Chronologie
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Nie allein Constantine Meyer & Engel K. Malefoy Yaxley Mi Septembre 2023, Infirmerie FLASHBACK : Début Aout 2023 Alors que je me déshabille de mon côté du grillage, la discussion se fait entre ma tante et l’infirmier en chef de Poudlard. Elle lui explique alors ses inquiétudes. Elle tente de ne pas me les montrer toutes mais je peux les comprendre. J’ai eu assez d'aperçu de la façon de penser des sang-purs pour savoir comment le bâtard qui me servait de grand-père a éduqués toute ses filles et ce qui a été mis dans leur tête. Autant, mes autres tantes et Holly sont un peu plus ouvertes d’esprits car elles ont suffisamment détesté leur père pour rejeter ses idées, autant ma chère tante Diana n’est pas heureuse de la situation, surtout de savoir qu’elle perd la face régulièrement contre sa nièce bâtarde et maudite. Son comportement devient problématique pour toute la famille. Elle a la manière de pensée ainsi que le comportement de Corban. Autant dire que cela devient problématique, surtout à cause de ce qu’Amara nous a expliqué sur son mariage qu’elle a fait dissoudre. Je commence lentement à chanter en même temps que je me défais de mes habits. Tante Holly écoute avec attention ce que lui dit Monsieur Meyer et elle hoche tranquillement la tête, se mordant la lèvre incertaine. Elle n’avait jamais imaginé être la tutrice d’une ado de 16 ans, surtout portant une malédiction. Ni de retrouver un souvenir vivant de sa sœur tant aimée. Elle tourna la tête vers un cadre reposant sur un mur où elle était, plus jeune, entourant de ses bras ma mère. Cela ne serait pas facile tous les jours mais elle s’accrocherait. Elle était une femme forte après tout, comme toutes les femmes Yaxley. Elle retrouvait beaucoup des traits familiaux dans mes comportements. Traits qu’elle avait vu chez les grands-parents Yaxley. Corban et Diana étaient... Deux anomalies pour notre famille. Mais l’entendre dire qu’elle avait bien fait les choses, qu’elle m’offrait ce qu’il y a de mieux, cela amena un discret sourire sur ses lèvres alors qu’elle le remerciait d’un hochement de tête et d’un regard reconnaissant. Sans le savoir, il apaisait ses doutes. Mon chant fut interrompu par ma métamorphose et je gémissais de douleurs. Mon corps se transforma, mes os se cassant et mes tendons et mes muscles se déchirant pour prendre la forme de la nuit. Une fois la transformation finie, je pris quelques minutes le temps que la douleur passe avant de pousser un couinement plaintif. Je finis par montrer le bout du museau dehors. Je regarde vers les deux en entendant que cela parle. Ils étaient sortis me voir de plus près et Holly me regardait de manière émerveillée alors que l’infirmier semblait ravi de voir que je le reconnaissais, exprimant cela par un petit jappement. Il me salua même de la main. Je ressemblais effectivement à une grosse peluche mais mortelle pour ceux ne prenant garde. Mes yeux ambre les regardèrent et je donnais de la voix pour les saluer, disant combien j’étais heureuse. Mais l’étendue de la cage me faisait encore peur. Après tout, je n’avais pas l’habitude d’une telle superficie. Je restais donc à faire des ronds près d’eux, regardant vers eux puis vers l’étendue de forêt qui semblait m’appeler. Je les vois s’abaisser et je vais donc devant eux, m’asseyant en les regardant, ma tête penchant sur un côté. On voyait clairement le côté humain mais une étincelle sauvage restait dedans. Ce côté que je gardais généralement gentiment sous chaînes quand j’étais humaine. Mais je pouvais me permettre là de le montrer un peu. Je les entends donc converser, surtout l’infirmier, ma tante hochant tranquillement la tête. J’entends le mot effrayer et je gronde à cela. Je ne suis pas un Gryffondor mais je n’ai pas peur moi ! Pas d’un enclos dans une forêt ! Je ne suis pas juste sûre de mes pattes encore ! Cela m’a vexé et je me détourne de lui en lui montrant mon dos quand je me rassois, levant le museau en l’air, poussant un petit soupir outragé. Cela aura le mérite de faire partir Holly en fou rire avant de se relever avec l’aide de l’allemand. Je les regarde faire du coin de l’œil avant qu’il n’invoque un patronus. Je vois le chevreuil argenté venir dans ma direction et tentait de jouer. Cela me fait agiter la queue par réflexe et je jappe avant de venir un peu jouer avec. C’était une bonne idée malgré tout. Je bondis donc avec lui, jouant, m’emmêlant parfois les pattes mais rien qui pourrait provoquer un accident Le jeu dura quelques minutes avant que je les regarde et que je vienne doucement m’étirer, me secouant avant de m’élancer d’un bond pour explorer les frontières de ma nouvelle cage. J’ai pu un peu prendre l’habitude pendant que je jouais mais cela reste incertain. Je finirais quand même par courir, certaines créatures fuyant devant moi. Je me dresse à un moment sur un tronc d’arbre mort et je rejette la tête, poussant de nouveau un hurlement retentissant. Holly l’entend et propose qu’ils aillent dans la cabane en attendant que je revienne. Je passe une partie de la nuit à explorer, prenant un moment pour nager dans la rivière avec ma nouvelle forme, comprenant comment cela fonctionne avant de continuer à explorer, découvrir les tanières où je me glisse pour me reposer quelques minutes avant de reprendre mon exploration de mon territoire. Je tente aussi de maitriser mes sens mais cela est un peu plus dur dans cet environnement. Toute odeur m’appelle à la suivre. Tout bruit que j’entends me donne envie d’aller voir ce qu’il se passe. Je sens à un moment la fatigue me prendre doucement et je vais dans une tanière, faisant une sieste dans ce cocon de confort aménagé dans un trou creusé sous un arbre et rempli de couvertures en coton. Quand je me réveille, je sors et voit qu’il fait encore noir. Je m’étire et je décide de retourner vers l’abri pour finir la nuit là-bas près d’eux. Je commence donc à courir mais, je finis vraiment par être maladroite avec mes pattes et je finirais par chuter, faisant un roulé boulé dans une pente un peu plus abrupte, mon jappement de peur puis de douleur à la réception très audible. Je me redresserais péniblement, m’en voulant de n’avoir fait attention avant de venir m’avancer à nouveau vers le lieu sûr. Mais je fais peine à voir. Je suis parsemée de griffures et de coupures ainsi que de terre. J’ai de multiples plaies, réparties de partout sur mon corps, pas un endroit n’ayant été épargné par la chute que j’ai eue. Je sens le sang coulé de mon dos et de ma patte avant droite où des blessures plus graves se trouvent et faisant couler le liquide rouge. Le pire est ma patte arrière gauche que j’ai disloquée et fracturé j’ai l’impression. Je ne peux plus compter sur elle donc je fais avec mes autres pattes, ma détermination et mon côté tête de mule, me disant que j’arriverai à bon port. Un pop se fait à côté de moi et l’elfe de maison de mon père, Broly, qui était venu me regarder par curiosité, est complétement paniqué. Il regarde mon état et les autres elfes de maison rappliquent aussi m’entourant avant de tenter de m’aider, faisant donc un cercle, me rattrapant avec leur magie. J'ai grondé quand ils ont tenté de me soulever avec, trop têtue pour mon propre bien. Les elfes de la propriété se sont dispersés en que je voulais y arriver seule, un allant préparer ma chambre le lendemain avec de quoi me soigner, l’autre prévoyant d’aller me prendre à manger, Broly resta avec moi alors que le dernier vient à alerter les occupants de la cabane. “Miss Kassandra ! Miss Kassandra, s’est blessée. Nous n’arrivons pas à lui faire entendre raison pour lui venir en aide.” Il les invite à venir dehors pour me voir arriver en sortant des bois, couinant de douleur à chaque mouvement. Holly est paniquée quand elle voit mon état et demande ce qu’il s’est passé. Il lui raconte que j’ai chuté en voulant courir pour revenir, dévalant la plus grosse pente de ma cage. J’arrive vers eux, misérablement alors que la stature bodybuildée de l’elfe de maison Malefoy ne me lâche pas d’un pas, me chuchotant des encouragements et posant sa main sur mon pelage ensanglanté. Ils avaient néanmoins improvisé des bandages de fortunes autour de ma patte et sur mon dos. Holly est paniquée, ne sachant quoi faire. J’ai mis du temps à revenir. Je suis très faible de la perte de sang et le soleil ne va pas tarder à se lever, cela me forcera à me retransformer avec toutes mes blessures étendues. Je sais que cela va être très douloureux. Encore plus avec ma jambe dans cet état. Je ne peux pas me coucher dans la terre, mes blessures et coupures déjà suffisamment sales malgré les sorts d’eau des elfes qui commencent à m’apprécier malgré qu’ils ne me connaissent depuis peu. C’est cela d’être gentille avec eux. Je me dirige donc vers le bâtiment pour pouvoir m’affaler dedans une fois arrivée, poussant un soupir de soulagement alors qu’Holly bondit à l’action, ouvrant les grilles d la cage pour venir à moi, ne faisant pas attention aux conséquences ni à Meyer, ayant la seule idée en tête de venir s’assurer de mon bien et me rassurer. by aardbei _________________
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Engel et Constantine Prénom² Nom Nie allein Visiblement vexée par quelque chose que j’avais dit de travers – je ne voyais pas tellement quoi – Engel nous tournait le dos. Cela fit bien rire Holly. Je ricanai, amusé, trouvant surtout la louve mignonne ainsi. En voyant le patronus, elle sembla se dérider et commença à bondir avec lui, poussant des jappements de joie. Content que mon idée eût fonctionné, je les observai durant tout le temps de jeu, à côté d’une Holly si heureuse qu’elle continuait de rire. Quelques minutes plus tard, Engel se calma et s’étira tranquillement, et le chevreuil disparut dans une volute de fumée argentée. Maintenant plus détendue, la jeune Poufsouffle se décida alors à aller explorer son environnement. Elle s’éloigna d’un bond et alla courir. Plus loin, nous la vîmes monter sur le tronc d’un arbre couché. Elle rejeta la tête en arrière et poussa de nouveau un long hurlement. Pour mieux patienter, Holly me proposa de retourner dans l’abri. Rangeant ma baguette, j’acceptai de la suivre, nous nous installâmes sur le canapé. Nous entamâmes une longue conversation à propos de l’enfance d’Engel, du moins, tout ce qu’elle en savait. Nous parlâmes de ses six années à Poudlard et de la dernière qu’elle allait entamer en septembre avant de partir dans les études supérieures. La demoiselle était une bonne élève, et elle savait garder le rythme malgré les pleines lunes. Holly partagea son ressenti vis-à-vis de leur lien de parenté, de leur nouvelle vie ensemble. J’écoutai son soulagement lorsqu’elle put enfin récupérer sa nièce pour la placer sous sa responsabilité, ses inquiétudes quant à sa condition lupine, son désaccord avec l’une de ses sœurs, Diana, qui traitait Engel avec irrespect parce qu’elle était une « bâtarde » à ses yeux. Engel l’avait évoquée lorsque nous préparâmes sa potion en juin. Cette Diana refusait de la reconnaître comme un membre de leur famille et le lui faisait bien savoir. Heureusement, elle pouvait compter sur le soutien de Holly et de ses autres tantes. Sans quoi elle aurait été bien malheureuse… Holly me demanda d’autres conseils au sujet du train de vie d’Engel sous tous ses facettes : alimentation, sommeil, activité... Elle voulait tout faire pour que sa nièce eût une vie confortable à ses côtés et qu’elle pût se sentir vraiment à l’aise dans sa famille. Je lui apportai autant d’informations que je le pus, tentai de la rassurer autant que possible. Nous partageâmes une tisane et la discussion dévia sur moi et ma vocation de guérisseur. Je n’aimais pas vraiment être au centre de l’attention mais la bienveillance de Holly me conforta dans l’idée qu’elle ne me posait pas tant de questions par simple curiosité, ou pour faire passer le temps. Elle semblait très intéressée et attentive, souhaitait parfois même connaître mon opinion sur certains sujets, et des explications à propos d’aspects du métier plus complexes que d’autres. Nous en arrivâmes à parler de ma première rencontre avec Engel. Je n’omis aucun détail, voulant ne laisser aucun doute sur le fait que la santé de sa nièce était importante à mes yeux et que je m’étais engagé à prendre soin d’elle autant de temps qu’elle en avait besoin. Holly avait l’air véritablement aux petits soins avec elle, et je décelais bien tout l’amour qu’elle portait à Engel à travers ses mots, le ton de sa voix, ses sourires et ses gestes. J’étais content de voir que la demoiselle avait quelqu’un sur qui compter dans sa famille. Ce fut un échange bien agréable et je ne vis pas les heures défiler. Quand minuit approcha, je lui proposai de se reposer tandis que j’allais faire un tour dehors. Je restai une bonne heure, l’oreille tendue, sans rien entendre en particulier. Engel dormait peut-être ou se trouvait trop loin. Je retournai donc dans la cabane, vis une Holly épuisée allongée sur le canapé, endormie. La décence m’empêchant de reluquer ses jambes comme son décolleté, et même de lui retirer ses chaussures afin de la soulager, je me contentai d’attraper le plaid qui se trouvait sur le dossier du canapé, et le lui étalai dessus jusqu’aux épaules. Je m’assis dans un fauteuil, m’enfonçai dedans jusqu’à me sentir assez détendu pour fermer les yeux. Le jour n’était pas encore levé lorsque, quelques heures plus tard, une voix paniquée me tira de mon sommeil. - Miss Kassandra ! Miss Kassandra, s’est blessée ! C’était un des