouvoir enseigner cette matière. Désormais elle transmettra ses compétences et les connaissances qu’elle a pu acquérir durant toutes ces années. Elle reste compétente dans ce domaine et sait qu’elle peut aider la future génération de sorciers et les accompagner. Ce sera désormais sa vie et cela lui permettra de prendre un nouveau départ. Elle pensait tourner la page mais le destin a décidé de lui jouer un tour et son passé a décidé de revenir en force. Elle a croisé la dernière personne qu’elle voulait revoir : le mari de la femme morte. Elle l’a vu de loin et l’a soigneusement évité depuis. Elle ressent toute la colère, la rage qu’il ressent encore à son égard et sa culpabilité refait surface. Elle ne peut pas oublier qu’elle a une part de responsabilité dans la mort de sa femme et qu’elle devra vivre avec cela jusqu’à la fin de ses jours. Elle ne pourra jamais oublier les flammes de la maison incendiée et les visions d’horreur de ce jour-là. Les souvenirs sont revenus et elle a refait un cauchemar la nuit suivante. Elle a réussi à surmonter ce traumatisme mais en sa présence il revient au galop. Elle va donc rester le plus loin possible de lui et elle est certaine qu’il ne souhaite pas lui parler non plus. Il ne sert à rien qu’elle s’excuse : aucune parole ne pourra diminuer sa responsabilité. Elle se recentre sur les cours à donner et les jours passent sans qu’elle ne le recroise. Une journée de cours comme les autres vient de s’achever et elle sent qu’elle prend ses marques. Elle est plus à l’aise avec les élèves et est parfaitement dans son élément avec cette matière. Elle est satisfaite de sa journée qui vient de s’achever et se rend en salle des professeurs. Elle s’installe afin de prendre des notes sur un parchemin et est ainsi concentrée. Elle entend alors une voix derrière elle qui la paralyse. Elle ne comprend pas ce que la personne dit mais reconnait le propriétaire de la voix. Son don part alors en cacahouète et elle est envahi par les émotions de la personne. Elle arrive juste à se servir une tasse de café qu’elle boit d’un coup comme pour se ressaisir et elle murmure juste :

-Bonjour

Elle ne sait pas quoi lui dire. Elle voudrait s’excuser et lui faire part de ses remords mais cela ne lui rendra pas sa femme. Elle va devoir vivre avec. Elle se contrôle pour pas que ses émotions se voient. Elle ne doit pas s’effondrer face à lui et doit rester forte. Il ne semble pas vouloir lui parler non plus et ce n’est pas plus mal. Les souvenirs lui reviennent en tête et la voix qui hurle « elle est morte ». Cette nouvelle terrible qui a marqué la fin de sa carrière d’auror. La culpabilité qui a suivi ainsi que l’impossibilité de réparer son erreur. Le sentiment terrible de devoir vivre avec cela toute sa vie et qu’un homme a perdu sa femme a cause d’elle. Et tout le monde autour d’elle qui continue la vie normalement alors qu’elle ne peut pas. Elle se sert à nouveau un café et cette fois-ci le boit lentement. L’arôme qui se dégage du café est suffisamment fort pour lui permettre de rester en contact avec la réalité et de ne pas se laisser envahir par ses émotions. Elle est bien contente pour une fois qu’il soit trop fort. Elle est concentrée sur ses notes ou en tout cas fait mine de l’être pour ne pas le regarder. Elle n’écrit plus mais relit sans cesse la même phrase. Déjà qu’elle sait ce qu’il ressent alors croiser son regard et lire dedans serait encore pire. Pour lui aussi cela est terrible de croiser la femme responsable de la mort de son épouse.




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#1924 -


The past keeps coming back


Ft Maïwenn Zaig & Erskin Walker
Mi-Septembre 2022,
Salle des professeurs

Erskin n’avait pas la réputation d’être l’homme le plus bavard au monde. Il ne l’avait jamais été. Même avec ses proches, il ne parlait jamais pour ne rien dire. Alors, face à quelqu’un qu’il n’appréciait strictement pas, il n’allait d’autant plus pas se lancer dans une longue conversation faite de roses et d’eau fraîche. Hors de question. Pas avec elle. Pas avec cette femme, responsable de la mort d’Eurybia. Parce que oui, aux yeux d’Erksin, les Aurors en étaient responsables de part leur foutue erreur. Erskin pouvait pardonner beaucoup. Il faisait son deuil, avait appris à vivre sans Eurybia, mais il n’empêche qu’il voyait toujours les Aurors comme de foutus incompétents. Peut-être que, si les Aurors concernés avaient été punis pour leur erreur, Erskin aurait été plus clément. Mais ils ne l’avaient pas été. Punir des crimes en commettant d’autres crimes. Était-ce donc comme ça que leur société fonctionnait ? Si tel était le cas, alors leur société était foutrement bancale.

