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#14236 -


Agnela Wellington se réveilla en sursaut.

Les membres glacés, le front et les cheveux couverts de sueur, elle haleta quelques secondes dans le noir. Puis, lentement, les contours des rideaux de velours se dessinèrent, comme ceux de son habituelle table de nuit, flanquée de sa chandelle et du livre qu'elle avait lu la veille au soir.
Il était encore très tôt. Le ciel s'éclaircissait à peine ; et ses compagnes de dortoir dormaient encore à poings fermés, une évidence pour un dimanche matin.

Elle détestait ces cauchemars terriblement vivaces, étonnamment réels, qui lui donnait envie de vomir au réveil et de s'enfouir toute la matinée dans ses couvertures, à l'abri du monde réel - et ce fut précisément pour cette raison que la jeune fille se leva avec détermination, s'habillant rapidement d'une robe légère de lin bleu pâle à la ceinture argentée, pour s'aventurer dans les couloirs sur la pointe des pieds, afin de gagner la Salle de Bains des Préfets.

S'immergeant avec plaisir dans l'eau chaude, elle sourit de bien-être dans la baignoire de marbre auquel son insigne de préfète lui donnait droit - un avantage indéniable ! - tout en activant un robinet gravé d'un rubis aux couleurs profondes. La jeune Serdaigle ne put retenir un cri d'admiration, son cauchemar désormais tout à fait oublié, devant les grosses bulles translucides bleues et roses qui se mirent à virevolter un peu partout. Elle trouva cependant les ressources pour fermer les yeux, pour se calmer et méditer, s'entrainant comme chaque jour à fermer son esprit et à en chasser toutes pensées ; puis se lava avec délice, prit le temps de coiffer ses jolies boucles noires devant le miroir et de se rhabiller de manière à être d'apparence impeccable. Pas question de se trouver débraillée, même un dimanche matin. Après tout, comme l'avait dit la Directrice des Serdaigle, elle devait donner l'exemple, dans toutes les acceptions du terme !

Le petit-déjeuner fut calme, car peu d'élèves étaient déjà réveillés. Mais Agnela oublia bientôt sa solitude. Une missive de son père, Nestor Welligton, envoyée par hibou, la félicitait pour son accession au rang de préfète. Il lui donnait une pochette emplie de gallions, mais également, plus précieux encore, une... autorisation de sortie pour le voyage scolaire à Mahoukotohoro !
L'adolescente bondit littéralement de joie. Elle guetta Adraste avec excitation, mais ne le voyant pas venir, se força à se calmer, à se contrôler. Peu importait si elle lui racontait la bonne nouvelle un peu plus tard - décidément, cette journée se présentait bien.

Désormais, elle se sentait d'excellente humeur, et se retira toute la matinée dans la bibliothèque pour faire ses devoirs et réviser d'arrache-pied, en insistant sur son cours d'astronomie auquel elle n'avait pas tout compris. Quelle honte pour son père et sa famille si elle se trouvait avec un Piètre ... Elle faillit en rater le déjeuner - mais elle ne pouvait pas rater les boulettes de porc à la menthe et le pudding à la vanille qu'elle adorait.
Puis elle révisa encore une heure, avant de se décider à partir à Pré-au-Lard pour faire quelques emplettes. La moscovite savait son cousin fort gourmand ; aussi, après une halte à HoneyDukes, où elle fit provision d'un gros sac rempli de caramels et de pâtes sucrées, elle se dirigea vers les Trois-Balais, où elle devait y retrouver une amie.

S'installant à une table près de l'entrée, elle commanda une grosse bouteille de Sirop de Cerise avec la boule de glace à la vanille, elle papota une bonne heure avec cette dernière, une Serdaigle enjouée et bien en chair, Sang-Pur comme elle ; mais l'élève de 6ème année ne partit pas quand sa camarade dût rentrer faire ses devoirs.

Elle était sur son petit nuage, et nul ne saurait l'en faire descendre !

Eurydice Morgane
Eurydice Morgane
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Age : 17
Profession/Niveau : Niveau 6
Race : Humain
Statut : Sang Mêlé
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Epouvantard : Lire de la peur et du dégoût envers sa personne à travers l'expression faciale des personnes qu'elle aime. Être ainsi vue comme un monstre par ces derniers.
Gallions : 338
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#14242 -


♱ Les joies de la bièreaubeurre ♱

Give me your heart and I’ll show you how to feel, Send me your soul and you’ll know what it is to be free... - S. J




         La Morgane observait le monde d’un regard légèrement différent, même si elle faisait l’effort de garder enthousiasme et espièglerie qui lui était propre. Le meilleur moyen d'avancer, c'était de ne pas se laisser abattre. Et pour cela, continuer à être ce qui faisait l’essence même de sa personnalité. Eurydice avait perdu une grande partie de sa magie, elle avait failli deviner une cracmol à cause de son entêtement. Ajoutant à cela, le fait que de l’incident qu’elle avait provoqué, elle avait maintenant ses cornes qui la déshumanisaient au regard des autres, même auprès de ses anciens camarades de maison. Elle ne pouvait pas leur en vouloir de l’avoir délaissée, abandonnée, tournée le dos. Elle n’était de base pas une si bonne fréquentation, toujours à vouloir aller au-devant des problèmes qui, d’ailleurs, lui auront valu bien des heures de colle. Mais maintenant, l’on pouvait assurément croire que si elle avait ainsi mis sa vie en danger de la sorte, qu’est-ce qui garantissait que la leur soit préservée à ses côtés.
         Et même pour ceux qui n’avait rien contre ses bêtises ou son apparence, avaient aussi dû se résigner à garder une certaine distance, parce que leurs parents en avaient décidé ainsi…  La sorcière était donc la plupart du temps seul durant ses temps libres, elle en avait accepté l’idée et s’était adaptée. Pourtant, elle refusait de montrer un aspect de sa personne qui pourrait donner raison à ceux qui la considéraient comme une créature sauvage et dangereuse. Elle faisait donc souvent le pitre et quelque farce pour attirer l’attention, faire rire les autres, même si elle passait pour un cancre. Elle refusait qu’on la perçoive comme un genre de monstre, même si au fond… Elle ne pouvait pas changer la mentalité des plus vieux à son égard. Elle avait passé toute sa matinée dans les toilettes du deuxième étage, elle savait qu’ici, la seule qu’elle pouvait déranger n’était que cette pauvre Mimi Geignarde. Elle travaillait sur l’amélioration de son prochain produit, un chewing-gum qui faisait disparaître les lèvres de ceux ou celles qui le mâchaient.