elfes de maison. Je quittai mon fauteuil, vis Holly se redresser en hâte, un peu désorientée. - Nous n’arrivons pas à lui faire entendre raison pour lui venir en aide, dit l’elfe en nous invitant à le suivre. J’offris ma main à Holly pour l’aider à se lever du canapé, et nous partîmes sur les pas de l’elfe. Un peu plus loin, la louve venait vers nous, dans un état pitoyable, en couinant à chaque pas. Son pelage était parsemé d’herbe et de terre, elle saignait au niveau du dos, sur les flancs et les pattes dont l’une – l’arrière gauche – était maintenue en l’air, apparemment trop douloureuse pour s’appuyer dessus. Horrifiée, Holly demanda des explications à l’elfe. Il raconta qu’Engel avait dévalé une pente en catastrophe. Il avait tenté de la soigner, improvisant des bandages posés maladroitement sur son dos et sa patte la plus endolorie. Je devais m'en occuper au plus vite. Sa transformation prochaine pour revenir à sa forme humaine allait la faire atrocement souffrir, je devais faire quelque chose pour la soulager avant que cela n’arrive. Mais je ne pouvais pas m’approcher trop près. Même dans un état de faiblesse, je n’étais pas à l’abri d’une soudaine morsure. Réfléchissant à toute vitesse tandis qu’Engel se traînait jusqu’à l’intérieur de son propre abri, je dus stopper mes réflexions quand je vis Holly se précipiter pour ouvrir la porte de la cage. Mon sang ne fit qu’un tour. - Madame Yaxley ! criai-je en sortant ma baguette. Elle accourut vers l’abri, j’entrai à mon tour dans la cage et pointai ma baguette sur son dos. - Holly, nein ! D’un « accio » informulé, je l’attirai à moi comme un aimant. Ce n’était pas très respectueux de ma part mais c’était la solution la plus rapide pour la faire revenir. Je la réceptionnai contre moi, passai mon bras libre sur son ventre et la forçai à reculer à l’extérieur de la cage. D’un mouvement de baguette, je refermai la porte qui claqua, et lâchai Holly, complètement déboussolée. Engel n’avait pas bougé d’un poil, nous avions eu de la chance. Si elle avait été plus en forme, elle aurait pu sauter à la gorge de sa tante avant même que cette dernière ait eu le temps de se défendre. - Pardonnez-moi, dis-je, confus et un peu essoufflé par cette soudaine montée d’adrénaline. Je ne devais pas vous laisser faire. Je sais que vous vouliez l’aider mais même blessée et sous potion, elle reste dangereuse. Vous… Je m’interrompis, repris mon souffle. - Vous ne pouvez rien faire pour elle. Pour le moment, ajoutai-je, conscient que mes mots étaient susceptibles de la froisser. Mais vous pouvez m’aider. Voyant qu’elle avait du mal à s’apaiser, je franchis cette fois le pas et allai la prendre doucement par les épaules. - Holly, dis-je doucement en cherchant son regard. J’ai besoin de votre calme pour m’assister. Je voudrais que vous soyez là pour assurer ma protection pendant que je soigne votre nièce. D’accord ? Je peux compter sur vous ? Lorsqu’elle fut prête, nous nous armâmes chacun de notre baguette. J’approchai de la porte de la cage et l’ouvris. J’indiquai à Holly d’avancer jusqu’à l’encadrement seulement, et de ne surtout pas aller plus loin. Pour ma part, je fis en sorte de me tenir à distance raisonnable de la louve, deux bons mètres. Ce serait plus difficile pour la soigner mais suffisant pour m’occuper de ses plus grosses plaies, et de sa patte visiblement fracturée. J’inspirai profondément, expirai lentement. Je jetai un coup d’œil à Holly pour vérifier qu’elle était aux aguets. Puis je me tournai vers Engel. Tout d’abord, je posai un genou à terre, prenant soin de garder l’autre jambe prête à se mouvoir pour me remettre debout rapidement et partir en cas de problème. Les yeux rivés sur la louve, je remontai les manches de ma blouse et pointai ma baguette sur elle. Avec des mouvements très lents, je déplaçai, toujours à distance, sa patte avant droite sanglante. Puis je lançai un sort de guérison instantané. Il dura un moment, et je dus rester concentré tout ce temps pour le réussir totalement. Je fis la même chose pour son dos, augmentai la puissance en visant sa patte arrière gauche. Après de longues minutes, elle se remit d’aplomb. Je lançai ensuite un sort d’ensemble pour le reste de son corps, et abaissai ma baguette. Je lâchai un soupir, de nouveau essoufflé. Je n’imaginais pas que les sorts de guérison instantanée avaient un tel impact sur moi aujourd’hui. Je les maîtrisais beaucoup mieux avant, même si cette pratique restait toujours interdite aux médicomages inexpérimentés, et déconseillée même aux plus aguerris. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce genre de sort puisait dans l’énergie même de la personne qui l’utilisait. En sentant mes mains trembler et des vertiges me déséquilibrer et brouiller ma vue, je réalisai que je n’aurais clairement pas dû m’en servir, surtout face à un loup-garou. C’était trop dangereux. Je devais sortir de cette cage avant de m’évanouir pour de bon… Aussi prudemment que je le pus, je me relevai. Dès que je fus debout, tout tourna autour de moi. En tanguant un peu, je rejoignis Holly à la porte de la cage. Nous sortîmes tous les deux et elle referma derrière nous, juste avant que mes jambes me lâchent et que je m’effondre dans l’herbe. Je ne perdis pas connaissance mais il me fut très difficile d’arriver à m’exprimer pour dire à mon hôte que j’avais seulement besoin de récupérer, et que tout irait mieux bientôt. Je réussis à m’asseoir et à laisser reposer mon dos contre le mur de l’abri, les yeux fermés et les bras le long du corps, mes mains reposant mollement au sol. Codage par Libella sur Graphiorum |
Nie allein Constantine Meyer & Engel K. Malefoy Yaxley Mi Septembre 2023, Infirmerie FLASHBACK : Début Aout 2023 Ils avaient donc bien discuté pendant que je me baladais, profitant de mon nouvel espace avant que l’incident n’arrive. J’avais été têtue et j’étais donc revenue vers la cabane d’entrée en couinant pitoyablement, les elfes de maison faisant attention à ce que je ne me blesse plus, Broly restant tout du long à côté de moi. Quand je suis à proximité, j’entends l’un des elfes les prévenir de ce qu’il s’est passer et ils ont tous les deux des réactions différentes en me voyant. Je finis par me coucher à l’intérieur et j’entends alors qu’on déverrouille la cage. Je suis encore consciente de ce que je suis mais je ne pourrais pas garantir ce qui pourrait arriver, la louve en moi très proche de la surface. J’entends alors que monsieur Meyer appelle ma tante pour la défendre alors que j’entends des pas précipités. « Non, ne fais pas cela tata » (pensées) Mais je ne pouvais lui dire et je tourne la tête pour regarder. Je lâchais un soupir de soulagement quand je vis qu’il l’avait rappelé à lui avec un accio très certainement. Je le remercierais doublement une fois que je ne serai plus sous cette forme et ainsi. Ils ressortirent et je tends un peu les oreilles pour entendre la conversation alors que les elfes sont autour de moi, commençant à nettoyer les saletés de sur moi avec précaution, tentant d’avancer le travail du médicomage. Ce qu’il lui dit est vrai même si cela me fait couiner péniblement et tristement. Je reste un danger pour tous sous cette forme. Je vois Holly prête à le gifler. Mais elle se retient quand il poursuit sa phrase. Elle a du mal à se calmer mais sursaute quand il pose ses mains sur ses épaules et le simple geste ainsi que son regard dans le sien lui donne la force de reprendre son calme. Elle comprend l’urgence de la situation. Les experts lui ont dit ce qu’il se passerait si je devais me transformer à nouveau blesser et, pour elle, c’est le pire scénario possible. Elle hoche vivement la tête et commence à se tenir prête pour pouvoir aider l’infirmier au mieux de ses capacités. Elle repasse les informations des spécialistes dans sa tête avant de souffler. -J’aurai peut-être dû accepter les attaches pour la museler comme ils me l’ont proposé…. Je lui avais dit que cela ne me dérangeait pas et que je préférais cela plutôt que de les mordre par accident. Ils se déplacèrent enfin et ma tante reste proche. Je vois qu’il reste assez loin de moi et je sais qu’il va s’épuiser à faire cela. Je ne détourne le regard, mes yeux ambrés dans ceux de l’allemand. Il peut voir à quel point je suis désolée de cela. Je le vois commencé à s’occuper de ma patte avant droite ensanglantée, puis de mon dos et de ma patte arrière. Celle-ci se remit dans un claquement sinistre qui me fait glapir de douleurs, ma tante pleurant à cela avant que je ne reste au sol. Je sens son sort continuer de me soigner. Je sentais que cela serait clairement moins douloureux de me retransformer avec moins de blessures. Mais je vois aussi ce que cela a fait sur lui et j’en gronde doucement. Il s’est épuisé à me soigner, il ne peut pas mentir à cela quand je le vois tanguer ainsi. Holly le voit aussi et elle l’aide à sortir avant de refermer la cage. Il semble tomber de ce que j’entends et Holly se précipite, allant à l’abri et lui mettant une couverture sur lui et un morceau de chocolat dans la bouche pour que les effets soient bénéfiques. Elle regarda vers Broly qui se tenait dans l’encadrement de la porte me contenant, se rassurant de le voir proche. Les autres elfes de maison vont préparer la demeure pour nous trois, un petit déjeuner et tout ce qu’il faut pour que nous nous reposions. Holly s’approche de Meyer et le regarde. -Vous avez besoin de repos sûrement et je vous ferai porter directement dans votre chambre quand elle sera redevenue elle. Je ne pense pas que vous acceptiez cela avant de ce que j’ai compris de votre attachement pour elle. Une potion vous revigorait-elle ? Hocher la tête si cela est oui. Elle attendit quelques secondes avant de reprendre. -Elle a perdu beaucoup de sang de ce que j’ai compris, dois-je lui donner une potion de régénération sanguine ? Hocher la tête à nouveau et je lui donnerais quand elle sera de nouveau elle. J’entends ma tante se préparait alors. Je couine doucement et je fais signe à Broly de partir. Il ne le fera qu’après avoir mis une couverture sur moi. Je sens la transformation se faire, douloureuse comme d’habitude et me laissant bien plus drainer à cause du manque de sang en moi que cela a tenté de compenser pour aider dans le processus. Une application à voir pour plus tard çà. Je finirais après quelques moments de douleurs à rester, haletante au sol, la couverture me gardant au chaud. L’être bodybuildé viendra à moi après avoir prévenu ma tante qui se précipite, ouvrant la cage. Elle sera soulagée de me voir en bon état même si pale. Elle viendra donc glisser ses doigts dans mes cheveux avant que je ne tente de me relever. -Monsieur Meyer… Elle comprend et m’aide à me rhabiller avant que je ne sorte en vacillant sur mes jambes. Tout me fait atrocement souffrir et ma tête tourne mais je serre la couverture autour de moi alors que ma tante m’aide à avancer d’un bras autour de moi. Je fais un pâle sourire à l’homme quand je suis proche de lui. -Vous auriez… du… garder de la force… Je sais qu’il sera plus facile de nous transporter les deux ensembles que séparer et je viens donc à me glisser contre lui, lui faisant un câlin d’épuisement. Je le gronderais bien plus tard. Tante Holly et les elfes nous ramènent dans la maison. Monsieur Meyer sera mis sur un canapé avant que ma tante ne me transporte dans la salle de bain pour me nettoyer et aider mes muscles à aller mieux. Une couverture fut posée sur le médicomage alors que les elfes posaient le petit déjeuner sur la table en attendant et donnaient un chocolat chaud à l’homme pour qu’il se remette. Ils veillaient sur lui et le laissaient se remettre avant que je ne revienne avec ma tante. J’étais déjà d’une meilleure couleur, débarrasser de la saleté mais toujours faible. J’avais revêtue un nouveau pyjama blanc et un sweat à fermeture duveteux était sur moi pour me garder au chaud. -Vous allez mieux ? Merci encore mais vous n'auriez du vous épuiser autant. Je crois que nous méritons tous les deux de bien dormir après le petit déjeuner. Je lui fais un sourire timide avant de tendre la main vers lui pour l’aider à aller jusqu’à la table avec moi. Dessus, des boissons chaudes mais un bon petit déjeuner avec des viennoiseries, des œufs, du bacon, des toasts avec différentes confitures et du jus à boire. Ma tante semble nous surveiller tout deux pour que nous ne fassions pas un malaise. Elle est reconnaissante à l’homme comme jamais. by aardbei _________________
