Une volonté certaine

Deux jours que je buttai sur ce devoir. Deux jours que je ne comprenais strictement rien aux mots qui dansaient devant mes yeux. L'anglais était déjà difficile a comprendre mais là, c'était des termes scientifiques et...je me mordillai la lèvre. Mon esprit demeurait totalement blanc. Il fallait dessiner la plante correspondante mais comment le faire quand je n'avais absolument aucune idée de la plante ? Les noms ne me disaient rien. Vraiment rien. Ca se confondait même parfois avec les sorts et... je laissai mon front retomber sur mon bureau. Je n'arrivais a rien et cela me frustrait. Terriblement. Machinalement, je me massais la poitrine du bout des doigts en sentant l'Obscurus réagir a ma frustration, il cherchait déjà une faille...Et je ne pouvais pas lui laisser ne serait ce qu'une seule petite fissure par laquelle s’engouffrer. Finalement, je relevai la tête, cherchant dans la salle quelqu'un que...Mes yeux s'arrêtèrent sur une tête que je connaissais puisqu'il faisait partit de ma Maison. Je n'avais pas très bien compris son rôle d'ailleurs, cela m'échappait encore mais...Il était gentil.

Me mordant fébrilement la lèvre, j'hésitai. Pouvais je aller le voir pour lui demander ? N'allais je pas le déranger ? Après tout il étudiait aussi et...Je repassai la salle sous mon regard scrutateur... Je soupirai. Je n'étais pas a l'aise avec les inconnus...Alors je revins a Teddy. Il m'était difficile de l'approcher mais il n'avait jamais été brusque avec moi, bien au contraire même. Finalement, je remballai ma plume et roulai mon devoir après avoir pesé le pour et le contre, puis glissai de mon banc pour m'approcher a petit pas du Préfet en Chef. Comme a mon habitude, j'étais vêtue d'un jean un peu informe et d'un pull bien trop large, mais ça m'allait comme ça, de même que mes cheveux soigneusement nattés qui descendaient bas dans mon dos. Je m'arrêtai a quelque pas de lui, me mordillant l'intérieur de la joue. Je ne voulais vraiment pas le déranger mais en même temps, je devais rendre ce devoir...  « Euh...Teddy ? » commençais je avant de rendre compte que mon interpellation ressemblait plus au miaulement d'un chaton donc pas très audible. Finalement, je fis un pas de plus, serrant contre moi ma plume et mon devoir. « Teddy ? »  Toujours pas.

Je fis un pas de plus mais je ne voulais pas lui toucher l'épaule pour attirer son attention. Je toussai légèrement pour dégager ma gorge de l'anxiété qui la nouait. « Teddy. » appelais je une nouvelle fois avant qu'il ne lève la tête vers moi. Je tentai de peindre un sourire tranquille sur mon visage mais je crois que j'échouai malgré moi. Il n'allait pas me manger, je le savais pertinemment mais c'était plus fort que moi, j'étais toujours très mal à l'aise avec les hommes, même ceux aussi gentil que Teddy. « Est ce que...Enfin est ce que tu peux m'aider ? » demandais je timidement en mettant mon devoir en évidence. « Je...Je ne comprend rien a mon devoir de botanique. » avouais je avec une grimace frustrée.

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ft. Teddy

Une volonté certaine

Ces calculs de dose sont en train de bien lui prendre la tête. Et il commence à ne plus voir très clair à force de recommencer et de corriger. Là, il n’a qu’une envie : sortir de là et aller promener son adorable petite boule de poils. Peut-être qu’il pourrait proposer à Victoire de venir avec lui… Peut-être… Il lui a dit qu’il l’aimait… Dans un moment d’euphorie et sans réfléchir. Il s’est vite rattrapé, pensant réparer sa bourde et ça a eu l’air de fonctionner. Mais est-elle vraiment dupe des sentiments de Ted à son égard ? Il semblerait que tout le monde le voit, sauf elle. Quoique… Qu’il ai des sentiments pour elle, il ne s’en est jamais caché, mais ils en sont arrivés à la conclusion qu’il ne savaient pas les gérer… Ou bien est-ce lui qui en est arrivé là, et Victoire s’est contentée d’acquiescer, sans être vraiment convaincue ? Parfois… Souvent… Tout le temps en fait, il se dit qu’il fait une bêtise et qu’il devrait leur laisser une nouvelle chance. Ses lèvres lui manquent, ses bras, sa chaleur, ainsi que ses sourires… Leur complicité naturelle, sans sous entendus gênants… Il soupire et se concentre sur ses calculs.