         Elle avait réfléchi à cette idée depuis la quatrième année, mais elle avait, jusqu’à présent, échoué à trouver les bons ingrédients de la recette magique qu'elle avait inventé. Elle était sur la finalité, l’objet allait un jour cartonner, elle en était persuadée. Et elle avait hâte d'en vendre les droits à George Weasley ! Le temps avait défilé, et Eury était sur le chemin pour Pré-Au-Lard. Capuchon sur la tête, cachant ses cornes, ou plutôt, ses bois de cerf, Ryry avait envie de boire un coup… Elle songeait à prendre cette bièreaubeurre, mais la version alcoolisée. Elle n’avait pas Elora sur le dos pour une fois, elle voulait donc en profiter pour boire des choses un peu plus adultes. Elle se disait qu’elle pouvait bien en profiter, étant donné que durant cette année, elle aurait de toute façon ses 17 ans, elle serait donc majeure. Mais… La tête brûlée qu’elle était n’avait pas très envie de patienter jusqu’à là. Elle entra aux trois balais et après un peu de patience, on prit sa commande.
          Tout aurait pu bien se passer si des élèves de Serpentard ne l’avaient pas reconnu depuis leur place… Assurément des septièmes années. Eurydice ne remarqua leur présence pour sa part que lorsque l'un deux tira sur sa capuche, révélant à l’ensemble de la clientèle son apparence. Ce fut le choc, la surprise mêlée à de la confusion… Que regardaient-ils au juste ? C’était la question que se posaient la plupart des gens, simplement prudent quand à cette étrange fillette. « La cornue ! Ne devrais-tu pas retourner dans ta forêt interdite, il n’y a pas tellement de plats adapter au Satyre ici. » Se moqua-t-il. Évidemment, les créatures de ce genre n’appartenaient qu’au légende moldu. Cependant, tous les sorciers de ce monde ne possédaient pas une grande culture de leur propre monde et tous n’étaient pas des magizoologistes compétent. Aussi, certains d’entre eux prirent très au sérieux les mots qui sortirent de la bouche des élèves de Serpentard. L’un deux se permirent de toucher la corne, faisant plissait les yeux de la rouquine.

           « Oh ? Tu sens quand je fais ça, la cornue ? » Baragouina-t-il en ricanant, la rouquine resta silencieuse. Se contentant de sourire… Elle ignorait honnêtement comment réagir avec ce genre de personnage. Montrer les signes d’une frustration, ou bien d’une quelconque colère, c’était leur offrir ce pourquoi il se montrait si mesquin. Il passa un bras autour d’elle en s’installant à sa table. « T’as pensé à utiliser tes bois comme ingrédient ? Qu’est-ce que tu dirais de venir avec nous pour qu'on t'aide un peu ça. » Le sourire d’Eury disparu l’espace d’un instant sur son visage avant de revenir non sans paraître quelque peu mal à l'aise, avant qu’elle rajoute… « Oh… Euh, oui, je vois... Mais... Mais c’est juste que ça pourrait peut-être me faire mal et... » Il secoua affectueusement la Gryffondor comme s’il s’agissait d’une amie de longue date, l’interrompant ainsi… « Mais non t’inquiète pas, on ira à l’infirmerie si ça se passe mal, pas vrai le gars. » Des rires, la Morgane les imitait, mais se muant dans le silence par la suite.


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#14249 -


Agnela soupira d'aise.
En réalité, elle n'était pas du tout habituée à se trouver seule ET inoccupée. Elle aimait le contact des autres élèves, se trouver parmi eux, exister avec eux ; et depuis qu'elle était arrivée au collège, à Durmstrang, puis ensuite à Poudlard, elle n'avait eu de cesse à tenter de nouer des liens amicaux, principalement avec les autres Sang-Pur comme le désirait son père.

Mais ce n'était pas si aisé : bien que la jeune fille fut d'un naturel sociable, elle était aussi obsédée par sa réussite scolaire, si bien qu'elle avait du mal à trouver les occasions de se divertir avec les autres.
Une fois n'était pas coutume, elle se sentait donc avoir tout son temps, et ce fut avec un sourire nonchalant et rêveur qu'elle observa sa camarade de classe entrer. C'était une Gryffondor de sixième année avec qui elle partageait la grande majorité de ses cours. Elle l'avait trouvé sympathique, même si elles ne se parlaient jamais - pourquoi, c'était un vrai mystère ; et désormais qu'elle avait eu ses bois qui étaient apparus sur sa tête, la préfète de Serdaigle se demandait évidemment ce qui s'était passé, sans jamais avoir osé le lui demander.

Elle allait finalement lui faire signe de venir à sa table lorsqu'elle fronça les sourcils.
Les Serpentards de septième année s'étaient mis à la chahuter, à se moquer de son apparence en la traitant de satyre. Une minute, l'adolescente se demanda s'il était possible que sa camarade soit une hybride de satyre, mais il lui semblait pourtant que cet animal n'existait pas...

Lentement, Agnela se redressa, sa bièrauberre à la main. Elle tapota son insigne de préfète, qu'elle portait désormais en permanence - sauf en lit, bien qu'elle restât sur sa table de chevet - carra un peu ses épaules, alors qu'un autre élève s'approcha de la pauvre Eurydice, pour l'enlacer sur le banc. Un geste qui choqua profondément la Sang-Pur fort prude qu'elle était, et elle s'avança d'un nouveau pas, en dégainant sa baguette, les yeux soudain glacés, tandis que les rires moqueurs de ces imbéciles résonnaient dans la salle.
Elle n'y tint plus. Elle était préfète. Même en dehors de Poudlard, elle ne pouvait assister à une agression sans intervenir, et pointa vivement sa baguette en direction de celle accrochée à la ceinture du malotru trop près de l'élève de Gryffondor.

- "Accio !"

Ladite baguette vola dans sa main d'un geste bref, et elle se campa au milieu de l'attroupement, le coeur battant et les joues rouges.

- "Des élèves de Septième Année qui se comportent comme des animaux. Ce n'est pas tolérable. En tant que Préfète de Serdaigle, je vous confisque vos baguettes. Sachez que j'ai assisté à toute la scène. Moquerie, dénigrement et intimidation sur une élève plus jeune que vous... J'ai noté tous vos noms."