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Engel et Constantine Prénom² Nom Nie allein Je pris quelques minutes pour apaiser mon rythme cardiaque et calmer ma respiration. Je me sentis mieux, mais c’était comme si mes membres étaient constitués de chewing-gum impossible à mouvoir. Alors j’attendis encore, jusqu’à pouvoir au moins me lever et me déplacer jusqu’à l’intérieur de l’abri. Je me laissai alors tomber sur le fauteuil que j’occupais tout à l’heure, et Holly s’empressa de me couvrir d’une couverture. - Merci beau… Je fus interrompu par le morceau de chocolat qu’elle fourra dans ma bouche. Elle déclara que j’avais besoin de repos et elle avait bien raison. Elle voulait m’envoyer dans la chambre préparée pour moi quand Engel aurait repris forme humaine. De toute façon, je ne pouvais pas exercer une séance d’ostéopathie magique tout de suite, il me fallait un peu plus d’énergie pour cela. Holly demanda si une potion pouvait m’aider à me remettre plus rapidement. - C’est gentil, j’ai ce qu’il faut, répondis-je en fouillant dans les poches de ma blouse. J’avais bien fait de penser à amener un peu de philtre revigorant. Je le bus cul sec, même s’il était bien meilleur de le mélanger à de l’eau ou un bon jus de fruits. Holly s’inquiéta du fait qu’Engel avait perdu beaucoup de sang, et me demanda si elle devait lui administrer une potion de régénération sanguine. Je lui répondis que ce n’était pas la peine. La jeune Poufsouffle devait seulement se régaler d’un bon petit déjeuner et profiter de nombreuses heures de sommeil. Les minutes passèrent, minutes durant lesquelles la potion revigorante fit son effet tandis que les premiers rayons de soleil appelaient à ramener Engel à sa forme d’origine. Holly me laissa seul pour aller récupérer sa nièce, et toutes deux revinrent bientôt. Rhabillée, Engel portait une couverture sur les épaules et semblait épuisée. Cela ne l’empêcha pas de me sourire. - Vous auriez… dû… garder de la force… dit-elle avec peine. Je lui rendis son sourire et me mis debout, juste avant de la recevoir contre moi pour bénéficier d’un câlin furtif de sa part. Je tapotai maladroitement le haut de son crâne, content de la voir sur pieds. Mon sortilège avait fonctionné malgré ses effets négatifs sur moi. Accompagnés de quelques elfes de maison, nous retournâmes au manoir à pas tranquille. Tandis que l’on m’emmenait au salon, Engel fut montée à la salle de bain pour un brin de toilette. Un chocolat chaud dans les mains, je regardai les elfes s’affairer à mettre le couvert sur la table et à disposer le petit déjeuner dont les douces odeurs chatouillèrent mes narines et firent vibrer mon estomac. Peu de temps après, Engel et sa tante refirent leur apparition. La jeune demoiselle avait revêtu un pyjama confortable sous un sweat chaud. - Vous allez mieux ? s’enquit-elle en approchant. Merci encore mais vous n'auriez dû vous épuiser autant. Je crois que nous méritons tous les deux de bien dormir après le petit déjeuner. Je me levai du canapé dans lequel j’étais confortablement installé. Elle m’invita à la suivre pour nous asseoir à table, une main tendue et un sourire timide au coin des lèvres. Ma main alla trouver son épaule et nous allâmes nous asseoir côte à côte. Nous avions devant nous un véritable festin : des viennoiseries, des œufs, du bacon, des toasts, des boissons froides et chaudes, de quoi tenir pour la journée ! Holly se tenait non loin, l’air d’être prête à réagir au moindre malaise de notre part. Mais elle pouvait être rassurée, tout irait bien désormais. Attrapant un toast et du beurre, je commençai à faire quelques tartines sur lesquelles j’ajoutai un peu de confiture pour les unes, du miel pour les autres. - J’ai fait ce qu’il y avait de mieux à faire, au vu de la situation urgente dans laquelle nous nous trouvions, répondis-je posément. Je n’étais simplement pas préparé aux effets secondaires du sortilège. Fut un temps, je le réussissais à la perfection. J’ai dû me rouiller, ricanai-je en posant les tartines entre nous au fur et à mesure que je les faisais. N’y voyez pas là un manque de sérieux de ma part, ajoutai-je avant de subir ses remontrances. J’estime tout de même avoir fait le bon choix. Si je ne vous avais pas donné un peu de mon énergie, vous n’auriez pas pu guérir assez vite, et le retour à votre forme humaine aurait été très douloureux… J’hésitai, haussai les épaules, le couteau en l’air. - Voire désastreux, dis-je honnêtement. Après tout, elle avait le droit de savoir. J’entrepris donc une explication rapide après avoir reposé le couteau près du beurre. - La réparation d’un corps animal est aussi… faisable, dirons-nous, que celle d’un corps humain, repris-je. Mais rattraper les dégâts subis par l’un sur la structure de l’autre, quels qu’ils soient, l’est beaucoup moins. Je nous versai à chacun un grand verre de jus de fruits. - Vous souffrez bien assez, pas besoin d’en rajouter. Je pris l’assiette remplie de bacon encore fumant et la déposai devant elle. Codage par Libella sur Graphiorum |
Nie allein Constantine Meyer & Engel K. Malefoy Yaxley Mi Septembre 2023, Infirmerie FLASHBACK : Début Aout 2023 L’homme était prévoyant et c’était tout à son honneur. Holly pouvait lui reconnaître une certaine efficacité et une vivacité d’esprit. Elle le laissa donc se remettre après avoir pris les informations dont elle avait besoin en ce qui concernait ma santé avant de venir me voir. Je revenais donc à ma forme humaine, je m’habillais et je venais auprès de lui avec de la difficulté mais je ne me laissais pas abattre. J’avais déjà vécu des matinées plus difficiles que celle-là. Je secoue doucement la tête, ne préférant pas y penser. Je lui fais un léger sermon avant de venir lui faire un câlin furtif auquel il répond en me tapotant maladroitement la tête. Cela me fait légèrement rire. Il n’est pas habile avec les gestes affectueux, encore pire que moi. Nous retournâmes au manoir où il fut déposé dans un canapé pendant que j’allais me nettoyer, les elfes prenant mes vêtements sales sous mes remerciements, ce qui fait légèrement grincer ma tante qui n’est pas habituée à ce quelqu’un de la famille soit gentille avec eux. Elle va devoir s’y faire, je ne compte pas changer cela. Une fois propre et habillée, j’allais de nouveau dans le salon avec ma tante pour le rejoindre. Mes cheveux étaient encore légèrement humides de ma douche mais ils séchaient au naturel au vu de la température montant lentement avec les rayons du soleil. Une fois revenue, je lui demande comment il se porte avant de venir avec lui, une grande main sur mon épaule qui me diffusait sa chaleur avant que nous nous asseyions côte à côte. Je le vois attraper des tartines alors que je me sers en chocolat chaud, ne voulant pas exciter mon corps avec le thé noir que je bois habituellement le matin. Je me sers en viennoiseries, en tartines avant d’aller vers les saucisses et les œufs, l’écoutant attentivement. Je grondais un peu de savoir qu’il avait quand même dû se mettre dans une situation de faiblesse aussi extrême. S’il croit qu’il ne va pas subir de remontrances de ma part, il se met le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Je le regarde pendant qu’il me parle. Je pense qu’il ne réalise pas une chose et je prends donc le verre de jus de fruits qu’il me tend avant de prendre l’assiette en le remerciant. Je regarde ma tante qui a blanchi à son explication et je soupire, lui envoyant un regard désolé avant de reprendre la parole en me servant du bacon en grande quantité. -Je vous remercie de ce que vous avez fait même si, pour moi, vous avez pris trop de risques. J’avais suggéré à ma tante d’accepter l’espèce de muselière que lui avait recommandé les experts au cas où quelque chose comme çà arriverait. Ou vous auriez pu faire comme Liam, vous servir de votre ceinture pour en faire une improvisée quand je suis blessée et qu’on doit intervenir sur moi. Je peux comprendre que vous percevez cela comme... Dégradant pour moi... Mais je préfère cela plutôt qu’une morsure sous le coup d’un réflexe dont je m’en voudrais toute ma vie... Je ne m’en souvenais pas mais c’était Liam qui me l’avait dit, s’excusant le lendemain d’avoir dû faire cela. Je brossais cela à chaque fois d’un revers de main, n’étant pas assez fusionnel avec mon loup pour être à l’arrière de son esprit quand elle prenait ma place. Et ce qui était bien d’un côté au vu de ce que je savais des gens capables de le faire. L’exemple de Greyback était le plus flagrant. Plus bête qu’homme et ayant développé un goût pour la chair humaine. Si seulement il existait un moyen de faire un peu plus cette fusion sans les inconvénients mais bien les avantages. Je médite légèrement les prochains mots mais je ne trouve pas de bonne tournure. Cela me fait soupirer avant que je ne reprenne la parole. -Il est gentil aussi de ne vouloir que je ne souffre plus. Quant aux effets dont vous parliez, devoir rattraper sur la forme humaine les dégâts fait sur la louve, je n’en connais que trop bien les conséquences et la douleur.... Croyez-vous sincèrement qu’avant que Liam n’arrive et me protège, les autres n’oubliaient pas souvent d’appeler le médicomage avant que je ne me transforme à nouveau ? Certains faisaient même exprès de m’infliger des blessures ouvertes en plus de celles que la louve se faisait pour me faire hurler de douleur encore plus. Ils y trouvaient sûrement une joie malsaine, je ne peux expliquer cela autrement... Ma tante blanchit et se referme, ayant des envies de meurtre à chaque fois que je parle de mon passé sombre. Je ne peux lui en vouloir et je pose une main sur une des siennes en la serrant pour lui faire savoir que je comprends mais que cela n’arrivera plus maintenant. Je fais un pauvre sourire avant de commencer lentement à creuser dans mon assiette. -On peut croire que je suis plus sensible à la douleur et plus faible mais la vérité est que j’encaisse maintenant bien plus la souffrance physique que la plupart des gens... Les premières fois que je me suis transformée, la douleur était telle que je m’évanouissais après ou que je ne pouvais plus me déplacer tellement tout me faisait souffrir. Maintenant, cela reste douloureux mais j’ai appris à en faire fi, continuer malgré tout à mouvoir mon corps et à faire comme si de rien n’est. Assez facile de donner l’illusion après un lendemain de pleine lune auprès des autres élèves. Et de prendre un cognard lors des matchs de quidditch en grinçant juste des dents. Nous continuons lentement le petit déjeuner, mon appétit étant assez énorme ce matin pour que j’engloutisse deux fois mon assiette assez rapidement. Je lui demande s’il profite de ses vacances malgré tout. Après tout, devoir s’occuper de moi n’aide pas forcément à pouvoir partir à des moments. Je baille plusieurs fois et je me frotte les yeux, la fatigue commençant à prendre le dessus. Je viendrais donc doucement lui demander. -Je suppose que vous ne serez en forme pour faire les autres soins. Voulez-vous qu’on les remette une prochaine fois ou allez-vous profiter de la chambre d’amis et vous me faites les soins une fois reposés ? J’attends sa réponse avant de pouvoir continuer. Après tout, la chambre d’amis est proche de ma propre pièce et il pourra venir quand il veut pour continuer son traitement sur moi. J’apprécie vraiment la douceur et l’attention de l’homme à mon égard, tout comme ma tante. Mais dormir un peu plus tous les trois ne nous feraient clairement pas de mal. La nuit a été mouvementé malgré tout. Autant récupérer et l’homme n’allait clairement pas être jeté de la propriété alors qu’il montrait une telle dévotion pour mon bien-être. Certains de ses patients ont dû être tristes de le voir partir avant qu’ils ne soient à l’école. by aardbei _________________
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Engel et Constantine Prénom² Nom Nie allein Elle me remercia et s’en servit plusieurs tranches, à la manière de quelqu’un qui n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. - Je vous remercie de ce que vous avez fait même si, pour moi, vous avez pris trop de risques, dit-elle. J’avais suggéré à ma tante d’accepter l’espèce de muselière que lui avaient recommandé les experts au cas où quelque chose comme ça arriverait. Ou vous auriez pu faire comme Liam, vous servir de votre ceinture pour en faire une improvisée quand je suis blessée et qu’on doit intervenir sur moi. L’idée ne me plaisait pas des masses… - Je peux comprendre que vous percevez cela comme… dégradant pour moi, ajouta-t-elle en écho à mes pensées, mais je préfère cela plutôt qu’une morsure sous le coup d’un réflexe dont je m’en voudrai toute ma vie… Je hochai la tête, compréhensif. Elle n’avait pas tort, j’imaginais bien sa culpabilité si elle s’en prenait à quelqu’un qu’elle aimait. Je pris une bouchée de tartine au miel tandis qu’elle soupirait doucement. Elle exprima sa gratitude envers mon envie de ne plus la voir souffrir, racontant qu’elle connaissait bien les conséquences et la douleur des dégâts subis sous forme lupine, et endurés ensuite en tant qu’humaine. - Croyez-vous sincèrement qu’avant que Liam n’arrive et me protège, les autres n’oubliaient pas souvent d’appeler le médicomage avant que je ne me transforme à nouveau ? Certains faisaient même exprès de m’infliger des blessures ouvertes, en plus de celles que la louve se faisait, pour me faire hurler de douleur encore plus. Ils y trouvaient sûrement une joie malsaine, je ne peux expliquer cela autrement… J’eus un désagréable frisson et Holly, qui s’était rapprochée de nous pour se poster auprès d’Engel, devint pâle comme un linge. Son regard refléta toute sa haine envers les gens du Ministère qui avaient maltraité sa nièce, et je ne pus que l’approuver. La jeune Poufsouffle posa une main chaleureuse sur celle de sa tante et lui accorda un sourire un peu triste. - On peut croire que je suis plus sensible à la douleur et plus faible, poursuivit-elle, mais la vérité est que j’encaisse maintenant bien plus la souffrance physique que la plupart des gens… Elle expliqua que lors de ses premières transformations, elle souffrait tant qu’elle s’évanouissait, et peinait à se déplacer à cause de son corps trop endolori. Aujourd’hui, elle arrivait à supporter la douleur au point de tromper n’importe quelle personne qui ne connaissait pas son côté loup-garou. Même les coups de cognard pendant les matchs de Quidditch n’étaient presque plus qu’une simple caresse pour elle. - Peut-être, répondis-je, mais cela n’empêche pas de vous préserver quand même. Il ne faut pas tomber dans l’imprudence et la négligence. Le petit déjeuner se poursuivit. Engel mangeait comme quatre, c’était impressionnant à voir. Pour ma part, je ne me privai pas non plus mais terminai bien avant elle que rien ne semblait arrêter. Elle me demanda si je profitais de mes vacances malgré le fait que je devais m’occuper d’elle. Préférant passer sous silence le sujet de ma résidence permanente depuis le mois de mai à Poudlard parce que je n’avais plus de maison, je répondis plutôt vaguement et mis surtout l’accent sur ma motivation à prendre soin d’elle. - Je suppose que vous ne serez en forme pour faire les autres soins, fit-elle ensuite. Voulez-vous qu’on les remette une prochaine fois ou allez-vous profiter de la chambre d’amis et vous me faites les soins une fois reposés ? Je réfléchis, haussai les épaules. - Pour être franc, ce petit déjeuner m’a fait du bien, avouai-je en accordant un sourire reconnaissant à Holly. Je pense pouvoir vous accorder une heure pour les derniers soins, puis je rentrerai à P… la maison, me repris-je précipitamment. J’insiste, Madame Yaxley, continuai-je avant qu’elle n’ait pu protester. C’est très gentil à vous de m’accueillir sous votre toit, vraiment. Toutefois… je fais partie de ces gens qui, même épuisés, ont du mal à se reposer ailleurs que dans leur propre lit. C’était la stricte vérité, soit dit en passant. Et, d’autre part, je me sentais tout de même gêné de rester parmi elles. Ma présence n’étant plus requise, je préférais les laisser entre elles. Cette nuit avait été plutôt choquante pour Holly, presque plus que pour Engel. Elles avaient besoin de retrouver la tranquillité de leur vie familiale sans plus aucune interférence extérieure. Cela ne serait que bénéfique pour le repos mental de ma protégée. - Alors dès que vous êtes prête, dites-moi où vous voulez vous installer, indiquai-je à Engel. Et je m’en irai quand j’aurai terminé. Codage par Libella sur Graphiorum |
