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Gladys Greaux
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Dimanche 5 novembre 2023, 11h00...

           Gladys observait les écuries des sombrals, ces derniers paraissaient vides et pourtant, les créatures étaient bien présentes en face de la sorcière albinos. Elle était simplement incapable de les voir, ce qui signifiait qu’elle n’avait jamais vu la mort en face, une bonne chose en soi. Toutefois, pour une sorcière ayant reçu une éducation scolaire dans une école comme Castelobruxo, c’était le comble que d’être incapable d'étudier un animal magique à proximité de son lieu de vie. Oui, toutes les informations dont elle avait besoin se trouver dans certains manuels. Cependant, ce n’était pas vraiment ce qui l’intéressait. En réalité, elle savait déjà tout de sombral académiquement parlant. Ce qu’elle voulait, c’était de les observer dans leur milieu naturel... C’était plus un divertissement qu’un projet sérieux, elle voulait les dessiner dans une situation spontanée et simple. Mais c’était impossible si elle ne pouvait les discerner. L’albinos avait toutefois réfléchi à une situation qui aurait pu l’aider à résoudre son problème.  
            La première idée lui était venue pendant que les créatures étaient nourries, elle songeait à les caresser pour déterminer l’apparence qu’ils avaient, aux formes et aux reliefs qu’elle pouvait potentiellement ressentir au toucher. Mais cette méthode avait très montré ses lacunes... La seconde idée, bien plus probante lui vint concrètement à cause du fait qu’elle eût été victime d’une blague de la part de quelques élèves qui avait piégé une porte avec de la teinture noire pour les cheveux. Elle pensait alors qu’elle pouvait peut-être utiliser un artifice pour donner un visuel sur les créatures. De toute évidence, ces dernières étaient invisibles, mais physiques. Elles mangeaient ce qu’on leur donnait et tiraient les nombreux carrosses de l’école, sans oublier que l’on pouvait les toucher. La peinture ou la teinture était toutefois une bien mauvaise idée, cela allait forcément gêner les créatures et perturber son expérience. L'idée la plus simple serait de trouver un enchantement approprié. Elle prit une journée pour étudier ce qui pourrait convenir.

             Elle voulait trouver quelque chose qui ne soit pas permanant, irréversible ou nocive pour la santé des créatures. Et surtout, elle cherchait quelque chose de temporaire, de naturel et dont les sombrals n’aurait aucunement conscience de la présence, à l’image de l’air qui caressait leur peau. Au final, rien n’existait, tout était à inventer, à expérimenter et elle ne tenait pas à prendre ce risque. Les jours passaient, sa troisième idée émergea durant son ton libre dans son bureau, Gladys observait ses lunettes à carreau sombre, sa protection contre les rayons du soleil qui étaient douloureux pour ses yeux. Elle se demandait alors si la solution n’était pas dans l’enchantement de ses derniers. Elle était une spécialiste des runes, ça devrait être à sa portée. C’était en tout cas ce à quoi elle avait songé. Elle cherchait les combinaisons runiques adéquates pour son expérience. Elle grava ses montures...  
              Lorsqu’elle vit que pour aboutir à son projet elle devait complexifier ses arcanes runiques, elle céda face au fait qu’il était finalement préférable de créer directement un artefact runique, plus que de simplement enchanté ses lunettes. Quand elle revient à l’écurie, un jour ensoleillée, elle observa un instant ses lunettes vibrantes d’une magie runique entre ses mains. Plaçant l’objet entre ses yeux, elle ne peut refouler une certaine anxiété. La peur d’avoir échoué dans sa propre discipline. Pourtant, les créatures apparues devant elle, vaquant simplement à leur occupation, celui de brouter leurs épices préférées. Une joie pour l'albinos. Et pendant encore plusieurs jours, Gladys revint ainsi de suite pour dessiner sous différentes formes les créatures. Ce fut durant le sixième jour, qu’elle s’aperçut de la présence d’une fée. Ce qui était curieux contenu du fait que l’écurie des Sombrals se trouvait tout de même à une bonne distance de la forêt.  

             Gladys retira ses lunettes, déposant son dessin et sa craie sur ses genoux, ses yeux fixant la fée volant non loin. « Que fais-tu si loin de la forêt ? Es-tu donc poursuivie par un Augurey ? » Les questions étaient bien évidemment rhétoriques et n’attendaient aucune réponse. Gladys avait bien conscience que ce genre de créature était incapable de communiquer avec des mots malgré leur apparence humanoïde trompeuse.      


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Maudite fée indisciplinée

La nuit s’est montrée plus difficile que les autres… Entre Ottavia dont les cauchemars qu’elle faisait après la mort de Corban n’ont fait que s’accentuer avec l’accident d’Amara et Matteo qui s’est réveillé à cause du bruit. Heureusement qu’Atlas, le Golem, est là pour m’aider sinon je pense que j’aurai fini par craquer… Et si je craque, ce ne serait réellement pas beau à voir. En plus j’ai dû faire face à une crise d’Aurora qui a failli s’attaquer aux devoirs remis par certains élèves, juste pour se venger… Il faut dire qu’elle a l’habitude que je flatte son égo, chose qu’adore les créatures de son espèce, alors me voir m’occuper d’Ottavia et Matteo crée une forme de jalousie complètement futile qui ne m’aide réellement pas. C’est étrange à dire mais l’ère où tout était ordonné ainsi que calculé dans ma vie me manque, pouvoir savoir de quoi sera fait ma nuit, mon lendemain, d’avoir calculé toutes les probabilités de ce qu’il aurait pu se produire. Mais non, c’est une époque maintenant révolue, surement pour de bon…

Bien après cette nuit agitée et que peu reposante, j’ai passé la matinée à relire quelques écrits sur les kitsunes et les Kyûbis en attendant la « nounou » engagée par mes soins pour veiller sur les enfants quand je serai à Poudlard. Même si entre nous j’ai bien plus confiance en Atlas pour cette tâche, il parait qu’une présence vivante, organique et pourvue d’intelligence est plus favorable pour leur développement. Bref, cette lecture matinale me rappelle que je me dois d’envoyer une missive à un confrère Magizoologue travaillant au Japon, voulant m’entretenir avec ce dernier sur la malédiction du Nogitsune et pouvoir profiter de son point de vue, celui-ci étant plus spécialisé sur le sujet. Une fois cette employée arrivée, lui donnant les quelques consignes quotidiennes tout en précisant que je les ai notifiées et accrochées dans la cuisine, car oui mon niveau de confiance sur le potentiel intellectuel de l’employée n’est pas très glorieux, je me décide à quitter le Manoir pour rejoindre Poudlard au plus vite.

