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Morgan Fawley
Morgan Fawley
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Age : 25
Profession/Niveau : Philosophiæ doctor 2 de Droit
Race : Humain
Statut : Sang Pur
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Baguette : Vigne, Écaille de Salamandre, 30,1 cm, moyenne et rigide
Patronus : Ecureuil
Epouvantard : Une journée sans fin.
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When you're just a shadow of yourself

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Dire que ces dernières semaines n’avait pas été mouvementé serait mentir. Entre l’attaque, la dénonciation d’Aurora et finalement la rupture du contrat, j’avais perdu un peu pied, je m’étais sans doute renfermé. J’avais besoin d’être seul, d’encaisser, qu’on me laisse tranquille, le plus possible. Elle avait réussi à faire douter mon père à mon sujet. Elle l’avait fait s’interroger et j’avais du expliquer, en détail, certaines choses. Il avait comprit, mais n’était-ce pas de la façade ? Difficile à dire quand la seule personne en qui j’avais confiance aujourd’hui c’était ma sœur. D’ailleurs c’était surtout pour elle que je devais garder la main face à mon père. Que je ne devais pas être discrédité. Car si je restais de bon conseil, il ne ferait pas la même erreur avec elle.

Ainsi donc, j’avais fini par monter à l’étage de la bibliothèque, certains ouvrages à la main alors que je m’enfonçais vers la table la plus reculé de toute, celle qui m’offrirait au moins un peu de tranquillité sans obligation de sourire, sans question sur le fait que subitement, madame Fawley était redevenue Miss Yaxley. Sauf qu’en y arrivant, je vis quelqu’un. Merindah. Une autre élève de Poudlard, de Poufsouffle. Une force tranquille et d’un naturel lumineux si on excluait que dernièrement, elle aussi s’était assombrit.

Un instant, j’avais considéré le fait de faire demi-tour, d’aller trouver une autre table. Mais je pense qu’au vu de l’obscurité qui avait gagné son regard, il aurait été mal avisé de le faire. Elle semblait avoir subit, tout comme moi et… Dans le fond elle ne méritait pas qu’on se détourne d’elle. M’avançant alors, je posais de doigts sur la table pour attirer son regard avant de lui sourire, sans chaleur, mais avec au moins la volonté de me montrer sympathique, « Tu penses que je peux m’installer avec toi ? Je ne compte pas te déranger. », juste me noyer dans mes révisions, dans mes pensées pour faire en sorte de m’en sortir le mieux possible, pour faire en sorte d’arrêter de douter, de remettre en cause mes décisions. Je ne devais pas fléchir, pas quand ma soeur allait finalement rentrer dans la balance. Pas quand elle ne serait plus celle que je pouvais protéger après cet échec.

J’avais trop à penser, trop l’impression que les choses m’avaient échappés et je détestais ça. Me sentir faible, alors que j’avais des ambitions bien trop importante pour les ignorer. Je détestais devoir reculer, avoir ce genre de casserole, d’ardoise. Je ne pouvais pas me permettre d’arriver ainsi en politique, en droit, pas si je voulais être digne de confiance. Avoir rompu un mariage pour adultère pouvait autant me faire gagner des points aux yeux des plus conservateurs, qu’en perdre aux yeux des nouvelles générations. Mais en même temps. Vivre avec une femme n’ayant que pour seul objectif d’accomplir son devoir… Ce n’était pas… Ignorer complètement cette part de ma personnalité, de ma personne. Celui qui était loin d’être aussi superficiel et qui lui avait pourtant dit dès le premier jour que je cherchais une alliée, quelqu’un pouvant gérer la famille en mon absence, n’ayant pas besoin d’un mari pour être forte. Elle m’avait fait agir comme un connard alors que j’aurais fait ce qu’il faut pour lui offrir un mariage facile, respectueux.


☽ • ☾
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When you're just a shadow of yourself
Ft Morgan Fawley & Merindah Kareela
Début juin 2023, bibliothèque

Franchement, est-ce qu’il y avait moyen de mettre fin à cette période de l’horreur ? Quel genre de divinité à l’humour vengeur avait-elle insulté pour enchaîner autant de catastrophes en l’espace d’à peine trois mois ? Qui devait-elle prier pour y mettre un terme ? Parce que… clairement… clairement, elle n’était pas certaine de pouvoir continuer bien longtemps comme ça. Tout avait commencé en fin de mars, quand une femme enceinte de jumeaux avait présenté des complaintes étranges. Elle avait été mise sur le cas, parce que c’était un bon entraînement. Jusqu’ici, tout allait bien. Sauf que… sauf que son état se dégradait sans cesse sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit à part se rompre les méninges. Rien ne fonctionnait. Rien du tout. La mágie occidentale ne fonctionnant pas, le supérieur de Merindah avait fini par lui demander d’explorer les rites Ngangkari, cette magie ancestrale de l’Océanie, animée par les connexions de l’âme. Bon.. après tant de moi à essayer de se détacher de ce type de pratique, y remettre les pieds était perturbant, même si c’était, pour Merindah, comme remonter la surface après une longue apnée. Pourtant, même la magie Ngangkari n’avait pas suffit et la patiente avait fini par décéder, au milieu de ses soins. Et… Merindah avait tout vu, tout senti. Elle. Puis ses jumeaux. Horreur, choc, douleur… Infamie. Son supérieur avait alors jugé bon de lui laisser annoncer le décès à la famille et… aïe. Véritable descente aux enfers. Merindah avait perdu pieds et c’est finalement son maître de stage, Henry McCoy, qui était intervenu, la faisant rentrer à Poudlard avec un congé et une suivi psychologique.

Pourtant, le suivi et les bons soins d’Henry n’avaient pas suffi et… le désir de médicomagie semblait avoir quitté Merindah qui se sentait prise d’une violente angoisse à chaque fois qu’elle revêtait sa tenue d’interne. Ironiquement… elle avait repris le 1er mai. 3 jours avant que Poudlard ne tombe à feu et à cendres. Alors… alors quel choc. Forcée de remettre le pied à l’étrier, elle avait aidé l’infirmier Meyer, poussée par son besoin d’aider ses camarades. Elle avait prit sur elle à un tel point… mais le jeu en avait valu la chandelle. Elle n’aurait pas pu rester les bras croisés. Rester les bras croisés. Un peu comme Amos. Amos qui avait fait la sourde oreille et qu’elle avait confondu avec le directeur des Serpentard. Comme quoi… cette spirale infernale ne cessait pas. Tout partait en vrille. Amos les avait abandonnés. Il avait abandonné ses élèves, ses protégés, et elle. Comment pouvait-elle considérer une vie avec un homme qui fuit ses obligations ? Elle l’ignorait… mais la réponse lui avait été apportée sur un plateau d’argent par une fichue lettre de rupture. Une lettre de rupture qui avait suivi la découverte d’actions qu’Amos lui avait demandé de faire avant de l’avoir oublietté. Des actions qu’elle avait dû terminer, sous la pression et pour lesquelles elle avait été convoquée par la police magique. Alors… comment dire qu’elle haïssait Amos à cet instant. Par quel moyen avait-il réussi à la convaincre d’attenter à la vie d’un homme ? Elle ? A quel point était-elle stupide ? L’aimait-il vraiment ou l’avait-il simplement manipulé ? Elle l'ignorait mais elle remerciait encore Sebastian Carrow d’avoir mis fin à son interrogatoire.