Nie allein Constantine Meyer & Engel K. Malefoy Yaxley Septembre 2023, Infirmerie FLASHBACK : Aout 2023 Nous continuons notre discussion pendant le petit déjeuner et il ne tarda pas à comprendre mon point de vue même si cela ne lui faisait pas plaisir. Je sais qu’il veut veiller à ma santé et que je ne me fasse plus de mal. Je lui promets alors de rester prudente et de ne pas tomber dans la négligence. Je pourrais aussi bien soigner mes égratignures à chaque fois contrairement à ce que je faisais à présent. Je demandais à tante Holly si on pouvait refaire un stock de pommades soignantes et cicatrisantes pour cela. Je vais veiller à en avoir toujours dans mon dortoir au cas où. Le petit déjeuner se poursuivit jusqu’à la fin et ils purent constater que j’avais une faim de loup. Sans mauvais jeu de mots. La perte de sang ainsi que la transformation m’avaient rendu affamée. J’engloutis donc comme trois fois ce que je mangeais habituellement et même tante Holly regarda cela avec de grands yeux, demandant plus de choses aux elfes vu que j’avais poncé la plupart des plats sur la table. Ils me resservirent une nouvelle fois du riz avec des tranches de bœuf cru et un œuf tout aussi cru dessus avec une légère sauce. Ce truc était en train de devenir ma chose préférée à manger au repas. Cela finira de combler mon estomac et je m’étire une fois cela fait en soupirant de bien-être. Nous parlons maintenant des soins et je lui demande ce qu’il veut faire. Après tout, il sait ce qui est le mieux pour lui et moi. Nous l’écoutons avec ma tante et le lapsus ne m’échappe pas mais il semble encore avoir bien des secrets. Tante Holly semble de mon avis mais ne dira rien même si elle voulait commencer à protester, ce qui est couper court par l’infirmier. Mais nous hochons la tête quand il dira qu’il a du mal à dormir hors de son propre lit. Certains sont comme cela et je peux comprendre son envie d’être dans un endroit où il se sent en sécurité. J’espère qu’il se sentira bien aussi ici s’il doit venir me surveiller régulièrement. Quand il me demande où il peut venir me soigner, je viens me lever en lui tendant la main. -Suivez-moi. J’attends avant de venir avec lui dans les couloirs du RDC, allant dans une partie qui semble avoir été rénové il y a peu. J’ouvre la double porte pour montrer alors une pièce. Il y avait un coin détente, une télé trônant face à un canapé en angle, et lecture avec une cheminée, des bibliothèques remplis de livres, une grande étendue de fenêtres donnant sur le jardin avec une porte pour accéder à l’extérieur au besoin. Juste à côté du coin détente était un bureau avec mes affaires de cours dessus et un ordinateur pour que je puisse travailler. La boite contenant mes bijoux et ma baguette était posée dessus et j’allais les récupérer pendant qu’il pouvait regarder le tout La partie dressing était visible, un coin caché par un paravent alors qu’une porte donnant sur une salle de bain privée était là. Cela avait tout d’une chambre sauf que le lit ne semblait pas là. Juste dans le coin où rien ne semblait être, se trouver une table de massage pliante mais solide installée par les elfes de maison pendant le petit déjeuner. Ma baguette récupérer, je faisais un mouvement vers le coin semblant vide et de grandes tentures noires s’écartèrent montrant mon lit dissimulé à la vue de tous, dans un angle, une bibliothèque couvrant le devant, les tentures le reste. Il semblait confortable, douillet et représentait avec son amas d’oreiller et sa couette, un semblant de tanière pour que je puisse me reposer et que mon loup soit en paix. Tout était dans des couleurs bleutés ressemblant à un éclat de lune ou des teints vert forêt avec du noir. Je me dirigeais donc vers la table. Sur un petit chariot à côté, se trouvait des huiles de massages et des baumes cicatrisants si besoin. -Ils ont prévus ce qu’il faut. Vous pourrez vous laver les mains dans ma salle de bain ensuite si vous le voulez. Il put voir en se rapprochant que j’avais un coin renfoncé sur le mur à côté de mon lit où je pouvais déposer ma baguette, mes livres et mon ordinateur si je voulais visionner quelque chose, faisant une sorte de table nuit longue et propice à mes affaires. Une photo sorcière se trouvait au plus proche pour être à mon regard avant de dormir, montrant mes parents regardant l’appareil, ma mère visiblement enceinte de moi. D’autres cadres étaient disséminés dans la pièce, me montrant avec ma famille et une sur mon bureau de ma mère seulement. Je lui ressemblais beaucoup. Sauf pour les yeux qui venaient clairement de mon père ainsi que le sourire. Je viens me positionner donc devant la table. -Ils l’ont mis prêt de mon lit pour que je puisse me glisser plus facilement dedans une fois notre séance finie. Je suis prête monsieur. Je me laissais faire donc sous ses mains, appréciant de me faire soigner ainsi une nouvelle fois. Cela durera le temps qu’il faut alors que je me détends un peu. Mes nerfs et mes muscles étaient mal en point après cette nuit et il eut du boulot à faire, me faisant un peu gémir de douleur à des moments. Tante Holly vient nous regarder vers la fin, m’aidant ensuite à aller dans mon lit une fois que j’eu remercier l’infirmier en chef avec un dernier câlin et mes mots avant de sombrer dans un sommeil réparateur une fois que ma tante remonta mes couvertures et posa un baiser sur ma tête avec une caresse. Elle raccompagna l’homme ensuite, le laissant repartir en le remerciant encore et lui demandant de faire attention. La pleine lune suivante juste avant la rentrée fut bien plus calme. J’avais appréhendé le terrain maintenant et j’avais réussi à la faire sans accroche une nouvelle fois. Ma peau avait gagné en bronzage et j’avais commencé à reprendre un peu plus de chair sur mes muscles, prouvant à quel point ma tante avait bien pris soin de moi. Il n’y eu aucun incident. Nous avons pu déjeuner à nouveau tranquillement et refaire la même séance de soin avant qu’il ne doive partir préparer la rentrée. TEMPS PRESENT : Vendredi 29 Septembre 2023 C’était maintenant le jour de la pleine lune de Septembre. La rentrée avait été mouvementée pour tous, mon corps étant échangé avec celui d’une autre élève alors que j’atterrissais dans celui de Ruby, notre professeur d’arts scéniques avec qui j’avais développé une amitié ce soir-là puis d’autres où je passais la voir en lui apportant à manger et où on discutait, chantait, se régalait et profitant de notre vie. Qui aurait pu dire que je m’entende si bien avec elle ? Personne mais cela était notre secret. Je n’avais toujours pas de nouvelle d’Ivy et je commençais à me faire une raison sur le fait que je n’en aurais jamais. Il était dur de passer à autre chose. Je me décidais à lui laisser jusqu’au bal d’Halloween et, s’il n’y avait de contacts de sa part, je tournerais la page de notre histoire définitivement. Nous étions donc le vendredi 29 septembre. J’avais fini la journée sur un cours de métamorphose, étant dispensée du cours d’Astronomie de ce soir vu qu’il tombait pile sur une pleine lune. J’avais aussi un mot pour l’entrainement de quidditch de demain, le premier match n’étant pas encore là. Cela me faisait gronder mais je n’avais le choix. Je monte donc vers l’infirmerie pour aller voir avec l’infirmier ce qu’il a prévu. C’est lui qui me gère à Poudlard dorénavant et je ne sais ce qu’il a prévu. Même quand nous préparions ma potion, il n’a voulu souffler mot avec son petit sourire en coin. J’ai tenté de le corrompre avec des biscuits et des friandises mais il ne s’est laissé faire. J’ai passé beaucoup de temps avec l’homme entre le lendemain du changement de corps pour voir si tout allait bien, la préparation de la potion et les quelques mésaventures que j’ai eues. Un entrainement avec une recrue s’est mal passée et le cognard dans les côtes n’a été bon. J’ai dû emmener Agnela après qu’elle m’est percutée entrain de courir aussi. Et elle s’était vraiment fait mal avec l’accident. J’ai eu, moi aussi, un problème de parcours qui m’a laissé avec des coupures profondes sur les jambes et les bras ainsi qu’une belle estafilade au niveau de la hanche droite (encore !). Plus un coup à la tête quand j’ai séparé des années qui se disputaient à coups de sorts et que j’ai pris une masse d’arme qui volait suite à un sort hasardeux. Bon, mon coup de poing au dit lanceur ensuite avait fini de clore la dispute. J’ai compris plus tard que c’était des frères qui se disputaient, d’où l’écart d’âge. Donc autant dire que j’ai vu beaucoup, BEAUCOUP, son infirmerie sur les quelques jours à Poudlard, ayant passé une semaine en voyage d’échange au Japon. Je montais donc parfois avec des friandises, des fruits et autres pour me faire pardonner. J’ai commencé à me lier d’affection pour lui, blaguant quand il me soigne ou chantant aussi. Il me grondait donc avec une certaine bienveillance. J’avais commencé à apprendre quelques mots d’allemand pour le comprendre et pouvoir plaisanter avec lui parfois. Les élèves me croisant ne faisaient cas de moi, sauf pour le fait que je chantonnais. Je portais une tenue simple ce soir, à savoir un jean délavé, un débardeur blanc et une chemise avec les manches retroussées par-dessus avec mon sac où il y avait une tenue pour dormir et d’autres choses pour le lendemain. J’avais préféré être prévoyante au cas où. Mes cheveux étaient nattés, tombant sur mon épaule gauche. Je viens donc entrer dans l’infirmerie, continuant doucement la chanson, regardant s’il y avait du monde. (Chanson d'Engel ). Il ne semblait il y avait personne, je me dirigeais jusqu’à lui en souriant doucement, ma chanson finit, sortant un nouveau paquet de friandises de mon sac ainsi qu’un nouveau livre traitant de mon espèce. Je savais qu’il serait aussi intéressé que moi et l’auteur était pro-loup-garou. -Guten Tag Bär ! Il me faisait penser à un ours, tout doux d’un côté et défensif de l’autre avec le côté massif. Donc le surnom était venu naturellement. J’en avais marre au vu du nombre de fois de le voir de l’appeler Monsieur ou infirmier. Donc le surnom s’était imposé, peu importe s’il aimait ou pas. by aardbei _________________
