Carlin Evans & Erskin Walker

Appartement de Carlin, mi-mai 2023

Erskin avait été un pitoyable petit ami ces dernières semaines. Il le savait et c’était indéniable. Entre ses enfants à protéger et apaiser (surtout le petit Amond qui, du haut de ses 12 ans, était sacrément choqué par la déferlante de violences), entre le côté professoral à Poudlard et… surtout… SURTOUT le bazar au Ministère de la Magie, Erskin ne comptait même plus ses heures. Alors oui… il avait des excuses. Il n’empêche que, excuses ou pas, il avait été un compagnon en carton, à totalement délaisser Carlin.

Mais au moins, il en avait conscience. Il savait, et il comptait se rattraper et ENFIN offrir une digne soirée à celle qui partageait sa vie officieusement depuis quelques mois. Il avait tout prévu, allant jusqu’à mettre sa secrétaire dans la confidence. Cette dernière, romantique invétérée, avait accepté.

Tout avait commencé le jeudi soir, quand, en fin de journée, sa secrétaire avait envoyé un courrier en recommandé du Ministère à Carlin, affirmant que Monsieur le Haut-Juge serait retenu le vendredi soit et qu’une convocation ultérieure serait communiquée. Bref, un hibou tout ce qu’il y avait de plus officiel et que Carlin avait parfois reçu, quand, dans le rush, Erskin était radin en détails. Mais soit. Leur rendez-vous du vendredi avait été annulé. Le Norvégien avait ensuite quitté le Ministère un peu plus tôt que prévu et s’était enfoncé dans Londres en quête de quelques présents : un bouquet de roses, un bijou et… une pizza. Oui parce que, il aimait assez Carlin pour lui faire ce genre de surprise, mais il l’aimait un peu trop pour l’empoisonner.

Il était arrivé chez elle vers 18 heures, se doutant qu’elle finissait assez tard et avait forcé la porte de son domicile (oups), mais une chance que ses voisins commençaient à connaître Erskin pour se rendre régulièrement chez elle. Toujours était-il qu’il avait ainsi fermé les rideaux, allumé des bougies, décanté une merveilleuse bouteille de vin, sorti quelques verres… bref, la totale pour un dîner au chandelles 2.0. Il était encore un peu tôt, trop, mais il voulait avoir terminé avant qu’elle ne rentre du travail.

Ainsi, il attendait Carlin avec patience, un petit écrin de bijoutiers posés sur la table, le gros bouquet de roses trônant fièrement. Il n’était pas certain de pouvoir faire quelque chose de plus romantique que ça. Mais… il espérait que Carlin serait touchée. Ce soir-là serait pour elle. Pour elle uniquement.

Carlin Evans & Erskin Walker

Appartement de Carlin, mi-mai 2023

Et voilà. Carlin était surprise. C’était donc déjà en soit réussi. Entendant sa douce voix féminine prononcer ces intonations de surprise, le Haut-Juge affiche un sourire naturellement heureux qui traduisait son bonheur sincère de revoir son aimée. Surtout après l’avoir si peu vue ces derniers temps. Surtout après tout ce qu’il s’était passé.

- Je peux repartir si tu veux… plaisanta-t-il en usant ce ton toujours aussi sérieux qu’elle ne pouvait qu’être familière avec.

Elle s’approcha, et son regard passa de lui, à la table, à lui encore… faisant éclater de rire le Haut-Juge qui rompit la distance entre eux alors qu’elle s’approcha un peu plus. Il vint poser ses mains sur ses hanches délicate, attirant ainsi le bassin de la jolie rousse contre le sien. Il secoua légèrement la tête, essayant de retrouver un peu de sérieux alors qu’elle vint l’embrasser. Voilà une réaction qui était loin de lui déplaire. Serrant Carlin contre lui, il répondit à son baiser avec tendresse.