Alors qu’il versait du café dans sa tasse, il entendit un murmure féminin le saluer dans son dos. Le Haut-Juge laissa échapper un long soupir. Voilà qu’elle allait lui faire la conversation. En même temps, ils étaient adultes et désormais collègues. Tôt ou tard serait arrivé ce moment fatidique où ils devraient mutuellement s’adresser la parole. L’homme à la carrure gigantesque et aux cheveux d’argent se tourna, en silence, sa tasse de café noir serrée dans sa puissante main. Erskin avait toujours été immense et… épais. Quand on voyait Elegius, on avait parfois peine à croire qu’ils avaient le même père et Eurybia avait toujours semblé si minuscule entre ses grands bras. Le bâtard de la famille Carrow toisa sa collègue en silence, sachant pertinemment qu’il devait faire un minimum d’effort d’autant plus que cette dernière était nouvelle au sein du corps enseignant.

- Donc, ils ont fait de vous une professeur de Défense Contre les Forces du Mal, commenta-t-il de sa voix dénuée de toute intonation ou d’émotion.

Il se retint de laisser échapper un rictus ironique. S’il avait été beaucoup plus amer, il aurait largement pu lui adresser un commentaire nettement plus désobligeant que celui-là en instant au passage la carrière de la rousse. Mais quelque chose lui disait que McGonagall ne tolèrerait pas un tel comportement et elle n’aurait pas tort. Eurybia était décédée il y a dix ans maintenant et même si Erskin avait accompli un formidable travail sur lui-même pour se remettre de cette mort tragique et parvenir à redonner chaleur et douceur en son foyer, se retrouver face à cette Auror faisait remonter en lui une certaine colère.






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Dernière édition par Maïwenn Zaig le Ven 4 Nov - 12:31, édité 1 fois
The past comings back



Elle est près de l’homme dont elle est responsable en partie de la mort de sa femme. Les images resurgissent dans sa tête et elle ressent toutes les émotions négatives qu’il a encore à son encontre. Elle fait en sorte que cela ne transparaisse pas. Elle ne doit pas lui montrer la moindre faiblesse même si son cœur lui hurle de s’excuser. Elle voudrait pouvoir lui expliquer ce qui s’est passé mais elle ne peut pas. Le psychomage qu’elle a vu lui a fait écrire une lettre ou elle devait imaginer lui raconter ce qui s’est passé. Cela l’a aidé mais tout revient à la surface quand elle le voit. Aucunes excuses ne pourront lui permettre de passer à autre chose. Un pardon est absolument impossible au vu des conséquences. Elle le comprend tout à fait et sa présence est très difficile pour elle et pour lui aussi d’ailleurs. Elle voudrait aller se terrer dans un coin mais elle ne peut pas. Elle va bien devoir s’habituer à le voir à Poudlard. Elle a fait un long travail sur elle-même depuis le temps mais sa présence fait remonter l’intense culpabilité qu’elle ressent. Il est la personne qu’elle redoute le plus et contre qui elle se sent le plus démuni. Il ne pourra sûrement jamais lui pardonner et en même temps elle ne peut que le comprendre. Savoir que sa femme est morte à cause d’elle et qu’elle n’a même pas été puni pour cela. Mais Maïwenn doit apprendre à surmonter cela en sa présence. Elle ne pourra jamais revenir en arrière et doit vivre avec pour le restant de sa vie. Et voilà que maintenant il lui parle.  Elle lui avait juste dit bonjour par politesse mais ne pensait pas entamer une discussion avec lui. Elle va donc devoir lui répondre. Une bonne manière de prendre le dessus sur sa culpabilité finalement :

-Oui je suis devenu professeur de défense contre les forces du mal. Je viens de débuter à la rentrée. Et vous vous intervenez pour donner des cours de droit ?

Elle a déjà réussi à formuler une phrase entière sans manifester la moindre émotion. Pour autant, à l’intérieur d’elle-même, elle a mal. Son ton est aussi neutre que le sien.  Il la toise et elle est en grande difficulté pour le regarder. Mais pourtant, elle ne peut pas baisser le regard. Elle doit soutenir le sien et se montrer forte. Dans ses yeux, elle voit les flammes de la maison et elle prend alors le parti de regarder son café. Malgré tout, elle prend sur elle et c’est ainsi qu’elle arrivera à dépasser ses propres traumatismes. Mais elle est contente car elle a réussi un premier pas sans s’effondrer.  Elle se sert un café pour se donner du courage et le boit lentement. Cela occupe ses mains et son esprit. Au lieu de penser à sa présence, elle pense au goût amer du café qui traverse son gosier avec cette douce sensation de chaleur. Cela est tellement agréable.