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Engel et Constantine Prénom² Nom Nie allein Elle se leva. - Suivez-moi, dit-elle en tendant sa main pour m’inviter à partir sur ses traces. Nous sortîmes du salon et parcourûmes les couloirs du rez-de-chaussée, en silence. Nous arrivâmes devant une double porte que la demoiselle poussa, dévoilant une pièce très spacieuse et aussi confortable que le salon, voire plus. Il y avait de tout : télévision, immense canapé d’angle, bibliothèque, cheminée, grandes fenêtres laissant une vue imprenable sur le jardin que le soleil venait peu à peu éclairer, bureau, dressing dont je ne voyais pas le fond, salle de bain privée que je pouvais apercevoir par une porte entrouverte… Un vrai palace ! Pour quelqu’un qui avait vécu son enfance en orphelinat, cela devait drôlement la changer. Alors que je cherchais le lit des yeux – car il me semblait bien que cette pièce était une chambre – mon regard tomba sur une table de massage rangée dans un coin. Rien que ça… Récupérant sa baguette magique, Engel effectua un léger mouvement. Les tentures noires qui se trouvaient près de la table de massage bougèrent et dévoilèrent le lit jusqu’alors invisible. Un tas de couvertures et de coussins moelleux le recouvraient, il semblait très douillet. Après la nuit agitée que ma protégée avait passée, il lui suffisait de tomber dessus pour s’endormir aussitôt. - Ils ont prévu ce qu’il faut, remarqua-t-elle en approchant d’un petit chariot, près de la table de massage. Il était rempli d’huiles parfumées et de baumes cicatrisants. - Vous pourrez vous laver les mains dans ma salle de bain ensuite, si vous le voulez. Je hochai la tête, continuai de contempler mon environnement aux tons bleus et verts. J’aurais pensé retrouver les couleurs de Poufsouffle mais visiblement, son appartenance à l’une des quatre maisons restait à Poudlard. Je ne relevai pas davantage et fis un pas en direction de la table de massage. Engel déclara qu’elle avait été placée près du lit afin qu’elle puisse s’y glisser dès la fin du soin. Pas bête… Mon regard tomba sur le cadre photo qui se trouvait non loin de la tête de lit. Il représentait un couple qui avait l’air très heureux. La femme ressemblait beaucoup à Engel. J’eus un pincement au cœur en remarquant qu’elle était enceinte, et détournai le regard avant de laisser l’angoisse me surprendre. - Je suis prête, Monsieur. Reprenant mes esprits, je l’aidai à s’allonger sur la table et commençai le soin. Comme la dernière fois, je fis le tour de son corps pour remettre ses membres d’aplomb, la rééquilibrer au mieux, de la manière la plus douce possible. Il me fallut parfois user d’un peu de force, et je m’excusai mille fois au moindre gémissement de douleur de ma patiente. Je détestais faire mal, cela me donnait l’impression de ne pas faire mon travail correctement. Toutefois, la séance se termina sereinement et Engel me parut soulagée lorsque je lui annonçai que j’en avais terminé. Avec le soutien de Holly qui nous avait rejoint vers la fin du soin, j’aidai la jeune fille à descendre de la table. Elle me gratifia d’un câlin de remerciement, et sa tante l’emmena jusqu’à son lit. Elle ne fit pas un pli et s’endormit dès que Holly eut remonté les couvertures sur ses épaules. Avec discrétion, je suivis mon hôte hors de la pièce. Elle demanda si j’étais certain de ne pas vouloir passer la nuit ici. Je confirmai, la remerciai encore une fois pour son hospitalité. Elle me raccompagna donc à l’entrée du manoir et me laissa partir après m’avoir dit d’être prudent. Cette femme était d’une telle gentillesse, sa nièce avait de la chance de pouvoir compter sur quelqu’un comme elle. Je rentrai à Poudlard avec un sentiment mitigé : satisfait d’avoir pu offrir à Engel une pleine lune à peu près calme, et déprimé à l’idée de me retrouver de nouveau seul. Une nouvelle pleine lune était annoncée à la fin du mois d’août, le dernier jour, plus précisément. Cette année 2023, c’était le seul mois durant lequel la lune arrivait à son plein deux fois. L’année prochaine, Engel serait plus tranquille. Je fus accueilli au manoir Yaxley aussi chaleureusement que la première fois. Engel semblait en forme, moins mince et la peau un peu bronzée. Elle avait bien profité de ses vacances, j’étais content pour elle. La nuit se passa mieux, sans accroc. La jeune Poufsouffle avait apprivoisé son immense cage. Je pus même dormir dans le fauteuil de l’abri sans être réveillé par un elfe de maison en panique. Après la séance de soin ostéopathique magique, je souhaitai une bonne journée à Holly et Engel, ajoutai un « A bientôt à Poudlard » à cette dernière. PRÉSENT : Septembre 2023 Nous nous revîmes peu de temps après la rentrée. Non pas pour préparer la potion Tue-Loup mais parce qu’Engel passa souvent par l’infirmerie. Entre les entraînements de Quidditch et les accidents de couloirs, j’avais l’impression qu’elle attirait les ennuis comme un aimant. Comme si elle pensait se faire pardonner alors qu’elle n’y était pour rien, la demoiselle arrivait toujours avec de quoi contenter mon estomac et mes papilles avides de gourmandises. Je ne m’en plaignais pas… Puis, à la fin du mois, je lui donnai rendez-vous pour la préparation de sa potion. Curieuse de savoir ce que j’avais préparé pour sa nuit de pleine lune, elle tenta mille questions et quelques friandises pour m’amadouer, mais je réussis à garder le secret, non s’en m’empêcher d’en rire. Et, en même temps, je craignais de la décevoir. Je n’avais pas eu l’autorisation de privatiser un morceau de la Forêt Interdite. Je comprenais bien les risques mais j’aurais voulu offrir à Engel la possibilité de bénéficier du même espace que chez elle. Alors j’avais opté pour quelque chose de beaucoup moins bien mais que j’espérais tout de même convenable. Je devais avouer que la découverte de ce nouveau lieu de transformation me stressait un peu. Engel était de loin l’élève que je voyais et soignais le plus souvent. Sa condition lupine m’en rapprochait aussi forcément. J’avais fini par développer une affection particulière pour elle, même si j’essayais de me persuader que je la mettais au même niveau que ses camarades. Je ne pouvais pas lui offrir un traitement de faveur mais, pour être honnête, il m’était difficile de la voir comme les autres élèves. C’était une sensation agréable et terrifiante à la fois. Terrifiante car j’avais peu à peu l’impression que mon instinct paternel disparu à la mort de mon propre enfant refaisait surface pour se répercuter sur Engel. Ou le croyais-je. C’était si perturbant que je n’en demeurais même pas certain. Après tout, je n’avais pas eu le temps de connaître ce sentiment… Tout ce que je savais, c’était que j’avais constamment peur qu’il lui arrive malheur, et que je voulais tout faire pour la voir toujours heureuse et en bonne santé. Cette petite maligne essayait même de communiquer avec moi en apprenant quelques mots d’allemand, ce qui n’était pas pour me déplaire. J’aimais ma langue maternelle et ne pouvais l’utiliser qu’avec mes parents que je n’avais pas vu depuis des mois. Mes échanges épistolaires avec eux ne comptaient pas vraiment… Bref, en ce soir du 29 septembre, Engel me rejoignit au bureau des infirmiers en chantonnant, visiblement de très bonne humeur. Tant mieux, au moins elle affrontait facilement la nuit qui allait ve… - Guten Tag, Bär ! Je levai un regard stupéfait de mes notes, avant de rire. - En voilà une imagination débordante, commentai-je, amusé. Je me demandais où elle était allée chercher ce surnom… Je délaissai mon parchemin et me levai de mon fauteuil. Engel était vêtue de manière décontractée et ses cheveux étaient joliment tressés sur le côté. Si je ne la connaissais pas, je n’aurais jamais pu croire que dans quelques minutes, elle se transformerait en dangereux loup-garou. Ajustant ma blouse d’infirmier sur mes épaules, je fouillai dans la poche intérieure et dénichai le dernier flacon de potion Tue-Loup de la semaine. - Guten abend* est plus correct, le soir, corrigeai-je en allant tapoter le dessous de son menton avec l’extrémité de la fiole. Je la lui mis dans les mains et souris. - Prost*, dis-je comme à chaque fois qu’elle devait boire son remède. Quand elle l’eut fait, je lui fis signe de me suivre hors du bureau. Nous traversâmes l’infirmerie et descendîmes au rez-de-chaussée. Nous empruntâmes la porte des cachots et nous enfonçâmes dans les couloirs les plus profonds de l’école. Je jetai un coup d’œil à Engel, espérant ne pas voir dans son expression quelque chose comme de l’appréhension. Elle qui était venue me voir avec le sourire, je n’avais pas envie de le voir glisser sur son visage. Mais, pour le moment, je ne vis que neutralité et calme. Lorsque nous arrivâmes devant une porte fermée, je me tournai vers elle, et soupirai. - Je n’ai pas pu réaliser ce que je voulais, dis-je, un peu penaud, alors j’ai utilisé les moyens du bord, avec le maximum d’autorisations que j’ai pu obtenir. J’ouvris la porte et la laissai entrer. La pièce ressemblait à n’importe quel cachot peu accueillant. Elle était séparée en deux par une lourde grille aux barreaux verticaux épais. J’aurais pu lui montrer la finalité de mon plan, mais je préférais la lui dévoiler au fur et à mesure. Alors, après avoir refermé la porte derrière moi, j’avançai et sortis ma baguette magique. Je fis un mouvement large du bras. Là, tout changea. Les murs gris et tachés d’humidité se retrouvèrent tapissés de verdure, le plafond se changea en un ciel étoilé éclairé par la lune ronde et brillante, des arbres et arbustes poussèrent de tous les côtés, et le sol se recouvrit d’herbe fraîche. Quelques fleurs apparurent par-ci par-là, un paravent de feuilles épaisses se dressa au fond de la pièce, de l’autre côté de la grille, et un fauteuil se déposa à côté de moi. Je pourrai m’y reposer tout en surveillant Engel. Quand tout fut installé, je fronçai les sourcils. Il manquait quelque chose. Je pointai ma baguette sur la grille. Du lierre descendit le long de chaque barreau et tout autour de la porte dont le verrou avait été conçu pour résister à n’importe quelle attaque. - C’est tout ce que je peux faire, déclarai-je en me tournant vers Engel. ______________________ * Guten abend : Bonsoir * Prost : Santé Codage par Libella sur Graphiorum |
Nie allein Constantine Meyer & Engel K. Malefoy Yaxley Septembre 2023, Infirmerie TEMPS PRESENT : Vendredi 29 Septembre 2023 Ma chambre spacieuse me manqua quand je retournais à Poudlard mais l’année commença sur les chapeaux de roues ! Après tout, il y avait eu beaucoup de choses à faire et de péripéties. Comme le professeur de sortilège tient ! Lui, c’était le premier professeur que je ne pouvais clairement pas piffrer. Bon, il avait fait l’exploit de rendre Kathleen muette mais elle ne méritait clairement pas cela. Il se prenait pour une Dolorès Ombrage bis ou quoi ? Bref, elle avait dû secourir aussi la nièce de ce dit prof avec des tendances amoureuses assez particulières vu qu’elle semblait tombée amoureuse à la première vue. Et le voyage au Japon avait été clairement bien. J’avais d’ailleurs ramener de la nourriture de là-bas que j’avais partagé avec ma famille, Ruby et l’infirmier que j’adorais. Il avait eu le droit à pas mal de sucreries et douceurs venant de là-bas ainsi qu’un kimono aux couleurs sombres avec des motifs guerriers. Oh, il fallait voir sa tête quand je lui avais offert en lui disant que je ne voulais pas qu’il le reprenne, que cela était un cadeau. Je crois qu’il n’a jamais été aussi gêné de sa vie. Et, bien sûr, j’ai dû passer un sacré paquet de temps à l’infirmerie au vu de la poisse qui me colle aux basques plus fortement qu’un croisement d’un gobelin et d’un niffleur aime son or. Oh, je venais toujours avec des choses pour lui et il appréciait même s’il me disait toujours que je n’avais à le faire, que cela n’était pas ma faute après tout. Mais je préférais prendre soin de l’homme qui était si gentil et protecteur avec moi. J’avais fini par développer un attachement à lui, le voyant comme un mentor, une figure sur qui je pouvais compter les yeux fermés. J’espérais aussi qu’il serait heureux un jour, n’aimant pas voir la lueur de tristesse de temps à autre dans son regard. J’avais songé à le pousser dans les bras de Ruby mais cela ne serait convenant pour les deux et quelque chose sonnait faux dans ce raisonnement. J’avais donc pris la décision de faire en sorte qu’il soit bien et heureux avec mes moyens. J’avais même commencer à tenter de communiquer en allemand avec lui. Il semblait aimer cela à chaque fois et cela me rendait joyeuse. Je prenais donc plus de notes dans mes cahiers et des livres permettant de pouvoir parler dans sa langue maternelle. La sonorité coulait facilement sur ma langue. J’avais un don pour l’apprentissage après tout et je faisais en sorte que cela soit le plus naturelle possible. J’entre donc dans son lieu en chantonnant en vérifiant que nous soyons seuls avant de le gratifier d’une salutation. Il semble stupéfait avant de rire quand je l’appelle ainsi. Je vois son questionnement alors qu’il se lève de son bureau pour venir vers moi. Je souris doucement en coin et prend une pose de sale gosse, ce qui est souvent le cas quand je suis détendue avec quelqu’un comme avec lui. Cela remontre le fait que je sois entrain d’arriver à l’âge adulte au lieu d’être toujours si sérieuse. -Une imagination qui trouve que tu es doux comme un ours en peluche avec moi tout comme tu as le côté grizzly quand il s’agit de me défendre. Et je voulais changer de ton nom. Donc je suis venue avec ce surnom. Tu ne l’aimes pas ? Je fais une petite moue trop mignonne avec des yeux de chat potté qui devrait être illégale tellement elle est mignonne et une arme fatale. Oui, j’ai maintenant pris l’habitude de le tutoyer à son grand malheur mais il ne me fera changer d’état d’esprit maintenant. Pas quand on passe autant de temps l’un avec l’autre. Je le regarde ajuster sa blouse avant de prendre la fiole dont il se sert pour tapoter mon menton pour corriger mon allemand alors que je grogne doucement et que je répète avec lui la bonne chose. Je viens donc doucement souffler -Danke ! Je viens prendre la fiole et la boire, j’ai toujours la grimace de dégout, ne me faisant clairement pas au gout de la potion encore. Je viens sortir un chocolat de ma poche que je déballe et croque pour faire passer ce qu’il restait de saveur sur ma langue. Et la friandise était un pur délice, me faisant pousser un petit gémissement de plaisir alors que je ferme brièvement les yeux, appréciant la note salée du chocolat sur ma langue avec les éclats de caramel. Je rougis une fois que je repose mon regard sur lui. -Désolée, tante Holly me fait tester quelques saveurs de chocolat… Et ils sont tous aussi bon les uns que les autres. Mais celui-ci reste mon préférée de loin…. Je n’ai toujours pas une dent sucrée mais cela reste un petit plaisir rare néanmoins. Je ne veux surtout pas qu’il prenne une mauvaise idée en me voyant ainsi surtout avec le bruit que j’ai fait. Je sais que cela rendait fou mes exs quand ils arrivaient à me soutirer ce bruit. Je ne comprends pas bien pourquoi. Enfin, j’apprécie de le tirer des personnes