La vie de Gladys, si on oubliait toute la partie liée au monde des sorciers, n’avait rien de très extravagante. En effet, que ses expériences soient bonnes ou mauvaises, ou qu'elle ait été confronté à des joies ou à des souffrances. La Greaux a vécu une enfance ordinaire, enfin… Tout ce qu’il y a de plus normal pour une famille guadeloupéenne. Sa mère avait fait quatre enfants, avec trois hommes différents, les mauvaises langues auront tendance à cracher la rumeur qu’elle était le genre de femme à écarter les jambes facilement… Des pauvres mécréants sans l’ombre d’une intelligence. En réalité, côté cœur, sa mère n’a jamais eu de chance, comme frappée par une malédiction qui l’empêchait de trouver l’homme qui pourrait au moins subvenir à ses besoins, maudite à toujours tomber sur le même genre de personnages aux bagages remplient de connerie. En effet, elle avait toujours attiré ceux qui profitaient simplement de son corps comme si elle n’était qu’une simple maîtresse, alors qu’à côté, ces hommes en questions étaient mariés et avaient leurs propres enfants. Sans doute, était-ce la vie qu'elle avait choisie qui l'avait conditionné à toujours faire le mauvais choix...
        Elle était belle sa mère, très belle... Aux Antilles, elle était ce qu’on appelait en créole une ‘‘chabine’’, désignant les personnes à la peau et aux clairs, parfois blanche, mais qui se considérait guadeloupéenne pur-sang malgré tout. C’était un terme désignant une forme d’acceptation au sein même de la culture pour ses Antillais qui n’étaient pas nés avec la peau noire. Sa mère, Marie, était pourtant une métisse qui, elle-même, était la fille de deux parents métisse. Lorsqu’on la voyait et qu’on voyait sa peau claire, ses yeux bleus-gris, on pouvait facilement la confondre avec une personne à l’origine caucasienne. Mais élevé dans la culture antillaise et sans doute par honte d’être si claire, elle n’aimait pas qu’on dise d’elle qu’elle était une femme blanche, qui sonnait comme une insulte à ses oreilles. Cela avait toujours paru absurde pour Gladys qui, elle, était carrément née sans la moindre couleur, plus blanche que sa mère qui avait la chance de bronzer. Mais les Antilles étaient un lieu très raciste, les Guadeloupéens n’aimaient pas les blancs, c’était un fait malheureux, mais qui existant malgré tout. Alors, d'un côté, Gladys ne pouvait pas en vouloir à sa mère qui était née en Guadeloupe et avait subi toute une éducation là-bas.