Si bien qu’il n’entend pas de suite qu’on l’appelle. Soit trop absorbé, soit rendu sourd par un célibat trop prolongé. A moins que la demoiselle ne parle pas assez fort. Un mix des trois lui semble être la bonne réponse. Il finit par relever le nez de son parchemin. Le bout de ses doigts est tâché d’encre. Ses cheveux sont d’un bleu électrique aujourd’hui, et ses yeux bruns. « Eshani ? » Il murmure d’une voix douce. Monsieur Mancini lui a dit qu’il fallait faire attention à cette nouvelle élève, qu’elle avait vécu des choses compliquées et qu’il ne fallait pas la toucher quand on était un homme. Il n’a pas posé de questions, conscient que le directeur de sa maison lui disait de base ce qu’il avait besoin de savoir. Pas la peine d’être trop curieux.

Cependant, si elle n’aime pas que les hommes la touchent… Il n’est pas naïf ni stupide… Elle a du être abusée ou quelque chose de ce genre. Elle est terriblement discrète depuis son arrivée, une vraie petite souris du désert. Elle donne envie de la prendre dans les bras et de lui patpater la tête, mais il doit bien se retenir. Respectueux des règles et de son espace vital, il l’a un peu aiguillée à son arrivée, et lui a assuré qu’elle pouvait lui demander ce qu’elle voulait, il l’aiderait. Du coup, un sourire fleurit sur son visage à sa demande. « Si je peux oui, qu’est-ce qu’il y a ? » Il baisse le regard vers le fameux devoir de botanique qui pose soucis à la jeune fille. « Je pense que c’est dans mes cordes. » Un devoir de 7e année, oui complètement vu son niveau plus avancé. « Qu’est-ce qui te pose problème ? » L’énoncé en lui-même ? Les termes ? La langue ?

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ft. Eshani

Une volonté certaine

J'eus un sourire timide avant d'avancer précautionneusement pour m’asseoir en face de Teddy. « Merci. »  fis je d'une petite voix, j'avais parfois du mal avec les hommes possédant une image d'autorité, enfin c'était ce que me disait son rôle de Préfet en Chef. Pour autant, je ne l'avais jamais vu faire acte de cette autorité alors...Peut être que je pouvais me détendre un peu en sa présence. Il me parlait toujours doucement, pas comme si j'étais une demeurée non, mais comme quelqu'un qui a conscience de ma situation sans vraiment la connaître. Amos avait dut lui parler de moi sans doute, pas dans les détails mais un peu pour qu'il sache tempérer sa maison.

Je déroulai donc mon devoir qui, en soit, n'était pas compliqué mais qui, pour moi, semblait être un obstacle insurmontable tant que je n'y comprenais rien. « Je sais qu'il n'y a rien de bien...Compliqué mais...Le nom des fleurs est difficile a retenir. Je sais les reconnaître hein mais une marguerite ou une mandragore ne me renvoie a rien sur la liste des noms. »  expliquais je frustrée de ne pas réussir a retenir les noms latin. J'avais du mal avec l'anglais mais la botanique élevait cette difficulté parce que, justement, elle n'utilisait pas l'anglais. « Il faut que je dessine la fleur correspondante au nom ou que j'inscrive le nom adéquate au dessin et...Enfin le latin... »  soupirais je doucement avant de pincer un peu les lèvres. « Ma langue natale n'a pas cet alphabet, la langue anglaise si mais en deux ans, je ne maîtrise encore pas assez l'orthographe...Du coup, là, je suis complètement perdue. »  repris je en gigotant sur mon banc. « Je suis désolée de te déranger pour ça mais le devoir est a rendre pour bientôt et ça fait déjà deux jours que je bute dessus. »  enchaînais je avec hésitation « Et puis j'ai déjà a moitié rendu aveugle Le professeur Avery avec mon orthographe même si il a été assez gentil pour ne pas trop me pénaliser, je n'aimerais pas faire pareil avec le professeur de botanique. »  Dans les faits, mes réponses étaient juste donc je supposais que ça avait joué.

Joignant mes paumes, je les glissais entre mes cuisses, dans l'attente, vraiment désolée de l'embêter avec ça mais dans tout l'endroit, il était le seul que je connaissais ne serait ce qu'un peu. Disons qu'il était un visage familier. « Ca tombe sur toi parce que je ne connais pas les autres. » Avouais je doucement en rougissant presque parce que ça sonnait comme une excuse idiote et sous entendait que sans ça, je ne serais sans doute pas assise devant lui...bon, il y avait du vrai malheureusement. Je n'étais pas sauvage mais..Enfin si j'étais sauvage mais pas dans le sens fougueux du terme.

