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#3605 -




Une nuit, avec ou sans cauchemar ?
Natan & Jean-Michel Moreau


~
La bibliothèque de la maison Moreau a ce petit quelque chose qui met tout de suite Jean-Michel à l'aise. Elle a le même effet que les marques de tendresse d'Audrey ou que les rires de ses enfants, cela l'apaise. L'homme a d'ailleurs établi son bureau dans cet endroit indiquant clairement que de telle heure à telle heure on ne devait pas l'y déranger. Parceque de telle heure à telle heure, le père de famille travaille encore même de chez lui sur quelques affaires administratives plus pointilleuses que d'autres ou qui, aussi, le touchent plus personnellement. C'est notamment le cas ce jour là. Jean-Marie est assis à son bureau, penché sur des parchemins vierges sur lesquels glisse le bout d'une plume auto-encreur, le tout sous la lumière d'une lampe de bureau qui n'éclaire que sa zone de travail. Il aimerait que cette soirée soit productive car il peine à se donner entièrement dans ses fonctions de directeur depuis quelques jours. Il hachure une ligne puis jette la feuille quelque peu irrité, celle ci en rejoint d'autres dans la corbeille, une corbeille plutôt pleine. Il repose la plume sur son support, son dos rejoint entièrement le dossier de la chaise, il rejette la tête en arrière et souffle. La rentrée approche et il ne peut faire sans s'inquiéter pour ses enfants... pour deux en particulier. Zoé semble se renfermer à vu d'œil, il sait qu'elle se sent coupable de ce qui est arrivé à Natan. Et Natan a fait depuis plusieurs cauchemars, à un tel point qu'Audrey a tenu à le veiller une nuit. Il ne veut pas les inquiéter, mais c'est raté, ils s'inquiètent même si Jean-Michel le cache bien – sauf quand il vocifère d'inquiétudes en menaçant les scélérats responsables de l'état de faiblesse de ses enfants.

Passons.
Il n'arrive pas à se concentrer. Il pense à aller se coucher en jetant un coup d'œil avant aux chambres de ses enfants pour s'assurer qu'ils dorment, mais à peine l'idée l'effleure t-elle de se lever qu'il entend une marche d'escalier grincer dans la nuit. C'est quelqu'un qui descend – parce qu'en dehors de lui, il n'y a personne en bas. Et vu les mesures de sécurité, il est impossible de voir débarquer un malfrat. Jean-Michel attend donc, le regard sévère et sérieux posé sur la porte. La clinche s'abaisse...et l'homme attend la révélation que cache la porte et les secrets de la nuit qui vont suivre.


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#3920 -
Une nuit, avec ou sans cauchemar ?


Depuis que j'avais été kidnappé, je passais des mauvaises nuits et je dormais très mal parce que je faisais plusieurs cauchemars de ce fait, je manquais de sommeil. Ça allait être bientôt la rentrée et rien ne, c'était amélioré. Je ne pouvais pas le nier, je craignais de bien être emmerdé dans le dortoir, car si je me réveillais en hurlant comme ça arrivait presque à chaque fois, j'allais sûrement réveiller mes camarades.

J'étais monté dans ma chambre aux environs de vingt et une heure et je dormais depuis deux heures ou peu être trois maximum lorsque je me réveillai à nouveau en hurlant rempli de sueur. Néanmoins, je ne parvins pas à mes rendormir du coup, je décidai de descendre afin d'aller boire un verre d'eau bien évidemment l'escalier craqua un peu.

« Oups, j'espère que je n'ai réveillé personne » Me dis en moi-même.

C'est alors que je vis la porte de la bibliothèque familiale entre ouverte, je savais que papa travaillait parfois tard du coup, c'était plausible qu'il y soit certainement. J'allai donc à pas de souris jusqu'à là-bas et en effet, c'était bien mon paternel de ce fait, je dis :

- Papa...