Voilà. Elle sortait tout juste du Ministère de la Justice et… qui disait juin, disait qu’elle devait rendre sa thèse à la fin de la semaine. Eh oui, parce qu’elle n’avait pas assez de pression comme ça, apparemment. Toujours était-il que même si elle avait TRÈS envie de se réfugier sous sa couette avec des lamingtons, elle ne pouvait pas. L’accident de Mika l’avait tout autant secouée. Il était sa famille, son petit frère. Le voir dans un tel état… Merlin, cela avait été impossible, impensable. Il était hors de question qu’elle le perde lui aussi. Elle avait déjà vu sa soeur mourir, elle n’allait pas voir son frère suivre la même voie ! Oh que non. Une fois de plus, les instincts avaient pris le dessus et les bons reflex avaient été retrouvés. Il n’empêche qu’après ça, elle était resté veiller sur lui autant que possible, à vérifier qu’il se remettait bien et qu’il n’avait besoin de rien. Alors autant dire… qu’elle n’avait eu aucun cœur à se plonger dans sa thèse.  L’accident de Mika, il y a quelques semaines, lui avait fait prendre conscience qu’elle devait au moins aller jusqu’au bout, parce que Merlin seul savait de quoi demain serait fait.

Alors voilà, Merindah était à bout, émotionnellement, physiquement, mais il fallait qu’elle termine cette fichue thèse. Cette fichue, fichue, fichue, fichue thè

Elle releva les yeux. Quelqu’un venait de poser son doigt sur sa table et lui demandait permission de s’installer ici, sachant qu’il ne la dérangerait pas. Merindah observa le jeune homme, le reconnaissant sans mal. Morgan Fawley, garçon de sa maison, lui aussi doctorant. Pourtant, ça n’était pas vraiment ça qui alimentait les bruits de couloirs ces derniers temps, mais plutôt… l’annulation du mariage de ce dernier. Intérieurement, elle ne pouvait que s’empêcher de ressentir une certaine empathie. Surtout que, à en juger par l’expression de son visage, il était loin de rester insensible face à cela. Et comment l’être ? Peu-importe quelle était la raison de la fin de cette union, peu-importe si les rumeurs avaient raison, un mariage qui prend fin, c’est un espoir qui s'éteint.

- Oui, bien-sûr, répondit-elle en poussant un peu ses affaires pour lui laisser plus de place.

Ca n’était pas vraiment nécessaire, mais c’était une manière comme une autre d’appuyer ses paroles.

Le Fawley installé, Merindah reposa son regard bleuté sur ses parchemins criblés de corrections. Des corrections d’Henry, de Meyer, d’autres internes… ca devenait presque illisible, surtout quand certains commentaires se contredisaient. Elle décida alors de reprendre une feuille de parchemin vierge, pour y réécrire, au propre, ce chapitre. Tendant la main vers son verre d’eau pour prendre une gorgée entre deux phrases, elle le percuta accidentellement. Le verre valsa, tombant à la renverse sur… sa feuille.

- Non non non ! s’écria Merindah en se levant d’un bond.

Sauf que… c’était trop tard. Heure du décès : 19 heures 10.

- FUUUUUUUUCK !  s’écria-t-elle, s’attirant bien sûr l’attention du reste de la bibliothèque sautant le dîner et… bien sûr, de la bibliothécaire.
- Miss Kareela ! reprit-elle sur un ton réprobateur.

Mais c’était trop tard. C’était la goutte de trop. Une petite goutte, mais qui renversa tout. Merindah hoqueta et fondit en larmes, là debout, comme une potiche, devant la table, incapable de bouger, incapable de parler incapable de… honnêtement, à cet instant ? Incapable de plus ren faire. Pas même de retenir ces torrents de larmes qu’elle avait pourtant gardé solidement contenu ces dernières semaines. Bon sang, elle devait avoir l’air complètement cinglée. Peut-être qu’elle l’était devenue, finalement.


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« Merci… », soufflais-je en prenant place, sortant mes affaires pour me plonger dans ma bulle. Une table où deux des étudiants les plus souriants de l’école n’étiraient même pas un sourire, préférant se plonger dans leur ombre… Pas difficile de faire le calcul ou de comprendre pourquoi elle était ainsi si moi je l’étais. Et puis d’un coup, de l’eau, puis la panique, puis… Des larmes. Si je n’avais pas eu assez d’affection de mon côté, si c’était mon égo qui en avait souffert au point qu’aucune tristesse ne puisse vraiment y naitre, ce n’était pas son cas et après une seconde, je finis par me lever, prenant place à côté d’elle pour éponger l’eau, essayer un reparo pour récupérer le parchemin et surtout… Pour lancer un sort de silence autour de nous.

« Ok… Je suis pas du genre intrusif, mais je t’ai jamais vu comme ça Merindah, même si j’estime qu’avoir moins d’un an de recul sur une personne ne m’autorise pas à avoir un tel jugement… », ou certitude sur ce qu’elle était. « Assis-toi… Et pleures si ça te fait du bien. » ajoutais-je en glissant une main sur son bras et le frotter, lentement, comme pour lui insuffler un peu de calme. Elle était amie avec Heather et ma soeur et Heather… C’était clairement une autre pair de manche… « Je suis pas Heather, ou Meghan, mais… Si tu as besoin, même si je suis sans doute moins véhément, tu peux me parler. », de là à savoir si je pourrais y faire quelque chose… Mais généralement les gens avaient juste besoin qu’on les écoute, les solutions étant souvent moins importantes que le fait d’avoir quelqu’un à qui parler.

Glissant finalement ma main sur la sienne, je pris place sur la chaise, à côté de la sienne, pour l’inviter à s’asseoir, à ne pas rester comme ça, même si cela ne changerait rien au fait de pleurer, quand à la table… Enfin ses cours, je n’avais pas une franche idée de ce que je pourrais faire, même de si c’était raisonnable que je fasse quelque chose, mais reprendre, pour un parchemin, ça serait une occasion de fixer un peu plus ses connaissances, ce n’était jamais perdu. Sauf le temps que j’avais mis dans ce mariage avec cette gamine… Fermant un instant les yeux, je refusais de laisser la colère remonter, pas quand elle pourrait me desservir. Je devais penser à Meghan, à sa réussite, à son bonheur. Tant que je n’étais pas certain d’avoir retrouvé ma place auprès de mon père, je devais juste me concentrer sur elle, qu’importe si cela impliqué de devoir faire face à ses doutes. J’étais arrogant, pas le genre qu’on pouvait remettre en question facilement et là… J’avais été remis en question. Ma démarche, mon respect pour une personne, ma volonté de faire en sorte qu’il n’y ait pas qu’un accord commercial avait été remit en question et c’était sans doute la pire sensation pour quelqu’un comme moi. Pour quelqu’un à qui on pouvait dire non, mais qui obtenait toujours gain de cause.

Alors je ne devais pas y penser sinon, je risquais d’être un très mauvais support pour quelqu’un qui en avait pourtant besoin.


☽ • ☾
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Ft Morgan Fawley & Merindah Kareela
Début juin 2023, bibliothèque

Parfait. La voilà maintenant qui fondait en larmes en pleine bibliothèque, pleurant un fichu parchemin sur le quel elle n’était même pas si loin que cela. Pouvait elle être plus ridicule ? Probablement pas. Pas à ses yeux, du moins. Et puis, en prime, voilà qu’elle avait attiré l’attention de tout le monde. Les élèves présents, la bibliothécaire (et Merlin elle aurait encore préféré que ce soit Madame Evans), et son camarade, installé à sa table. S’il voulait être ici c’était probablement par volonté de calme. Et… quel calme elle lui offrait ! Pourtant, en cet instant, tout semblait insurmontable, comme perdu pour toujours et s’en était trop. Tout simplement trop.