Un journée qui s’annonce comme les autres malgré un mauvais démarrage, une journée où normalement je n’ai point grand cours à donner mais où je me dois de faire un petit contrôle des enclos, m’assurer qu’ils vont tous bien, ne manquent de rien et surtout qu’aucun élève n’est venu faire l’idiot. Mais avant de m’occuper des enclos, il me faut surtout vérifier les biomes magiques en débutant par celui qui me manque le plus maintenant qu’il a grandi. Ainsi me voila commençant ma visite par Rhadamanthe, Eaque et Minos qui à cette allure sera bientôt prêt pour être présenté aux élèves, surtout qu’à l’inverse de sa mère ce dernier semble plus posé, même si il arrive encore souvent que Minos et Eaque se disputent. Le nourrissant et veillant qu’il ne se soit pas blessé, je continue mon tour de surveillance, passant d’un biome à l’autre, un environnement magique pour protéger des créatures des élèves mais aussi des élèves de ces créatures car à l’inverse d’une majorité de celles se trouvant dehors, ces dernières sont plus dangereuses.

De retour à mon bureau, je constate qu’Aurora n’est plus là mais pire encore cette dernière était partie avec une de mes clés. Elle va me rendre fou, réellement me rendre fou… Il va réellement falloir que je trouve un moyen de la rassurer ou quelqu’un pour jouer avec. Ottavia l’aime bien mais pour l’instant disons qu’elle n’est pas encore d’humeur à s’ouvrir à nouveau à la présence de la petite fée qui demanderait trop d’attention. Je prends une inspiration pour me donner la motivation de faire face aux caprices de ce petit être qui devrait pourtant comprendre que je fais preuve d’une patience avec elle que je n’aurai point pour les êtres humains. Sortant de mon bureau et du domaine du garde chasse, je fais le tour des environs en quête de cette maudite créature féérique qui joue avec mes pieds. Bien sur je commence par vérifier les coins habituels, les lieux où elle a tendance à se mettre pour patienter ou observer les environs avant d’étendre ma zone de recherche.

Presque une demi heure pour enfin remarquer Aurora, cette dernière présente à l’enclos des Sombrals et en compagnie de Miss Greaux qui enseigne les Runes. J’aurai dû me douter qu’elle serait venue ici, après tout elle aimait beaucoup l’ancien sombral a qui j’avais rendu sa liberté, un qui m’avait accompagné des années durant et qui finalement avait presque été plus présent dans ma vie que mon père qui me l’avait offert. Ledit Sombral avait montré des signes d’une forme de faiblesse et après quelques tentatives de soins, j’avais compris que ce dernier avait juste besoin de reprendre son envole. Il ne faut pas oublier que ces créatures sont pleines de mystères qui nous échappent encore et je ne suis point du genre à m’opposer à la nature d’un animal. Mais passons, ce n’est pas le moment de penser aux souvenirs, venant me rapprocher de Miss Greaux et Aurora, espérant que cette maudite fée ne s’est pas mise à ennuyer des professeurs pour attirer l’attention sur elle.

« Aurora, tu sais que tu vas t’attirer des ennuis à force ? » M’exprimai-je d’un ton presque sévère en la regardant, la voyant tourner autour de Miss Greaux en émettant un son proche d’une forme de bourdonnement à la mélodie pouvant presque paraitre comme de l’insatisfaction. Un langage primaire et que nous sorciers ne pouvons point comprendre mais bien le langage que ces créatures utilisent pour communiquer entre elles. Je me rapproche encore d’un pas calme, affichant un visage neutre comme à mon habitude mais ne pouvant pas cacher les cernes indiquant la présence d’une fatigue. « Miss Greaux, j’espère qu’elle ne vous a point importunée dans vos occupations. Elle n’est aucunement méchante mais est dans une période de crises infantiles. » M’exprimai-je pour m’excuser d’avance du comportement qu’aurait pu avoir Aurora avec elle, ne pouvant d’ailleurs point définir son comportement autrement que par infantile. D’ailleurs Aurora ne cesse encore de tourner autour de la professeure des runes,  surement pour tester la patience de cette dernière.

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Dernière édition par Gladys Greaux le Dim 31 Déc - 2:52, édité 1 fois


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Dimanche 5 novembre 2023, 11h00...

           Quel étrange spécimen, que les fées... Il n’y avait pas beaucoup de leur espèce au cœur de l’Amazonie, c’était un endroit beaucoup trop hostile pour ces créatures si inoffensive. Elles pouvaient autant se faire dévorer par une créature magique, que non-magique. Avec des anacondas, des jaguars ou des caïmans qui rôdaient, c’était un milieu où même les moldus expérimenté en terrain hostile, étaient susceptibles de perdre la vie, alors une fée. Celle que la française connaissais ou du moins, celle qu'elle avait appris à connaître n'était aucunement douée d’un quelconque sens ou instinct de préservation. Leur simple vénalité était déjà une faiblesse considérable pour ces petites créatures qui n’en restaient pas moins remarquables et quelquefois, d’agréable compagnie et compagnon. Plus la Française observait l'être magique, plus elle était persuadée que celle-ci était loin d’avoir un comportement commun à celle de son espèce. Songeant légitiment qu’elle était sans doute influencée par le comportement humain.
         Une fée domestiquée ? Théorie fort probable, beaucoup d’entre elles aimaient la présence des sorcières, puisque pour elle, cela signifiait sécurité et confort. Et même les plus sauvages, acceptait de jouer quelquefois les guirlandes de Noël. Quel âge pouvait bien avoir celle-ci ? Une question qui traversa brièvement l’esprit de la sorcière. Il lui avait toujours paru difficile de savoir si elle avait affaire à une enfant ou une adulte. Quand elle passait de l’état de larve à la forme que Gladys contemplait actuellement, elles étaient directement à taille adulte, déjà en capacité de se reproduire en retour. En cela d’ailleurs, les fées n’étaient pas si différentes des papillons. Cette dernière semblait tourner autour de la sorcière qui ne savait pas bien ce qu’attendait la fée au caractère finalement bien unique en son genre. Aussi, elle se contenta de relever son dessin pour lui montrer ses premiers croquis des sombrals en face d’elles, mais invisible sans l'aide de ses lunettes.       