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#3988 -




Une nuit, avec ou sans cauchemar ?
Natan & Jean-Michel Moreau


~
« Natan, fait Jean-Michel en retour à la petite tête qu'il identifie rapidement et qui apparait dans l'interstice de la porte. Un autre cauchemar ? S'enquiert-il en faisant signe à son fils de rentrer dans le bureau-bibliothèque qu'il occupe actuellement pour son travail – travail qui n'avance pas. »

L'enfant semble épuisé et ses yeux ne laissent aucune place au doute, oui, il a fait un cauchemar, oui, il dort mal et non cela n'étonne pas, à regret, le père de famille qui regarde avec force et tendresse à la fois l'enfant pénétrer les lieux. L'homme tend même le bras, la main aussi, pour que son garçon vienne jusqu'à lui se confier, raconter, se délester de ses peurs un peu pour la nuit. L'oreille attentive il a la certitude que les horreurs qui hantent la tête de son fils n'ont pas réveiller le reste de la famille Moreau.

« Raconte-moi, finit-il par demander à son enfant quand ce dernier est a portée, qu'il soit rapide ou hésitant, Natan viendra à lui... le contraire serait étonnant. Qu'il parle, il sera entendu, qu'il se taise et... enfin, Jean-Michel ne forcera jamais un de ses enfants à se confier même s'il insistera un peu quand même comme tout bon père de famille se doit de le faire. Ou non. »


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#4111 -
Une nuit, avec ou sans cauchemar ?


Mon paternel a directement compris de quoi il s'agissait étant donné que papa me demanda si j'avais fait un autre cauchemar tout en me faisant un signer que je pouvais entrer. Étant tellement trop fatigué, je lui simplement un signe de tête affirmative tout en avançant vers lui à petit pas, j'attrapai même sa main, car je sentais que je ne tenais presque plus sur mes jambes.

Je finis même par tomber dans ses bras en pleurer tellement je n'en pouvais plus de faire toujours le même cauchemar toutefois, jusqu'à présent, je n'arrivais pas à en parler de peur d'inquiéter encore plus ma famille. J'étais tout de même conscient que malgré ça, ils étaient inquiets surtout maman ou du moins, c'était très évident, car ça se lisait sur son visage de plus, ma mère avait tout de même veiller sur moi une nuit complète. Papa me proposa de lui raconter, je ne savais pas vraiment par où commencer puis allait-il me comprendre étant donné que je pleurais ? Je l'ignorais actuellement...

- Papa, dis-je toujours en pleurant. C'est toujours le même... J'ai... J'ai peur...


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#4253 -




Une nuit, avec ou sans cauchemar ?
Natan & Jean-Michel Moreau


~
Jean-Michel rattrape son fils, ce dernier s'étant laissé aller à peine le bras de son père atteint. À demi redressé pour porter le poids de l'enfant, l'adulte se retrouve bien vite complètement débout (et réveillé pour deux) afin d'entourer de ses bras protecteurs Natan dont l'état oscille entre douce torpeur et amers tremblements. Il perçoit bien vite les battements de coeur affolés du jeune puis tend l'oreille à sa respiration presque saccadé. Son fils a peur et, faisant suite à sa question, le lui avoue a demi mots - les bras de Morphée ne saurait tolérer le mensonge et Jean-Michel, à cet instant, se veut être ce maître des songes.

« Natan. Tu es en sécurité ici. Tenant les épaules de son fils, il l'éloigne doucement, gardant contact, pour reprendre, yeux dans les yeux ; sévère mais tendre à la fois. Regarde moi. Tu n'as rien à craindre ici. Tu m'entends ? Tu comprends ce que je dis ? Personne ne saurait s'immiscer dans notre maison. Personne. Alors essaye de te calmer et reprends ton souffle. Maman s'est-elle réveillée ? Une question dont il connait déjà la réponse. Non. Audrey serait déjà là sinon. C'est sa manière à lui de calmer son fils, le faire penser à autre chose, le faire réfléchir à un autre sujet, l'incliner à tourner son attention sur un proche plutôt qu'un ennemi invisible. »


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#4269 -
Une nuit, avec ou sans cauchemar ?