Morgan se leva, s’approchant d’une Merindah dont les larmes devenaient incontrôlables, finalement libérées après avoir été retenues si longtemps. Elle le vit s’approcher de ses affaires, éponger l’eau, lancer un reparo. Une solution si…. Simple, mais qui ne lui avait pas traversé l’esprit sur le moment, incapable de réfléchir convenablement. Le Poufsouffle s’adressa à elle, expliquant ne jamais l’avoir vue ainsi et lui offrant son soutien, même s’il n’était pas une de ses amies. Elle hoqueta, la gorge si nouée qu’elle ne parvint pas à répondre. Il glissa sa main sur son avant bras, frottant ce dernier avec douceur.

Merindah baissa les yeux vers le sol, sa poitrine se soulevant à un rythme effréné sous sa respiration saccadée. Heureusement, personne ne pouvait l’entendre, grâce à ce sortilège de silence. Sentant le regard du Fawley sur elle, elle hoqueta de nouveau, peinant à trouver ses mots, peinant à laisser le moindre son sortir de la barrière de ses lèvres. Relevant son regard bleuté vers son camarade qui devait désormais amèrement regretter son choix de table, elle parvint enfin à aligner deux mots. Littéralement :

- Je… pardon…

C’était une chose de s’endormir en pleurant, quand Athenais était déjà profondément endormie, mais s’en était une autre de craquer de la sorte au milieu de la bibliothèque.

Elle s’assit, alors que Morgan posait sa main sur la sienne, en Poufsouffle loyal et gentil qu’il était. La douceur des blaireaux était à vrai dire celle qu’on lui avait tant décrite. L’Australienne glissa sa main libre sur son visage, essayant d’essuyer ses joues trempées d’un revers de la main. Le souffle toujours aussi saccadé, elle ramena ses cheveux vers l’arrière, essayant visiblement de retrouver contenance et de remettre un peu d’ordre dans se d’émotions, dans son apparence. Elle était une personne faite pour aider, pour veiller sur son prochain, pour protéger et réconforter. Se retrouver dans une telle position, où tout était inversé, lui était assez peu connu.

- Je suis désolée, je ne voulais pas interrompre tes révisions… bredouilla-t-elle.

Avec une période d’examens sous peu, Morgan devait avoir bien mieux et surtout, bien plus important à faire que de tomber nez à nez avec une Merindah en plein abandon mental, incapable de gérer ses émotions. Elle se sentait même désolée pour lui, et coupable, haïssant de l’empêcher de se concentrer de la sorte.

- C’est rien, c’est rien… j’ai juste eu de difficiles semaines. Ça… ça va passer. C’est rien, assura t elle en s’efforçant de sourire tant bien que mal, même si son geste devait être la chose la moins crédible de l’année. Pardon de t’avoir déranger.

Merindah essuya de nouveau ses joues, essayant d’afficher un sourire de façade du mieux qu’elle le pouvait. Aaarh. Mika ne pouvait il pas lui donner un peu de cette potion dans laquelle il devait être tombé, enfant, pour avoir toujours autant de sourire et de joie ?


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Elle s’excusait, ce que je pouvais entendre, mais est-ce que ça allait changer quoi que ce soit qu’elle s’excuse ? Non. Elle ne se sentirait pas mieux, pas plus que je puisse avoir une chance de la raisonner. Alors autant ne pas se lancer dans un combat impossible et sans utilisé dans notre cas. S’asseyant enfin, elle chercha à reprendre contenance avant de… S’excuser à nouveau, prenant mes révisions en raison. « Je suis Poufsouffle, mais je suis aussi arrogant et élitiste Merindah… Si j’avais été réellement dérangé, je me serais levé et j’aurais tourné les talons. » lui indiquais-je avant qu’elle ne s’explique enfin.

Semaine difficile, ne pas vouloir déranger… Est-ce que la semaine en était vraiment une ? Pas à ce que j’avais vu, deviné. « En partant du principe qu’avant l’attaque des Hybrides, tu me semblais déjà un peu éteinte… On se dit que le temps s’écoule différemment chez toi que chez moi où on admet que c’est plus qu’une simple semaine difficile ? » demandais-je en ayant conscience que ça pouvait être difficile à entendre, difficile à accepter, seulement… Est-ce que c’était bon d’ignorer cette évidence encore longtemps ? De faire comme si on avait rien vu alors qu’elle semblait sombrer.

« T’es pas obligé de toujours sourire et tu as le droit d’être égoïste. » ajoutais-je en passant un pouce sous ses yeux pour en effacer les larmes qu’elle-même n’avait su supprimer. « Alors tu veux en parler ? », factuellement, ça pouvait sembler un peu brusque, encore une fois, mais la douceur ne m’avait de toute évidence mené à rien. J’avais échoué, totalement et… Pour l’heure, il y avait une chose dont j’étais encore incapable. Clairement. Je pouvais être là pour les autres, je le serais même toujours car c’était dans ma nature, mais concernant la douceur, l’enrobage… Il n’y avait que ma soeur avec qui je prenais encore cette peine. Il n’y avait qu’elle.

Alors certes je n’étais pas violent, mais les chemins détournés ne servaient à rien et si c’était le cas, elle ne serait pas en pleure, elle n’aurait pas continué à s’enfoncer. C’est que personne n’avait prit le temps de la confronté sans doute. Personnes n’avaient visiblement prit le temps de la faire réellement parler. « Mes révisions peuvent attendre. », lui assurais-je comme convaincu qu’elle pourrait se cacher derrière ce constat comme elle essayait de le faire avec son sourire. Lui qui m'avait semblé plus plus lumineux et franc durant des mois, il n'était qu'une vague lumière caché derrière des nuages à présent.


☽ • ☾
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#11812 -
Merindah hoqueta entre deux sanglots lorsque Morgan refusa qu’elle excuse de le déranger, prétextant qu’il serait parti si elle le dérangeait. Moui. M’enfin, quand même. Elle n’avait aucune envie d’embêter qui que ce soit avec ses problèmes. Surtout que… elle n’avait jamais été particulièrement proche de Morgan. Bien-sûr, ils se connaissaient du fait d’être deux doctorants dans la même maison. Mais au point de fondre en larmes devant lui de la sorte ? Non, probablement pas.

- Tout de même… bredouilla t elle de manière complètement inintelligible entre deux sanglots.

Alors qu’elle lui avait expliqué avoir eu des semaines difficiles, Morgan sembla hautement sceptique, affirmant avoir remarqué que l’Australienne avait perdu de son aura heureuse et lumineuse déjà avant que les hybrides ne perdent la raison et ne se mette à attaquer sans le moindre signe avant coureur.

- C’était pas une période très simple, avoua t elle entre deux sanglots qu’elle tentait tant bien que mal de maîtriser.

Morgan marquait néanmoins un bon point : non, rien ne l’a forçait a toujours sourire et garder la tête haute. Elle le faisait d’elle même, ne voulait pas imposer sa peine aux autres et, habituée à voir ses faits et gestes scrutés par la presse, elle avait toujours été forcée d’avoir une image parfaite. Sa bataille à tenter d’essayer ses larmes ayant été plutôt vaine, elle eut la surprise de sentir Morgan essuyer ses larmes de son pouce. Elle ne bougea pas, ne reculant pas, sentant une petite chaleur enrober son être alors qu’elle recevait un peu de douceur au travers de ce geste destiné à l’aider. Pour peu qu’il ait en plus pu aider a essuyer une petite trace de mascara qui coulait… Elle esquissa un léger sourire en retour.