         « C’est encore basique, mais les détails suivront bien assez vite. C’est un peu le principe de la nature morte. » Et voilà qu’elle se surprenait à avoir une discussion avec une créature dont elle n’était même pas certaine qu'elle comprenne un mot de ce qu’elle lui disait. Et puis la voix d’un homme s’éleva, elle surprit très légèrement l’albinos qui vint contenir son sursaut sous la surprise d’avoir sans doute été prise en flagrant délit, celui de parler à une créature non-humaine. Au fond, elle ne voyait aucun problème ça, mais les sorciers étaient si prompt au jugement qu’elle ne savait plus sur quel pied danser avec eux. Toutefois... Ce fut une pensée brève, car le professeur Nott ne s’était aucunement adressé elle, mais à la fée... Et apparemment, cette petite boule d’énergie se nommait Aurora. Si le ton du monsieur semblait sévère, il ne donnait pas l’impression de s’adresser à elle comme s’il ne s’agissait que d’un animal domestique comme un chien par exemple.
           En tout cas, dans l’esprit de la Greaux, ça ressemblait à ce que pourrait dire un père à sa fille turbulente. La concernée ne semblait aucunement influencée d’une quelconque forme de manière par la présence de l’homme, continuant apparemment à tournoyer autour de la sorcière. Comme si, elle avait l’habitude de recevoir la réprimande orale. Ce qui ne pouvait que renforcer dans l'esprit de celle dépourvue de couleur, que la relation entre les deux était presque semblable à celui d’un père et sa fille. La sorcière continuait à observer la fée un petit moment avant de réaliser qu’elle allait manquer de courtoisie, face à son aînée. Elle se leva alors pour l’accueillir. « Ah, c’est donc bien une enfant... J’ai toujours un peu de mal à faire la différence. » Estima la Greaux, en fixant à nouveau la créature. Elle rajouta immédiatement. « Ne soyez pas trop sévère, elle ne m’a aucunement dérangé, professeur Nott. »  

           L’insuffisance intellectuelle des fées, rendait même les créatures adultes de cette espèce tout aussi infantile par moment. Ce qui finalement, rendait son intervention assez éronnée. La sorcière dans la chevelure blanche refletait la lueur du soleil, se rendit compte que c’était sans doute bien la première fois qu’elle avait une conversation avec le professeur Nott. Il faut dire, qu’elle n’a pas non plus beaucoup d'opportunité de parler à ses collègues si ce n’était que pour se présenter.  « Puis-je vous demande, depuis combien de temps est-elle en votre compagnie ? » Demanda-t-elle en désignant du regard la petite Aurora.      


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Maudite fée indisciplinée

 Et voilà que mes paroles ont guidé en erreur Miss Greaux… Mais il est vrai que c’est une tâche complexe pour un non magizoologue de pouvoir définir l’âge d’une fée. « Malheureusement non, c’est une adulte mais qui adopte un comportement d’enfant depuis la rentrée. » Dis-je d’un ton neutre mais avec un léger froncement de sourcils en regardant Aurora, n’arrivant pas à trouver une solution pour que cette dernière arrête ses multiples caprices. Comme celui de me voler des clés, ou encore de me faire remarquer par autrui, ou me mettant dans des situations m’obligeant à ouvrir une conversation non productive mais parait-il nécessaire dans les relations sociales. « Elle essaye de se venger car je ne peux plus lui accorder autant de temps qu’avant. » Sans parler que même Ottavia s’occupe beaucoup moins d’elle, ce qui est logique vu que la jeune fille est affectée à la fois par la « disparition » violente de celui qui fut un soi-disant père et ensuite par le coma de sa mère. Autant dire que c’est déjà un miracle qu’elle n’ait point mis le feu au Manoir en faisant une crise, alors qu’elle ne s’occupe plus d’Aurora n’est pas réellement grave. Mais il est bien complexe de communiquer avec une fée et surtout de lui faire comprendre certaines choses. Autant nous avons des facilités pour se comprendre mutuellement, autant parler des émotions humaines qui sont déjà un concept assez abstrait pour moi c’est littéralement impossible. Bref, mes mots étaient pour faire comprendre que même si je ne me montrerais, je ne peux pas non plus tout lui laisser passer car ce genre d’incident n’est pas unique. Et même si c’était un accident isolé, se venger est un comportement inacceptable qui pourrait créer un jour une situation qui interdirait sa présence à Poudlard.

Comme à mon habitude, mon regard glisse sur Miss Greaux ainsi que sur les objets présents, ne portant point attention aux lunettes car je ne suis pas être à juger des choix esthétiques, qui à mes yeux n’ont de toute façon aucun sens, mais m’arrêtant brièvement sur ce qui semble être un dessin de Sombral, ainsi que sur les détails du langage corporel. A mon sens, l’intonation d’une voix, les expressions du visage et le langage du corps en disent souvent plus que les mots, dévoilant les intentions, la situation de la personne, ainsi que ce que cette dernière pourrait vouloir exprimer silencieusement. Mais il me faut aussi me montrer plus « humain » dans mon propre comportement, même si ces temps-ci il m’est de plus en plus complexe de jouer le rôle d’une personne normale et d’en mimiquer les capacités sociales.