Mon père me serra dans un premier temps contre lui alors que mon cœur battait toujours très rapidement au vu de mon état de peur évidemment, ce fut de courte durée. Ce dernier s'éloigna tout en gardant ses mains sur mes épaules et celui-ci me demanda de le regarder, il l'avait dit d'une manière assez sévère, mais mon paternel ne paressait pas en colère. Je levai donc ma tête doucement alors que mon papa reprit la parole en essayant de me faire comprendre que je ne risquais pas dans la maison.

- Papa, je ... Oui, je le sais, répondis-je hésitant. Pourtant... Enfin, je ne comprends pas pourquoi je fais toujours le même cauchemar depuis... Depuis cet événement.

Mon père me dit alors d'essayer de me calmer et de reprendre mon souffle, je fermai donc les yeux et prit de grandes inspirations et expirations dans un premier temps sinon j'allais sûrement finir par faire une grosse crise d'angoisse. Ce dernier me demanda alors si maman s'était réveillée lorsque j'avais cauchemardé probablement du moins, c'est ce qu'il me faisait comprendre.

- Non-papa, personne ne sait réveillé et ce n'est pas plus mal, lui répondis-je. Je ne veux pas inquiéter encore plus maman.

Bien évidemment que je savais que personne ne savais rentrer dans notre maison d'autant plus que mes parents avait renforcé la sécurité du logement d'ailleurs, je me sentais fautif, car de ce que j'avais pu comprendre, c'est maman qui l'avait décidé pour nous protéger.

- Dis-moi, papa, lui dis-je. Est-ce que vous avez renforcé la sécurité à cause de moi ?


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#4285 -




Une nuit, avec ou sans cauchemar ?
Natan & Jean-Michel Moreau


~
Jean-Michel écoute attentivement. Il laisse le temps à son fils de répondre, que cela prenne cinq ou dix minutes il est décidé a laisser au garçon le délai qui lui convient – celui qui lui est propre. Il pourrait le secouer pour qu'il reprenne pieds rapidement, mais la violence physique n'a jamais été dans sa nature (même pour brusquer quelqu'un) quant aux mots durs qu'il affectionne, ils n'ont tout simplement pas leur place en cet instant... alors que la nuit est tombée, que les occupants de la maison Moreau somnolent à l'abri des dangers de la vie réelle et que son fils est en proie à une peur panique. Il est peut-être gauche avec ses enfants, mais il lui arrive de savoir quoi faire et que dire... Amen.

« Cet évènement a été marquant, Natan. N'importe qui en aurait soupé pendant un moment... alors laisse toi du temps. Même si l'adulte aimerait voir son fils insouciant ne fusse que pour le gronder de se tenir droit afin de laisser le passé ou il est et que Natan oublie tout ça. »

A la diversion qu'il a fait quant au sommeil de son épouse et à la réponse de Natan qui s'est déjà calmé un peu, Jean-Michel ne fait qu'acquiescer et, d'une seconde écoute approfondie vers le plafond sait que Audrey n'est pas prête de se réveiller... à moins que l'absence des bras de son époux pour l'enlacer l'ait éveillée, mais il n'y croit pas – ce n'est pas la première fois qu'il poursuit son travail a des heures impossibles... et pas non plus, il est vrai, la première fois qu'Audrey descend pour lui demander de venir se coucher.