- C’est pas très joyeux, murmura t elle lorsqu’il lui proposa de lui en parler.

Mmh. En parler. Peut être que ça lui ferait du bien, puisque de toute évidence, enfouir tout ça bien bien au fond ne fonctionnait pas. Particulièrement pas quand des Ève lents perturbateurs n’avaient de cesse de venir lui rappeler tout ce qu’il s’était passé.

Alors que Morgan affirma que ses révisions pourraient attendre, elle hocha doucement la tête. Bien…. Par où commencer ?

- En avril j’ai… j’ai perdu ma première patiente, pendant que je faisais un traitement Ngangkari sur elle. Je l’ai senti mourir… dans toute mon âme. Puis avant qu’on ait le temps de faire quoi que ce soit, ses jumeaux, qu’elle attendait, l’ont suivi. Ça a été atroce… c’était comme si…. Comme si toute la pureté du monde avait tout à coup quitté la pièce.

Elle hoqueta, forcée de faire une pause, les larmes remontant à ses yeux avec vigueur.

- Son mari a dit que c’était de notre faute, qu’on avait tué a sa femme… et que c’était de ma faute parce que j’étais jeune et j’avais dû faire une erreur et que… que…. (elle s’arrêta, gonflant tant bien que mal ses poumons d’airs. Je sais pas si je peux… si je veux…. Enfin… je pense pas pouvoir continuer… Et puis…. Et puis après ça…. Mon petit ami… a enfin… m’a abandonné pendant l’attaque des hybrides. Et puis… il m’a quitté, avec une lettre, juste une stupide lettre. Avant que je découvre qu’il m’avait demandé de faire des choses illégales avant de m’oublietter. Et je sais pas pourquoi…. Je sais pas pourquoi il a fait ça, je sais pas comment il m’a convaincu de le faire, mais je crois que…. Je crois que quelqu’un en est mort parce que j’ai été arrêté par la police cet après midi.

Pas sûr qu’il comprenne l’enchaînement, ou même que toutes ses phrases soient compréhensible. Elle en voulait à Amos ne ne pas être intervenu et de LES avoir abandonné, mais… Peut être Morgan aurait eu des doutes sur cette tournure de phrase. Peut être aurait il posé des questions auxquelles elle n’avait pas envie de répondre et auxquelles elle n’était pas prête à répondre. Pourtant, il faudrait peut être tôt ou tard qu’elle y répondre. Parce que… paraît il qu’elle avait laissé quelques petites choses entendre durant l’attaque des hybrides…
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Difficile de faire entendre raison à une Poufsouffle, j’en avais conscience, mais j’étais assez grand pour définir ce que je pouvais, ou voulais faire. Elle semblait se dégrader, assez rapidement, au point de ne plus savoir faire illusion, comme aujourd’hui. Ce n’était donc pas une semaine, mais bien une période et je ne pouvais que l’encourager à me parler. « Je crains que ce soit rarement joyeux, sinon on aurait jamais besoin de quelqu’un pour nous écouter. », et pour nous aider à nous relever aussi, ceci étant, nous n’étions pas proches, je n’aurais pas l’arrogance de croire que ce genre de chose pouvait se passer, avoir lieu d’être. Je ne serais donc là que pour écouter, je laissais ses proches prendre le relaie le moment venu.

Ainsi avait-elle donc perdu une patiente, en faisant un traitement dont j’ignorais le sens. Mais elle l’avait sentit mourir, elle, et ses jumeaux. Un événement des plus traumatique à n’en pas douter, quoi qu’elle était sur sa dernière année de médicomagie, sans doute aurait-elle la déconvenue de voir cet évènement se reproduire, inlassablement, jusqu’à la fin de sa carrière. Mais bien au delà de ça, le mari de la défunte l’avait accusé de faute, soulignant qu’elle était jeune, qu’elle avait du faire une erreur et que par conséquent, elle ne savait pas si elle allait continuer, si elle pouvait le faire. C’était déjà beaucoup, mais visiblement pas assez aux yeux de sa vie car elle avait perdu son petit ami, enfin non, il l’avait abandonné pendant l’attaque. Je n’avais jamais fait attention à ses relations, sans doute devrais-je demander à Meghan si elle en savait quelque chose, quoi que ça n’avait pas d’importance, enfin si. En plus de l’avoir quitté avec une lettre, elle avait découvert qu’il lui avait fait faire des choses illégales avant de l’oubliéter et là… Le juriste en moi ne pu que tiquer.

« Traitons par urgence, si tu as commis un acte ayant entraîné la mort de quelqu’un puis oubliété, tu n’es légalement pas responsable, dans les faits, il est facile pour un oubliator ou un legilimens de confirmer que ta mémoire a été entravée. Ensuite, tu dois te faire représenter et porter plainte contre lui pour abus et agression. Consentante ou non, le fait d’avoir été obliété par autre chose qu’un oubliator relève d’une agression pénalement répréhensible. Si tu portes plainte, tu seras par ailleurs plus facilement protéger et tu ne seras définitivement pas inquiété par la justice. Au besoin, je te rédigerais un courrier afin que tu le déposes au Ministère. », ceci étant elle n’était sans doute pas là pour ça, mais la justice n’aidait jamais.

« Pour ce qui est d’avoir perdu une patiente, malheureusement, on ne peut pas sauver tout le monde et son mari est sans doute simplement en état de choc, il cherche une coupable, mais ta jeunesse ou ton inexpérience n’est pas une raison pour être aussi dur. Je suppose que tu as du faire un rapport à un supérieur, qu’a-t-il dit ? Tu as respecté le protocole ? Tu as fait ce qu’il fallait ? », je vous l’orienter vers une personne responsable qui pourrait lui dire ou non si elle avait fait une erreur, ce qui n’était pas le cas, sans doute pas. Mais n’y connaissant rien, je ne pouvais agir que comme ça. « Après je peux concevoir que ce soit dur, mais à toi de faire la balance entre le nombre de vie que tu as sauvé, que tu as aidé et avec celles que tu as perdues. Je pense que tu as du faire bien plus de miracles que le contraire… Tu as sans doute des noms en tête ? À qui as-tu changé la vie ? Sauvé la vie. » demandais-je dans un sourire encourageant avant de serrer un peu son bras en essayant de la réconforter. Faire appelle à la raison, aux faites. Ça n’engageait rien de ma part, juste de l’écouter réaliser seule qu’elle n’était pas le danger.

Quant à son mec… « Et pour lui… Il est préférable qu’il disparaisse aujourd’hui que plus tard… Je peux comprendre, mais il n’en vaut pas la peine… Ceux qui jugent pouvoir régler leurs problèmes par un simple hibou sont des faibles d’esprit qui ne mérite pas notre attention, alors dans un sens, avec ce qu’il s’est passé pour toi, te débarrasser des personnes malveillantes ou incapable de savoir t’aider et de te faire briller n’est pas un mal non ? » et la, le parallèle avec la Serpentard était évident. Elle m’avait prit mon sourire, mit en suspens mon avenir, mon honneur et tout ça pour quoi ? Par faiblesse, immaturité. Ceci étant, penser à elle n’aiderait pas Merindah, me mettre en colère, sombrer, non plus.