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#2534 -


The past keeps coming back


Ft Maïwenn Zaig & Erskin Walker
Mi-Septembre 2022,
Salle des professeurs

Erskin n’était généralement pas du genre vulgaire, mais là, c’était une autre affaire : putain qu’il avait envie d’être n’importe où mais PAS ici. PAS avec elle. ELLE. Elle qui faisait parti de ces foutus Aurors qui lui avaient pris son innocente femme, la mère de ses enfants, l’amour de sa vie, la seule et unique femme qu’il avait aimé. Eurybia était morte à cause d’elle et ses collègues, parce qu’ils avaient été irréfléchis, prétentieux, arrogants et avaient cru tout savoir. Et elle enseignait ? Un rictus profondément moqueur s’afficha sur son visage lorsqu’elle affirma être devenue professeur de forces du mal. Habituellement, ses traits étaient très impassibles, mais pas à cet instant. Maïwenn Zaig faisait partie des très rares personnes qu’il haïssait et c’était à peine s’il s’en cachait.

- Oh, intéressant, dit-il de son habituel ton détaché, comme s’il s’apprêtait à faire un compliment. Mais… cela aurait été trop beau, non ? Et qu'allez-vous donc enseigner ? Que la définitions de “force du mal” ne s’applique qu’à des Mangemorts, et pas aux soit disants “forces de l’ordre” quand bien même tuer des innocents est justifiable à leurs yeux ?

Bam. Il n’avait pas réussi à s’en empêcher. Les mots étaient sortis tels des boulets de canons. C’était à croire que, après ces deux semaines intenses à l’éviter et à se taire, la frustration accumulée explosait. D’ailleurs, il ne laissa pas le temps à Maïwenn de répondre, et reprit immédiatement la parole :

- Et oui, je suis le professeur de droit magique. J’enseigne au collège et suis responsable du diplôme lié au droit et à la justice magique. Même si vous, la justice magique, vous ne connaissez pas vraiment. Ca consiste à payer pour ses crimes.4

Allez. Bam. Une de plus. Tout son corps s’était crispé. Il le savait : il allait trop loin et c’était ni le lieu ni le moment pour régler ses comptes avec elle. Mais c’était plus fort que lui. Oui, Erskin était un homme d’une immense sagesse, mais il en restait un homme, un être humain pour qui, parfois, les émotions prennaient le dessus. Zaig aurait tous les droits de venir se plaindre à McGonagall ou Mackelled d’avoir été harcelé verbalement par un collègue. Elle en aurait tous les droits et il le savait. Il savait qu’il était en tord à cet instant. Mais merde. Il s’en foutait pour l’heure.

Il décroisa les bras, s’approcha de la table où elle était assise et vint poser ses mains sur le dessus de la table, se penchant légèrement sur elle, de toute sa hauteur et de toute sa carrure, le regard terriblement noir. Un regard qu’on ne voyait généralement que sur Elegius ou… Amycus Carrow. Mais ça, c’était bien la preuve qu’Erskin avait du sang Carrow, même s’il n’avait jamais été déclaré comme tel par son père. Dans sa tasse, le café commençait à se mouvoir, à former de petites vaguelettes, d'elle-même. Enfin… d'elle-même ? Non. Le café étant à base d’eau le don d’Erskin, activé sous la haine, faisait trembler les molécules d'eau.

- Parlons franchement vous et moi. Mes enfants ne savaient peut-être pas ce que vos chers collègues et vous ont fait à leur mère, mais écoutez moi bien. Restez à distance d’eux. Si je vous vois les approcher hors de votre salle de cours et seuls, je ferai absolument TOUT ce qui est en mon pouvoir pour faire ce que votre patron a réussi à vous faire échapper à l’époque. Légalement ou illégalement.






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#2677 -
The past comings back



Elle ressent toute sa haine et sa colère à son égard. Elle se prend son don de plein fouet et n’arrive pas à y faire face. Les souvenirs remontent à la surface et une odeur de brûlé envahit son nez. Elle est totalement paralysée et ses mots sont terribles. Ils frappent son cœur de plein fouet et elle ne peut pas vraiment se défendre. Ils sont totalement mérités et pourtant, rien ne pourrait justifier. Ce jour a été terrible dans sa vie. Elle ne pourra jamais oublier qu’en partie par sa faute, une femme est morte. Rien ne peut réparer une telle faute et elle doit vivre avec. Elle a réussi à reprendre le dessus sur sa vie avec du temps et la détermination de ne plus être auror. Sa confiance s’ébranle à nouveau alors qu’il la questionne sur ce qu’elle va enseigner. Elle sait bien que ce jour-là, ils n’ont pas réussi à protéger une innocente et qu’ils n’ont pas été sanctionné. Elle tente de se reprendre mais il continue en insistant sur le rôle de la justice magique à laquelle ils ont échappé. Elle se souviendrait toujours de quand leur chef leur a demandé de reprendre le travail l’air de rien. Elle est allée le voir en lui demandant les conséquences et il l’a regardé comme s’il ne comprenait pas de quoi il parle. Il lui a demandé de retourner travailler et personne ne parlait de ce qui s’était passé. Elle n’a pas supporté un tel déni et n’a pas pu continuer à travailler ainsi quotidiennement. Elle a donné sa démission et est partie grimper des sommets. Une grande bouffée d’air pour reprendre le dessus et au bout de quelques années se décider à commencer une nouvelle carrière. C’est ainsi qu’elle est devenue professeur. Mais elle ne pensait pas le revoir un jour.