Ce n'était pas vrai, mais ils n'avaient pas besoin de le savoir. Ces crétins semblaient bouche-bée devant la situation, ce dont elle profita honteusement.

- "Vous allez donc me donner vos baguettes bien gentiment, avant que je ne mette l'agression à une préfète sur la liste de vos méfaits. Je les transmettrai à votre directeur, car vous devrez répondre de vos actes inqualifiables."

Ses adversaires se regardèrent, un peu paniqués. Ils ne semblaient pas très convaincus, mais finirent par lui tendre leurs baguettes.

- "Allez, on dégage ! Et toi, la Serdaigle, on t'retient. Sale Dolohov, on sait bien qui t'es !"

C'était peut-être, pourtant, la réputation de cruauté de sa famille qui avait joué en sa faveur, car ils détalèrent sans demander leur reste, tandis que la jeune fille, le souffle un peu court, déposait son petit fardeau de bois sur la table, près d'Eurydice, avant d'y apporter paisiblement sa boisson.

- "Je peux m'installer près de toi ? Ils ne reviendront pas, je te le promets. A propos, je ne sais pas si tu me reconnais. Je suis Agnela Wellington. On se voit souvent en cours. ...ils ne t'ont pas fait plus de mal, j'espère ? Tu... tu peux tout me dire... Je te promets que je ne suis pas ton ennemie, d'accord ?"

La fille de l'Ambassadeur russe se mordit les lèvres délicatement. Elle ne voulait pas s'imposer - mais il fallait que tous, ici, aux Trois-Balais, sachent ce qu'il coûtait que de s'en prendre à plus faible que soi, et qu'elle ne tolèrerai ni le désordre, ni l'injustice.

Peu importait qu'elle fît trop de zêle ; elle était persuadée d'être dans son bon droit.
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♱ Les joies de la bièreaubeurre ♱

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         Oui, Eurydice Morgane était bien des choses, c’était indéniable… Turbulente gamine, pas douée à l’école, garçon manqué. Cependant, elle n’était pas une fille violente et si ses farces pouvaient parfois aller légèrement trop loin à l’image de celle de Peeves, ces dernières n’étaient pas forcément dangereuses. Morgane avait été élevée dans la douceur et l’amour, aussi elle ne voyait pas forcément le mal dans l’attitude des Serpentards. Elle avait sans doute plus peur que ces derniers la traitent comme si elle était quelque chose d’immonde qu’autre chose. Elle était surprise que l’un deux aille jusqu’à briser la distance pour se coller de la sorte, plaçant sa main là où il ne devrait pas. Le geste pouvait paraître inapproprié et il devait assurément l’être aux yeux de tous le reste. Mais Eury avait grandi dans une famille très tactile, en retour la petite rouquine avait naturellement appris l’être en retour, elle était très câline avec ses amies avant l’apparition de ses bois. Elle ne voyait du coup pas forcément les pensées dégoûtantes de celui qui la prenait comme si elle était petite amie.
         En réalité, tout ce qui avait un rapport avec la libido était tout simplement absent chez la Morgane… Son innocence était alors autant une qualité, qu’un défaut pouvant risquer de la conduire dans des situations extrêmement dangereuses pour elle. Une innocence qu’Elise avait grandement conscience, puisque qu’à ce jour, elle arrivait encore à faire croire à Eury avec le reste de la famille que la magie de Noël était réelle. Utilisant divers subterfuges pour ne pas briser en Ryry ses rêves d’enfants encore si magnifiquement présent dans son cœur. Mais c’était parce qu’elle avait connaissance de la nature naïve de sa petite dernière, qu’Elise avait demandé des années plus tôt à Elora de veiller sur Eurydice. Présentement, tout ce qui préoccupait l’esprit de la rouquine, c’était de ne pas les blesser les élèves de Serpentard en refusant qu’on touche à ses bois. Ces derniers étaient organiques en plus d'être parcourus de nerfs, il était possible sans qu’elle n'en soit certaine, qu’elle puisse ressentir de la douleur si on venait à couper ses bois.  

         Un sortilège fut jeté, elle surprit autant les Serpentard que la Gryffondor. Dont le regard océan se posa sur la nouvelle arrivante. Ryry fut alors surprise d’apprendre que sa situation en question ressemblait à de l’intimidation, elle crut même instant que c’était elle qu’on accusait de toutes ces choses, confuse. Mais les concernés se levèrent comme prêt à la confrontation quand ils cédèrent à la demande la Serdaigle. Elle observait alors en silence l’échange qui avait lieu, remettant sur sa tête son capuchon. La Morgane se demandait ce qui avait bien pu outrer la préfète dans les actions des Serpentard. Se disant que si elle était incapable de le voir, il était possible qu’à l’avenir elle fasse quelque chose qui pouvait lui déplaire sans comprendre quoi. Agnela installa près de la rouquine les baguettes confisquées et lui fit une demande d’autant plus surprenante pour la Morgane. Eurydice n’avait aucun préjugé sur les sang-purs.
          Cependant, elle avait bien vu que c’étaient eux qui se montraient souvent très distants avec elle. Et elle savait que la sorcière venait d’une famille distinguée, de la noblesse sorcière qui plus est. « Je sais qui tu es oui et ça ne me dérange pas qui tu t’assois ici... » Annonça l’adolescente, alors que la serveuse lui rapporta sa commande, celle qu’elle avait passé avant que les élèves de la maison des vert et argent ne l’importune. « Ils ne m’ont rien fait… Je crois, qu'ils étaient très enthousiastes à propos de mes cornes, je suis désolée si par ma faute ils t'ont dérangé. » Sans détacher son regard de la Wellington, la rouquine reprit. « Mais toi, ça te va d’être vue avec moi ? »


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Agnela fronça les sourcils devant les déclarations un peu fantaisistes de sa camarade. Elle se sentait désarçonnée devant son attitude, et tandis qu'elle s'asseyait sur le banc, sa boisson encore fumante devant elle, elle se mordit la lèvre.

Comment Eurydice pouvait-elle penser que les Serpentards se montraient simplement "enthousiastes" ? N'avait-elle pas entendu leurs rires moqueurs, les insultes, le dénigrement dont elle avait été l'objet ? Comment était-il seulement possible qu'elle n'ait rien compris ? Cela semblait incompréhensible à la jeune préfète, qui fixa son interlocutrice tout d'abord sans mot dire.