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Alors que Morgan affirmait que c’était rarement joyeux, Merindah afficha un léger sourire, mise à échec et math devant sa logique. Alors, elle commença à parler. Elle parla d’accord de interna de medicomagie et de sa patiente, puisque… venant de craquer sur sa thèse, c’était la toute première chose qui lui était venue à l’esprit. Une chose qui s’était dégradée sur Amos, puisqu’elle avait été questionnée ce même jour, convoquée par la police magique à Ste Mangouste, telle une vulgaire criminelle. Morgan commença alors a s’adresser à elle sur le sujet de son interrogatoire et Merindah ouvrit un regard surprit, se souvenant tout à coup du domaine dans lequel le Poufsouffle étudiait. Bon… craquant devant lui, elle l’avait fait sur quelqu’un véritablement apte à donner des conseils. On sentait d’ailleurs déjà bien le reflex de juriste, de remontrer preuves, questionnements et défense.

- Quoi ?… bredouilla t elle, ne s’était certainement pas attendue à obtenir des conseils si précieux. Euh… je… je…

Porter plainte contre Amos ?… oui, il avait merdé, abusé de la situation mais… porter plainte ? Et si elle avait véritablement été complice ? Elle ne se souvenait de rien du tout. Amos n’aurait il pas de problèmes à cause d’elle ?

- Il aura des problèmes à cause de moi. Et…. Et si j’étais d’accord pour tout ça ? Si… si j’ai tout fait en connaissance de cause ? Je me souviens de rien Morgan… je sais pas non plus à quel point j’ai été oubliettée. Et… ça me rend folle…

Elle glissa de nouveau ses mains sur son visage, ramenant ses cheveux en arrière. Sous peu, elle allait probablement recevoir la visite de son père. Et que se passerait il quand la presse apprendrait que la fille du Ministre de la Magie avait été complice de crime ?

- Tu peux me le mettre pas écrit ? couina t elle, peu sûre d’être capable de se souvenir de tout ce qu’il avait dit dans l’état où elle était. Je montrerai à mon avocat.

Morgan lui parla alors ensuite de cette patiente. Un sujet peut être moins simple pour Morgan que le domaine juridique. Elle savait néanmoins que dans ses paroles, il avait raison. Pourtant… c’était bien plus facile à dire qu’à faire. Mais dans la vie, qu’est ce qui ne l’était pas ? Il opérait une petite pression sur son bras, en guise de réconfort. Un réconfort bienvenue, après tout ce qu’elle avait subi. Outre Heather, Mika et Ted, elle était bien seule là dedans. Elle hocha doucement la tête, essayant d’imprimer ces mots dans son esprit.

- Peut être…. Je crois… il y a… euh… notre directeur, et…. Et Madame Wheeler je crois…

Bon. Elle ne leur avait pas « sauvé » la vie. Mais elle avait considérablement aidé soulager les troubles de leur passé. Et même si Amos lui avait littéralement brisé le cœur avant de le piétiner, elle ne regrettait pas de l’avoir aidé. Bien sûr, elle avait aussi sauvé des vies à Ste Mangouste. Et puis… il y avait Mika. Mika. Rien que ce souvenir lui glaça l’échine et déclencha de nouveau un torrent de larmes irrépressible. Elle avait eu SI peur de le perdre. Elle n’aurait pas pu. Pas lui. Pas sous ses gestes. Appeler Meyer avait été la meilleure chose à faire, mais la peur de perdre Mika avait été bien trop grande.

- Pardon… c’est juste que…. Y a peu de temps… Mika… il a… il a…

Elle secoua doucement la tête, fermant le yeux, incapable de supporter ces images qui remontaient en son esprit.

- J’aurais pas pu le perdre. J’aurais pas pu… c’est Meyer qui l’a sauvé, heureusement… mais…J’aurais pas pu voir mourir encore un membre de ma famille.

Aïe bam. Encore un truc qui remontait, sur lequel elle avait été complètement abandonné. La mort de sa sœur et de sa mère, le soir de Noël, quand son amie l’avait laissée tomber pour un plan cul. Heureusement, elle avait croisé Carlin Evans dans un couloir, qui, surprise de voir une élève seule dans le château le soir de Noël avec un visage loin de la joie, l’avait invitée à la rejoindre. Elles ne se connaissaient pas, mais elles avaient passé la soirée ensemble et Carlin avait presque été une mère ce soir là, et un bien meilleur soutient que son amie.

- Ca t’arrive d’avoir l’impression qu’il y a tellement de chose que tu sais plus comment gérer ? Comment ressentir ?
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« Est-ce que l’idée d’être incriminé te dérange ? Est-ce que l’idée que tu puisses avoir été impliqué dans un meurtre te pause problème ? Car si tu as pu être d’accord, mais qu’à cet instant, tu ne l’ai pas, alors soyons clairs sur un point, c’est que tu avais accepté pour de mauvaises raisons et que tu n’as pas dans ton coeur ce genre de chose, que ce n’est pas dans ta nature. De plus, là loi est la loi. Se faire justice soi-même prive nombre de victime potentielle d’une réponse. Alors porte plainte, je crois que tu as bien plus de considération pour lui qu’il en a eu pour toi. Rappelles moi qui t’as impliqué dans une histoire de meurtre avant de te quitté avec une veille lettre ? Si ce genre de mec mérite que tu lui épargnes un jugement, alors c’est que j’ai vraiment loupé beaucoup de choses. », mais ça expliquerait sans doute ma situation, très clairement.

Quant à lui écrire, je hochais la tête, « Bien sûr, avant de partir, je te laisserais une note avec ce que je viens de te dire, les textes de lois concernaient et les recours dont tu pourrais avoir besoin. Et n’hésites pas non plus à me dire ce que ton avocat t’aura conseillé. La justice diffère d’un pays à un autre, si ça concerne une affaire Anglais, vaut mieux savoir sur quoi appuyer en fonction des juges. », car la justice Anglaise était restée bien trop souvent corruptible. Il fallait savoir mettre les choses en place pour qu’on ne puisse pas les retourner contre soi, et souvent, les étrangers pouvaient s’y heurter.

Après pour les autres sujets, je serais sans doute moins pertinent, moins en mesure de l’aider, mais ça ne voulait pas dire que je ne le ferais pas. Il y avait donc deux noms, Mancini et Wheeler et… « Ex-directeur. » soulignais-je avec une certaine colère dans la voix. Il n’avait pas été là, des élèves avaient fini en prison sans fond, même si leurs hybridations étaient une hérésie. Il avait abandonné le navire au pire moment. Cet homme n’avait pas le droit de garder son rang et son poste. Cela dit je n’eus pas le temps d’en dire plus qu’elle brisa à nouveau, parlant du gamin, son frère de coeur ayant fuit l’école pendant l’attaque et qui m’avait fait bien chier à trouver. Il lui était aussi arrivé quelque chose, elle avait cru le perdre, ça aurait pu, mais l’infirmier l’avait sauvé et… Encore un membre de sa famille ? Elle avait déjà perdu d’autre personne ? À croire que le destin et la vie avaient leurs têtes… « Ok, mais il est en vie, regarde pas ce qui aurait pu se passer ici, mais juste la finalité. Tu ne l’as pas perdu… » assurais-je alors. « Et je suis désolé… C’est difficile d’imaginer certaines choses te concernant de l’extérieur, j’avais pas idée qu’il y avait eu des précédents… » m’excusais-je avant d’avancer ma chaise pour m’approcher d’elle et essuyer ses nouvelles larmes.