C’est alors que Carlin lui fit enfin part de sa surprise, ne s’étant pas attendue à le voir ici, le croyant travailler, lui demandant ce qu’il faisait là et… laissant malgré elle échapper une petite pic sur ses talents de cuisiner. Il laissa échapper un rire et vint glisser sa main sur sa joue, caressant tendrement sa pommette à l’aide de son pouce.

- Je sais que j’ai été un petit ami absolument… mmh… comment les jeunes disent-ils ? “Nase”, voilà, expliqua-t-il.

Il sentait bien qu’elle allait protester, qu’elle allait probablement lui même lui offrir l’excuse du travail, mais il secoua négativement la tête.

- Ca a été une période compliquée pour tout le monde, et je n’ai pas pu être là pour toi, alors que pour toi non plus ça n’a pas été simple. Alors… ce soir, je suis là. Je suis là entièrement pour toi sans la moindre exception.

Il embrassa alors tendrement son front, d’un geste presque protecteur, inquiet pour le bien-être de sa belle Carlin.

- Alors je m’occupe de tout ce soir. Je me suis occupé du dîner, mais ne t’en fais pas, j’ai commandé dans la meilleure pizzeria de Londres. Alors tu ne risques rien. Il y a du vin, c’est ton préféré, et la seule chose que tu as à faire aujourd’hui, c’est te détendre.

Il se détacha d’elle, un instant, pour récupérer le petit écrin posé sur la table, contenant un bracelet, et le lui tendre.

- Et ouvrir cela.

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Sans la moindre surprise, Carlin désapprouver ses mots sur le fait qu’il se qualifiait lui même de “petit ami nase”. Cela dit, elle n’avait pas pour autant jugé le registre de langue du mot. Ah, donc, il pouvait ainsi prendre notre que cela était une expression acceptable à utiliser. Très bien, il la testerait à son prochain cours, de toutes manières, Kathleen Hensley n’aurait aucun mal à lui faire remarquer tout problème d’usage. Mh. Tout bien réfléchi, peut-être donc valait-il mieux éviter de le faire dans le cadre de sa salle de cours. Mais ça n’était pourtant pas la question à cet instant. La question était qu’il n’avait pas été assez présent pour Carlin, qui méritait bien mieux qu’un homme absent, happé par son devoir professionnel. Ainsi, il avait surenchéri, affirmant qu’il serait là pour elle, sans la moindre exception. Naturellement, (et honnêtement, il aurait vraiment dû le voir venir), Carlin trouva ça fort amusant et affirma qu’elle pourrait bien en profiter. A en voir son amusement, Erskin comprit sans le moindre mal qu’il avait ouvert une porte qu’il ne saurait refermer.

- En effet. Donc nul besoin de m’attacher au lit, très chère, répondit-il non sans pouvoir masquer un rictus d’amusement.

Il avait ensuite commencé à dévoiler le programme de la soirée : contenant un repas, qu’il avait commandé. Bien-sûr, Carlin ne manqua pas de juger ses qualités de cuisinier. Oh, il n’en était pas offensé quand bien même cela était une plaisanterie récurrente avec… eh bien… tout le monde.

- Vouloir ta mort ? Alors, ma douce, j’ai beau probablement avoir certaines capacités de pouvoir masquer ton meurtre, si je te tue, qui va donc cuisiner pour moi et améliorer mon rôle de père avec ce gâteau à la vanille que tu avais préparé pour ma fille la dernière fois ? Mh ? demanda-t-il sur un ton bien trop sérieux, comme si leur relation ne se résumait qu’à cela. Heureusement, Carlin avait au moins l’habitude du sarcasme du Haut Juge. Heureusement. Vraiment.

Et puis, il n’avait pas tardé à passer à la suite du programme : ce présent qu’il lui avait acheté. Un bracelet élégant mais sobre, sans pour autant manquer de raffinement. Une petite attention, mais qui traduisait qu’il était sincèrement sérieux avec Carlin quand il disait la vouloir dans sa vie. Évidemment, elle lui faisait le discours un peu attendu du “tu n’était pas obligé”.