Et là, il se dresse juste devant elle, les mains posées sur la table. Il en faut plus pour l’impressionner car elle a vu pire durant sa carrière d’auror. Mais ce qui la bloque c’est cette vague de haine qu’il éprouve envers elle. Elle retourne dans l’état dans lequel elle était juste après ce terrible événement. Elle se sent de nouveau fragile et toute faible. Elle a envie de s’enfuir mais elle ne le fera pas. Elle doit se reprendre et faire face. La vie est ainsi: il faut toujours avancer et faire face aux différents imprévus. C’est une nouvelle étape à laquelle, elle doit faire face. Pouvoir être en sa présence sans lui laisser totalement prendre le dessus Elle doit être forte et ne pas s’effondrer. Elle prend une grande inspiration intérieure. Il est hors de question qu’il puisse avoir un aperçu de ce qu’elle ressent et de l’état de faiblesse dans lequel cela la met. Elle doit surmonter et seule.

-Je comprends très bien votre colère à mon égard. Malheureusement, je ne pourrais pas changer le passé. Je suis désolé pour votre femme… Je sais que cela ne changera rien. Je n’ai aucune intention de nuire à vos enfants d’une quelconque manière. Mais nous allons devoir être capable de nous côtoyer de manière courtoise vu que nous sommes désormais tous les deux professeurs.

Elle a réussi à parler d’un ton calme sans s’effondrer ce qui est déjà un exploit. Les excuses sont sorties toutes seules poussées par le remord. Elle a besoin de les exprimer même si concrètement cela ne changera rien. Elle s’est relevée pendant qu’elle lui parle pour lui faire face. Elle n’est pas aussi grande que lui ni costaude mais elle est une femme forte et déterminée. Elle sait qu’elle peut aussi être impressionnante mais ce n’est point le cas là. Ses yeux expriment le remord et la tristesse qu’elle ressent. Son ton est calme, ferme mais en même temps très doux. Elle tente de le cacher mais c’est bien plus fort qu’elle. Ce sentiment est tenace et difficile à contrôler. Il prend le dessus dans ce genre de situation où elle se retrouve dans une position de faiblesse. Elle prend conscience qu’elle a effectivement pris la bonne décision en arrêtant d’être auror. Elle n’aurait jamais pu continuer à exercer son métier en ayant ce sentiment ancré en elle. Elle n’aspire qu’à une chose: poursuivre son chemin tranquillement et éviter à de futurs aurors de commettre la même erreur qu’elle. Elle veut apprendre à la future génération à se battre pour leur point de vue même contre l’avis de leur hiérarchie. Si elle l’avait fait à son époque, elle n’aurait pas à porter un tel poids. Elle était encore jeune dans le métier et son chef lui a ordonné de suivre les ordres malgré les réserves qu’elle émettait et elle l’a fait.




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#3022 -


The past keeps coming back


Ft Maïwenn Zaig & Erskin Walker
Mi-Septembre 2022,
Salle des professeurs

Le maître de l’eau brûlait de haine à l’égard de Maïwenn. Il la haïssait, elle et ses collègues. Elle n’avait aucun droit de se tenir là, dans une école, à parler de sa profession, à affirmer faire le bien. Elle méritait sa place à Azkaban, elle méritait de payer pour ses crimes. Eurybia Byrne Walker avait perdu la vie dans une opération bancale et Erskin était juge depuis assez longtemps et il avait assez souvent entendu les plaidoiries de son demi-frère pour savoir qu’il y avait une part de vérité dans les paroles de l’Avocat du Mal. Les Aurors, sous couverts de “faire le bien” dépassaient les limites et étaient bien trop protégés pour leurs crimes.

Face à ses paroles, Maïwenn resta la tête haute, affirmant être désolée de ce qu’il s'était passé. Erskin leva les yeux au ciel, l’air exaspéré.

- Vous êtes désolée ? Oh mais parfait ! Voyons, c’est ça que j’aurais dû dire à mon fils de 9 ans, totalement traumatisé, qui se réveillait en hurlant parce qu’il revoyait les images de sa mère consumée par les flammes, dit-il sur un ton toujours aussi amer.