Elle avait besoin de pleurer, mais aussi d’une présence, aussi bancale la mienne puisse-t-elle être.

Alors avais-je l’impression que je ne savais plus gérer les choses ? Plus comment les ressentir ? « J’ai surtout l’impression d’avoir prit beaucoup de mauvaise décision en ayant pourtant toujours essayé d’être quelqu’un de bien… Savoir les gérer, je saurais encore, j’ai été élevé pour encaisser bien pire, mais comment les ressentir… J’ai jamais été aussi en colère et désabusé que dernièrement et je sais juste tellement pas comment ressentir, comment agir que je préfère m’occuper de l’avenir de Meghan. » soufflais-je d’une voix un peu plus éteinte. Car gérer, je savais que je devais faire en sorte que personne puisse douter de moi, que personne puisse douter de mes capacités en plus de mon père. Pour le reste… Pour le reste… « Je crois qu’il faut prendre les choses les unes après les autres. Qu’il faut solutionner un problème à la fois et accepter que ça prendra du temps. », du moins si il n’était pas possible de dresser de mur. Après, elle avait toujours semblé bien plus humaine que moi, alors difficile de savoir exactement ce qu’elle pourrait supporter par rapport à une autre. Mais il fallait du temps.


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Non bien sûr. Le fait d’avoir tué quelqu’un, ou, du moins, contribué à cela, ne plaisait pas du tout à Merindah. Dans sa culture, la vie, la morte, était une balance sacrée que nul ne peut toucher. La nature suit son cours, seule elle peut discerner droit de vie ou de mort. D’ici quelques semaines, si elle réussissait sa soutenance, elle devrait faire deux serments : celui des medicomage et le serment devant des Coronoree, cette assemblée mystique devant laquelle les guérisseurs Ngangkari juraient le jour où ils entraient en profession. User de leur talent pour le meurtre n’était en aucun de ces deux serments, bien au contraire, c’était tout ce qu’elle jugerait de ne PAS faire. Alors comment Amos l’avait elle convaincu ? Pourquoi l’avait il oubliettée ? L’avait il forcée à le faire ? Avait il craint qu’elle ne regrette son geste ? Avait il eu peur qu’elle soit questionnée ? Voire le dénonce ? Elle l’ignorait, mais rester ainsi dans l’ignorance la condamnait à se poser mille et une questions. Remise devant le fait qu’Amos l’avait totalement abandonné, Merindah hoqueta. Comment avait elle pu tomber si bas ? Ne s’était elle pas promis de devenir vigilante et de ne plus croire qu’en elle après Lucas ?

- Je sais pas Morgan, je pensais… je pensais que….

Elle pensait qu’elle l’aimait. Elle pensait qu’il l’aimait aussi. Mais en voyant tout cela… elle ne pouvait que douter, aussi douloureux cela soit it. Même si le Fawley ne pouvait apaiser Merindah d’un coup de baguette magique, il lui apportait au moins une aide précieuse quant à ce nouveau problème qui s’était ajoutée à sa liste. Acceptant qu’il inscrive pas écrit ses conseils pour qu’elle n’oublie rien, il lui proposa de lui parler de ce qu’on avocat lui avait conseillé. Elle hocha doucement la tête, son regard bleuté brillant d’une certaine reconnaissance.

- Merci Morgan, souffla t elle.

Et puis vint la question de la medicomagie et des vies qu’elle avait aidée, voir sauvées. Listant quelques noms, sans en dévoiler d’avantage pour protéger ces personnes qui avaient bénéficies de cette magie guérisseuse, Merindah se heurta au ton de Morgan lorsqu’il corrigea ses paroles sur Amos. Ex directeur. Oui. Parce qu’elle n’était pas la seule qu’il avait abandonnée avant de déserter. Rien que pour cela, elle le savait, elle ne pourrait lui pardonner. Vivre aux côtés d’un homme ne respectant pas ses engagements et fuyant ses responsabilités dans une telle situation ne lui semblait aucunement possible. Elle ne releva pas, se contentant de baisser les yeux et de se mordre la lèvre inférieure pour éviter d’en dire plus. Il n’empêche que cela fit remonter l’accident de Mika. Un accident dont le souvenir lui remonta en plein visage telle une gifle. Un accident qui l’avait profondément secouée et fait reconsidéré la proposition qu’elle avait faite au garçon. Était elle vraiment digne de veiller sur lui si, en parallèle, il se retrouvait dans de tels états ?

- Il… il va bien oui. Il s’est bien remis, et je te jure que je suis à deux doigts de lui commander des rouleaux de papiers bulles pour l’entourer dedans à vie, répondit elle avec un très très léger rire entre deux larmes, essayant de se focaliser sur les mots de Morgan : Mika allait bien. Elle avait assez longtemps vécu avec Lucas pour savoir que des accidents arrivaient fréquemment et que l’important était d’avoir les bons gestes tout de suite. Geste qu’elle avait eu, en dépit de tout et que Meyer avait aussi eu. Secouant doucement la tête lorsqu’il s’excusa de ne pas savoir pour son passé et lorsqu’il essuya ses larmes, Merindah inspira profondément pour reprendre un peu plus de contrôle et reprit la parole : C’est rien, t’en fais pas. Ça remonte à il y a longtemps, et j’ai tellement l’habitude que cette histoire soit reprise par les média politiques en Océanie que j’en oublie que tout le monde ne sait pas ici. Ma sœur et ma mère ont été tuées le soir de Noël par une créatures, devant moi.

Bon, voilà. Ça devait aussi expliquer au passage la tête de déterrée qu’elle avait pu avoir fin décembre, avant de ne partir prendre l’air pour la France. Et cela expliquait pourquoi Merindah laissait tant tout céder a sa petite sœur. Pour autant, en cet instant, elle décida de ne pas le mentionner. De toutes façons… en cet instant, sa petite sœur lui semblait bien trop immature comparé aux réels problèmes de la vie.

Après tant de larmes et d’aveux, Merindah avait fini par poser une question à Morgan sur le fait de savoir si cette émotion qui lui serrait la poitrine avait aussi ses racines dans le cœur du Fawley. Bien sûr, elle avait remarqué que quelque chose me troublait lui aussi et c’était pour cette raison qu’elle s’était permise de lui poser cette question. Lui aussi, avait quelque chose qui faisait disparaître son sourire ces derniers temps. Il lui parlait de son impression d’avoir prise de mauvaise décisions, ce qui secouer négativement la tête de Merindah. Il n’avait jamais été autant en colère ou désabusé que maintenant. Mh… oui… vu ce qu’elle avait entendu, il ne pouvait que l’être. Elle se rapprocha alors de lui et vint le prendre dans ses bras. Un contact doux, fraternel et bienveillant. Habituée à donner de sa personne, de son âme pour les autres, la blonde avait toujours été tactile. Les gestes remplaçaient toujours bien mieux les mots.

- Il n’y a pas de mauvaise décision. C’est ta vision à l’instant T qui la rend bonne ou mauvaise, souffla t elle. Tu as le droit d’être en colère, d’être frustré, d’être blessé. Et c’est difficile de le voir ainsi maintenant, alors que la tempête a tout ravagé, mais ça n’était pas un échec. Le seul échec qu’il y a, c’est de ne pas essayer. Mais ce n’est pas ton cas si tu m’autorises à croire quelques bruits de couloir.