          Notamment parce que Gladys, elle-même, avait subi ce à quoi sa mère avait été confronté dans sa jeunesse, dès la maternelle. Oui, elle se souvint de tous ces regards, ainsi que de ces critiques constantes et lassantes qui venaient de ses propres cousins à la peau mate plus foncée, fierté de leur pays, signe qu’il était les vrais descendants des esclaves qui avait souffert de la main de l’homme blanc. Sauf que malgré sa couleur de peau, l'albinos avait les mêmes ancêtres qu’eux, le même sang qui coulait dans ses veines et ça l'avait beaucoup affecté de devoir justifier ses origines. Oui. Comme sa mère avant elle, Gladys avait dû prouver qu’elle était tout aussi Antillaise que le reste de leur famille, mais aussi de leurs camarades, de leurs voisinages, etc... Ayant rapidement dû apprendre à parler créole, à savoir cuisiner créole, à manger créole, et même danser, ainsi qu’aimer en créole. Ainsi, l’on pouvait passer outre son albinisme et l’appeler malgré tout ‘‘chabin’’. Ce n'était pas évident à vivre, déjà qu'elle ne pouvait pas profiter du soleil comme les autres Guadeloupéens. Et oui, "chabin ", car à l’époque, Gladys était encore Dylan. Mais nous y reviendront concernant ce changement.
          Gladys avait vécu la même chose que sa mère, c’est pourquoi elle n’en voulait pas tellement à Marie de porter une aussi grande importance à la couleur de sa peau et de celle de ses amants. Oui, car en plus de toujours attirer des hommes mariés, elle faisant le choix conscient de toujours aller vers les Antillais de pure souche pour leur couleur de peau. Elle voulait être aimée en créole, par conséquent, être aimée par un Guadeloupéen de la culture guadeloupéenne. Mais le père de Gladys, étant une exception sur ces choix de conquête habituelle, leur rencontre hasardeuse à Londres n'ayant été qu'un voyage romantique de courtes durées. Elle l'avait rencontré durant son séjour à Londres dans un hôtel qui lui avait été offert, pendant ses vacances scolaires universitaires. Il était plus jeune qu'elle, et pourtant très élégant, bien éduqué, ayant une éloquence qui surprenait Marie, elle avait l'impression d'avoir rencontré un aristocrate. Une rencontre qui ne dura que le temps d'une soirée mouvementé ou lui prétendait vouloir connaître ''les moldu'', un terme qui avait échappé à la chabine, mais elle pensait qu'il s'agissait d'une expression purement anglaise. Rapidement devenue complice dès cette rencontre, ils s'étaient arrangés pour se voir tout le long du séjour de Marie à Londres.

          Jeune, sexy et pas vraiment porté sur l'abstinence, Marie profitera du séjour pour séduire le monsieur dans un jeu de flirt dont elle avait le secret et à laquelle il s'était amusé à prendre part. Gardant son nom et son prénom mystérieux, jusqu'à la veille du départ de Marie où elle arrivera à le faire céder à ses charme couchant avec lui sans protection, se croyant toujours sous l'effet de son implant de contraception. Mais ces choses n'étaient jamais garanties à 100 pour cent. Elle retournera en France pour ses études sans savoir qu’elle attendait l'enfant de cet inconnu qui ne lui aura donné que son prénom : Noctis. Évidemment, quand Marie comprit qu'elle était enceinte, elle avait tenté de retrouver le père pour lui annonça sa grossesse déjà bien avancée. Mais elle n'avait ni numéro, ni adresse, rien... Il n'avait été qu'un plan cul, alors rien d'étonnant. La peine, la douleur, le fait qu’elle s’en voulait à elle-même d'être aussi bête dans ses choix de vie, et surtout, la panique d’être sur le point de devenir une jeune maman célibataire, lui fit abandonner ses études. Elle n’avait que 18 ans quand elle mit au monde Gladys. Elle repartira en Guadeloupe pour y élever l’enfant auprès de sa famille, la peur sans doute de ne pas pouvoir y arriver seul.    



          L’homme était silencieux alors qu’il inspectait quelques dossiers, quand il rejoignit ses mains, sans pour autant dénier poser un regard dans ma direction, il prit la parole. « Cela fait un mois depuis votre opération, je ne décèle aucun souci, aucune infection quelconque au niveau de vos parties génitales. Vous devez toutefois stopper les potions d’anti-androgène et vous concentrer uniquement sur celle faisant augmenter l’œstrogène, et ce, chaque jour. Je vous conseille l’utilisation de la potion wiggenweld une fois par mois, pour écarter tout risque de cailloux dans le sang. » Il restait professionnel, mais ses yeux faisaient un effort considérable pour ne pas se poser dans ma direction. Après m'avoir rendu mes dossiers, il se lava simplement pour m’indiquer silencieusement que le rendez-vous touchait à sa fin. Eh bien, je ne pouvais pas prétendre être surprise par une telle froideur. La réaction des sorciers était majoritairement identique quand il découvrait la vérité biologique autour de mon corps. J’avais appris à accepter leur rejet quelle qu'elle soit avec le temps.
          Mais si c’était que les sorciers que le changement de sexe avait dérangés, sans doute que ma vie aurait été plus simple. Mais ma propre famille avait perçu mes décisions comme un choix des plus ridicule et absurde. Ils disaient que j’avais forcément un problème purement mental, que je n’étais pas en position de prendre des décisions irréversibles pour mon corps, qu'il ne fallait aucunement m'écouter. Mais quel que soit ce que je faisais, ce que je désirais, de toute façon, tout chez moi avait été perçu comme une problématique qui entachait la réputation de la pieuse famille à laquelle j'appartenais. J’ai toujours été très féminine dans mon attitude, dans mon apparence qui était à la limite d'un physique androgyne, forcément l’on m’avait souvent traité de ‘‘Makoumé’’ qui était un terme péjoratif créole désignant les hommes homosexuels, à l’image du mot français ‘‘pédé’’. Je n’éprouvais pourtant pas forcément d’attirance pour les hommes que je fréquentais. L’on critique le fait que j’avais des goûts de fille, que c’était mal et que par conséquent, je devais aller à l’église le dimanche pour purifier ce qui n’allait pas en moi.