« Non. Tout au plus avons nous vérifié celle déjà en place et renforcé celle de l'entrée, mais les protections étaient déjà présentes bien avant cette tentative... d'enlèvement. Les lèvres de Jean-Michel se tordent à ces simples mots. Enlèvement. Qu'il le retrouve seulement, il lui volera dans les plumes. N'importe quelle personne, moldus ou sorciers, se doit de mettre un système de sécurité alors ne te tracasse pas à ce sujet. Il a raison. Il est certain d'avoir raison. Quant aux mesures de sécurités, si celles-ci ne sont pas 'nées' de la dernière horreur connue par un membre de la famille Moreau, elles ont en revanche vu le jour en raison d'un membre de cette même famille ; son frère et leur oncle François-Xavier dont il ne veut plus entendre parler. Et si nous allions boire quelque chose ? Propose t-il enfin se disant que peut-être son fils a soif de chaleur tant au dehors qu'au dedans. »


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#4410 -
Une nuit, avec ou sans cauchemar ?


Ça me faisait à la fois du bien et me glaçait le sang en même temps de parler de tout ça pourtant, les paroles de mon paternel me rassurèrent en disant que c'était tout à fait normal ce que je subissais puisque n'importe qui vivrait cet événement auraient des conséquences. La patience était la clé pour que les choses s'arrangent visiblement, je ne pouvais rien faire d'autres du coup, je ne pus m'empêcher de soupirer avant de dire :

- Papa... Je suis loin d'être patient malheureusement enfin, ça dépend pour quoi, mais là... Je ne pense pas que j'y arriverai.

Lorsque je lui répondis que maman ne s'était pas réveillée ni aucun autre membre de la famille, mon père acquiesça. D'ailleurs en ce qui concerne Zoé, elle devait sûrement moins entendre que mes parents, Noelyne ou encore Lyam puisque sa chambre est au deuxième étage. Il est vrai que je me sentais un peu coupable des protections qu'il y avait dans la maison néanmoins, ce n'était pas le cas puisque tout avait été déjà mis avant juste un peu renforcée au jour d'aujourd'hui, c'est ce que m'expliqua mon papa.

- Je vois, dis-je. Mais comme nous sommes des sorciers, les protections sont-elles différentes des moldus ? Y a-t-il une raison pour que ça à été mis avant papa ?

Est-ce que c'était le moment de poser toutes ses questions ? Je n'en savais rien cependant, je pense qu’instinctivement, j'essayais de me distraire et si ça se trouve, je connais déjà peut-être la réponse qui sait ! C'est alors que celui-ci me proposa d'aller boire quelque chose du coup, je me souviens qu'à la base, j'étais descendu pour ça de ce fait, je lui répondis :

- Oui papa, j'étais venu en bas pour ça. Je suis tout transpirant d'ailleurs, j'ai le sentiment d'être trempé.



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Une nuit, avec ou sans cauchemar ?
Natan & Jean-Michel Moreau


~
« Tu y arriveras. Tu es un Moreau, après tout, rétorque Jean-Michel non sans une once de fierté. Sa voix est ferme, assurée, comme si le nom même avait des pouvoirs magiques curatifs ; de ceux qui renforcent l'âme et l'esprit, de ceux qui font glisser les blessures sur le corps de chair tels des plumes et non des lames tranchantes et meurtrières. L'adulte en est convaincu, ce nom là, celui qu'il porte et qu'il a transmis à ses enfants, est synonyme de force. Une voix pourtant agaçante et inaudible lui chuchote alors les noms de ceux qui l'ont souillés ; ses propres parents qu'il veut pour responsable de la mort de sa jeune sœur ainsi que de son frère touché par une folie dévastatrice et destructrice dont il a frappé la famille. Sans compter la mort de Marie-Christine... peut-être au fond ce nom n'est-il pas symbole de force et de vie, mais symbole de malédiction et mort. Il rejette les murmures invisibles et pourtant insidieux pour se concentrer sur Natan. Pour Natan, Moreau égale famille égale son père et son père est aussi classe que puissant, il dégage un certaine charisme, celui d'un meneur... Et Jean-Michel le sait très bien et en est fier (il se jette des fleurs, oui). »