La question du professeure de Runes me ramène hors de mes pensées, cherchant à offrir ce qui devrait être un sourire simple qu’une personne normale ferait dans ce genre d’échange. « Hum et bien ça remonte à un peu plus de deux années… » Ou plutôt 786 jours, mais l’exprimer ainsi paraitrait trop précis surement. « … Qu’elle a décidé de me suivre. » Des mots choisis avec précision car je n’ai nullement adopté Aurora, c’est elle qui a décidé de m’accompagner. Possiblement car elle se sentait en sécurité, ou alors car elle avait tout perdu. C’est complexe de savoir ce qui peut guider une créature à faire certains choix, surtout ce genre de créature dont l’instinct pourrait presque paraitre intelligent. « Je l’ai sauvée de braconniers qui arrachaient les ailes de ceux de son espèce. » Une pratique aussi odieuse que fréquente, arracher les ailes de fées vivantes avant de les abandonner… Tout ça pour un ingrédient de faible valeur. Je suis presque triste qu’il n’existe point d’organes humains pouvant servir d’ingrédients à de puissantes magies légales, cela serait amusant du coup de les arracher aux braconniers pour en faire une forme de profit. Un juste retour de flamme.

Bien, les quelques mots échangés confirment donc bien l’ouverture d’une interaction sociale créée à cause d’Aurora. Elle va vraiment m’en faire voir de toutes les couleurs alors que je manque déjà cruellement de temps. Je me décide du coup à agir comme il se doit en faisant preuve d’une curiosité calculée, profitant de ce qui est donc visible. « Je constate que vous vous intéressez aux Sombrals. » Un fait qui pourrait être amusant car ces créatures ont un intérêt particulier à mes yeux, non point à cause de leur sombre symbolique mais bien car ils sont la première espèce qui a attiré mon attention et m’a fait choisir de devenir magizoologue. Ce fut aussi le premier animal de compagnie que j’ai connu, un des rares présents de mon géniteur qui avait au moins remarqué ma capacité de les observer, capacité liée à la perte de ma mère alors que j’étais bien trop jeune mais malgré tout capable de comprendre le coté immuable de la mort. « Il est rare que ceux ayant la capacité de les observer apprécient leur présence. » Pour beaucoup ils sont un souvenir funeste, un représentant de la mort, alors que pourtant ces créatures à l’aspect pouvant sembler cadavériques sont d’une réelle bienveillance.

Mais alors que j’échange avec Miss Greaux, c’est Aurora qui refait des siennes, n’appréciant pas de ne plus être le sujet de la conversation… Après tout pour elle, même se faire gronder signifie être l’objet de l’intérêt… Et elle décide de montrer sa face vengeresse en cherchant à dérober le croquis.


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       L’albinos avait du mal à garder ses yeux ouverts, la luminosité lui était de plus en plus pénible. Pourtant, les nuages couvraient de temps en temps l’astre lumineux au-dessus de leur tête. Elle avait retiré ses lunettes face à la présence de la fée et désormais, elle trouvait qu’il serait inapproprié de les remettre en présence d’un collègue. Mais au fil des secondes, où elle était privée de la protection de ses lunettes de soleil, eux-mêmes enchanté pour percevoir ce qui ne pouvait l’être à l’œil nu, la souffrance la gagnait. La fragilité de son regard translucide était progressivement visible. En effet, les veines traversant ses iris s’injectaient douloureusement de sang, ce qui fit progressivement rosir le bleu de ses yeux, prenant alors un aspect plus violacé. Malgré tout, l’albinos arriva à maintenir le regard avec son interlocuteur. Ce dernier lui annonçait d’ailleurs que la fée n’était nullement une enfant, mais qu’elle en avait simplement le comportement depuis la rentrée.
        Un comportement qui serait, à l’avis de l’homme qui lui faisait face, issue d’une envie de vengeance. D’après ses dires, il n’accordait plus assez de temps à la pauvre créature qui devait se plaire dans le confort d’une douce affection. Une chose que la sorcière comprenait amplement, laissant naître un sourire sur son visage semblant n’avoir jamais connu les caresser d’un rayon de soleil. Que serait-elle devenue, elle-même, sans l'amour et l'attention que lui avait portée sa mère depuis sa naissance ? Au final, peu importe notre espèce, nous avions tous besoin, de temps en temps, de ce petit quelque chose qui réchauffait les cœurs, qui l’apaisait en procurant ce simple sentiment de sécurité. Oh... Gladys savait qu’il y avait des individus qui excellaient à se suffire à eux-mêmes. Elle avait conscience qu’elle ne vivait pas dans un monde où tout était identique... Ce serait selon elle, un monde extrêmement pénible et fade dans lequel vivre. Les choses devaient être différentes, nuancées et riches de saveurs propres à ce qui pourrait définir l'existence en elle-même.

         Et si la nature avait engendré l’être le plus empathique, elle devait forcément lui avoir donné pour individu opposé, l’être le plus impassible. Théorie qui avait fait fantasmée bien des artiste, écrivain comme réalisateur. L’être impassible, au début considéré comme dénué de peur, face à une adversité pourtant terrifiante. L'homme fort, puissant, parfois beau et viril. Image malheureusement redorée afin de mettre à l’effigie les couleurs et les valeurs d'une Amérique fière, et ce, via son fameux soldat inébranlable. Et quand ce n’était pas assez, l’impassible devenait alors simplement une machine amortelle, puissante et redoutable. Bonjour Terminator. Mais l’impassible était réel, l’impassible était humain. L’impassible était en réalité en chacun d’entre nous, c’était en tout ce en quoi croyait Gladys. Elle songeait que chacun avait une sensibilité, cette sensibilité en question n’était pas la même selon les individus.  
         Oh, il n’était pas question ici de degré de sensibilité plus élève ou moindres, non, ça encore, c’était autre chose. Pour elle, il était plutôt question de la personnalité même de l'individu. Par exemple : la plupart des gens faisaient preuve de sensibilités sociales, ce qui englobait tout l’aspect émotionnel que se construisait autour de ces relations. Certains n’avaient aucune sensibilité sociale, par contre ces derniers développaient une sensibilité autre, comme l’amour des chiffres pour donner un domaine d'exemple. Ces gens étaient capables de comprendre les chiffres d’un point de vue qui échappait au commun des mortels. Avec un peu de chance, cela faisait de vous un génie, ou bien un autiste. Comprenez-vous ? Pour Gladys, l’impassibilité était un mythe, en réalité, il y avait simplement des individus avec des sensibilités différentes, chacun ayant son domaine où se retrouvait, où trouver son confort psychologique. La Française ignorait évidemment que devant elle, l’homme faisait partie de ceux traitants les relations sociales comme un mystère...