- Non. Ca ne veut pas dire que je n’en avais pas envie, dit-il en caressant tendrement sa joue, heureux de voir ce sourire naître sur ses lèvres. Voilà, ce sourire là, c’était la raison pour laquelle il avait décidé de céder à cette petite attention.

Carlin revint contre lui, se serrant à lui, avant de se hisser sur la pointe des pieds de manière bien trop adorable pour l’embrasser. Répondant à ce baiser avec tendresse et une véritable affection, Erskin n’avait plus la moindre envie de la voir éloignée de lui. Merlin, ces semaines sans elle avaient été bien trop difficiles. Et puis, elle lui remit son “nase” dans les dents déplorant qu’elle n’avait rien prévu. Erskin secoua négativement la tête à ses paroles. Elle n’avait besoin de prévoir absolument rien, la seule chose qu’il voulait, c’était elle.

- Tu ne pouvais pas savoir que je viendrai. C'était tout le but de la surprise, souligna-t-elle. La seule chose dont j’ai besoin ce soir, c’est toi, et à moins que tu ne m’abandonnes pour tes livres, je serai comblé.

Et puis… Carlin pointa du doigts les actes de sa secrétaire, expliquant qu’elle n’avait pas besoin d’être si formelle avec elle, au risque que Carlin ne croit à une véritable convocation. Le haut juge rit, amusé d’apprendre que sa secrétaire n’avait pas abandonné cette habitude.

- Je suis navré, je pensais lui avoir dit il y a quelques mois déjà. Ne me dis pas qu’elle te fait des recommandés officiels à chaque fois que je lui demande de te prévenir d’une annulation ou un retard ?

Alors… autant il admirait le professionnalisme de sa secrétaire, autant… elle n’avait absolument pas besoin d’aller aussi loin. Il allait vraiment falloir qu’il lui dise d’envoyer de simple hiboux.

Carlin Evans & Erskin Walker

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Voilà, évidemment, l’esprit quelque peu pervers de Carlin prit le dessus lorsque le sujet de l’attacher au lit tomba. Erskin affiche en conséquence un rictus amusé, ne pouvant s’empêcher d’être amusé par la situation.

- Oh, je sais très bien ce que ton esprit peut imaginer actuellement, dit-il sans pouvoir s’empêcher de laisser échapper un rire. Par un miracle de Merlin, je me souviens de ce que tu as fait de ma pauvre chemise dans la bibliothèque.

Oh bien sûr, il aimait plaisanter de cette fameuse première nuit avait été.. bon… soyons honnêtes, un véritable désastre. Cela dit, plus aucune nuit ne pourrait être pire que celle là. Enfin… sauf s’il buvait de nouveau bien plus que de raison. L’humour ne les quittait d’ailleurs pas, comme un peu plus tard, quand Erskin affirma ne jamais vouloir sa mort pour permettre d’enfin pouvoir nourrir décemment ses enfants, sans avoir à appeler au secours sa fille, SEULE personne de la maison à savoir cuisiner. D’ailleurs, 1 membre sur 5 savait donc cuisiner chez les Walker. C’était bien peu… pauvre Maddie. Ainsi, Carlin proposa la recette, avant de ce dire qu’en fait, non, elle ne la lui donnerait pas pour ainsi garder Madison en vie. Pas faux, pas faux. Habitué à ce qu’on se moque de son rôle de cuisinier au sein de la maison, Erskin ne s’en offusquait pas le moins du monde.

- Chut. Je suis un père formidable. Et puis, certes, elle mange mal, sauf quand elle cuisine, mais… au moins, ces uniformes sont toujours impeccablement repassés ! D’ailleurs, je te recommanderais de changer d’adoucissant, parce que, je suis un peu arrivé en avance et j’ai plié ton linge, mais franchement, ça peut s’améliorer !