         Mais au final… Personne ne m’avait forcé à réellement faire quoi que ce soit contre mon gré, parce que ma mère, qui m’acceptait telle que j’étais, refusait qu’on pose la main sur moi ou qu’on décide à sa place tout ce qui concernait mon éducation. Elle ne supportait pas l’idée que moi, sa fille, je me devais déjà de justifier tout comme elle auparavant, que j’étais tout aussi Antillaise que le reste de la famille, à cause de la pâleur de notre peau, elle refusait qu’on me juge en plus pour mon orientation ou ce que je pense être au fond de moi. Ma mère avait ses défauts, mais elle avait toujours été ma plus grande amie et ma plus grande alliée. Et c’était parce que j’avais une mère comme ça, que le reste m’importait peu. J’avais trois petites demi-sœurs et on était née hors mariage. Bah ouais, et alors ? Ca ne regardait personne d’autre que ma mère et ses enfants.
         Le médicomage ouvrit la porte de son bureau pour m’inviter à sortir. Ma mère m’attendait dans la salle d’attente, soucieuse de mon état. Elle avait tenu à venir avec moi pour connaître la situation au niveau de ma santé, bien qu’elle n’était jamais à l’aise dans le monde des sorciers. Mais ayant quelques notions en médecine, elle savait que la prise d’hormone n’était pas sans danger. « Ki pwoben aye ? »* Demanda ma mère alors qu’elle fixait le médecin refermer la porte en me dévisageant, première fois qu'il posa enfin le regard sur moi d'ailleurs. Ma mère parlait très bien l'anglais et le français, mais préférait parler uniquement en créole quand nous étions entre nous, j'en faisais de même. « Dokté la pan vlé biten avè mwen. I pan mème gadé mwen. »* Maman fit claquer sa langue de colère avant de frotter mes bras affectueusement, tout en m’inciter à partir simplement. « Kibiten ? Mwen té ka pensé ké moun socié té pé accepté ça, avè tou biten maji zot. »* Je me suis mis à rire avant de rajoutant pendant que nous sortions de l’institut médical. « Awa, manman... Yo pi ki moun a bondyé. »* Oui… Ils sont pires pour certains, mais pas tous.

Traduction:

         Ma vie dans le monde des sorciers n’était pas des plus simple, non plus... Comme tout sorcier de 11 ans, je fus appeler à rejoindre une école de magie. Mais étant donné que je vivais en Guadeloupe avec ma mère, malgré ma nationalité française, ce fut une école étrangère qui m’envoya l’invitation. J’étais ainsi seule, perdue et dans un pays étranger. C’était au début très difficile, je ne maîtrisais que la langue française et le créole. Je n’avais pas beaucoup de notion en Anglais, encore moins concernant le Portugais. Mais je n’avais d’autre choix que d’apprendre rapidement, les langues à connaître dont l’Anglais. De mémoire, ce fut durant ma scolarité à Castelobruxo que j’ai commencé à prendre conscience de la gêne que je ressentais dans mon corps, le dégoût qu’il m’inspirait en m’en fort intérieur. Mais c’était une chose que je n’ai jamais eu le courage de partager avec mes camarades de classe. Sept années à vivre comme la personne que je n’étais point. Et quand j’ai fini par m’assumer pendant l’université, de mes amitiés d’autant, d’aucuns n’en restaient.
          Oui, car un jour, Dylan Greaux était soudainement devenu Gladys Greaux. Les gens se doutaient qu’il y avait des choses étranges dans ma manière d’être, le fait que je laissais notamment pousser mes cheveux, ce qui me rendait déjà beaucoup trop efféminé à leur yeux. Mais aussi le fait que je n’aimais pas me changer en présence des autres garçons que ce soit dans les vestiaires ou le dortoir universitaire. Ou bien quant mes choix de vêtements moldu ne collait absolument pas avec mon sex, car très peu viril. Mais il y avait encore un doute qui existait, l’on se disait que c’était peut-être qu’une simple extravagance au niveau de mon look. Cependant, un jour, je suis arrivée dans une robe de sorcière, une jupe au lieu d’un pantalon. Oui, car je ne pouvais plus cacher mes formes féminines, les hormones avaient longtemps donner du volume à ma poitrine, élargie mes hanches et fait descendre mes graisse au niveau de mes cuisse, de mes fesses et de ma poitrine.

            Sans aller jusqu’à ouvertement me traiter d’aberration, l’on me prenait souvent à partie pour m’inciter à retrouver une espèce de droit chemin à la con, comme guidée par une pensée tout aussi puritaine que celle de l’église qui me faisait eux aussi le même serment lorsque je retournais en Guadeloupe. Ma mère avait même été convoquée pour parler de mon avenir, non pas scolaire, mais en tant qu’individu. Ce fut un jour magnifique que celui de voir ma mère envoyait chier tout en politesse, la plus haute autorité de Castelobruxo dans un Anglais qu’elle maîtrisait bien mieux que moi-même. Elle leur avait dit que tout ce à quoi l'école avait besoin de se soucier, c’était de mon éducation universitaire. Que j’étais majeur et maître de mon corps, que ni elle, ni aucun des profs n’avaient de droit de regard sur ce qui touchait de la sorte mon anatomie. Maman était comme ça et aujourd'hui, si je n’avais pas été là, elle serait très certainement repartie voir ce docteur du cabinet que l’on venait de quitter.
          Les Guadeloupéens avaient le sang chaud et ma mère n’était pas une exception. J’imaginais que je ne l’étais pas non plus, mais j’avais beaucoup plus de facilité à garder ma colère pour moi, à la contenir… Ou du moins, je l’exprimais d’une manière plus froide que le reste de ma famille.



             J’avais 26 ans quand j’eusse terminé ma troisième année de Doctorat en enseignement dédié à l’étude des Runes, nous sommes à ce moment-là en 2021. Mon corps était pour ceux qui m’avait connu depuis la première année, méconnaissable dans le sens où j’avais gagné davantage en féminité. Cela faisait depuis plus d’une année entière depuis l’opération qui fit de moi une femme physiquement parlant, plus que mentalement. Ma voix était différente, mais parce que j’entraînais mes cordes vocales à s’affiner, sans doute à l’image d’un chanteur dans son studio. Je n’avais pas encore le temps de profiter de cette fin d’études, il me restait à confirmer mes compétences durant une année de plus d’assistanat. Du coup, de cette année 2021 à 2022, j’avais choisi de renouer si je puis le dire avec les belles couleurs de la France qui au final, était un pays que je n’avais jamais vraiment eu la chance de connaître. Dans les mentalités, c’était une nation pas bien différente de ce que j’avais toujours connu.
           Cependant, les Français étaient des personnages légèrement plus hypocrites. Ils ne respectaient pas souvent leur engagement, ils trahissaient leur parole comme si ce qu’ils pouvaient dire la veille n’était que des mots en l’air, ils n’avaient pas conscience du poids des mots qui sortaient de leur bouche. Chaque fois qu’ils parlaient souvent, c’était un mensonge qui sortait de leur bouche. Combien de fois ai-je entendu que ma condition physique, ne dérangeait aucunement avant que je ne les surprenne à mentionner le même problème dans mon dos et dans un discours différent. Les Français sont des gens à la fois accueillants, mais qui cache leurs travers derrière de faux-semblants. Ils se comportent de manière mauvaise et insultante, et ce, sans même réaliser leur défaut comme une norme acceptable. Leur comportement était un trait que je retrouvais partout, mais chez eux, il me semblait grossier au vu de l’effort qu'ils faisaient pour paraître compréhensible, ouvert et tolérant devant mes yeux.    