De toute évidence, il n’avait que faire de ses excuses. Il reprit alors :

- En effet. Restons courtois. Restez hors de mon chemin et de celui de mes enfants, c’est tout ce que je vous demande. Puisque vous y avez accepté, alors parfait.

La porte s’ouvrit sur une autre professeur qu’il connaissait comme… étant sa belle-soeur. Charmant. L’italienne resta sur le seuil de la porte, ayant visiblement eu l’impression d’interrompre quelque chose. Erskin se redressa, reprenant son café.

- Heureux que cette question soit clarifiée. Au revoir Zaig. Bonjour Amara, au plaisir.

Sur ce, il s’en alla, quittant la pièce.



FIN DU RP POUR ERSKIN.






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#3367 -



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Maïwenn Zaig & Amara Macini-Yaxley
Mi-septembre 2022, Salle des Professeurs



Le nouveau professeur de musique de Poudlard commençait tout juste à prendre ses marques. Si elle continuait de s’égarer facilement au sein du château, elle parvenait à rejoindre sa salle de cours, la Grande Salle et la salle des professeurs sans encombre. Il fallait dire que pouvoir compter sur son cousin, Amos, était toujours d’une grande aide. Elle n’était qu’à temps partiel au château, se contentant de quelques heures de cours et de répétition pour la chorale. C’était largement assez. Le reste du temps lui permettait aisément de pouvoir s’occuper de sa petite Ottavia, la seule de ses filles qui n’aurait jamais à se s’inquiéter de son père et qui, grâce à Abadone, pourrait probablement avoir un futur des plus lumineux.

Toujours était-il que, comme souvent, la belle Amara Mancini-Yaxley avait décidé de terminer sa journée en faisant un tour en salle des professeurs pour rencontrer ses collègues. Étant bien moins là au château que ces derniers, ces petites visites étaient des plus cruciales pour son intégration au sein du corps enseignant. C’est avec son habituel sourire aux lèvres qu’elle poussa la porte, loin de s’imaginer ce qu’elle allait voir. Elle y vit son beau-frère, Erskin Walker, appuyée à la table, l’air menaçant, où se trouvait Maïwenn Zaig. Amara eut considérablement l’impression de déranger et d’arriver au pire moment possible. Elle eut l’idée de s’enfuir et de faire comme si de rien était mais… bon, avouons-le, Abadone le lui aurait reproché. Ce n’était pas tous les jours qu’on tombait sur une telle scène et même si cela lui faisait bel et bien mal au coeur pour Maïwenn, elle avait un devoir à honorer. Néanmoins, elle ne sut pas vraiment comment s’y prendre. Elle resta alors figée, dans l’encadrement de la porte, alors qu’Erskin se redressait et la saluait aussi chaleureux que le Pôle Nord. Il n’y avait pas plus opposé qu’Erskin et Amara. L’un, Norvégien et froid comme la glace, l’autre, Italienne et à la personnalité solaire et chantante.

- Bonjour Erskin, salua-t-elle poliment en retour.

Elle fit un pas sur le côté pour le laisser passer alors qu’il se quittait la pièce, laissant derrière lui ambiance aussi pesante et lourde qu’on aurait pu la couper au couteau. Elle referma alors la porte derrière elle et vint s’approcher de Maïwenn. Elle se posta aux côté de l’ancienne Auror et posa une main douce sur son épaule, s’accompagnant de son parfum floral et enivrant.

- Tout va bien ? Je suis navrée, je ne voulais pas déranger.

Vu l’air encore plus constipé d’Erskin que d’habitude, Amara sentait qu’il y avait anguille sous roche. Elle reprit alors :

- Il n’est pas si méchant. Juste… terriblement glacial et avec un humour qui laisse largement à désirer.






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#3793 -
The past comings back



S’excuser ne sert à rien. Elle le sait parfaitement et pourtant cela lui a échappé. Se retrouvé en présence d’Erskin est toujours aussi dur. Elle revit le passé de plein fouet tout en tentant de garder le contrôle sur elle-même. Ils sont collègues désormais et elle va devoir être capable de le croiser régulièrement. Elle ne peut pas s’effondrer à chaque fois qu’elle le voit. Elle doit surmonter. Elle comprend qu’il refuse ses excuses en évoquant son fils de neuf ans. Le plus important est qu’il accepte d’au moins rester courtois en sa présence et elle de se tenir éloigné de ses enfants. Ils ont trouvé un début de terrain d’entente. La porte s’ouvre et Maïwenn se sent presque soulagée de voir Amara apparaître. Erskin en profite pour s’éclipser. « Au revoir ». Amara s’approche d’elle en posant une main sur son épaule. Elle ne connaît pas ce qui s’est passé entre eux et Maïwenn ne compte pas lui donner l’information.