avec qui je suis aussi mais bon. Quand j’eu terminer, il me fait signe de le suivre et je viens donc marcher à côté de lui, me demandant où nous allons aller. Nous arrivons aux cachots et je comprends qu’il n’y aura pas d’extérieur pour moi ce soir. J’ai une petite appréhension alors qu’un mauvais souvenir rejoue dans ma mémoire mais je viens me stabiliser en venant agripper de lui ce qui passe sous ma main. Cela m’aide à me recentrer avant que je ne devienne que neutralité et calme. Je le lâche alors qu’il me regarde et je sais qu’il vaut mieux qu’il voit cela plutôt que l’expression d’avant. Nous allâmes jusqu’à une porte fermée et il se tourna vers moi avec un air un peu penaud. Je comprends qu’il n’a pu faire ce qu’il voulait. Je viens donc à entrer avec lui et je peux voir la lourde cage qui séparait la pièce en deux. Je ne lui en voulais pas de cela et je viens doucement lui prendre la main, la serrant dans la mienne pour le rassurer. Je le vois alors prendre sa baguette et la pièce se transforma en quelque chose de plus confortable et je souris doucement, attendant qu’il finisse. Je pouvais presque voir qu’il avait de l’appréhension de ma réaction mais je viens doucement à me glisser contre lui et à venir doucement le serrer dans mes bras. Je pose ma tête contre son torse avant de souffler doucement. -Cela sera parfait, ne t’en fais pas, tu as fait ce que tu as pu et cela me convient parfaitement. Je te remercie de tout ce que tu fais pour moi… Je viens me mettre sur la pointe des pieds et je pose un baiser sur sa joue avant de me détacher. Je viens enlever mes bijoux et je les lui remets ainsi que mon porte-baguette la contenant avant de venir à la grille et de l’ouvrir avant de glisser dedans. Je passe juste la tête dehors en même temps que je viens défaire de mes doigts habiles ma tresse. -Une envie de chanson avant que je ne me transforme ? Après tout, autant que nous nous occupions avant que je ne me transforme. Je viens alors regarder l’intérieure alors que je commence lentement à me défaire de mes affaires, peu pudique et il pourra voir un peu de peau avant que je ne sois derrière le paravent. Je finirais donc de me déshabiller bien à l’abri avant de venir doucement poser les affaires là où s’est prévu. Je viens doucement m’asseoir au sol, le dos reposant contre le mur de végétation avant de commencer doucement à chanter avec le choix que nous avons fait. Cela a toujours un effet sur moi comme sur lui apparemment. Une petite chanson plus tard, et je finirais par me transformer, repassant le bout du museau vers lui pour le regarder de mes yeux ambrés et de venir le saluer en couinant doucement. La nuit pouvait commencer. by aardbei _________________
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Engel et Constantine Prénom² Nom Nie allein Elle justifia mon surnom par le fait qu’elle me trouvait à la fois doux comme un ours en peluche, et robuste comme un grizzly quand il s’agissait de la défendre. - Et je voulais changer de ton nom. Donc je suis venue avec ce surnom. Tu ne l’aimes pas ? fit-elle en prenant l’air le plus mignon possible pour m’amadouer. J’en ricanai, marmonnai un « Si, j’aime bien… » un peu évasif. Le fait qu’elle se sentît plus à l’aise avec moi au point de me tutoyer ne me posait pas tellement de problème. Mais, de mon côté, j’avais du mal à franchir cette barrière qui me séparait de mes patients. Compatir, oui. Entrer dans leur vie et leur partager la mienne, non. Une règle que je m’étais fixée en entrant à l’hôpital de Berlin, sur les conseils de ma mère qui s’était bien trop souvent impliquée dans le malheur de ses patients. J’étais comme elle : très à l’écoute, toujours dans la bienveillance et parfois trop généreux et dévoué. C’est pourquoi il valait toujours mieux modérer mes relations avec les patients. C’était tout de même plus difficile de m’y tenir avec Engel que j’avais déjà du mal à appeler autrement que par son prénom, désormais… Après avoir bu sa potion, elle en soulagea l’amertume en mangeant un bout de chocolat sorti de sa poche. Le soupir de plaisir qu’elle échappa ne laissait aucun doute quant à son goût délicieux, et je ne pus m’empêcher d’en sourire. - Désolée, tante Holly me fait tester quelques saveurs de chocolat… Et ils sont tous aussi bon les uns que les autres, remarqua la jeune Poufsouffle. Mais celui-ci reste mon préféré, de loin…. Je n’ai toujours pas une dent sucrée mais cela reste un petit plaisir rare néanmoins. S’il y avait une chose sucrée dont je ne pourrais jamais me passer, c’était bien le chocolat. Cela avait été le péché mignon d’Elizabeth durant sa grossesse… Je chassai ce souvenir de mon esprit et portai attention à la réaction d’Engel quand la salle que je lui avais préparée eut terminé de se métamorphoser. Je m’attendais tant à sa déception que je fus surpris de la voir me gratifier d’un câlin reconnaissant. - Cela sera parfait, ne t’en fais pas, dit-elle. Tu as fait ce que tu as pu et cela me convient parfaitement. Je te remercie de tout ce que tu fais pour moi… Je ne pus réagir quand elle osa m’embrasser sur la joue. C’était peut-être un peu trop pour moi. Mais la soirée demeurait déjà assez pénible pour Engel, je n’avais pas envie de la froisser avec ce genre d’histoire. D’autant plus que si elle se sentait tant en confiance en ma présence, c’était de ma faute. Je m’investissais beaucoup dans l’évolution de sa lycanthropie. Je demeurais la première personne après Liam à ne pas la considérer comme un monstre, et à lui donner l’attention qu’elle méritait. Ses démonstrations d’affection étaient donc normales et je supposais que je devrai m’y faire… Elle me donna ses bijoux et sa baguette rangée dans son étui. Puis elle alla ouvrir la grille de la cage et entra. J’allai déposer ses affaires sur une table basse que je fis apparaître devant le fauteuil. - Une envie de chanson avant que je ne me transforme ? demanda la demoiselle en passant la tête par l’encadrement de la porte, tout en défaisant sa tresse. Je me redressai et haussai les épaules. - Volontiers, répondis-je. J’aimais l’entendre chanter, et c’était un excellent moyen pour elle de se détendre avant sa transformation. J’avançai pour refermer la grille et la sceller magiquement tandis qu’elle se dirigeait vers le paravent feuillu en commençant à se déshabiller. Elle disparut derrière et je vis sa main dépasser pour déposer ses vêtements dans la boîte en forme de souche d’arbre qui se trouvait à proximité. Elle se mit alors à chanter et je l’écoutai, m’installant confortablement dans le fauteuil pour mieux en profiter. Je me tendis un peu quand, quelques instants plus tard, elle poussa des gémissements de douleur en se transformant. Je quittais le fauteuil au moment où je vis son museau dépasser du paravent. Approchant de la grille qui nous séparait, je m’accroupis alors que la louve sortait de sa cachette pour venir à ma rencontre, poussant un petit couinement de salutation. Je lui offris un sourire avenant tout en admirant l’ambre de ses yeux dont il était difficile de se détourner. - Il n’y a pas beaucoup d’espace pour courir, dis-je sur un ton d’excuse. J’espère que cela ira tout de même. Le silence qui suivit mes mots me gêna, me donna cette impression de calme trop pesant. Il manquait quelque chose et j’avais une petite idée pour arranger cela. Pointant ma baguette vers le plafond, je murmurai quelques formules et, bientôt, une multitude de petits bruits environnants se fit entendre : le hululement d’une chouette au loin, le frottement de quelques insectes invisibles dans l’herbe, le craquement de branches parcourues par de petits mammifères furtifs tout aussi invisibles, et le son caractéristique des grillons de nuit. La seule chose que je rendis visible et qui me parut sympathique d’ajouter fut l’envolée de lucioles qui fit le tour de la pièce, disparaissant parfois pour réapparaître à un autre endroit. Ainsi, nous étions un peu plus immergés dans cet univers qui nous donnait la sensation de nous trouver à l’extérieur. Afin de distraire un peu Engel et sa louve pour un temps, je fis comme la première fois chez sa tante en laissant mon patronus aller gambader près d’elles pour jouer. Je m’assis dans l’herbe et les regardai faire. Quand elle commença à se lasser, je sortis un petit livre de la poche de ma blouse. - Je me suis dit que ce serait pas mal pour faire passer le temps, proposai-je, pas très sûr de moi. Engel aimerait sûrement mais sa louve trouverait peut-être cela ennuyant. - Ce sont des contes et légendes d’Allemagne, indiquai-je en lui montrant la couverture du livre. Je peux les lire à voix haute. Sauf si vous préférez dormir, suggérai-je au vu de l’heure tardive. Codage par Libella sur Graphiorum |
Nie allein Constantine Meyer & Engel K. Malefoy Yaxley Septembre 2023, Infirmerie TEMPS PRESENT : Vendredi 29 Septembre 2023 Je sais que je suis peut-être trop familière avec lui. Que cela va finir par le mettre peut-être mal à l’aise du fait que nous dépassons une relation médecin-patient. Mais, il prend tellement soin de moi que je n’arrive plus à faire cette différence entre nous deux. Cette ligne est brouillée pour moi. Je devrais lui proposer de venir courir avec moi parfois. Enfin, faire autre chose que de voir toujours son infirmerie. Cela pourrait nous changer tous les deux et il arrêtera de penser que je suis un petit chat noir à mes heures perdues. Je vais donc à ma nouvelle salle de transformation avec lui, et je peux voir qu’il est déçu car il pense que je vais l’être aussi. Mais il en fait déjà énormément pour moi. Même si cela n’est pas parfait, le simple fait de poser ses illusions montrent bien qu’il se soucie de mon bien-être. Je le rassure donc avec un câlin. Bon, le bisou sur la joue était peut-être de trop mais cela m’est venu naturellement. Je suis tactile une fois qu’on a passé ma première barrière de défenses. Et je le suis avec lui malheureusement. Il peut comprendre d’où sont parties certaines rumeurs si j’étais aussi détendue avec Liam que je le suis avec lui. Je vois qu’il pose mes affaires sur une table basse qu’il a invoquer alors que je rentre dans la cage en défaisant ma tresse, l’interrogeant sur le fait qu’il veuille une chanson ou non. Il me répond par l’affirmative et je souris à moi-même, sachant que l’homme aime m’entendre chanter autant que j’aime le faire. Je réfléchis avant de lui demander un chiffre, ce qu’il me donne sans trop de difficulté. La chanson arrive directement dans ma tête et je commence à la chanter une fois mon haut enlever, pouvant aisément me déshabiller et la chanter sans aucun souci. J’ai commencé à m’entraîner avec Ruby et ma voix a muri là-dessus. Cette chanson est presque parfaite pour le démontrer. (chanson d'Engel) -Bite my tongue, bide my time Wearing a warning sign Wait 'til the world is mine Visions I vandalize Cold in my kingdom size Fell for these ocean eyes You should see me in a crown I'm gonna run this nothing town Watch me make 'em bow One by one by one One by one by You should see me in a crown Your silence is my favorite sound Watch me make 'em bow One by one by one One by one by one La chanson se poursuit, chaque parole chanter avec intensité qui ferait frissonner. J’aurai le temps de la finir et de commencer doucement une seconde quand la phase de transformation m’interrompt après le second couplet et que je commence à changer avec quelques gémissements de douleurs. Mais je viens venir pointer le bout de mon museau châtain vers lui alors que mes yeux ambres le regardent. Je viens doucement couiner alors que je le vois venir s’accroupir devant la cage. Je le vois me sourit et me scruter avant qu’il ne continue à s’excuser. Je pousse un soupir canin avant de gronder, lui faisant comprendre qu’il n’a pas à le faire. Je continue de le regarder alors que le silence est pesant. Il finira par venir incanter et les bruits de la nuit extérieure résonnèrent dans ma cage. J’aime cela et cela me détend d’autant plus. Il rajouta des lucioles a tout cela et cela me fit plaisir, ma queue venant doucement s’agiter pour le prouver. Il réinvoqua encore une nouvelle fois son patronus et je viens donc jouer avec lui dans cette espace, faisant des cabrioles, montrant que je suis bien plus agile sur mes pattes maintenant et faisant presque penser que je fais une autre séance de sport sous ses yeux. Quand je viens à me poser, couchée sur le sol, lassée de jouer ainsi, il reprit la parole. Je venais donc regarder ce qu’il avait en main et la vision me fit pointer les oreilles et redresser la tête d’intérêt. Ma louve grondait derrière mais je m’en fichais alors que je rampais pour être au plus près de lui, poussant des petits jappements d’excitation. Je veux bien ma lecture. Surtout si cela provient de contes et légendes d’Allemagne. Il y en a sûrement que je ne connais pas et je vais être heureuse de les découvrir. Cela me fait plaisir et je l’invite avec plusieurs mouvements et jappements à commencer. Pire sera le long hurlement de loup qui sortira sous l’excitation, rejetant la tête en arrière pour donner de la voix. Une fois qu’il commença, je m’installais tranquillement, la tête posée sur mes pattes en le fixant. Mon regard était assez expressif pour qu’il y décèle chaque émotion à ses mots. Je vivais l’histoire complétement avec lui et, il lira un peu plus de la moitié du livre voir presque les trois quart avant que je ne commence à bailler. Je tentais de lutter, le sommeil commençant à me rattraper. J’irai dans l’espace aménager pour dormir, attrapant une couverture avec les dents et arrivant à m’enrouler dedans avant de commencer à dormir. La semaine avait été éprouvante malgré tout et, je ne me réveillerais que pour boire avant de me recoucher jusqu’au lever du soleil. Ce fut la transformation qui me réveilla, mais pas pour longtemps. Une fois que je fus revenue moi, je soupirais de bien être avant de me retourner, tentant de me rendormir pour compléter ma nuit, beaucoup trop confortable ici pour penser à m’habiller et à sortir prendre le petit déjeuner avant de retourner dans mon vrai lit. Il allait devoir venir me secouer un peu pour tenter de me faire habiller et avancer malgré tout avec la fatigue. Heureusement pour lui, je m’étais remise sur le ventre, la couverture me couvrant en partie. Et je replongeais dans un rêve merveilleux. Pauvre bär. Il n’avait pas fini d’en voir avec moi ce matin. S’il osait même rentrer dans la cage. J’étais plutôt prompte à me lever normalement, sauf dans ces matins là où je sentais la même lassitude. Et je devais rêver de lui vu ce qui sortit de mes lèvres. -Bär.... by aardbei _________________