Et pan. Voilà. C’était gratuit. Bien-sûr, tout cela était sur le ton de la plaisanterie. Et oui… il avait vraiment plier quelques petits trucs qu’ils avaient vu traîner. Sale habitude d’être un peu maniaque, probablement. Mais bon… personne ne s’en plaignait en général. Enfin… si, peut-être Jayden, quand il rentrait dans sa chambre et que Kathleen se trouvait nue sur lui. Mais bon… outre ça, non. Pas qu’il sache. Mais loin de tout cela, la soirée s’annonçait légère, douce et amusante. Le bracelet offert, Carlin semblait heureuse, venant chercher ses lèvres pour un tendre baiser que le Haut-Juge n’eut pas besoin de se faire prier pour rendre. Ses bras autour de la jolie bibliothécaire, il n’avait aucune envie de la voir s’éloigner de lui, ce qu’il lui fit comprendre, affirmant qu’il n’avait besoin que d’elle ce soir, sauf si elle voulait l’abandonner pour ses livres. Elle lui affirma les garder pour demain, ce qui le fit sourire alors qu’il vint embrasser tendrement son front, heureux de la voir libérer sa soirée pour lui. Après tout, elle aurait pu avoir des plans…

- Tant mieux, souffla-t-il simplement pour préserver son quota de mots déjà bien entamé.

Mais alors que Carlin lui demanda de dire à sa secrétaire de faire des hiboux moins officiels, Erskin fut surprit, pensant avoir éclaircit la question il y a quelques temps. Carlin le détrompa néanmoins, ramenant au passage une pile de lettres officielles. Erskin ouvrit alors de grands yeux, surpris et en prit quelques unes, les parcourant du regard.

- “Madame Carlin Hope Smith Evans, née le 08/08/1977 à Londres, résident au…”, lut il alors. Oh Merlin…. oui. Outre le fait que je découvre après elle ton deuxième prénom, mh, en effet, elle peut perdre en formalisme pour le coup.

Il laissa échapper un léger rire, voyant certaines missives presque en effet s'apparenter à des convocations.

- Je lui dirai que tu ne sors pas d’Azkaban, promis, rit-il. Elle aime pas le chocolat, par contre, les patacitrouilles devraient faire l’affaire.

Cela dit, il n’avait pas oublié qu’elle avait proposé de prendre un verre et, après tout, il avait amené de quoi faire, ayant bien comprit les goûts de Carlin depuis ces longs mois à la fréquenter.

- Et pour le vin, détend toi, je m’occupe de tout, dit-il en prenant sa main pour la conduire jusqu’au sofa où elle pourrait ainsi s’asseoir.

Repassant dans la cuisine, il ouvrit un placard pour en prendre deux verres avant de basculer de nouveau au salon où il ouvrit la bouteille d’un “plop” si facile à reconnaître. Servant le liquide rubis, il rejoignit Carlin sur le canapé avant de lui donner un verre.

- Donc… puisque ma chère secrétaire vient de me rappeler la date de ton anniversaire, que penserais-tu qu’on parte en vacances, tous les deux, début août ? J’ai une petite maison, en Norvège, dans les fjord. Ce n’est pas un hôtel cinq étoile de la Côtes d’Azur mais… c’est agréable.

Carlin Evans & Erskin Walker

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Rire avec Carlin était bien trop simple. Bien trop aisé. Il y avait bien longtemps qu’Erskin avait laissé tomber cette carapace d’homme impassible en sa présence. Cette soirée donc, à rire, à sourire et plaisanter, n’avait absolument rien d'inhabituel. Plus encore, Carlin faisait chaque jour un peu plus revivre cette part d’Erskin qui était morte avec Eurybia.

- Bien-sûr ! lança-t-il en retour quand elle affirma ne pas voir de quoi il parlait.