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ft. Teddy

Une volonté certaine

Elle lui fait vraiment penser à une petite souris du désert. Craintive, discrète… Il se montre naturellement doux et prévenant avec elle. Il est plutôt ravi qu’elle se décide à venir lui parler sans qu’il n’initie rien. Elle lui demande son aide pour de la botanique… Ca va que c’est une matière qu’il maîtrise plutôt bien. « Je vois… C’est normal. » Il n’est pas sûr qu’il se débrouillerait aussi bien à sa place d’ailleurs. Il écoute soigneusement ses explications, avant de sourire, rassurant : « Tu ne me déranges pas… Je vais t’aider avec plaisir. » Je ne peux pas retenir un rire alors qu’elle avoue qu’elle a failli rendre aveugle Avery avec son orthographe. « Pourtant, Avery est plus terrifiant, non ? » Si c’est passé avec lui, ça passera tranquillement en botanique, bien sûr. Mais il comprend qu’elle ne veuille pas lui montrer ça. « C’est si horrible que ça ? » Demandé avec amusement et peut-être un peu d’incrédulité aussi en pensant qu’elle exagère le massacre. « Tu as réussi à nouer quelques liens avec des élèves de ton année ? » Pourquoi demander à Ted de l’aide et pas à ses camarades ? Pas confiance en eux ? Pas encore à l’aise ? Est-ce que son intégration se passe bien ? Autant de questions qu’il ne lui pose pas vraiment directement. Si il sait qu’elle a eu un passé difficile, il ignore en quoi exactement, mais espère que les élèves sauront accueillir et façon bienveillante cette étudiante étrangère.

Son cœur se serre alors qu’elle avoue lui demander parce qu’elle ne connaît pas les autres. Instinctivement, il aurait envie de lui poser la main sur l’épaule en guise de compassion, mais il se retient, avec les paroles d’Amos Mancini en tête sur le contact, surtout masculin, avec Eshani. « L’intégration est difficile ? » Il n’est pas certain qu’il pourra y faire quelque chose. Il ne peut pas forcer les élèves à aller vers elle, surtout alors qu’elle a tendance à plutôt fuir… Essayer de glisser un mot aux 7e années de sa maison peut-être ? Il en connaît quelques uns plus que d’autres. Cela l’étonne que Mara ne fasse pas partie des connaissances d’Eshani. Le jeune homme est naturellement avenant. Mais peut-être un peu trop… enthousiaste pour un tempérament calme et réservé comme Eshani. « Si je peux t’aider à davantage connaître certains élèves, je le ferais… Si tu en as envie bien sûr… Les journées doivent être longues en solitaire… » Il murmure, précautionneux, se demandant si elle ne fait pas partie de ces gens qui aiment être seuls justement. Cela existe. C’est assez étonnant pour un garçon aussi sociable que Ted, mais certains s’en contentent très bien.

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ft. Eshani

Une volonté certaine

Elle semble se détendre un peu alors qu’il la rassure. Néanmoins, il est étonné qu’elle soit davantage inquiétée par Londubat que par Avery au niveau de son orthographe. « Moins abordable en tous les cas. Il me met plutôt mal à l’aise. » Sans doute à cause de la réputation de sa famille et de ce qu’ils ont pu faire en tant que mange mort surtout. En soi, le professeur n’a jamais vraiment été désagréable ou méprisant avec Ted mais il a toujours détesté être épinglé par ses yeux sombres. Il est nettement plus détendu avec Neville, mais sans doute parce qu’il le connaît aussi en dehors de tout ça. « Ecrire en phonétique ? Wow… » Il se demande à quel point c’est compréhensible du coup… Difficilement sans doute. Le cerveau est formidable, mais quand même. Il s’inquiète qu’elle n’ai pas réussi à nouer de liens avec ses camarades de classe ou sa maison. L’écart d’âge entre elle et Ted est assez conséquent, ce qui ne l’empêche pas de plutôt bien s’entendre avec Mara qui a le même âge qu’elle cependant. Mais le coréen a une personnalité tellement extravagante que c’est difficile de faire autrement.

Elle continue en avouant ne pas être facile à approcher, dissuadant souvent les bonnes volontés par la distance qu’elle met avec les autres. Amos a prévenu Ted à ce sujet, il ne peut que hocher la tête et museler sa curiosité. « Il n’y a pas un coréen bondissant qui a essayé de te dérider un peu ? » Il dit cela avec un sourire amusé, le regard pétillant de malice. Puis croit bon d’ajouter pour préciser : « Mara Yoon, il est de ton année et du genre hyper sociable. » Et encore, c’est un euphémisme. Pas pour rien qu’ils s’entendent bien. Ensemble, il ont un potentiel infernal assez impressionnant, même si Ted sait aussi être beaucoup plus calme et mature quand il le faut. Comme là, avec Eshani. Il se montre juste doux et prévenant avec la jeune femme, bienveillant et à l’écoute. Elle lui donne envie de la protéger, tout simplement, peut-être parce qu’il se doute qu’elle a vécu des choses difficiles, notamment avec les hommes. Elle vient d’un pays où les femmes n’ont guère de droit aussi… Sans savoir ce qu’il s’est passé, il a quelques pistes.