« Disons que contrairement aux protections moldues, celles des sorciers ont tendance a faire passer de manière assez définitive, disons le, le gout de remettre les pieds quelque part sans y avoir été invité au préalable, Jean-Michel fait un clin d'œil à son fils en disant ça. Il n'en dira pas davantage. Il préfère laisser loisir au garçon d'imaginer toute sorte de chose. En tout cas, tout dans son air en donnant cette réponse incite à lui faire confiance. Et on est jamais trop prudent. Comment dit-on, déjà, mieux vaut prévenir que guérir ? C'est ce qu'il dit en français, il n'est plus certain qu'en anglais cela se traduit ainsi, mais il espère que Natan comprendra le sens quand même. Au fond, ce n'est pas un mensonge, il oblitère simplement des détails fâcheux qu'il préfère laissé là où ils sont, au néant le plus abjecte. D'autant que l'idée qu'il y ait récidive lui est tout simplement impossible. »

« Alors une tasse de chocolat chaud ou un verre d'eau, au choix, même si ta mère serait plus à conseiller de l'eau... ensuite nous monterons et tu iras te rafraichir avant de retourner te coucher, Jean-Michel tire du dossier de sa chaise un plaid et le glisse sur les épaules de son fils avant de, bras entourant les épaules de Natan, l'emmener vers la cuisine. Il ne le dit pas, mais il restera éveiller jusqu'à temps, ensuite, que son fils trouve de nouveau le chemin des songes dans les bras de Morphée. On fait comme ça ? Il demande, mais c'est tout vu, hors de question que Natan reste à cogiter en bas et oublie de se reposer, la rentrée approche après tout, les heures de sommeil sont donc précieuses avant de se donner à cent pour cent pour les études. »


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#4667 -
Une nuit, avec ou sans cauchemar ?


J'étais en train de douter de moi en fait pour être précis, je n'étais plus tout à fait le même depuis le kidnapping et du coup, je ne sais même plus de quoi je suis capable ou non. Est-ce que ça allait s'arranger ? Je n'en savais rien néanmoins mon père était certain que j'y arriverai à me laisser du temps pour surmonter tout ça parce que je suis un Moreau. Dans un certain sens, mon paternel n'avait pas tort, car beaucoup de choses, c'était produit dans notre famille et on avait toujours surmonté.

- Papa... Dis-je. Est-ce ... Est-ce que tu crois que ce qui m'est arrivé à avoir avec le passé ?

Je ne me souvenais pas de beaucoup de choses en ce qui concernait mon oncle néanmoins, ça avait été très grave de ce que j'avais pu comprendre, le père de famille continua de répondre à mes questions sans rentrer dans les détails. Comme il le disait, il valait mieux être prudent et me demanda du moins pas directement si le diction était le même en anglais de ce fait, je répondis :

- Oui, c'est ça papa, je peux te demander quelque chose ?

Encore une fois, ma future question n'était peut-être pas le bon moment pour la poser, mais ça me trottait dans l'esprit depuis un bon moment déjà du coup, je réfléchissais à la manière donc j'allais le demander. Je fis un sursaut lorsque mon paternel me proposa de choisir deux boissons toutefois, il avait raison sur un point, maman m'aurait conseillé de l'eau.

- Ce n'est pas faux papa, répondis-je en mordant légèrement ma lèvre. Pourtant, j'ai envie d'un chocolat chaud...

Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit de plus que ce dernier me mit un plaid sur les épaules avant de me tenir par l'épaule pour m'emmener à ma cuisine bien évidemment, je devais aller me recoucher.

- Je ... Dis-je. Papa est ce que tu pourras rester près de moi le temps que je m'endorme ?

On dirait une demande d'un enfant de cinq ans, mais j'en ressentais le besoin.