           Cependant, le métier qu’il avait choisi d’exercer, la patience dont il faisait preuve envers sa fée, le fait que sa première question envers sa collègue soit tournée vers les sombrals, mais surtout... Le fait qu’elle ne l’est jamais vraiment vu interagir avec beaucoup d’être humain en dehors de ses cours, en disait bien assez à l’albinos pour lui faire comprendre vers quel domaine était tournée la sensibilité du professeur Nott. À la question de la Greaux, la réponse ne tarde guère. Choix de mot bien étrange, non pas que ces derniers paraissaient bizarres, loin de là... Mais, ils poussèrent Gladys à se demander quel genre d’homme accepterait de laisser une créature le suivre et malgré tout, montrer une attitude semi-parentale avec cette dernière ? Le déni, ou sans doute l’incompréhension quant à ce que son cœur cherchait en vint à lui transmettre. Il ne l’avait pas adopté, c’était ce qu’il tenait à exprimer, mais son attitude disait pourtant le contraire au regard de la profane qu’était l’albinos.
         Poursuivant sur le fait qu’il l’avait sauvé de braconnier. Le regard désormais rosé de sorcière se portait alors vers la fée, fixant principalement ses ailes. Elle avait échappé à un bien funeste destin. Les ailes arrachées, elle n’aurait guère pu échapper à ses prédateurs naturels. Cela se passait de tout commentaire... Mais le professeur de Rune comprenait l’attachement que pouvait à présent lui porter la petite chose. « L’affection qu’elle vous porte est donc amplement justifiée. » Simple constat, d’une pensée dite à voix haute. Quelques secondes défilèrent avant qu’une autre constatation ne vibre à travers une gorge plus masculine, m’étant en lumière l’attention particulière qu’avait tout de même portée le Professeur Nott envers le Greaux. Ce qui, évidemment, ne manqua pas d’éveiller l’intérêt de la Française envers la dite observation. Non pas que cela paraissait si étonnant que ça, non. Disons plutôt que ce qui l'était, c'était l’attention qu’on se risquait à lui porter à elle.

         De toute évidence, cet homme ne devait pas savoir ce qui rendait Gladys différente du commun des mortels. Ou bien alors, cela ne le dérangeait aucunement. L’un ou l’autre, l’intérêt de l'albinos avait été piquée au vif, désormais curieuse quant à la réponse... « Oui, en effet. » Répondit-elle humblement... Il rajouta quelque chose d’intéressant, ce qui en disait un peu plus sur cette sensibilité mentionner plutôt. « Pourtant, ce sont de merveilleuses créatures qui ont beaucoup à nous apprendre sur le monde qui nous entoure. » Le regard de la Française, à la chevelure immaculée, se tourna vers l’écurie... Sans ses lunettes, elle ne les percevait plus. Mais elle les entendait toujours, elle rajouta. « Mais je ne peux en vouloir à ces gens-là. En dépit des croyances, souvent commune, l’intérêt que l’on porte pour une chose en particulier, que ce soit une personne ou cette magnifique créature, on se doit de l’enfanter au préalable, avant de l’entretenir comme la flamme d’une bien fragile bougie. Autrement, on ne peut qu’être insensible... »    
         Peu après ces mots, la sorcière sortit une friandise qu’elle leva en direction de la fée qui semblait réagir au fait d’être soudainement mise de côté.       


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What I see in your eyes, it's the summer in my soul that give me light.
Maudite fée indisciplinée

 Mon regard n’a jamais point porté attention aux détails que certains appellent « beauté » ou apparence d’un être. Après tout, une personne n’est qu’une enveloppe de chair, de muscles, d’os, de sang et d’organes alors pourquoi s’arrêter à certaines futilités esthétiques qui ne changent en rien les capacités ou les qualités d’un être. Mais ne nous attardons pas sur ce discours, car c’est surtout pour mettre en avant ce que mon regard perçoit, c’est-à-dire les détails qui ne sont points futilités comme le langage corporel d’un être, ses expressions pouvant souvent trahir ses mots, ou encore le regard qui reflète les pensées… Ainsi que dans le cas présent, des détails trahissant des maux… Notre société est composée de personnes préférant mettre en avant des codes de société comme les apparences, des protocoles de politesse, que la logique. C’est un fait, porter des lunettes de soleil pourrait passer comme une forme de supercherie, un moyen de dissimuler une trace physique ou surtout de cacher un regard qui n’a point le pouvoir de soutenir celui d’autrui en cas de duperie. Fait encore plus présent dans les hauts milieux de la société où les apparences simples sont nécessaires aux échanges humains. Je connais même des êtres qui diraient que ceci est primordial, qu’il faut savoir souffrir pour avoir l’apparence idéale face aux autres mais pour moi, hors un besoin de mimiquer un comportement social, ceci n’est qu’aberration. De toute façon un mensonge ne se lit pas que dans un regard, mais dans une intonation, dans des tics du corps alors se priver de la vue sur les yeux n’est que minime. Sans parler qu’ici, il faut réellement avoir un manque crucial de connaissance pour ne pas savoir qu’une personne albinos a le besoin physique de cacher non seulement son corps mais aussi ses yeux de l’influence de l’astre lumineux. Bien, après cette parenthèse de logique vs société, il serait temps de faire de mes pensées des mots pour que l’être en ma  présence cesse de subir les maux pour une forme de respect qui n’est point nécessaire dans notre échange actuel. « Miss Greaux, notre converse n’est point marquée par les étiquettes obligatoires de certaines pratiques sociétales.  » Des mots sur un ton presque monocorde mettant simplement une évidence en avant, nous ne sommes pas sur une rencontre formelle ou officielle qui demande de se plier à des règles futiles. « Il ne sera donc point tenue rigueur si vous remettez vos lunettes.  » Détail ajouté si jamais elle se demandait pourquoi mes mots précédents, sans éprouver le besoin de préciser que je comprends la nécessité de ceux-ci, chose qui semble évidente.