« Bonjour Amara. Tu ne déranges pas, nous avions fini. Tout va bien et toi ? ». Ses histoires, elle ne compte pas les partager même si elle apprécie Amara. Elle sourit quand elle évoque son humour qui laisse à désirer et son air glacial. Elle n’a rien à dire de plus à ce sujet. Elle est toujours terriblemeent gênée par le passé et ne se voit pas faire des commentaires sur l’humour du haut-juge. Il a des raisons largement valables de se comporter ainsi avec elle. Elle tente de reprendre contenance pour ne pas montrer ce qu’elle ressent. Rester de marbre. Elle se ressert un café. Elle a besoin d’une dose de caféine assez importante. Même si en réalité, là elle aimerait juste boire quelque chose de plus fort. Un bon rhum pur lui ferait le plus grand bien. Mais l’alcool en plein milieu de la salle des professeurs cela ne doit pas être très bien vu.




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The past keeps coming back



Maïwenn Zaig & Amara Macini-Yaxley
Mi-septembre 2022, Salle des Professeurs



Amara le voyait bien : il y avait quelque chose. La tension dans la pièce était si épaisse qu’on aurait pu la couper au couteau. Elle s’était excusée d’avoir interrompu leur conversation qui ne semblait pas des plus plaisantes. Elle s’était ensuite approchée de Maïwenn et avait posé sa main sur son épaule non sans une certaine douceur.

- Je vais bien, merci. Mais…

Elle hésita un instant, pesant le pour le contre de terminer sa phrase. Aurait-elle l’air insistante ? Probablement. D’un autre côte, il y avait quelque chose et, même si elle n’était pas la femme la plus brillante du monde, même elle pouvait le voir. Peut-être pourrait-elle obtenir quelques informations pour Abadone ? Ça n’était pas forcément le plus important. Erskin étant proche d’Elegius, Amara pourrait obtenir toute information de la part de son petit ami et ce probablement après quelques verres si besoin, si Elegius refusait de briser la confiance de son frère. Mais avoir la confiance de Zaig, ça, c’était important.

- … J’ai bien l’impression qu’il y a quelque chose, Maïwenn. Je sais que nous ne sommes pas les plus grandes amies mais… comme tu viens d’arriver, j’imagine que, tout comme moi, tu ne t’ai pas encore fait beaucoup d’amis ici. Alors… si tu as besoin, je suis là. Nous pouvons même en discuter autour de quelque chose d’un peu plus fort que du café.

Elle affiche à nouveau un petit sourire et reprit :

- Si tu as besoin de prendre l’air ou de discuter dans un endroit où nous ne risquons pas d’être entendues, nous pouvons transplaner chez moi.





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Cette discussion avec Erskin ne l’a pas laissé de marbre. Sûrement l’événement de son passé qui l’a marqué le plus. Elle ne pourra jamais oubliée. L’incendie, la mort de sa femme et sa responsabilité en partie. Cela a entraîné l’arrêt de sa carrière d’Auror. Il lui était impossible de retourner au travail l’air de rien. De faire comme s’il ne s’était rien passé comme l’exigeait ses chefs. Elle a préféré démissionner. Revoir Erskin ravive tout cela mais c’est pareil pour lui. Elle est heureuse de l’interruption d’Amara et de la décision d’Erskin de quitter la pièce. Elle va pouvoir souffler. Amara semble avoir senti qu’il se passe quelque chose en même temps ce n’est pas bien compliqué. L’ambiance est tellement tendue. Elle tente de faire comme si de rien n’était mais elle n’est pas dupe. Elle insiste un peu en arguant qu’elle ne doit pas avoir beaucoup d’ami à Poudlard. C’est une réalité car cela ne fait pas très longtemps qu’elle est professeur. Elle voit ses collègues régulièrement mais n’a pas eu l’occasion de nouer des liens avec eux. Elle sourit à Amara et la proposition de boire quelque chose de plus fort est tentante. Elle en aurait bien besoin en cet instant. Elle lui propose même de transplaner ailleurs pour pouvoir être dans un endroit où elles ne risquent pas d’être entendues. « Je ne peux pas refuser ta proposition de boire quelque chose de plus fort. J’en ai bien besoin là. Nous avons, disons, un passé complexe ensemble ». Elle n’a pas forcément envie d’en dire plus à l’heure actuelle. Mais parler de choses et d’autres lui permettraient au moins de passer à autre chose. « Oui allons ailleurs pour pouvoir discuter de choses et d’autres en compagnie d’un bon verre ». Il faut du temps à Maïwenn pour se livrer et venir raconter. Elle ne connaît pas assez Amara hormis leur passé commun quand elle était auror.
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Maïwenn Zaig & Amara Macini-Yaxley
Mi-septembre 2022, Salle des Professeurs



Ooooh quel drama ! Amara le sentait : elle avait mis les pieds dans une opportunité absolument merveilleuse. Néanmoins, elle ne montra absolument rien de sa joie ou de sa curiosité qui dépassait la simple inquiétude amicale. Amara lui proposa alors de boire un verre ensemble et de discuter en paix. Maïwenn ne tarda pas à accepter, précisant avoir un passé complexe avec Erskin Walker. MERVEILLEUX ! Oh c’était absolument sublime !