Elle l’avait presque murmuré, serrant doucement Morgan contre elle avec douceur, un peu comme si elle s’offrait telle une bouée de secours en pleine noyade. C’était peut être un peu ironique quand on savait qu’elle venait de craquer au milieu de la bibliothèque et que c’était lui qui venait de lui maintenir la tête hors de l’eau. Mais Merindah n’était et n’avait jamais été une profiteuse. Et ça n’était pas un sentiment de lui être redevable qui animait ses paroles et ses gestes, mais bien une difficulté à voir une personne souffrir.

- Si tu as besoin toi aussi d’en parler, je suis là. Et puis… quelqu’un a eu l’intelligence de placer un sort d’insonorisation, alors ça devrait pas sortir d’ici, proposa t elle en tentant une petite pointe d’humour tout en relâchant son étreinte.
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« Pense à ton avenir à présent. Si la réponse n’est pas évidente alors tu n’as pas à prendre pour quelqu’un d’autre. », soufflais-je avant de confirmer que je lui écrirais tout pour m’assurer que ça se passe bien. Une aide juridique car je n’avais que ça à offrir, que ça à donner. D’autant que concernant la médicomagie, je ne pouvais qu’être rationnel, faire appel à des réalités, à des faits. Le gosse s’était bien remis, même si elle voulait à présent l’enrouler dans du papier bulle pour le protéger. « Pas certains qu’il en soit heureux. » soulignais-je en réponse à son rire avant de m’excuser. Je n’avais pas connaissance de son passé et elle ne m’en tient pas rigueur. C’était il y a longtemps, une histoire connue chez elle au point qu’elle avait oublié qu’on pouvait l’ignorer.

Mais elle avait perdu sa soeur et sa mère… Tuées, devant elle. On faisait mieux comme fête. Serrant donc légèrement ses mains, j’essayais de lui faire part de mon réconfort avant de briser mon silence, « Je crois que tu t’entends bien avec ma soeur je me trompe ? », du moins elles étaient dans la même bande, « Mes parents organisent toujours une grande réception le soir de Noël avec des membres de Ministère. Avec Meghan on a pas vraiment le choix que d’être là pour saluer tout le monde, mais on en profite surtout pour inviter des gens un peu plus jeune que des dinosaures. Si t’as besoin de compagnie, n’hésites pas cette année, ça nous fera une personne de plus avec qui débrifer de la connerie humaine. », une main tendue, une proposition pour peut-être penser à autre chose.

Essuyant ses larmes, je ne m’étais pas attendu à la voir se rapprocher, ni à la voir me prendre dans ses bras alors que j’avais simplement cherché à répondre à ses questions. Question qui ne pouvait avoir de réelle réponse à moins que ce soit simplement moi qui ne veuille pas en donner. J’étais en colère. Restant un instant figé face à son geste, je finis par poser une main dans son dos, la gardant sans force contre moi alors que je me laissais sans doute un peu avoir par la chaleur de cette étreinte. Il n’y avait que Meghan pour ce genre de geste d’affection. Aurora n’ayant au final jamais fait que chercher à me pousser dans un devoir que je ne voulais pas remplir ainsi.

Une vision à l’instant T, le droit d’être en colère, frustré ou blessé. Mais il n’y avait pas d’échec, pas en ayant au moins essayé. Difficile cela dit d’être surpris par ce qu’elle avait su, ce qu’elle avait entendu. Difficile d’ignorer que ce n’était plus un secret. Mais au moins elle… Respectait ? Elle ne se cachait pas derrière. Elle était plus douce et plus raisonnable. « Et encore… », elle ne pourrait pas tout savoir. Proposant alors d’en parler, j’eus un sourire lorsqu’elle souligna la présence du sort. « Je pense pas qu’il y ait matière à en parler, ça serait lui donner trop d’importance. », soufflais-je en reprenant un peu de distance, « Et puis je t’avoue que parler des frasques d’une ado est moins utile que de réconforter une adulte. », du moins, c’était pas comme si on pouvait être surpris par les délires d’une enfant. Il fallait s’y attendre. « Je m’en remettrais, j’ai eu la chance de tomber face à une piètre tacticienne et de réaliser très vite qu’il ne serait pas possible de la rendre raisonnable. Elle a juste trahis mes espoirs dans un sens, elle n’a pas trahis mon coeur… », ce qui n’était pas son cas à elle.

« Si tu me parlais un peu plus de cette affaire ? Que je sache quoi te conseiller. Déjà tu sais qui était la victime ? Que je me renseigne pour savoir si peut-être il avait un casier ? », des recherches qui ne seraient pas difficile à faire avec mes relations, mais l’aider, trouver une solution pour elle serait déjà bien plus acceptable que de parler d’une autre, de sa trahison et de son immaturité. Et puis je n’étais pas certain de vouloir céder à ma colère devant quelqu’un pour le moment.


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Dernière édition par Merindah Kareela le Jeu 25 Mai 2023 - 21:40, édité 1 fois








When you're just a shadow of yourself
Ft Morgan Fawley & Merindah Kareela
Début juin 2023, bibliothèque

Son avenir. Il avait raison, elle devait y penser. Cela semblait si difficile en cet instant, arrachée de souvenirs clés. Elle hocha doucement la tête, inspirant profondément pour reprendre toujours plus maîtrise d’elle même et cette tornade d'émotions. Se contentant d’un hochement de tête pour toute réponse.

Et quand Morgan tenta de lui faire retrouver l’optimisme en lui rappelant que Mika allait bien. Il n’avait pas tort non plus là dessus. Ainsi, Merindah lui avait fait part de son plan machiavélique de l’enrouler dans du papier-bulle à vie.

- Tant pis pour lui, souffla-t-elle en réponse, essayant de retrouver un peu le sourire en dépit de tout cela.

Parler de sa mère et de sa sœur n’était pas quelque chose de si difficile, même si Morgan s’était excusé d’ignorer. Avec les années qui étaient passé, faisant le travail naturel du deuil, et avec ce terrible incident qui revenait toujours au moment des élections Australiennes, Merindah avait été habituée à faire face à la réalité, et c’est ainsi qu’elle expliqua le triste dessein survenu pour sa mère et sa soeur. Alors que Morgan lui demanda si elle s’entendait bien avec sa sœur, Merindah arqua un sourcil curieux, se demandant quel était le lien. Une réponse qui lui arriva assez rapidement lorsque Morgan l’invita littéralement à passer le prochain Noël, avec les Fawley et le Ministère. Même si elle voyait exactement de quel genre de réception il en retournait, elle était touchée par cette proposition.

- Tu le vends de manière si charmante… Mais pourquoi pas, c’est gentil de m’y inviter, affiche-t-elle avec un sourire sincère. Je sortirais mes petites anti-sèches de conversations de fond avec le gratin économico-politique avec plaisir.

Bah oui… elle avait elle aussi grandi dans ce milieu et savait exactement quel genre de conversation prenait lieu dans ces réceptions. Merindah avait appris à s’y fondre depuis sa jeunesse, elle n’aurait aucun mal à endosser de nouveau ce rôle.

Et puis, alors qu’il essuyait ses larmes, il avait parlé de ses propres sentiments. Non loin d’ignorer le récent divorce de Morgan et Aurora, Merindah compatissait lourdement à la peine du garçon. Elle l’avait pris dans ses bras, lui offrant ainsi une étreinte qu’elle voulut douce et bienveillante. Ca n’était pas grand chose dans l’absolu, mais c’était une manière de lui montrer qu’elle était là pour lui. Tentant de lui offrir quelques mots réconfortants, Morgan sous-entendit qu’il y avait bien plus à tout cela. Merindah soupira, retrouvant place sur sa chaise.