Petit écart lors de notre échange au sujet d’Aurora devenue si rebelle, mais écart nécessaire pour assurer à mon interlocutrice qu’elle n’est aucunement sous la pression de formalités liées à l’étiquette. Aurora qui est un sujet d’échange suite à son comportement toujours peu coopératif et de curiosités de la part de cette collègue spécialisée dans les runes. Cette dernière considérant que l’affection de l’être féérique est justifié. Je ne sais pas si c’est le cas, je dois dire que j’ai souvent difficile à considérer l’affection en tant que telle… N’est ce pas plutôt une forme de lien symbiotique ? Un requin et un rémora vivent ensembles, ont besoin l’un de l’autre, mais n’éprouvent surement aucune affection…. Pour Aurora je suis une forme de protection, je suis sa sécurité et sa survie alors qu’elle m’aide à sa façon aussi comme en servant de « clé » pour certains rangements dissimulés, comme une gardienne de mes secrets. Sommes-nous symbiotiques ou avons nous une forme d’affection ? Non je ne vais pas rentrer dans un tel débat avec Gladys, ce serait mettre en avant une manque de sensibilité en ma personne et malgré une froideur fréquente je tente souvent de mimiquer cette dite sensibilité pour éviter d’attirer trop l’attention de certains regards qui pourraient devenir méfiants.

« Je pense que son attachement ne vient pas de cet évènement, ce dernier lui ayant finalement apporté qu’une forme de sécurité alors que je n’ai agi que dans le respect de ma fonction. » En effet, en tant que Magizoologue il était presque de mon devoir de protéger les différentes créatures de ces formes d’agressions. « Mais nous avions trouvé une forme d’harmonie dans notre façon de nous côtoyer, créant un nouvel environnement où elle a continué à évoluer, environnement bouleversé par les évènements récents. » Ce qui finalement est un évènement arrivant dans bien des milieux naturels quand une espèce étrangère entre dans un nouvel environnement ou territoire, venant bouleverser son écosystème ainsi que son équilibre. L’arrivé de Matteo et Ottavia avait bouleversé notre environnement, chose au début plaisante pour Aurora qui avait profité de plus d’attention encore mais avec … Ce qu’il est arrivé… Ottavia ne joue plus avec la fée et je lui porte moins d’attention pour m’occuper des enfants, un bouleversement majeur pour la petite créature. N’est ce pas un bon résumé de l’affection et la jalousie, une forme de symbiose dans un environnement privé qui a été bouleversée et déstabilisée par l’arrivée d’une autre vie.

Doucement ma tête fait un léger mouvement négatif aux réponses de Gladys, en effet ce sont des créatures magnifiques, mais c’est le cas de bien des animaux rejetés, détestés ou craints de la part des sorciers. Mon attention se porte sur les sombrals alors que je viens lentement croiser les mains dans mon dos, repensant à ces mots si souvent entendus quand les sorciers parlent de ces animaux resplendissants. « Plus que merveilleuse, ce sont des créatures bienveillantes alors que malheureusement ces dernières sont souvent rejetées à cause de leur apparence et de la symbolique que les sorciers ont créé autour d’elles. » Le symbole de la mort car il faut avoir flirté avec cette dernière pour avoir le pouvoir d’observer ces animaux. Mais c’est surtout car les sorciers voient la mort comme un ennemi, la mort comme une menace… Mort qui n’est qu’un fait naturel de la vie, nous naissons tous pour mourir un jour… Mort qui est immuable et pour certains est un soulagement lorsque la souffrance se fait trop présente. Pourtant tous connaissent le compte des frères Peverell, et tous devraient avoir retenu la leçon que nous a donné Ignotus… Rester humble devant la mort et la voir comme une amie qui viendra nous trouver quand le temps sera venu. Enfin, il est complexe de reprocher aux êtres illogiques de craindre une chose immuable comme la mort…

« Je comprends ce que vous dites mais je ne suis pas aussi clément que vous à ce sujet. Je considère que le regard négatif porté par les sorciers envers les sombrals est la preuve à la fois d’une ignorance mais aussi la preuve qu’une forme de peur altère leur perception. » Une pointe de dureté dans l’intonation de mes mots, mais en effet les hommes laissent trop souvent la peur dicter leurs décisions. « Cette ignorance et peur font que bien des merveilleuses créatures sont rejetés, voir tuées. Démonzémerveilles, runespoors, basilics, acromentules,… A mes yeux elles sont toutes aussi merveilleuses que les boursoufs, licornes ou encore niffleurs… Mais elles sont pour autant traitées et perçues très différemment. » A nouveau ce serait un débat complexe car le sorcier de base verra la pureté dans la licorne, verra quelque chose de mignon dans le boursouf, mais ne ressentira que la menace et le danger d’un basilic. Certes à raison car cela reste un prédateur, un être puissant et mortel, mais un être malgré tout merveilleux. Si nous devrions tuer toutes les créatures dangereuses, ou les bannir, voir interdire de les laisser se reproduire, alors pourquoi laissons nous tranquilles les moldus qui représentent une bien plus grande menace pour l’équilibre de notre monde que tous les basilics.