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Une nuit, avec ou sans cauchemar ?
Natan & Jean-Michel Moreau


~
« Non, Natan, Jean-Michel laisse quelques secondes s'écouler pour réfléchir à la question, ses méninges tressautent pour essayer d'établir un lien éventuel avec le passé, mais à part se faire des nœuds au cerveau pour rien, il ne trouve pas. Il ne voit pas. Et c'est tant mieux. Le voilà tout aussi rassuré que Natan dont il espère avoir fait taire la peur. Il est conscient que les fantômes de cette situation le hanteront encore un temps, cela le met en colère, le désole, l'insupporte, mais il sait aussi que Natan se relèvera, comme Zoé, comme n'importe lequel Moreau. Jean-Michel ne tarit pas d'éloges sur sa famille... pourvu que ces membres ne sentent pas la pression leur pourrir la moelle et même plus loin encore, corroder leur âme. Le père de famille poursuit, toujours plus ferme, plus certain que jamais, il ose même le clin d'œil cachotier pour nullifier la méfiance de Natan une fois pour toute. Il y croit plus que jamais. Aucun humain, qu'il soit moldu ou sorcier ne franchira le seuil de sa maison non invité. Ou en tout cas avec de viles intentions. À l'écoute du paternel, en bon enfant sage, l'adolescent confirme le dicton avant de sembler trébucher sur les mots, craintif d'une question que Jean-Michel n'entend pas directement puisqu'il est bien trop occupé à poser matière qui réchauffe sur les épaules de son fils en plus de songer à matière à lui remplir l'estomac. Il sourit en entendant la réponse : On se fera deux chocolats, dans ce cas, que tu ne sois pas le seul réprimandé si ta mère venait à le savoir. Il lui dira, naturellement. Elle fera les gros yeux, très certainement. Mais il n'y a pas de mensonges entre eux, là où il y en a envers leurs enfants pour les preserver, les proteger. »

Jean-Michel guide d'une poigne ferme son fils vers la cuisine. Derrière eux, le bureau se fait nuit noire, lueur emportée par le déclic d'un interrupteur. Une fois dans la pièce réservée à la préparation de plats en tout genre, l'homme se dirige vers le frigo américain, en tire du lait, puis fouille plusieurs armoires avant de tomber sur la poudre de cacao. Friands de cette boisson, les Moreau en ont plusieurs sortes. Jean-Michel choisi le cacao sans sucre, moins nocif pour une nuit de sommeil que son homologue sucrée, mais tout aussi bon. Les tasses sont remplies à raz-bord, puis réchauffées d'un tour de baguette magique ;

«  - Je
- Tiens, bois tant que c'est chaud, mais doucement quand même,
dit-il avant de prendre la sienne et de tendre l'oreille à son fils qui, hésitant, reprend sa question. Jean-Michel marque un silence. Un silence lourd. C'est ce qu'il comptait faire, de toute façon.
- Si c'est ce que tu veux, alors oui, je resterais. Bois à présent. Comme s'il voulait écourter la conversation. Légèrement embarrassé, peut-être ? Il ne sait pas pourquoi. La façon dont il a dit oui à son fils sonne comme un père obligé de céder à un caprice de gosse. Natan se sentira peut-être mal. Pourtant Jean-Michel désire rester à ses côtés le temps qu'il faut. Quel véritable handicapé social quand il s'agit de ses enfants, n'est-ce pas ? »

Le temps s'écoule. La nuit se poursuit. Le silence est d'or, aussi. Et les tasses presque vides déjà quand Jean-Michel demande ;

« As-tu d'autres inquiétudes, avant que nous ne montions ? Et tant que nous sommes entre hommes ? Flattons l'égo des adolescents. Peut-être apprendra t-il des choses. En tout cas c'est tout en bienveillance qu'il pose la question. »


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Une nuit, avec ou sans cauchemar ?


Mon paternel me répondit que ça n'avait rien à voir avec le passé, mais alors pourquoi on m'avait fait ça ou plutôt nous parce que oui, ça avait touché toute la famille dans un certain sens du coup, encore plus de questions traversa mon esprit. Le moment était très certainement mal choisi pour continuer mes interrogation cependant, je lui demandai :

- Papa... Est-ce que c'est possible qu'on se retrouve rien que tous les deux ? Je ... J'ai tellement de questions et d'autres choses dans mon esprit que je ressens le besoin d'en savoir plus.