Que faire dans ces circonstances ?
Ne fallait-il pas lui ouvrir les yeux ? A dire vrai, l'adolescente était terrorisée qu'on puisse se moquer d'elle, et se tenir là, près de la "cornue" était en lui-même un acte de bravoure pour la jeune préfète.
Mais elle n'avait pas vraiment le choix. Sa fonction l'obligeait pourtant à se protéger les élèves victimes de ces brutes qui profitaient de leurs faiblesses, et à agir pour qu'elles sentent - au moins un peu - mieux.

- "Bien sûr que je veux m'asseoir près de toi, Eurydice. Tu sais, ils n'étaient pas ... "enthousiastes". Ils étaient purement et simplement méchants. Crois-tu que des amis te traiteraient de satyre et viendrait te forcer à utiliser tes bois comme ingrédients ? Il faut voir la vérité en face pour pouvoir au moins les éloigner."

Ses yeux clairs firent le tour de la salle redevenue calme. Les sorciers qui s'étaient mis à rire avec les Serpentards étaient repartis à leurs activités - et elle ne pouvait rien faire pour les sanctionner ; cependant, elle ne pouvait plus laisser la Gryffondor seule dans l'établissement.

- "Je sais que c'est difficile. Tu... tu n'es pas allée à l'infirmerie pour ce que tu as sur la tête ? D'après mes souvenirs, tu ne les avaient pas l'année dernière. Est-ce que tu veux me raconter ce qui s'est passé ?"

Agnela fit attention à ce que sa voix reste douce, patiente et claire, tout en lui offrant son sourire le plus rassurant. Si elle n'était pas son amie - elles ne se connaissaient pas assez encore pour cela - elle était fort loin d'être ennemie.
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♱ Les joies de la bièreaubeurre ♱

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         La conception du bien et du mal était un terrain bien plus complexe que ce que l’on pouvait s'imaginer. Si l’on pouvait établir ses notions, noir sur blanc dans un livre, elle était souvent très libre d’interprétation. Pour ne citer que les écrits bibliques souvent utilisés pour justifier des guerres dites saintes, bien loin de respecter les saints commandements. Mais qu’était-ce que le bien et le mal et qui le définissait ? Était-ce seulement la religion, ou bien les parents lors de l’éducation, l’école, le travail de la conscience ? Ou plus largement un pays et ses lois, selon la culture et leurs traditions ? Ce n’était pas si simple de comprendre le bien et le mal, car notre propre perception au sein même du pays, différait d’un individu à un autre. Et c'était la raison pour laquelle des conflits mineurs ou débat sans queue ni tête existaient. Le cas d’Eurydice était fondamentalement simple, là où la plupart des gens se focalisaient sur un problème, laissant ce dernier prendre une place majeur dans leur cœur, Eury choisissait de voir le monde par ses bons côtés, que l’intention soit conscient ou non.
           Certaines personnes pouvaient s’emporter à cause d’une simple bousculade, d’un geste innocent mal interprété. Et l'on pouvait trouver aussi que ces personnes-là étaient dans une forme d’exagération, à cause d’un esprit qui était finalement emplie de colère. Eury avait été éduquée pour être pour sa part emplie d’amour, elle était donc l’extrême opposé d’une telle attitude négative. Est-ce qu’elle ne voyait pas la moquerie, au fond d’elle, bien sûr que si… Mais ne voyait, ou ne voulait pas voir cela comme un comportement de pure méchanceté. Il était bien possible de parler ici de déni, ou d’un espoir mal placé de voir le bon en chacun. À la première phrase d'Agnela, Eury souriait paisiblement… Elle trouvait la préfète des Serdaigle très gentille de vouloir ainsi défendre son bien-être. Elle baissa un instant le regard pour fixer sa boisson. « Tu as raison... » Elle avait raison, oui, mais la rouquine ne pouvait se sortir de la tête ce qu’on lui avait appris.

           « Mais mon père, un moldu, me racontait cette citation quand j’étais en colère… ‘‘Les ténèbres n’existent pas, il ne s’agit que de l’absence de luminosité, le froid n’existe pas, il n’est que l’absence de chaleur… Et la méchanceté n’existe pas, ce n’est qu’un mal qui gangrène le cœur de ceux qui souffrent de l’absence d’amour’’. » Le regard bleuté de l’adolescente aux cornes courbés revint sur la Wellington, lui offrant toujours un sourire invitant à la convivialité. « J’ai beaucoup d’amour, ça ne m’embête pas de le partager avec ceux qui en manquent. » Termina-t-elle ainsi sa réponse, elle fixait son verre. La question tomba et cette fois, le sourire de la Morgane se fit moins rayonnant, bien qu’elle tenta de garder ce dernier sur son visage. « J’ai été stupide… J’ai joué avec des forces que je ne connaissais pas et j’en ai payé le prix. » Un prix qui lui avait privé de sa magie... Du moins, l’avait grandement épuisé.
           Elle avait failli devenir Cracmol, aujourd’hui elle avait beaucoup de mal à utiliser des sortilèges qui demandaient de la puissance. « Je ne sais pas trop ce qu’ont pu dire les Médicomages à mes parents dans les détails, mais je sais que mes bois sont désormais intrinsèquement liés aux nerfs et aux organes de mon anatomie, c’est irréversible. » La Morgane soupira avant de plonger sa déception dans la bièreaubeurre version adulte. Elle plissa les yeux avant d’engloutir le tout jusqu’à ce qu’elle sente le récipient vide. « Oh ! » Ça brûlait sa gorge ! Ce n'était pas une sensation très agréable. Mais étrangement. Elle désirait à nouveau un autre verre.


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#14314 -


La Serdaigle inclina sa tête.

Elle était de plus en plus intriguée par sa camarade. Elle connaissait déjà d'elle la jeune fille trublionne, apparemment insouciante ; mais n'aurait jamais soupçonnée cette enfant tranquille, soumise et si généreuse qu'elle ne pouvait s'empêcher de l'en trouver bête.