« Il faut différencier l’absence d’intérêt et l’absence de connaissance, il n’est point nécessaire de s’intéresser aux sombrals pour savoir qu’ils ne méritent pas leur sombre réputation. » C’est pour cela mon absence de clémence envers ceux qui ont un comportement déviant envers les créatures de notre monde, des êtres dont certains sont bien plus proches de la magie que nous, bien plus purs que nous et surtout plus respectueux de leur nature que nous. Mais est-ce réellement le moment d’entretenir ce genre de converse ? Non, je ne pense pas, surtout que ma venue a déjà dû perturber les activités du professeur des runes.

Alors que mon regard se porte à nouveau sur elle, c’est pour remarquer qu’Aurora avait obtenue une nouvelle victoire, abandonnant son projet de s’attaquer aux œuvres de la française pour se concentrer sur ce qui primait, c’est-à-dire la friandise offerte. La gourmandise est surement dans le top 5 de ses penchant, alors une friandise offerte passe vite au dessus des autres priorités du moment, venant la saisir et s’envoler plus haut comme si soudainement Gladys pourrait tenter de la reprendre. Je ne dis rien, après tout cela pourrait apaiser brièvement les petites crises de la fée même si à mon avis cela va surtout la convaincre que faire des bêtises attire bel et bien l’attention sur sa personne. « Méfiez vous, elle risque de très vite considérer ceci comme une forme de dû et d’en réclamer à sa façon. »



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Darkness has more than one face.

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       Gladys remit ces lunettes en silence, non sans faire un geste de la tête pour remercier son collègue. Sans doute, n’avait-elle pas eu besoin de garder ses lunettes hors de ses yeux, comme le faisant comprendre son collègue. Cependant, elle avait entendu beaucoup de choses de la part des Anglais sur le comportement des Français, souvent disgracieux à leurs yeux. Elle avait évidemment eu un pincement au cœur à l’idée de manquer de courtoisie, elle voulait faire du mieux qu’elle le pouvait pour s’intégrer à la communauté sorcière de ce pays. Cela dit, même si elle ne pouvait pas trop le montrer, l’intervention de l’homme pour l’inviter à retrouver son confort, avait profondément touché l’albinos. Les gestes les plus anodins pouvaient parfois faire le plus grand bien, elle trouvait presque dommage qu’elle ne pouvait finalement ouvertement en apprécier le moment. Aussi, se contenta-t-elle d’un remerciement sincère qui tarda sans doute à arriver. « Merci Professeur Nott. »
        Le sujet avance, l’homme expose sa pensée sur l’attachement de la créature. Ce qui fit réfléchir l’albinos un moment. L’affection, qu’est-ce que c’était au final ? On avait tendance à l’associer au thème de l’amour, une notion souvent très mal comprise, un peu embelli par diverses œuvres très romancées, loin de s’approcher de la réalité. Et pour dire vrai, l’amour n’était qu’une idée inventée par l’homme pour justifier ou définir certains caractères du corps qui s'expliquait très simplement, qui n’est souvent qu’une réponse chimique dans notre corps. L’affection existait, oui, et son effet dans le corps était aussi réel que celui provoqué par un Malboro ou un Winston sans S. Oui, l’amour tel que l’on pouvait le voir dans la fiction, n’était qu’un moyen de rêver comme tout autre œuvre qui a pour but de raconter quelque chose de satisfaisant à lire, à entendre ou à regarder. Pour ceux, ayant été élevés dans les vieilles traditions européennes, les histoires des frères Grimm ou encore Disney. L’on a tous rêvé d’être ce chevalier fantastique qui sauve la princesse ou bien, être la princesse qui est sauvée par le plus charmant des héros.

        Que ce soit l’un ou l’autre, subir un jour ce fameux coup de foudre qui fascinait autant qu’il perdait peu à peu en crédibilité face à un esprit maudit à une maturité inéluctable. Gladys elle-même a cru un jour être amoureuse, mais elle a compris en expérimentant l’échec d’une relation, que l’amour n’était qu’une attirance. Elle a compris en retour que ceux qui la trouvaient belle et désirable, au point de croire à ce fameux coup de foudre dès le premier regard, ont été les premiers à blesser l’albinos. Notamment en découvrant qu’elle n'était pas une femme à la naissance, que la vérité biologique était tout autre. Ceux-là, avaient soudainement vu en l’albinos quelque chose d’abjecte et de repoussant, désormais incapable de revoir la beauté qui les fascinait pourtant au début, ronger par le dégoût. L’amour n’est qu’un fantasme, qu’une fantaisie à laquelle l’humanité a fait l’erreur de donner une dimension réelle.
         Cela ne veut pas dire que l’attachement et l’affection n’étaient qu’une chimère de l’esprit, une invention de l’homme. Oh non. Il suffit d’observer le monde animal justement pour comprendre que c’était ici une terrible réalité pour toute créature douée d’un minimum d’esprit. Ça peut être défini comme un instinct chez eux, mais c’était tout même réel. Et cela, Gladys y croyait. Cette fée avait de l’attachement et de l’affection pour l’homme. Évidemment, il serait grotesque de comparer l’affection humaine, à celui de la bête. La perception du monde, à l’image même du sens moral, différait d’un individu à l’autre, d’une ethnicité à l’autre ou encore d’une tradition à l’autre... Du coup, la différence était sans surprise notable entre la bête et l'Homme. Un peu finalement comme le bien et le mal... Ce qui est considéré comme “Mal” en occident, sera bien différent de ce qui peut en être en Asie ou à l’Orient. Allons-nous juger le peuple des Sentinelles de l’île North Sentinel sur des valeurs qu’eux-mêmes n’ont jamais entendu parler ?

Cela n’avait aucun sens.  