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Engel et Constantine Prénom² Nom Nie allein Engel approcha en rampant pour regarder l’ouvrage de plus près. Je m’accroupis et le tendis devant la grille pour lui faciliter les choses. Elle se mit alors à japper et remuer la queue, visiblement partante. Elle rejeta même la tête en arrière pour pousser un long hurlement qui résonna dans toute la salle. Je me mis à rire, amusé de la voir si enthousiaste. - Alles gut*, fis-je en m’asseyant en tailleur. J’ouvris le livre et consultai le sommaire. - Ce sont des contes moldus, au fait, précisai-je en me rendant compte que je n’en avais pas du tout parlé. Je levai les yeux sur Engel qui semblait attendre impatiemment que lecture se fît. Avec un sourire en coin, je m’éclaircis la voix et commençai. Elle put ainsi écouter l’histoire de « Hansel et Gretel », une des plus connues. Un frère et une sœur perdus dans la forêt après avoir été abandonnés par leur parents arrivaient par hasard devant une maison en pain et sucre. Ils étaient invités à dîner par la propriétaire de la maison, une vieille femme qui était en fait une sorcière maléfique ne souhaitant qu’une chose : les manger ! Elle capturait donc les enfants et obligeait Gretel à cuisiner pour engraisser son frère Hansel. Au moment de préparer le four pour cuire le garçon, les enfants parvenaient à pousser la sorcière dedans et à s’enfuir. Je poursuivis avec « Till l’Espiègle », un bouffon à qui il arrivait un tas d’aventures. Dans la lignée des contes connus, j’enchaînai avec « Les musiciens de Brême ». Un meunier avait décidé de tuer son âne pour utiliser sa peau. L’animal parvenait à s’enfuir et décidait de devenir musicien. Il prenait donc la route pour Brême. Sur le chemin, il croisait un chien, un chat et un coq, rejetés eux aussi par leurs anciens propriétaires. Un soir, la troupe arrivait dans une maison occupée par des voleurs. Ils montaient un plan pour les effrayer. Finalement, les animaux renonçaient à devenir musiciens à Brême et s’installaient définitivement et confortablement dans la maison. Vint une histoire un peu plus sombre : « Le Joueur de flûte de Hamelin ». Alors que la ville de Hamelin était envahie de rats, un joueur de flûte qui charmait les rats arrivait et proposait ses services en échange d’un peu d’argent. Le maire acceptait sa proposition. Le musicien parvenait à libérer la ville de son infestation, mais le maire lui refusait finalement son dû et le chassait. Le joueur de flûte revenait à Hamelin quelques temps plus tard durant la nuit. Néanmoins, cette fois-ci, il ne charmait pas les rats mais les enfants du village. Et, lorsque les habitants se réveillaient le lendemain, les enfants avaient disparu à tout jamais. Engel entendit parler de la légende de « Saint Nicolas et son valet Ruprecht ». Saint Nicolas (Sankt Nikolaus en allemand) était un évêque à l’origine de plusieurs miracles. Son fait le plus connu demeurait le sauvetage de trois enfants capturés par un boucher. Les enfants, tués par ce boucher pour en faire du petit salé, furent ressuscités par Saint Nicolas. Le boucher, quant à lui, devint le valet éternel de saint Nicolas, Knecht Ruprecht. Je continuai avec la légende de « La Lorelei ». Dans la mythologie allemande, la Lorelei était le nom d’une nymphe du Rhin. D’une extrême beauté, son chant attirait tous les marins vers le rocher sur lequel elle se trouvait. Malheureusement pour eux, tous s’écrasaient contre les rochers et en mouraient. Aujourd’hui, elle donnait son nom à un rocher qui dominait le Rhin à l’endroit où il demeurait le plus étroit. La nuit passa ainsi plutôt vite. Je n’arrêtai ma lecture qu’en voyant Engel bâiller de manière tout à fait détendue. Je refermai donc le livre et la regardai se lever. Je lui souhaitai une bonne nuit tandis qu’elle s’éloignait vers le fond de la pièce, et allait se mettre à l’abri de mon regard pour dormir. Je me mis debout à mon tour, m’étirai. Il était temps pour moi aussi d’aller me reposer. Posant le livre sur la table basse, je me laissai tomber dans le fauteuil et trouvai une position confortable, avant de fermer les yeux. Je dormis plutôt bien, étonnamment. Quand la cloche de l’école sonna sept heures, je me réveillai facilement, bien qu’un peu courbaturé par les formes du fauteuil. Je pris quelques minutes pour sortir des vapes et profiter du calme, du faux ciel qui se teintait de couleurs de plus en plus claires à mesure que le vrai soleil se levait dehors. - Bär… entendis-je alors, depuis le fond de la salle. Je quittai le fauteuil et approchai de la grille que je déverrouillai d’un coup de baguette. J’entrai, rejoignis Engel. Moi qui pensais qu’elle m’avait appelé, éveillée, habillée et prête à recevoir son dernier soin, quelle ne fut pas ma surprise quand je la découvris encore étalée dans l’herbe, sur le ventre, nue comme un ver ! Heureusement, la couverture couvrait le bas de son corps mais mon premier réflexe fut de lui tourner le dos. Mais bon sang, pourquoi m’avait-elle appelé ? Ne me dites pas qu’elle rêvait ! Je la regardai à nouveau, perturbé. Si, elle dormait. Et profondément ! Et son rêve avait l’air très agréable à en juger par le sourire béat qui s’étalait sur ses lèvres. Gott*… Je levai ma baguette et fis apparaître une couverture plus grande que je lui étalai dessus, des épaules jusqu’aux pieds, en priant pour que cela ne la réveillât pas. Si jamais elle me voyait près d’elle maintenant, elle penserait que j’étais venu la reluquer… ______________________ * Alles klar : Très bien * Gott : Mon dieu Codage par Libella sur Graphiorum |
Nie allein Constantine Meyer & Engel K. Malefoy Yaxley Septembre 2023, Infirmerie TEMPS PRESENT : Vendredi 29 Septembre 2023 Je démontrais mon impatience pour sa lecture et il finira par s’installer en tailleur alors qu’il semblait amusé de me voir aussi impatiente. Eh ! J’adorais les contes et légendes ! Bon, pas seulement mais j’aime bien les lire et les écouter, comparant parfois avec les dessins animés qu’on a fait d’eux ensuite. Tout ceux-là sont racontés comme mise en garde pour les gens, surtout les enfants par rapport à certains comportements. Quand il fait un commentaire sur le fait que cela soit des contes moldus, je gronde d’indignation en le regardant. Pourquoi se sent-il obligé de préciser alors qu’il sait parfaitement que je n’ai aucun apriori dessus et que j’ai grandi en parti chez les moldus ? Les contes des frères Grimms ont bercés mon enfance. Je laisse passer alors que je l’écoute. Le premier conte est l’un des plus connus d’Allemagne que j’aime beaucoup, celui de Hansel et Gretel. Ils en ont fait plusieurs films aussi de celui-ci et j’aime bien l’un d’entre eux. Je trouve cela fascinant cette histoire de maison en sucrerie et de sorcières voulant attirer les enfants pour les engraisser et les manger. Je sais que j’aurai opéré un demi-tour personnellement en voyant cette maison qui m’aurait donné envie de vomir au vu de ma tolérance au sucre. On pouvait clairement dire que je n’allais pas finir diabétique. Till l’espiègle ainsi que les musiciens de Brême furent une découverte pour moi que j’appréciais grandement. Le joueur de flûte d’Hamelin était sombre tout comme la légende de Saint Nicolas mais il y avait ainsi une grosse part de mise en garde. Je les trouvais assez bien décrits et cela restait assez choquant pour marquer les jeunes esprits et qu’ils y fassent attention. Mes oreilles se redressèrent sur la légende de la Lorelei que je ne connaissais pas du tout. Ce fut une agréable découverte pour moi. Je finirais par bailler avant de partir me coucher, me recouvrant d’une couverture. Celle-ci resta sur moi quand je me retransformais mais, j’étais tellement épuisée, que je me rendormais une fois que cela fut fini. Pauvre Constantine qui allait devoir gérer cette chose. Surtout que je soufflais son nom dans mon sommeil. Je ne me rendais même pas compte qu’il s’approchait, signe véritable de ma fatigue intense. J’avais le sommeil lourd mais pas à ce point-là normalement. Quand la couverture alla se mettre sur moi, je frissonnais et me blottissais dedans alors qu’un nouveau soupir m’échappait. -Ivy... Mais le rêve paisible sembla se transformer petit à petit. Je commençais à m’agiter alors que mon visage se déformait sous la terreur et que je murmurais des supplications, des prières pour qu’on ne fasse pas de mal, seulement à moi. Cela augmentera en intensité avant que je ne me réveille en sursaut avec ou sans intervention de la part de l’infirmier. -Pas çà, pitié ! J’étais recouverte d’une sueur froide alors que j’haletais, les yeux écarquillés par la terreur encore présente de mon rêve devenu cauchemar. C’est pour cela que je dors la moitié du temps avec une potion de sommeil sans rêve ou celle que me fournit notre médicomage. Je semblais continuer de ne pas savoir où j’étais, entre sombre rêverie et réalité, comme la plupart du temps après ce genre de réveil, la douleur et l’horreur imprégnant mon cerveau. Il me fallut quelques instants pour reprendre mes esprits et savoir où j’étais. Je me recouvrais correctement de la couverture avant de faire un pauvre sourire triste. -Je suis désolée.... De quoi, je ne l’expliquais pas alors que je combattais les larmes, quelques-unes glissant déjà sur mes joues. Je viens à me détourner pour qu’il ne les voit pas, voulant rester forte dans cette situation même si je pouvais me permettre d’être faible devant lui, et je viens à prendre avec une main tremblante les affaires. Ces secousses prenaient tout mon corps et je ne savais que cela serait juste passager le temps que les restes oniriques disparaissent de mon esprit, que les souvenirs me hantant repartent dans les limbes d’où elles ont émergé pour me torturer. Cela faisait un moment que cela ne m’avait pas secoué comme cela et je ressemblais à une pauvre chose fragile malgré ma tentative de ne pas le paraître. J’attendrais qu’il se détourne pour au moins me mettre en sous-vêtement avant de me rhabiller complétement. Je regardais vers la chaise avant de souffler. -Si vous devez rester avec moi, autant prendre quelque chose sur lequel vous pouvez vous allonger aussi. Ce n’est pas sain de dormir de manière tordue ainsi.... Détourné la conversation pour qu’il ne s’inquiète pas. Ce n’était pas grave, c’était habituel. Et je me souciais vraiment de son confort. by aardbei _________________
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Engel et Constantine Prénom² Nom Nie allein Elle se blottit en frissonnant. - Ivy… soupira-t-elle, toujours aussi prise par son rêve. Bon, mieux valait retourner sur mon fauteuil en attendant son réveil. Mais j’avais à peine fait trois pas quand je l’entendis s’agiter. Retournant la voir, je la découvris toujours endormie mais visiblement, le rêve se transformait en cauchemar. J’hésitai à la réveiller, me dis que cela pouvait la choquer plus qu’autre chose. Mais la vue de son visage terrifié me poussa à me mettre à genoux à côté d’elle pour poser une main sur son épaule. - Engel… fis-je, à voix basse. Je la secouai doucement, espérant la tirer de son cauchemar sans trop la brusquer. - Pas çà, pitié ! s’écria-t-elle en ouvrant soudain les yeux, me faisant sursauter. Tremblante comme une feuille, elle mit un moment avant de recouvrer ses esprits. - Je suis désolée… souffla-t-elle en remontant la couverture sur ses épaules. Son sourire triste sous son regard larmoyant me fit un pincement au cœur. - C’est moi qui suis désolé, répondis-je, peiné. Je n’ai pas réagi assez vite. D’une main tremblante, elle récupéra ses affaires. Je me remis debout et me détournai, ne voulant pas l’embarrasser davantage. Je ne me retournai que lorsqu’elle prit la parole, estimant qu'elle était rhabillée. - Si vous devez rester avec moi, autant prendre quelque chose sur lequel vous pouvez vous allonger aussi. Ce n’est pas sain de dormir de manière tordue ainsi. Ça, c’était le dernier de mes soucis au vu de ce qu’Engel venait de vivre. Entre sa transformation et le retour à la normale combiné à son cauchemar, mon confort importait peu. J’aurais pu simplement lui donner ce genre de réponse, et passer à la suite en l’invitant à profiter d’un dernier soin avant de retourner dans son dortoir. D’autant plus que j’avais bien senti son intention de détourner le sujet pour ne pas montrer son mal-être. Je la connaissais assez pour savoir qu’elle détestait afficher ses faiblesses. Mais mon corps agit avant même que mon cerveau prît le temps de la réflexion, et j’allai serrer la jeune Poufsouffle contre moi. - Je ne suis pas formé en psychomagie pour donner le moindre conseil, déclarai-je dans un murmure, mais si vous avez besoin de parler, sachez que je saurai vous écouter, d’accord ? L’une de mes mains alla se poser sur sa tête dans un geste de réconfort. Codage par Libella sur Graphiorum |