Visiblement, mon père n'avait pas entendu ce que je venais de dire, celui-ci était trop concentré dans ce qu'il faisait pour préparer nos deux chocolats chauds. Le père de famille choisi de prendre la même chose pour que je ne sois pas le seul à me faire gronder par ma mère, je lui souris en guise de remerciement. Lorsqu'il eut terminé, papa me passa la tasse en disant de le boire tant que c'était chaud tout en restant prudent de ne pas me brûler.

Tout le monde penserait que je faisais un caprice en demandant au père de famille de rester mes côtés jusqu'à ce que je m'endorme, mais ce n'était pas le cas toutefois, après un lourd silence ce dernier me répondit affirmative ce qui me mis un peu mal à l'aise sur le coup. Je commençai à boire mon chocolat chaud en soufflant plusieurs fois avant bien évidemment, le temps passe et les tasses se vidèrent petit à petit lorsque mon père me demanda si j'avais d'autres interrogations avant de monter et que nous ne sommes qu'entre hommes. Je le regardai et dis :

- Je me demandais papa, pourquoi je bégaye devant... Devant une certaine personne ?

Je ne voulais pas mentionner de qui il s'agissait pour le moment.


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Une nuit, avec ou sans cauchemar ?
Natan & Jean-Michel Moreau


~
Jean-Michel jette un coup d'œil à la pendule. Déjà une heure du matin. Et des chocolats chauds dans les mains. Le père de famille n'a pas entendu la demande précédente – ou si peu. Se retrouver ensemble pour en discuter, ne le font-ils pas actuellement ? Il n'est pas sûr d'avoir compris alors l'adulte, au vue de l'avancée de la nuit, abrège sagement d'un « Bien sûr Natan, mais plus tard ou, plutôt, quand il fera jour. » Il trouvera tous les créneaux du monde pour ses enfants si ces derniers en éprouvent le besoin. En outre, il sent une certaine retenue de la part de ces derniers. De la crainte. Du respect. Pas du mépris, non, mais de la distance qui le peine un peu quelque part. Après, il admet aimer son temps à lui et supposer que tout va bien. Misère.

En attendant, les boissons doucement se vident, délice sur la langue, délice dans l'estomac, cela réchauffe, cela à bon gout, cela fait du bien et Jean-Michel se surprend à songer au bonheur de rejoindre les bras de Morphée – en prenant Audrey dans ses bras. Il sera son Morphée. Tout est dit. Une autre coulée de regard vers la pendule. Il est grand temps de remonter pour Natan et de monter pour Jean-Michel, mais soucieux et désireux de garder son fils à l'abri d'une nouvelle crise d'angoisse, le père de famille lui demande s'il a une autre question en tête. Et il y en a une. Celle-ci fait arquer un sourcil, puis les deux, chez Jean-Michel qui prend un instant pour cogiter avant de formuler, pensif ;

« Hé bien, il y a plusieurs explications au bégaiement. L'intimidation, la fatigue, l'angoisse, la surprise et parfois même l'amour. Cela dépend de la personne en face et de la situation. Il hausse les épaules. Il a lui-même une fois bégayé, une seule fois, durant une réunion à faire avec une toute jeune Audrey dans la salle... un mélange de fatigue, de crainte de se rater et d'amour aussi, surtout d'amour. A présent, Natan, montons, tu m'en diras davantage si tu le veux en pleine journée. »

Et d'un signe bienveillant, Jean-Michel invita son fils à déposer les tasses et à le suivre dans le calme de la nuit et les quelques bruissements familiers des endormis qui se tournent dans leur sommeil. A la porte de Natan, les deux Moreau se glissèrent dans la chambre et le père attendit, assis sur une chaise près du lit que son fils se glisse sous les draps et s'endorme.

« Dors à présent, Natan. »

Derniers mots de cette nuit. Une demi heure plus tard, le garçon s'était endormi et Jean-Michel Moreau rejoignit alors son lit.


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