Masquant toujours sa joie, Amara se redressa et prit avec douceur la main dans la rousse. L’Italienne faisait toujours opérer ce charme si redoutable. Homme, femme, peut-importait. Elle savait se montrer hypnotique. Sa main dans celle de Maïwenn, elle dirigea cette dernière vers la porte de la salle des professeurs une fois qu’elle eut rangé ses affaires.

- Suis-moi, dit-elle avec un sourire.

Elle actionna la poignée de la porte et lâcha la main de Maíwenn sachant combien les pays du nord étaient moins tactiles et combien les élèves pourraient jaser face à un tel contact entre les deux professeurs. Sans dire mort, Amara mena Maïwenn jusqu’à l’extérieur du château, où transplaner était possible. Une fois en zone libre, elle reprit la main de l’ancienne Auror et transplana, arrivant alors en une fraction de seconde au manoir Yaxley. C’était un endroit que Maïwenn connaissait déjà puisqu’elle l’avait vu à l’époque de son enquête. Il n’avait pas changé. Amara n’avait seulement entretenu et n’avait pas mené la moindre modification drastique. Aussitôt, la porte d’entrée s’ouvrit sur leur elfe de maison.

- Maîtresse, salua l’elfe.

Il fit entrer la propriétaire des lieux dans la plus grande des soumissions avant de conduire les deux femmes au salon où se trouvait une large cheminée déjà allumée en dépit de ce mois de septembre doux et un magnifique piano.

- Pardonne-moi s’il fait trop chaud pour toi, j’ai horreur de ce froid humide et glacial.

Elle ôta le par-dessus de sa robe, se retrouvant alors dans une robe à bretelles au décolleté plutôt ravageur. On comprenait donc… le besoin d’un pas-dessus en l’enceinte de l’école. Elle s’installa dans le sofa, croisant ses infinies jambes tout en ordonnant à l’elfe de maison de leur apporter de la grappa pur feu.

- Assises-toi, je t’en prie.

Elle lui adressa un sourire, alors que le vieil elfe arriva au pas de course, apportant deux verres remplis d’un liquide ambré aux arômes divins.





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Elle accepte la proposition de sortir de là, d’aller boire un verre. Elle n’est pas certaine de vouloir se confier davantage mais au moins sortir de là et boire quelque chose de plus fort que le café qu’elle tient en main. Ce n’est clairement pas suffisant après le retour de son passé. Amara sait désormais qu’elle a un passé complexe avec Erskin. Seule information qu’elle se sent prête à dire. Elle la laisse lui prendre la main et l’emmener. Elle a toujours un charme assez envoûtant. Les hommes ne doivent pas lui résister longtemps et Maïwenn se laisse aussi envahir par ce charme. Elle n’en montre rien car son ancien métier lui a appris à maîtriser ses émotions. Une fois qu’elles sont dans une zone où elles peuvent transplaner, Amara les emmène chez elle. Cela fait longtemps qu’elle n’a pas mis les pieds dans le manoir des Yaxley. La dernière fois, la situation était bien différente. Elle avait besoin d’Amara pour pouvoir emprisonner son mari. Il fallait la convaincre de les aider et Maïwenn y est arrivé. Les lieux n’ont pas changé d’un iota. Elle entre dans un salon bien chauffé. L’air y est agréable. « Cela me convient très bien ». Autant, elle peut se promener par des temps très froids, autant à l’intérieur elle apprécie d’avoir chaud.

Elle a un sourire en voyant la tenue de sa collègue. Cela ne change pas de par le passé. Elle ne peut qu’admirer la beauté de cette femme et ressentir une forme d’attirance. Elle apprécie autant les hommes que les femmes alors elle ne peut pas rester de marbre intérieurement face au charme de la belle italienne. Sa poitrine ainsi dévoilée par le décolletée est plus qu’attirante. Heureusement qu’elle sait ne rien en montrer et que les femmes sont plus discrètes que les hommes dans leurs désirs. Elle focalise tout de même son esprit sur l’image de Nathanaëlle pour éviter de se laisser envahir par cette attirance. Elle s’assoit et jette un regard autour d’elle. « Rien n’a changé ». Une simple constatation alors que l’elfe de maison apporte des verres de grappa pur feu. Elle prend son verre. Elle commence par le porter à son nez afin de sentir le divin nectar. Elle savoure l’odeur avant de prendre une gorgée. Humm, c’est vraiment délicieux. « Tu as toujours de l’alcool d’une qualité remarquable. Merci ». Elle savoure encore une gorgée. L’alcool chez elle est d’une qualité bien moindre. Elle n’a pas vraiment les mêmes moyens que sa collègue.