Elle évoque son plaisir de la lecture, qui accompagne sa solitude très souvent. Il a un léger rire quand elle parle des contes pour enfants. Il ressent bien une bouffée d’affection pour elle en l’écoutant parler des livres qu’elle a découvert et aimé. « Peut-être, même si je ne pas un grand lecteur. » Il hoche la tête à la suite sur les livres d’horreur. « Quelle idée aussi. » Cela ne le dérange pas outre mesure, mais il ne s’infligerait pas ça. « Je suppose qu’il était intéressant. » Lit-elle des auteurs moldus ou exclusivement sorciers ? « Je doute qu’il y ai le nom savant de ces plantes dans un livre d’horreur, désolé de te décevoir. Je n’ai pas suffisamment parcouru la bibliothèque, il y a beaucoup de romans ? »

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ft. Eshani

Une volonté certaine

Il est un peu surpris par le raisonnement d’Eshani concernant les comparaisons entre les professeurs Londubat et Avery, étant plus à l’aise avec le second que le premier. Bizarre. Ah… Oui, avec les explications, il comprend un peu mieux qu’elle préfère des gens qui ne montrent rien et restent à distance que ceux qui sont plus extravertis. La pauvre, elle n’est peut-être pas dans la bonne maison. « Je doute que le professeur Londubat se jette sur toi pour te câliner. » Il objecte avec un brin de malice. Mais il a bien compris le message. Pour autant, il se demande quel est son niveau exact en écriture. Si catastrophique que ça ? Et n’a-t-elle personne de son année pour lui filer un coup de main ? Cela ne le dérange pas, attention, et il est bon en botanique, forcément, cela lui sert encore beaucoup maintenant. Elle lui aurait demandé des cours de droit, ça aurait été moins glorieux. Forcément, il lui vient Mara à l’esprit pour l’aider à s’intégrer, le jeune homme étant très extraverti et sympathique. Ted s’entend très bien avec lui, l’ayant pris sans vraiment savoir comment, sous son aile. Depuis qu’il l’a vu s’écrouler sous la pression infernale qu’il se met, il se rend compte de sa fragilité, qu’il n’avait pas vu jusque maintenant, voyant surtout un camarade. Maintenant, c’est un ami. Presque un petit frère.

« Oh, on n’a pas à faire au même Mara. Il est beaucoup plus excité avec moi… Bon en même temps, c’est surtout au moment des entraînements et matchs de Quidditch, il y a peut-être un lien. » A ce moment-là, on est forcément sur ressorts. Ted n’a pas trop eu l’occasion de fréquenter Mara dans les études. Mais elle lui confirme qu’elle a parfois son aide. Bien. Mara n’est peut-être pas disponible sur le moment ou elle a des scrupules à le polluer avec ça…

Il apprend qu’elle aime lire dans ses moments de solitude. Qu’elle découvre des types de littérature différents et par là même qu’il y a des bouquins de ce style à la bibliothèque. Franchement, il pensait juste que c’étaient des bouquins pour les cours et rien d’autre. Il n’a pas spécialement cherché non plus. Des romans moldus dans l’école ? Vraiment ? Etonnant qu’il n’y ai pas encore quelques connards de Sangs-Purs élitistes qui les ai fait disparaître tiens. Ce serait bien le genre. Ted ne se leurre pas, il en reste avec des mentalités déplorables de suprématie sur les moldus, sang-mêlés et autres, ils se cachent juste mieux qu’avant. Par contre, elle lui parlerait afghan que ce serait la même chose. C’est qui Jules Verne ? Il est censé connaître ? « Oh euh… Je ne connais pas vraiment. » Il se passe une main dans les cheveux, un peu gêné. « Tu as des parents moldus ? » La question se pose. Et quand il parle de parents, il ne parle pas forcément de sa mère ou son père mais de membres de sa famille, comme des grands-parents. Mais il note quand même qu’elle parle de mère adoptive, donc… Plus des parents proches. « Désolé si c’est maladroit, je parle trop vite des fois. » Il a pu commettre un impair. Il hausse une épaule à sa question sur ses lectures. « Ca ne m’intéresse pas spécialement en fait… Je préfère sortir et m’amuser avec mes potes, que de m’enfermer dans un monde imaginaire et vivre des trucs par procuration. Je lis les bouquins pour apprendre… Hormis ça… » Il fait un geste vague de la main.

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ft. Eshani