Pour Agnela, qui avait toujours eu le coeur tendre, la définition de ce père moldu pouvait bien être exacte ; mais que penser alors de toutes ces âmes qui avaient survécu sans amour, sans soin, à l'orphelinat ou maltraitée, et qui en était ressortie plus dures, plus certaines encore de leur choix de suivre le droit chemin ?
C'était trop facile de leur trouver des excuses. Sa propre famille avait eu un comportement odieux - c'était un doux euphémisme - et certains membres, comme Antonin Dolohov, croupissait encore à Azkaban. Il existait aussi d'autres enfants, d'autres adultes, choyés et aimé dans leur enfance, qui étaient également des pourritures de la pire espèce : ce n'était pas donc pas un critère, décida t-elle.

Mais l'adolescente en face d'elle n'étaient pas de ceux-là, et la jeune moscovite lui dédia un sourire naïf et doux, avant de froncer le nez devant l'odeur inhabituelle d'alcool. Comment ? Eurydice buvait une boisson interdite aux mineurs comme eux ?
elle la fixa d'un air brièvement choqué, se mordit la lèvre, essaya de se calmer d'une longue expiration avant de reprendre, enfin, la parole.

- "Eurydice..."

Comme il était compliqué de faire la part des choses et de se montrer juste, en fait ! A peine était-elle devenue préfète qu'elle le comprenait enfin... ou du moins, qu'elle effleurait pour la première fois cette ineffable vérité.  

- "Je ... ne suis pas d'accord avec toi. Tu es très généreuse de leur pardonner, de ne pas leur en tenir rigueur, et de vouloir partager l'amour que tu as reçu. Moi aussi, j'ai eu la chance d'avoir des parents aimants et une famille qui l'est tout autant. Et c'est important de le rendre, je suis d'accord. Mais te laisser faire par des brutes ? Ils étaient conscients de ce qu'ils faisaient, comme les mangemorts étaient conscients de leurs actes. Être malheureux dans son enfance, c'est une piste pour les comprendre, mais ça ne les excuse pas. Personne n'a le droit de maltraiter, d'insulter ou de faire du mal à autrui sans qu'il y ait des conséquences. Si tu ne veux pas les châtier, c'est mon devoir en tant que préfète. Je crois en la justice, Eurydice. Et tous les innocents seront sous ma protection."

Des mots grandiloquents pour une conviction qui ne faisait que croître dans son cœur sincère, naïf et entier. Loin de se rendre compte de la vanité de ses propos, l'adolescente avait les yeux qui brillaient, le dos droit de ceux qui se préparent à aller au combat avec enthousiasme. Elle ponctua son affirmation par un signe de tête ferme et satisfait, et lorgna la choppe que tenait encore sa camarade.

- "Ce n'est pas grave que tu aies des bois, tu sais. Je dirais que dans le monde où nous sommes, c'est plus un signe d'originalité qu'autre chose. Je pourrais aussi faire apparaitre des bois sur ma tête en cours, et comme ça, ça deviendrait peut-être une mode ! ...On n'aurait qu'à renverser la machine, tu vois, comme un outil de mode. On pourrait des rubans de soie à nos bois, et euh... se déclarer aussi élégantes que des cerfs. Personne ne dit que les cerfs sont ridicules. Qu'est-ce que tu en penses ? On leur clouera le bec."


Elle eut un petit sourire triomphant et un peu vaniteux. Quelle merveilleuse idée elle avait eu !
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         L’alcool… Si Elora savait ce que faisait sa petite sœur, assurément cette dernière serait déjà sur ses oreilles pour la traîner en salle de colle afin de l’avoir à l’œil toute la sainte journée. Mais c’était plus fort qu'elle, la curiosité était un vilain défaut qu’Eurydice embrassait de tout son être. Et forcément, ce qui lui était interdit lui faisait souvent de l’œil. Interdisez-lui d’aller dans la forêt interdite et elle voudra y poser les pieds dans l'instant, juste pour savoir pourquoi c’était interdit, ce qu’elle fit dès sa première année à Poudlard d'ailleurs. Elle s’était fait attrapée avant même d’en passer la frontière, et ce qui l’avait gardé de recommencer fut la pire Beuglante envoyé par Elise, sa mère. Elle se souvint encore de tous les rires autour d’elle et de la honte face au fait que tous ses camarades connaissaient depuis lors, la voix de sa mère. Et puis elle avait rapidement ri elle-même de la situation, parce qu’elle était comme Eurydice. Seul un épouvantard pouvait réussir l’exploit de lui arracher des larmes et de la plonger dans la mélancolie.
        Agnela reprit la parole, bien décidée à faire comprendre à la jeune Morgane ce qui n’allait pas avec sa vision du monde. Et la concernée se montrer attentive à ses propos, pas souvent consciente des problèmes avec sa manière trop simplifier de voir les choses. Quand le silence revint… Avant que l’adolescente ne réponde, ses yeux se posaient sur la Wellington. « Seulement, regarde autour de toi… C’est aussi un monde où la différence dérange. » Et part différence, la Morgane ne parlait pas uniquement de son extraordinaire différence, mais bien de choses que les sorciers rejetaient dans un étrange puritanisme, particulièrement les sang-purs : l’origine du sang, l’homosexualité, les dysphories de genre, etc... « Les gens ont des préjugés négatifs sur moi, tu es sans doute l’exception parmi d’autres personnes plus tolérantes… Mais si je commence à vouloir me défendre, à ne plus me laisser faire, il est très probable que je donne raison à cette vision qu'ont déjà les gens de moi. Ce n’est donc pas une si mauvaise chose si… Si mon esprit occulte la vérité dans ce genre de cas. »

         Une façon sans doute très peu subtile de dire que la sorcière préférait le déni à la confrontation. Elle n’était sans doute pas la seule adolescente à se laisser faire durant ce type de harcèlements scolaires. Et souvent, peu avait l’esprit et la mentalité aussi forte que celui de la rouquine, beaucoup abandonnait via le suicide, comme l’on pouvait le constater de le monde moldu. Gardant pour eux ce qu’ils auraient longtemps pu partager avec leur entourage. Dans le cas d’Eury, elle faisait partie toutefois de ces jeunes gens qui avaient l’espoir de faire malgré tout partie d’un tout. Ce qu’Agnela voyait comme de la moquerie guère nuancée, venin de méchanceté, Ryry voyait une porte vers une forme d’intégration. La moquerie à ses yeux, devenant une forme d’amusement taquin qu’elle ne comprenait juste pas, car n’ayant pas l’habitude de traîner avec ces gens-là. Mais cette manière de penser, était le fruit d’un esprit qui refusait de voir le mal partout.
        « Mais… Je suis rassurée si tu te bats pour cette justice à ma place. Je me sens plus en sécurité. » Rajouta la Morgane avec un sourire rayonnant. Non. Eurydice ne doutait aucunement des propos quelque peu extravagants de sa camarade de classe, bien au contraire, ses yeux pétillaient d’une forme d’admiration face à une telle détermination. Elle n’avait aucune raison de douter des capacités des autres, faisant elle-même partie de ceux qui se disaient que tant que l’on n’avait rien encore essayer, on ne pouvait pas savoir ou comprendre ce qui était faisable ou non. Et c’était pourquoi elle ne résistait pas à l’envie d’essayer ce qui lui était interdit comme l’alcool ou la forêt interdit, les farces… Eurydice voulait vivre sa vie à fond et sans regret. Agnela annonça par la suite que ce n’était pas grave que la rouquine puisse avoir des bois, à l’entente de cette phrase, Ryry eu une expression de surprise. Il paraît qu’elle était une Dolohov, mais elle n’avait clairement pas l’idéologie de celui qui se trouvait à Azkaban.