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Maïwenn Zaig & Amara Macini-Yaxley
Mi-septembre 2022, Salle des Professeurs



Un sourire étira les lèvres pulpeuses de la matriarche Yaxley lorsque Maïwenn Zaig confirma être à son aise par cette température. Habituée à recevoir, Amara se montra telle l’hôte parfaite et charmante qu’elle avait été élevée pour être. Alors qu’elle avait ôté son par-dessus, elle vit un sourire se dessiner sur le visage de Maïwenn. Ce genre de sourire, elle y était des plus habituée, généralement par la gente masculine. Ainsi, elle ne put s’empêcher de se demander si le désir de Maïwenn ne se dirigeait pas vers les femmes et si… son charme habituellement réservé à ces messieurs ne pourrait-il pas fonctionner sur l’ancienne Auror. Mmh. Peut-être allait-elle trop loin dans son raisonnement. Néanmoins, c’était une possibilité qu’elle se devait de garder, sait-on jamais. Combien Abadone serait-elle heureuse si elle parvenait à s’octroyer les faveurs de la professeur de Défense Contre les Forces du Mal ancienne Auror ?

Toujours était-il que tout ça n’était qu’une simple idée, probablement cherchée un peu trop loin. Elle se contenta donc pour l’heure d’inviter Maïwenn à s’installer et de lui servir (du moins, par l’intermédiaire de son elfe), un verre de grappa pur feu.

- Non, j’aurais bien aimé pouvoir transformer un peu plus cet endroit à mon goût mais… une architecture italienne donnerait un style absolument peu agréable à l’oeil avec cette architecture anglaise, dit-elle avec un sourire.

Bien-sûr, elle aurait pu refaire la décoration. Malheureusement, elle n’était pas maîtresse de ses finances et devait se tourner vers Bill Gaunt pour obtenir l’autorisation. Naturellement, ce dernier acceptait quelques maintenances et modernisations mais un changement abrupte ? Probablement pas et Amara n’avait aucune d’user plus de son corps qu’elle ne le faisait déjà.

Alors que leurs verres leurs étaient servis, Amara observa avec un fin sourire l’Auror se délecter de cet alcool. Décidant de tester sa petite théorie, l’Italienne se pencha doucement et posa sa main sur le genoux de la rousse avant de venir glisser quelques mots à son oreille :

- Je ne les réserve qu’à des compagnies des plus agréables.

Elle se redressa doucement, affichant toujours ce redoutable sourire et prit une nouvelle gorgée, l’air de rien, guêtant secrètement la moindre réaction de cette femme qui était véritablement complexe à lire.





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Se retrouver de nouveau ici, dans cette demeure. Elle est déjà venue dans le passé alors qu’elle était encore Auror. Les raisons de sa venue étaient alors liées au travail. Aujourd’hui, elle est invitée car Amara a bien repéré qu’il se passe quelque chose entre elle et Erskin. Une main tendue. Elle ne sait pas encore si elle va la saisir. A-t-elle vraiment envie de se parler de se confier ? Amara n’est pas ce qu’elle peut appeler une amie mais elle dégage quelque chose de particulier. Un certain charme, une attirance naturelle. Elle attire les confidences à elle et Maïwenn se retient. Surtout qu’elle ne peut pas s’empêcher de ressentir une autre forme d’attirance. Qu’elle cache soigneusement évidemment. Il était plus facile de la voir par le passé dans le cadre professionnel. Cette carapace de la bienséance lui permettait de rester à distance.

Mais aujourd’hui, elle ne peut compter que sur sa volonté. Elle sait se maîtriser comme toujours, avoir l’air de rien. Une qualité essentielle au métier d’auror et qui ne se permet pas. Elle reste ancrée en elle et lui est bien utile actuellement. Amara se doute bien qu’Amara n’est pas libre de refaire la décoration comme elle veut. Elle n’est pas issue d’une famille de sang pur mais ne connaît que trop bien leurs usages. Elle lui sourit mais n’en rajoute pas sur le sujet. Elle déguste l’alcool servi, savourant la qualité de celui-ci. La main d’Amara sur son genou ne la laisse guère indifférente. Elle se maitrise. Ne rien montrer, penser à Nathanaëlle. Amara est une femme sublime et si Maïwenn en doutait encore, elle est bel et bien attirée par les femmes. Les hommes aussi mais la c’est ses penchants pour les femmes qui ressortent. Elle tente de garder le contrôle. Parler d’autre chose, ne pas laisser entrapercevoir son attirance. N’importe quel sujet fera l’affaire. « Comment vont tes filles ? ». Parfait, un sujet neutre.
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