Nie allein Constantine Meyer & Engel K. Malefoy Yaxley Septembre 2023, Infirmerie TEMPS PRESENT : Vendredi 29 Septembre 2023 Mon cauchemar est tellement prenant que je ne me suis pas rendue compte qu’il m’appelait et qu’il me secouait pour tenter de me réveiller. J’étais dans ces limbes horrifiques qui me retinrent prisonnière jusqu’à ce que je me réveille en sursaut. Ce qui le fait bondir à son tour, ne s’attendant à une telle violence. Je sens sa main chaude sur mon épaule et cela m’aide à prendre pied un peu plus rapidement que je ne l’aurais fait sinon. Mes esprits retrouvés, je lui fais un pauvre sourire triste sous mes yeux remplis de larmes que je tente de retenir. Je lui exprime à quel point je suis désolée alors que je remonte la couverture sur mes épaules pour qu’il ne soit pas mal à l’aise de voir autant de ma peau. Quand il viendra s’excuser à son tour, je balaie ses excuses d’un revers de main, ravalant la boule qui se formait dans ma gorge. -Tu ne pouvais pas deviner Bär que j’allais faire un cauchemar…. J’aurai dû y songer et ne pas me rendormir… J’étais trop fatiguée… Je le vois se remettre debout quand je me détourne, ne voulant pas me montrer encore faible devant lui. Je l’avais déjà trop fait l’année dernière. Il allait finir par croire que je n’étais qu’une gamine traumatisée qui ne guérirait jamais et qui ne méritait pas l’attention qu’on lui porte. Je viens donc à me rhabiller même si cela me fait presque grogner d’être dans des vêtements ainsi proches de mon corps. Oh, ce n’était pas serré contre moi, mais cela l’était assez pour que mon corps sensible d’après pleine lune. Le frottement des tissus contre ma peau sensible me tirera un gémissement sourd d’inconfort. Note à moi-même, prévoir comme pour les autres pleines lunes des trucs amples pour le lendemain. Je viens regarder la chaise et je grimace à l’idée qu’il soit resté inconfortablement dessus toute la nuit alors que j’ai pu m’allonger. Je lui fais donc par de ma remarque. Oui, je détournais la conversation mais c’était aussi dans le but de pourvoir à son bien-être. Il en fait tellement pour moi qu’il a le mérite d’être bien, et pas tout cassé comme il doit l’être actuellement. Je me demande si je devrais lui dire de mettre du chaud sur ses muscles pour le soulager même s’il est médicomage. Il sait son travail mais je le suspecte de ne pas faire attention à sa propre santé. Je m’attends à une réponse, n’importe laquelle, faisant encore passer mes besoins avant les siens. Ou qu’il change le sujet à son tour pour ne pas que je repense à ce qu’il vient de se passer. Il est plutôt maladroit avec les contacts physiques même si je lui en fais bien plus que je ne devrais pour son propre bien et très certainement à son goût. C’est pour cela que je me figeais dans ses bras quand il vient à me serrer contre lui. Il me murmura encore des choses qu’il m’avait déjà dites et je savais qu’il pouvait être là pour moi malgré tout à m’écouter. Je ne me détendis que quand sa main vient se poser sur ma tête. Je viens donc à me blottir donc lui, enfouissant ma tête contre son torse avant que mes larmes ne tombent et que mon corps soit parcouru de tremblements. -Tu vas finir par croire que je suis faible et trop brisée… Je frotte mon visage contre lui, de manière impulsive avant de soupirer. -Je dors légèrement mieux mais il me faut encore de la potion parfois…. Je me mords la lèvre avant de continuer. -Malheureusement, même miss Carter me dit qu’il me faudra du temps pour ne plus faire de cauchemars ainsi. Si avant, je ne revoyais que des scènes de mon passé…. Maintenant, je vois aussi du présent… Des personnes que j’apprécie et qui sont importants dans ma vie… Et des gens nous capturent et leur font subir ce qu’ils m’ont fait sous mes yeux… Cela me fait bien plus mal que si cela m’était infligé… Je peux encaisser la douleur… Mais je ne veux pas voir ceux à qui je tiens souffrir d’une quelconque manière si je peux l’éviter. Je viens lever des yeux d’où les larmes coulent encore mais qui ont un petit reproche autant qu’une lueur joueuse. -Cela vaut pour les infirmiers fortes têtes qui vont finir par se bloquer le dos à dormir sur une chaise pour me surveiller… La prochaine pleine lune, tu prendras un lit de camp ici, ce n’est pas négociable… Et tu mettras du chaud pour te délasser les muscles de cette nuit sinon, tu vas finir casser avant l’âge… Et je ne veux pas çà… Sinon, je refuse les derniers soins et je te prive de friandises lors de mes prochaines visites Bär… Je suis sérieuse dans ma menace et il peut le voir. J’ai vécu bien des transformations avant qu’il ne me remette en place, même si cela aidait clairement à ce que mon corps se remette de cette nuit de transformation. Mais je sais aussi qu’il se soucie de mon bien et je veux lui montrer que cela va dans les deux sens. Je viens reposer ma tête contre lui et je finis doucement de me calmer jusqu’à ce que les larmes arrêtent de couler et que je récupère un semblant de calme. Je fredonne même doucement contre lui alors qu’il peut sentir mon corps devenir malléable dans ses bras, prouvant que je lui faisais assez confiance pour pouvoir complétement me laisser aller. by aardbei _________________
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Engel et Constantine Prénom² Nom Nie allein Elle déclara que je ne pouvais pas deviner son cauchemar, et qu’elle n’aurait pas dû se rendormir. Mais la fatigue avait pris le dessus… Elle sembla alors fondre dans mes bras. Elle enfouit son visage dans mon pull et je la sentis trembler. - Tu vas finir par croire que je suis faible et trop brisée… dit-elle d’une voix toute aussi tremblante. Je la regardai frotter son visage contre moi. - Je dors légèrement mieux mais il me faut encore de la potion, parfois…. Elle ajouta que, malheureusement, même Venus Carter, la psychomage de l’école, lui avait dit qu’elle aurait besoin de temps avant de voir ses cauchemars disparaître complètement. Elle expliqua qu’elle ne rêvait plus seulement des scènes du passé mais également des moments présents. Par exemple, elle voyait des personnes chères à son cœur se faire torturer comme elle le fut plus jeune. Je frissonnai. - Je peux encaisser la douleur… Mais je ne veux pas voir ceux à qui je tiens souffrir d’une quelconque manière, si je peux l’éviter. Elle leva la tête et je croisai son regard plein de larmes. Toutefois, j’y vis une lueur de reproche. - Cela vaut pour les infirmiers forte tête qui vont finir par se bloquer le dos à dormir sur une chaise pour me surveiller… fit-elle. Je levai les yeux au ciel en ricanant. Le fauteuil que j’avais choisi était plutôt confortable, en fait. - La prochaine pleine lune, tu prendras un lit de camp ici, ce n’est pas négociable… Et tu mettras du chaud pour te délasser les muscles de cette nuit sinon, tu vas finir cassé avant l’âge… Et je ne veux pas ça… Sinon, je refuse les derniers soins et je te prive de friandises lors de mes prochaines visites, Bär… Je grimaçai, faussement effrayé. - Jawohl, Kapitän*, répondis-je avec ironie. Je ne veux pas dépérir par manque de sucre. J’en ai trop besoin, pitié. Je terminai ma comédie en la serrant de nouveau contre moi, voyant bien que, malgré tout, elle avait besoin de réconfort. Elle se calma peu à peu, commença même, au bout d’un moment, à fredonner une chanson. Au fond de moi, ce contact physique, même si simple, m’apaisait. Peut-être en avais-je besoin, moi aussi. Je mis donc un long moment avant de demander à Engel si elle était prête à recevoir son dernier soin. J’illustrai mes mots en sortant ma baguette pour la pointer vers le milieu de la salle. Une table de massage apparut, ainsi qu’une serviette éponge qui se posa dessus. La jeune Poufsouffle n’aurait plus qu’à s’allonger. ______________________ * Jawohl, Kapitän : Oui, mon capitaine Codage par Libella sur Graphiorum |
Nie allein Constantine Meyer & Engel K. Malefoy Yaxley Septembre 2023, Infirmerie TEMPS PRESENT : Vendredi 29 Septembre 2023 Je me laisse aller dans ce moment de faiblesse entre ses bras alors qu’il caresse ma tête d’une main, gardant mon corps au chaud contre le sien. J’en soupire de bien être même si je n’aime pas être dans cette état qui ne veut pas se calmer. Mais il est toujours là pour me réconforter. Il osera quand même rire en levant les yeux au ciel quand je viens à lui faire un reproche. Très mature. Je restais dans la même veine et je lui tirais la langue avant de continuer, le menaçant pour qu’il me prenne au sérieux. Il n’était pas convaincant pour deux sous quand il fit une grimace faussement terrifiée avant de me répondre. Il me donnait envie de le chatouiller. Je gronde doucement avant de souffler. - Klugscheißer*.... Je devrais te priver rien que pour çà... Mais je ne poussais pas plus que cela. Je savais que je ne pourrais pas privée cet homme qui en faisant tant pour moi et que j’appréciais malgré ses airs d’ours mal léché à des moments. Je laissais donc tomber le sujet et je reviens posé ma tête contre lui alors qu’il me serrait à nouveau contre lui. Un soupir de bonheur s’échappa de mes lèvres et je fermais les yeux, laissant les battements de son coeur dans mon oreille m’apaiser et me calmer. Je commençais doucement à fredonner une chanson, preuve que cela m’était passé et que le câlin me faisait énormément de bien. Je ne cherchais pas à comprendre combien de temps nous sommes restés ainsi. J’étais bien dans sa chaleur et dans le cocon de ses bras mais j’étais confuse quand il me demanda si j’étais prête pour le dernier soin. J’étais surtout prête à me rendormir dans ses bras oui ! J’hochais doucement la tête, refrottant le visage contre son pull avant de venir vers la table qu’il avait fait apparaître. Je grondais doucement arriver à celle-ci avec le frottement du tissu sur ma peau. -Il faut que je pense à reprendre des vêtements amples et confortables pour le lendemain... Je m’installe sur la table et je le laisse faire le soin sur moi. Il n’aura pas grand-chose à remettre cette fois mais cela me détendit d’autant plus. Je frissonnais parfois quand il replaça des muscles, appréciant sans aucune honte de me faire dorloter ainsi. Une fois le soin fini, je savais qu’il allait me raccompagner jusqu’à mon dortoir pour éviter que je ne tombe dans les escaliers. Ce qui ne manqua pas d’arrivée quelques fois avec la fatigue, même si j’arrivais à me rattraper. Mon ventre gargouillait mais j’avais besoin de sommeil avant tout. Une fois arrivée devant le tonneau, je le remerciais à nouveau, venant lui souhaiter de bien se reposer lui aussi et que nous allions nous voir bientôt, mais si possible, sans blessure dans cette rencontre, cela serait gentil, merci. J’attendis qu’il me dise son au revoir avant de toquer en rythme sur la planche de bois et que le passage s’ouvre. Je saluais certains dans la salle commune avant de me rendre dans ma chambre, me changeant dans quelque chose d’ample, de chaud et de confortable. Un plateau avec un petit déjeuner spécial lendemain de pleine lune apparut sur mon bureau et je le dévorais avant de me glisser dans mes draps. Je fermais les rideaux du lit avant de sombrer dans un sommeil bien heureux. Ne sachant pas que j’allais encore vivre beaucoup ce week-end. * Petit Malin by aardbei _________________
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Engel et Constantine Prénom² Nom Nie allein - Klugscheißer… grogna-t-elle d’une voix étouffée par mon vêtement. Je devrais te priver rien que pour ça… J’eus un sourire en coin. Au moins, elle gardait son sens de l’humour. J’étais content que cette nuit de pleine lune se fut déroulée sans encombre. J’espérais que les prochaines se dérouleraient tout aussi bien. Engel finit par briser le contact en reculant pour se diriger vers la table de massage. Je la vis tressaillir avant qu’elle ne grogne de douleur. - Il faut que je pense à reprendre des vêtements amples et confortables pour le lendemain… dit-elle alors que je la rejoignais. Si même un simple tissu lui faisait du mal, alors elle avait véritablement besoin d’être soulagée. A la séance d’ostéopathie magique, j’ajoutai donc un sort qui passa de mes mains vers ses articulations et le reste de son corps, lui donnant une agréable sensation de chaleur bienfaisante. Je pris le temps de bien vérifier que tout allait bien, faisant même en sorte de prolonger certains mouvements lorsque je voyais que cela la détendait complètement. A la fin du soin, je l’aidai à descendre de la table et nous quittâmes la salle. Une fois la porte passée, je fis un mouvement de baguette qui rendit à la pièce son aspect peu avenant. Puis je raccompagnai Engel jusque devant sa salle commune. Heureusement que je la soutenais, sinon elle aurait fini plusieurs fois par terre, bien trop épuisée pour réussir à tenir debout. Elle me souhaita de bien me reposer, je lui promis de le faire afin de lui éviter des inquiétudes qui tendraient les muscles que j’avais pris soin d’alléger. Puis je la laissai rentrer dans sa salle commune, m’éloignant vers le hall d’entrée en direction de la Grande Salle. Le petit déjeuner ne tarderait pas à être servi. J’avais besoin de prendre des forces avant de commencer ma journée de travail. Ce soir, ce serait le week-end, je pourrais mieux me reposer. [FIN] Codage par Libella sur Graphiorum |