         Elle souriait alors de plus belle en écoutant la sorcière en face d’elle… Ce qui sortait de sa bouche était complètement fou, mais Eurydice en adorait l’idée. « Toi ! Je t’aime bien ! » Dit-elle simplement, ça venait du cœur. C’étaient les mots qui traduisaient le mieux le petit bonheur qui venait de traverser ce muscle qui battait dans sa poitrine. Ça changeait souvent de l’anxiété habituelle qui le traversait à chaque fois qu’elle se déplaçait hors de Poudlard, une capuche à la tête.


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La différence dérangeait-elle réellement dans "son" monde ?

Depuis toujours, elle voyait les autres autour d'elle s'habiller avec fantaisie. Les moldus encore plus que les autres, avec leurs "jeans", leur mise souvent négligée et voyante, bien que les sorciers ne soient pas en reste. Dans les rues - magiques, bien sûr, mais notre jeune étudiante ne connaissait guère que ce versant-là de la vie - chacun s'habillait comme ils le souhaitaient, avec toute l'élégance dont chacun était capable au vu de sa bourse. Bien sûr, il y avait des disparités physiques qui n'étaient pas bien vues, comme les hybrides, ou bien qui se remarquaient, comme la qualité des vêtements.

Mais n'étais-ce pas naturel et inhérent à toute société ?

Sans doute voyait-on en Eurydice une née-moldue assez bizarre, aux étranges cheveux courts, mais surtout de celles qui se laissaient faire, ce qui attiraient les prédateurs comme les dragons cherchaient une proie facile pour la dévorer sans état d'âme. Néanmoins, elle était contente que son interlocutrice accepte de faire face à la vérité. C'était déjà un bon point de départ, ce qui la rassura un peu sur sa capacité de combativité.

Agnela esquissa un sourire ravi ; ce dernier s'élargit encore alors que sa camarade déclarait qu'elle se sentait plus en sécurité en sa présence, puis qu'elle l'aimait bien. Ses yeux clairs pétillèrent d'une joie sincère, non feinte et non dissimulée.

- "Je demanderai à madame Carter de nous aider, ou peut-être un professeur... Mais en attendant, nous pourrions faire les boutiques ensemble. On pourrait te commander des vêtements qui fassent un peu moins moldus, par exemple, ou en tout cas des rubans qu'on pourrait déjà mettre dans tes bois. En faire un atout de beauté, plutôt qu'en avoir honte, si tu dois les garder à vie. Tu vois ce que je veux dire ? De toute façon, tu n'es probablement pas la seule à qui ça arrive, alors... Une fois, j'ai vu un jeune garçon à qui on avait fait apparaitre un un chapeau jaune ho-rri-ble. Il n'a pas pu l'enlever avant trois mois !"

La jeune fille eut un rictus en y songeant - sa nourrice n'avait pas été contente qu'elle se moque de lui, et l'avait punie en l'enfermant deux jours entiers dans sa chambre. Un juste châtiment où la moscovite avait eu le temps de méditer sur les conséquences de ses actes...

- "Bref. Qu'est-ce que tu dirais de faire les boutiques ? Ou préfèrerais-tu en parler d'abord à tes parents, pour qu'ils t'envoient des gallions ? Par quoi voudrais-tu commencer ?"

A nouveau, la préfète de Serdaigle glissa un oeil sur la boisson de sa voisine. Il faudrait impérativement lui en parler, mais elle n'avait pas le sentiment que c'était un moment adéquat. Bien que sa nouvelle connaissance - peut-être une nouvelle amie, quel bonheur ! - mérite sanctions, ou en tout cas un avertissement, elle avait le sentiment qu'elle ne devait pas le faire avant d'avoir pu tisser un lien avec elle. Cette dernière semblait en avoir grand-besoin... ce qu'Agnela désirait également, avec toute la sincérité de ses seize ans.



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         Agnela mentionna une certaine Madame Carter, la Morgane n’était pas très sûre de savoir de qui elle parlait. Par contre, elle trouvait ça assez rigolo qu’elle cherche à faire passer son idée avec l’aide des profs, ces derniers n’étaient jamais très enthousiastes quand la rouquine se chargeait de présenter les quelques folies qui émergeaient dans son esprit. Elle n’avait pas la moindre idée de comment pourrait être perçu cette dernière fantaisie, surtout que cela venait d’une élève tout ce qu’il y avait de plus sérieux. D’ailleurs, Eurydice était surprise que la Serdaigle puisse s’intéresser à elle. En-dehors de sa condition physique, la rouquine n’était pas une élève qui brillait d’intelligence quand il était question de ses études. Elle n’aimait pas tellement travailler et préférait souvent s’amuser. C’était pour cela qu’Elora profitait de son statut pour veiller à ce que sa petite sœur soit plus sérieuse dans ses études.
         Oh, ça lui revenait, il y avait une psychomage du nom de Carter, Rury ne lui avait jamais vraiment parlé. Même si cette année, on lui avait conseillé de voir un psy par rapport à la manière dont elle vivait sa récente situation. Toutefois, Eurydice n'avait aucune envie de voir un psy, elle considérait que tout allait bien dans sa tête, plus que sur sa tête. Pour ses parents, mieux valait ne pas insister et lui faire subir en conséquence une pression qui aurait pu aisément être évitée. « Je veux bien aller m'amuser avec toi, mais je ne suis pas certaine de pouvoir acheter quoi que ce soit, et ma famille n'est pas très riche. Ça revient moins chère de faire nos achats dans le monde moldu. » Un gallion d'or n’était pas une monnaie facile à obtenir, l'argent moldu était plus simple dans son système, même si l’adolescente ne savait pas tellement à quel point, c'était plus son père qui réglait tous les tracas moldu. Mais assurément, si elle vivait bien et mangeait à sa faim, Eury savait qu'elle ne pouvait pas non plus profiter comme certains sorciers en situation aisée.