            J’avais 27 ans quand je vins à terminer cette année. J’étais restée professionnelle, mais sans vraiment me lier avec qui ce soit au niveau du corps professoral. Il était prévu que j’obtienne même un poste à la fin de l’année pour la matière que je visais. Mais j’avais envie de m’éloigner de ces gens-là, renouer avec mes origines antillaises. J’étais retournée aux Antilles où finalement, ce que j’étais, avait fini par être accepté par la plupart des gens de ma famille. De juillet à novembre, je me la coulais douce, aidant juste l’oncle de ma mère au niveau de la pêche, histoire de gagner quand même un peu ma croûte. Maman fut contactée en décembre par l’une de ses anciennes connaissances de la Fac avec qui elle était restée toutes ses années en contact. Elle lui avait trouvé un job qui payait bien, à Londres, une opportunité à laquelle elle ne pouvait pas fermer les yeux. Infirmière personnelle qui serait engagée pour faire des missions dans une famille spécifique de la noblesse anglaise.
             Quand elle m’a parlé de ça, je me suis dit que je la suivrais aussi... Le reste de mes petites sœurs aussi. C’était pour ça que lorsque je décidais à mon tour de chercher un job en tant que professeur des Études de Runes, viser Poudlard fut la décision la plus logique qui me vint à l’esprit. Ce fut très exactement en janvier 2023 que j’envoyais ma candidature. Je n’avais aucune idée concernant leur critère de sélection. Peut-être étais-je trop jeune pour eux, que je n’avais pas encore assez d’expérience. J’étais anxieuse et la fois résignée quant à la réponse que je pouvais recevoir de leur part. Je fus surprise quand je reçus une réponse positive qui m’invitait à un entretien plus élaboré, ce que je fis en rencontrant cet illustre personnage qu’était Minerva McGonagall. J’avais évidemment beaucoup entendu parler d’elle à travers de l’histoire de la magie puisque, elle avait joué un rôle important dans le combat qui opposait les forces du bien contre ceux du mal.

              Ainsi, il semblait que ce que j’ai pu lui dire concernant mon parcours scolaire, mes quelques expériences professionnelles, mais aussi concernant mon genre et mon sexe de naissance, rien ne semblait influencer sa décision d’une quelconque forme de manière. Elle me fit très vite part du fait que je prendrais ce poste dès la rentrée 2023. De février à juillet 2023, je me préparais pour cette rentrée, en plus d’aider ma mère à faire son déménagement à Londres. J’étais impatiente, soucieuse du fait de ne pas être à la hauteur des attentes d'une femme comme la directrice de Poudlard pour qui, je le reconnais, j’avais une grande admiration. Ma mère évidemment, restant fidèle à elle-même, m'avait juste annoncé d’arrêter de me prendre la tête, d'être tout simplement moi-même en toute circonstance, car c’était mes ambitions qui m’avaient permis d’avancer jusqu’à présent et il n’y avait aucune raison pour que cela cesse.  

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