         « Pour moi... » Commença la jeune sorcière, alors que son regard se posa de nouveau vers les Sombrals qu’elle pouvait contempler à présent qu'elle avait ses lunettes sur les yeux. Elle rajouta. « L’harmonie est engendrée par une réponse hormonale... L’animal heureux, y compris l’homme, va produire de la sérotonine. Une hormone particulière qui rend souvent l’animal dépendant de sa ou ses partenaires de jeux ou de vie, de sa famille. Séparer un bébé un singe de sa communauté, isolez-le et il va vite tomber en dépression. Il va refuser de se nourrir et se laisser mourir. » Cet exemple ne sortait en aucun cas de son chapeau... Cela venait malheureusement, d’une étude moldu où d’affreux tests et expériences avaient été effectués sur des chimpanzés à une certaine époque où la science et le droit animal n’étaient pas très bien réglementés. « L’affection ou l’attachement n’est qu’une notion que l’on donne à des effets chimiques réels dans notre corps. Et je peux ne pas croire en l’amour, mais je sais qu’il existe un effet apaisant qu’un individu pourrait être capable d’engendrer dans mon corps et comme cette fée, Aurora, si je trouve cet individu, j’aimerais bien aussi rester à ses côtés. »
       Oui, certains se droguaient via des produits nuisibles, Gladys était prête à subir la drogue de ses propres hormones si c’était ainsi qu’elle pourrait trouver un semblant de bonheur, c’était déjà plus sain que la cocaïne.  

          Quelle vision avait la sorcière de la mort ? Une question délicate. Évidemment, Gladys n’avait rien de spécial, Gladys n’était qu’une humaine. Et comme tout humain, elle avait ses aspirations et ses faiblesses, ainsi que ses vices. Les ignorer et prétendre que ce n’était pas le cas, était pour elle d’une bien grande hypocrisie. Aussi, il était vrai qu’elle avait peur de la mort, elle avait même tant de fois rêvé d’une immortalité. Elle avait ainsi rêvé du paradis issu de la religion pratiquée par sa famille. Elle imaginait ce que pourraient bien être cette vie éternelle de pure utopie céleste... Puis, plus tard, effrayée par l’idée d’une éternité en enfer, l’albinos avait ensuite rêvé d'une éternité sans avoir à passer par la mort et le jugement dernier. Mais pour sûr, y être déjà confronté, ce serait déjà un grand pas pour elle. Cet homme était capable de voir les Sombrals sans pour autant passer par les lunettes. Ce qui poussait la sorcière à quelques questionnements intérieurement. Qu’avait-il bien pu voir ? En l’observant bien, ce dernier semblait aux yeux de l’albinos assez âgé pour avoir connu la guerre de Poudlard à un âge de raison.
        Elle ne l’enviait pas et pourtant, elle était curieuse. Quand il annonça que les sombrals étaient des créatures bienfaisantes, elle portait de nouveau son regard vers l’homme. « C’est la nature humaine qui est ainsi... On a craint le feu avant de comprendre les bienfaits de son existence. Peut-être qu'avec le temps, les sombrals seront un peu plus respecter. » Ce qui était certain, c’était que le sujet avait éveillé chez cet homme une certaine passion. Si bien que lorsqu’il fut question de mentionner les créatures victimes de la peur de l’homme, elle fut surprise d’entendre le nom du Basilic. Au début, il fut vrai que l’albinos ne sut pas trop comment prendre cette information ou même à y réagir. L’histoire lui aura appris que ceux qui éprouvaient un intérêt pour ce genre de créature, étaient des sorciers mal intentionnés. Mais le fait est qu’elle avait commencé à imager les Professeur Nott faisant partir de cette caste de sorcier, juste à cause de la mention du Basilic, lui fit réaliser Ô combien, Theodore avait raison.  

           « J’ai... J’ai aussi peur du basilic pour toutes les histoires qu’il y a autour de cette créature. Mais au final, avec du recul. J’admets que ça reste une créature comme une autre, une créature qui a été malheureusement utilisée souvent contre son gré. Je comprends votre point. » Avoua la sorcière, un peu honteuse d’elle-même. Mais pouvait-on lui en vouloir d’avoir peur du Basilic, la créature avait souvent été décrite plus comme un monstre qu’un animal. À titre de comparaison, il était pour Gladys, ce qu’était le Croquemitaine pour les moldus. « Puis-je vous demandez, ce qui rend le Basilic merveilleux à vos yeux ? » Si elle ne pouvait rien contre l’angoisse que lui procurer la bête, elle pouvait toutefois tenter de comprendre le résonnement de ceux qui avaient une approche plus humain envers cette créature. Ainsi, faire preuve de respect à l’avenir. Quant à la question de l’intérêt ou de l’absence d’intérêt, en l’écoutant, la sorcière trouva intéressant le point de vue de l’homme.
         Ce qui lui fit réfléchir de nouveau avant de reprendre. « L’un n’est pourtant pas indissociable à l’autre. Le manque de connaissances peut pousser à un manque d’intérêt, ou inversement, l’absence d’intérêt peut amener une forme de méconnaissances due au fait qu’il n'y a pas assez de motivation à l’étude du sujet. Dans mon cas, pour reprendre l’exemple du Basilic. J’ai grandi avec des histoires qui décrivaient cette créature comme un monstre, la peur m’a poussé à avoir une méconnaissance sur le Basilic. Il m’a suffi de vous entendre aujourd’hui pour comprendre mon erreur et éveiller ma curiosité et mon intérêt pour la créature, bien que la peur puisse toujours subsister. La connaissance peut faire naître l’intérêt, ça ne dépend que du guide pour entretenir cet intérêt et souvent, recevoir un bon enseignement est nécessaire à cela. Le cœur des gens n'est pas aussi immuable que la mort. » Finalement, tout est une question de curiosité et de manière d’entretenir cette curiosité.

            Gladys avait offert une friandise à la fée, ce qu’annonça l'homme par la suite, rappela parallèlement à la sorcière les propos de l’une de ses petites sœurs quand l’albinos avait nourri son chat. Un chat pourtant pas bien capricieux quand on le connaissait bien. Cela provoqua un sourire discret sur les lèvres de la sorcière, les mots lui échappèrent avec une pointe d’amusement. « J’en prends garde. »       


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