           Très honnêtement, elle savait aussi que son père chercherait à lui envoyer un peu de monnaie Moldu si elle lui demandait, et de même que sa mère, avec une petite bourse de quelques piécettes de Mornilles et de Noises. Mais Ryry ne voulait pas toucher les économies de sa famille juste pour un moment qui n'était finalement rien de plus qu'éphémère. Cependant, elle comprenait aussi qu'Agnela avait toujours vécu dans la richesse et n'avait pas tout à fait conscience de la situation de ceux et celles qui vivaient dans la moyenne ou qui touchaient le smic comme son père. Cela dit, la rouquine trouvait se contraste amusant, penser que sa famille pourrait lui envoyer des "gallions" directement, ce serait le rêve. Mais un rêve qui n'était réalité que pour sa camarade. « Mais du coup, tu voudrais faire les boutiques maintenant ? » Demanda Eurydice, pas certaine d'avoir saisi, si cette invitation concernait un temps ultérieur où elle aurait le temps de s'organiser ou bien tout de suite, sur un coup de tête.
            Assurément, si c’était tout de suite, Ryry n'avait pas les moyens d'acheter quoi que ce soit. Et les noises qui lui restaient, avaient déjà été dépensées dans cette boisson alcoolisée. Pour le coup, elle ne ferait les boutiques que pour regarder, mais ce n’était pas plus mal. Ça faisait la promenade, ça pouvait être amusant. Du moins, jusqu'à ce qu'elles doivent toutes deux retourner à Poudlard pour leurs obligations scolaires.


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Agnela étrécit ses yeux clairs.

Elle se sentait un peu bête : bien sûr, la pauvre Eurydice ne devait pas avoir beaucoup de moyens. Il suffisait de jeter un coup d'oeil à ses vêtements, à sa mise en général. Il aurait fallu aussi lui proposer de se faire faire une nouvelle coupe de cheveux : mais on ne pouvait pas tout faire à la fois, et la jeune Wellington ne désirait pas humilier sa camarade.

Elle lui offrit un sourire maladroit; avant de hausser les épaules.

- "Je ne connais rien en matière de mode moldue, mais je suis sûre que tu prendrais plus confiance en toi si tu te sentais toute jolie, tu vois ? Et puis je dois absolument passer chez la coiffeuse, et me faire faire une ou deux robes. Tu n'auras qu'à venir avec moi, on regardera quelle couleur te va le mieux. ...Tu as des boucles d'oreilles ? Je pourrais t'en montrer des très jolies, et pas chères du tout. Peut-être que ton papa pourra te les prendre pour ton anniversaire..."

L'adolescente se sentait toute excitée. Elle n'avait que rarement l'occasion de se faire une nouvelle amie - et plus encore, se sentait profondément heureuse de pouvoir rendre service à quelqu'un qui avait besoin de reprendre confiance en elle.

- "Nous n'aurions qu'à partir maintenant, oui. Je ne peux pas trop tarder, pas avec les baguettes de ces imbéciles sur les bras... Elles doivent être transmises à leur directeur. J'aurai aimé pouvoir leur enlever des points, mais c'est sans doute préférable que ce soit leur Maison qui s'en occupe."

Elle émit un petit soupir, rassembla les baguettes d'n air un peu pensif, avant de redresser son regard. Jamais encore Agnela ne s'était sentie autant de responsabilité ; mais c'était aussi bien ainsi. Dans un sens, c'était le début de sa carrière de Juge, de sa formation au sein de la justice magique, et elle ne devait pas oublier d'en retenir chaque leçon.
D'un geste gracieux, elle vint tirer quelques mornilles pour payer sa propre boisson, puis se redressa.

- "J'espère que tu n'as pas la tête qui tourne. Je n'aimerais pas devoir t'emmener à l'infirmerie alors alors que tu as bu."

Ainsi, c'était dit ! La préfète se mordit la langue, offrant un regard en coin à son interlocutrice pour bien lui montrer qu'elle n'était pas dupe, et que c'était mal - elle n'était pas une adulte ! - avant de renchérir :

- "Je pense que c'est mieux de manger des bonbons et de se promener, tu ne crois pas ? Qu'est-ce que tu fais pour t'amuser, d'habitude ?"
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         Eurydice se contentait d’écouter sa camarade de classe, au début simplement ravie d’avoir quelqu’un qui acceptait de passer un moment avec elle de bon cœur. Elle ressentait cette détermination qu’avait la Serdaigle à vouloir réellement lui consacrer du temps. Elle avait presque failli oublier ce que ce genre de lien pouvait représenter pour elle. Elle était ravie de juste l’écouter, comme un moment qu’elle tenait à savourer. Évidemment, cette notion de beauté que semblait vouloir initier Agnela dans cette conversation, était un terrain de l’étrange pour un garçon manqué comme Eurydice qui se contenta simplement de sourire. Oui. Tout simplement heureuse qu’on veuille parler avec elle de sujet tout ce qu’il y a de plus banal. Il suffisait d’un rien pour se rendre compte que les petits moments de la vie comme celui-ci était précieux. Et Ryry s’en rendait cruellement compte depuis qu’on lui avait tourné le dos.  
         Il fut un temps où la rouquine s’était intéressée à cette notion de beauté, parce que quand elle était petite, et sans doute encore un peu aujourd’hui, elle voulait ressembler à Elora, qu’elle trouvait aussi belle qu'une princesse. Cependant, même si la jeune Morgane était, elle-même, très belle au regard des autres. Elle ne s’aimait pas tellement avec des cheveux longs et trouvait que la coquetterie n’était pas si intéressante que ça. Oh oui, de temps en temps, elle pouvait essayer les vêtements de sa sœur pour voir comment ça lui allait, ce n’était là qu’un souci de curiosité innocente et d'amusement. En vérité, le cœur d’Eurydice ne vouait que pour le Quidditch, la tenue de Quidditch, mais aussi les balais de compétition à l’image de millions d’autres fans de sport. Mais surtout, c’était une adolescente pleine de vie qui avait besoin de mouvement et de sensation forte, elle ne restait jamais en place une seconde. Les vêtements qu’elle portait et très justement à l’image de sa personnalité électrique.