Mais si Erskin manquait cruellement de talent pour ce qui était de cuisiner, il brillait dans d’autres tâches ménagères, notamment la lessive. Avez vous draps pliés plus au carré ? Sans aucun pli ? Probablement pas. Avouons-le, la personnalité très… carrée du juge avait fini par déteindre (sans mauvais jeu de mot) sur la lessive. Alors oui, quand Carlin se moqua de nouveau de ses talents de cuisinier, Erskin s’autorisa une petite pic gratuite sur la lessive de la bibliothécaire qu’il avait plié et dont il n’approuvait pas l’adoucissant. Elle en fut surprise, avant de visiblement remarquer les petites tâches ménagères faites par Erskin, menaçant de proposer une soirée ménage. Le pire… c’était que ça ne lui semblait pas si horrible que ça, mais il sentait bien que Carlin se moquait de son penchant maniaque.

- Ah, tu veux dire, moi qui plie tes string pendant que tu bois un verre sur le canapé ?

Et si la soirée commençait dans la surprise et les rires, ça ne termina pas là, puisque le Haut Juge, finalement grand romantique sous sa couche taciturne, avait fait cadeau à Carlin d’un bracelet. Un présent qu’elle semblait apprécié et pour lequel elle avait offert baisers et étreintes à son amant. Pour autant, Erskin eu lui aussi une surprise. Du moins… dans un registre totalement différent, puisqu’il découvrit avec stupeur le contenu des courriers de sa secrétaire qui prenait son formalisme un peu trop au sérieux. Peut-être devrait-il donc penser à sourire quand il parlait de Carlin… qu’elle comprenne que non, Madame Evans n’était pas un prévenu ou un flic sous couverture qui rendait des comptes au Ministère. Néanmoins, le plan de Carlin le fit rire, plus particulièrement la convocation à la bibliothèque qui attira à la bibliothécaire un regard on ne peut plus appuyé du professeur de droit.

- Une convocation à la bibliothèque ? Oh… ais-je des problèmes pour avoir prit du retard dans mon dernier emprunt de livre ?

Mais après s’être éclipsé à la cuisine pour récupérer verres et bouteille (merlin, il se sentait vraiment un peu trop chez lui ici), il attira Carlin sur le canapé pour trinquer, avant de mentionner l’anniversaire de la jolie rousse d’ici quelques mois. Cette dernière rit, parlant d’être une cougar.

- Que veux-tu, j’aime les femmes expérimentées, lança-t-il en entrant dans son jeu.

Mais Carlin enchaîna sur le fait que cette idée lui plaisait, mais parlant du fait que ses enfants seraient seuls, ce qui n’était pas un problème a priori, quand bien même cela attirera des questions.

- Mmh, dit-il, pensif.

Mais Carlin semblait hésiter, il pouvait le lire dans son regard chocolat. Glissant un bras protecteur autour d’elle, venant la lover contre lui pour la rassurer et l’encourager à parler en toute liberté, il l’écouta ensuite expliquer qu’il faudrait peut-être songer à annoncer leur relation à leurs enfants. Erskin observa Carlin, tout à coup bien plus sérieux.

- Écoute, loin de moi l’idée de brusquer les choses. La mort d'Isaiah est bien plus récente et tes enfants ont beau être un peu plus âgés… ça peut rester compliqué. Je ne suis absolument pas contre le fait que tu leur en parles, si tu les sens prêts. Mais ne te sens pas forcée de le faire.

Il l’observa, avec toute la patience et la bienveillance du monde.

- Mais j’admets… de mon côté, je pense que je voudrais saisir cette opportunité de vacances pour leur annoncer. Mais… Il faudra aussi y aller en douceur. Jay sautera au plafond. Maddie… honnêtement, je n’en sais rien. Vois-la comme mon double. Amond… Amond pourrait bien avoir un peu de mal au début, vu que c’est… inédit. Mais je suis certain que tous les trois seront heureux. Et puis… et puis tu es toi.

“Tu es toi”. Ca pouvait vouloir tout et rien dire. Mais dans la bouche d’Erskin ça voulait dire qu’elle avait absolument tout de la parfaite compagne.