          Et puis son père ne lui achèterait jamais de boucles d’oreilles, non pas parce qu’il refuserait de faire plaisir à Ryry, sa fille. Mais parce qu’il savait qu’elle les porterait sans doute une fois, les perdrait aussitôt après, avant même la fin de la semaine. Sans doute en oubliant qu’elle avait de tels objets en sa possession. Parce qu’en tant que joueuse de Quidditch, elle les enlèverait très certainement avant chaque séance d’entraînement. De plus, les oreilles de Ryry n’étaient aucunement percées, il ne voyait pas sa fille scarifier pour un objet auquel elle n’avait aucun intérêt réel et à raison. Est-ce que sa fille manquait de confiance en soi ? Là aussi, il serait dubitatif quant à cette question. Est-ce qu’une fille qui manquait de confiance de soi serait aussi turbulente que Peeves ? Serait-elle aussi inventive dans ses inventions que l’étaient les jumeaux Weasley ? Ou aurait-elle tenté seule et à plusieurs reprises la transformation en animagus qui l’aura au final condamné à avoir ses cornes ?
          Ryry était bien des choses… Naïve au grand cœur, farceuse, cancre de service, fonceuse… Mais manquer de confiance en elle, certainement pas. Il était possible que son manque de réaction face aux Serpentard puisse être interprété de la sorte. Beaucoup d’éléments étaient à prendre en compte, le fait que Ryry ne voyait pas le mal dans l’attitude des Serpentard, étant donné que même entre eux, ils avaient tendance à se lancer des moqueries douteuses. Et elle qui baignait dans l'univers des blagues et des farces de mauvais goût, ne voyait pas la nécessité de prendre avec hostilité leur propos à son égard, qui d’ailleurs, à ses yeux paraissaient être une porte à une forme d’intégration à leur groupe d’ami. Ce qui était certes, son défaut... Cependant, comme elle l’a dit plus haut, même si elle avait remarqué que leur méchanceté était de la pure méchanceté. Elle refusait de montrer une quelconque force de riposte à cause de l’image qu’elle pourrait transmettre aux yeux des autres.

        Ce n’est pas ici une attitude née d’un manque de confiance, au contraire… Elle agissait de la sorte selon les valeurs de son père qui prônait la voie pacifique à celle de la confrontation. Et c’était une force que de savoir ignorer ses douleurs pour éviter que tout problème escalade en des situations plus chaotiques et désastreuses. Pour autant, la jeune Morgane écoutait sa camarade, sans l’interrompre. Il était vrai qu'elle avait les baguettes des sorciers sur elle, ça lui était complètement sortie de la tête, alors même que les objets se trouvaient pourtant à quelques centimètres d’elle. Quand elle posa sa dernière question, ce qu’elle faisait pour s’amuser, Eury secoua la tête. « Attends, tu devrais d’abord apporter au plus vite ces baguettes au Professeur Avery... » Annonça la Gryffondor de sixième année.
       « Les septièmes années ont leur ASPICs à la fin de l’année, donc avoir leur baguette sur eux est essentiel.Tu oublies pourrais avoir des problèmes si tu n’as pas de réelles justifications quant à la raison pour laquelle tu n’aurais pas apporté leur baguette aussitôt que tu les as confisquées. Et je ne veux pas que t'aies de problème. » Eurydice se leva prête à partir… « On peut retourner ensemble à Poudlard et revenir Pré-Au-Lard, voir le chemin de traverse avec un peu de poudre de cheminette. »  


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Décidément, la gryffondor était une originale !

Mais Agnela ne pouvait que lui reconnaitre sa douceur, sa gentille et sa faculté à pardonner rapidement... Ce qui n'était pas vraiment son cas. Il était vrai qu'il faudrait rendre les baguettes à ces crétins de Serpentards ; d'un côté, parce qu'elles étaient encombrantes, et ensuite, parce qu'il faudrait faire un rapport circonstancié au directeur Avery.

La jeune sorcière fit la moue quelques secondes, puis se rassit avec un soupir. Ce n'était pas juste de repartir si vite à Poudlard ! Elle aurait tellement voulu choisir du joli tissu pour commander une robe, flâner à la mercerie, et acheter peut-être quelques livres en mangeant des bonbons... Mais il fallait se montrer responsable, ce qui, pour une fois, l'embêtait sérieusement.

- "Ne t'embête pas pour l'argent, Eurydice. Père m'a envoyé une bourse de gallions pour mon accession au titre de préfète, alors ce n'est pas grave, j'ai de quoi payer. J'aurai bien fait lanterner ces imbéciles, parce que c'est tout ce qu'ils méritent... Mais je dois faire mon rapport..."

Prise d'une soudaine inspiration, elle fouilla dans sa besace brodée de petites fleurs violettes, chercha une page de parchemin, qu'elle déplia avec précaution devant elle, avant de déposer le paquet de bonbons devant elles deux.
Si elle envoyait les baguettes et les explications...
La moscovite soupira à nouveau. Il fallait y aller elle-même ; mais elle soupçonnait que les Serpentards n'étaient pas partis très loin. Elle ne pouvait pas quitter non plus sa pauvre camarade, et elle finit par se redresser, en rangeant ses affaires.

- "Je ne peux pas écrire une simple lettre au professeur, cela ne se ferait pas. Je te propose de te raccompagner au château le temps que je puisse le rencontrer et lui donner les baguettes, et nous ferons nos emplettes ensuite, qu'en penses-tu ? Nous avons encore du temps, après tout."

Elle reprit son paquet de bonbons après avoir mangé un caramel, rangea soigneusement son parchemin et les baguettes dans son petit sac élégant.
Encourageant d'un sourire sa nouvelle amie à la suivre, Agnela sortit des Trois Balais d'un pas vif, déterminé et assuré ; puis se dirigea en direction de Poudlard, le coeur battant de sa rencontre avec le directeur de Serpentard.

Elles traversèrent ainsi l'entrée de l'imposante école de sorcellerie, puis elles se quittèrent, après s'être assurées qu'elles se retrouveraient ensuite.
le Devoir avant tout... son père serait certainement très fier d'elle.
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