- Je suis désolée d’apprendre que ça s’est si mal passé que cela. Ado ou pas… ça restait un mariage. Tu penses qu’elle s’est jouée de toi ? demanda-t-elle avec compassion.

Elle ne connaissait que peu Aurora Yaxley. Elle l’avait rencontré plusieurs fois via sa sœur, Bella Yaxley. A première vue, Aurora avait semblé bien différente de son aînée.

- Il n’empêche qu’un divorce n’est jamais chose ni plaisante, ni facile. Alors oui, je suis là si tu as besoin. Je ne dirai pas comprendre ce que tu ressens mais… les fiançailles brisées à cause d’un imbécile prétentieux et égoïste, je connais. Alors… n’hésite pas, simplement.

A son tour, elle posa sa main sur celle de Morgan, la pressant doucement en geste de réconfort et de présence. Elle avait toujours eu un peu de mal avec ces vieilles traditions sang-pur toujours présentes en Angleterre, mais ça ne changeait rien au fait que ce Morgan avait vécu était loin d’être juste et simple.

Mais Morgan changea de sujet, revenant alors sur cette affaire sur laquelle Merindah avait été questionnée. Elle soupira, tant parce que le Poufsouffle… eh bien… jouait le Poufsouffle, que parce qu’elle n’avait que peu d’informations.

- Je ne sais pas exactement. Ils n’ont pas pu me questionner longtemps, après quoi un avocat est arrivé, mettant un terme à l’interrogatoire. Je sais juste que… c’était une personne controversée et harcelée par des lettres de menaces. Ils n’ont pas voulu me dire grand chose. J’ai plus senti une sorte de… pression.

Elle soupira, essuyant de nouveau ses joues, pour effacer toute possible trace de maquillage ayant coulé. De toute évidence, vu son visage et sa fatigue, les enquêteurs s’étaient probablement attendus à ce que Merindah craque quasi immédiatement. Un tout petit mensonge... elle avait bien reçu le nom, même si ça n'avait pas eu de sens pour elle sur le moment. Pourtant... ça n'était pas tant le lieu de tels aveux et tout était encore si confus...

- Je sais pas toi, mais je crois que j’ai besoin d’un verre. Ca te tente ?


by aardbei


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Oui il fallait penser comme ça, comme le fait qu’il n’aurait pas à se plaindre, pas si elle le dénonçait, pas si sa carrière était en jeu. Malheureusement, il fallait apprendre à se défendre, à jouer ce jeu, surtout quand en face, ça ne jouait pas carte sur table. Elle aurait plus à perdre que lui. « L’oubliette pouvait-être aussi une façon de s’assurer ton silence, ne l’oublies pas. » soulignais-je avant qu’elle ne me fasse un aveu sur sa situation familiale. Elle n’était pas stable. Enfin si, mais il y avait eu des orages, c’était surtout ça. Alors, en pensant à Meghan, Heather et elle, j’en viens à lui faire une proposition, juste au cas où elle désirait faire de cette journée autre chose et il est vrai que c’était présenté d’une manière assez… Oui, elle m’arracha un rire, encore une fois, d’autant plus avec sa volonté de faire des antisèches.

« Tu n’auras qu’à rire toutes les deux minutes en affirmant que c’est intéressant et pour la plus part ça suffira. », même si c’était réducteur, « Et puis on se trouvera rapidement un coin tranquille, c’est que de l’exposition. », mais c’était vraiment surtout pour elle, pour apporter une forme de soutiens à quelqu’un que je ne connaissais au final pas vraiment.

Mais nous avions des déboires communs, du moins en parti et respectueusement, après m’avoir prit des ses bras, elle voulut apporter son soutien. Sauf que ma colère était encore trop grande et je refusais dans un sens de lui donner cette importance. « Un mariage d’intérêt n’est pas aussi… Symbolique. Je n’ai pas épousé une femme que j’avais aimée, j’ai épousé une femme que je devais apprendre à connaître. Enfin une gamine. », quand à si elle s’était joué de moi ? « Elle m’a menti et a envoyé un hibou à mon père et au sien en se plaignant du fait que je refusais de la toucher et de faire mon devoir… Elle a 17 ans, elle est en 6ème… Dans quel monde elle a cru que j’allais la toucher et lui faire un gosse ? À une gamine qui n’est même pas foutue de faire preuve d’écoute quand son mari lui dit qu’il veut la connaitre et la voir grandir avant de penser à notre devoir… » et la colère était déjà revenue dans ma voix. Bien trop vive pour avoir le droit de vivre.

Alors oui, ce n’était pas plaisant, ni facile, pour ma réputation, mon honneur, mon égo, mais ce n’était pas comparable. Pas avec sa situation si j’en croyais ce qu’elle disait. « Tu semblais l’aimer toi ? Moi je savais déjà le jour de mon mariage que je n’aurais qu’un partenariat, tout au plus avec elle. Alors ce que tu as dû vivre me semble bien moins plaisant que la mascarade dans laquelle j’ai été impliqué… », vraiment pas comparable. Ça s’entendait dans la voix.

Posant ma main sur la sienne en réponse à son geste, je la serrais, un instant, avant de repousser le sujet sur elle, sur ce qui lui arrivait. Je ne voulais pas perdre de temps sur ce qui ne méritait pas qu’on le fasse. Pas quand je pouvais aider quelqu’un de plus mature et ayant clairement de quoi se plaindre. À contrario d’une gamine qui chouinait en se croyant supérieur à sa soeur alors qu’elle avait le même désire, celui d’écarter les cuisses pour se faire prendre… Connaissait-elle le nom de la victime ? Non, mais il avait été menacé, harcelée, il était controversé. Ça impliquait bien des gens, dont mon ex beau père d’ailleurs, donc impossible de l’aider en amont… « Dès que tu en sais plus tu me préviens de suite ok ? » lui demandais-je dans un sourire avant qu’elle ne propose un verre et… La colère dans ma gorge n’allait pas partir toute seule, même si j’avais l’impression de passer ma vie aux Trois balais dernièrement.

« Je vais finir par croire que j’y ai une chambre, mais oui. Ca te fera du bien. » assurais-je en me redressant avant de faire disparaitre mes cours d’un coup de baguette. Simple sort de téléportation, mais pas spécialement envie de retourner à la maison de suite.


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Bien-sûr. L’oubliette pouvait être un moyen de la faire taire. Mais… l’oublietter et continuer à l’embrasser comme si de rien était ? A quel point Amos Mancini était-il donc un pervers narcissique profiteur ? Difficile de le dire, quand elle avait l’impression de découvrir depuis l’attaque un homme qu’elle ne connaissait pas et dont elle ne soupçonnait pas l'existence.

- Je sais. C’est ce qui fait le plus mal, souffla-t-elle en triste conclusion de cette amère affaire.

Elle n’en dirait pas plus. Morgan devait bien comprendre que, outre le fait que l’oubliette était un fait absolument enrageant, Merindah était aussi… eh bien… au fond, rien d’autres qu’une jeune femme au coeur brisé. Elle secoua doucement la tête, essayant de se résigner, avant que finalement, un tout autre sujet soit abordé : celui de la mort de sa mère et sa sœur. Bienveillant et prévenant, Morgan lui offrit une invitation assez particulière : se joindre à la réception de Noël organisée par ses parents. Retrouvant un peu de son sens de l’humour, Merindah avait accepté, offrant même de ressortir ses anti-sèches, ce à quoi Morgan affirma que rire ici et là à des plaisanteries serait assez, après quoi ils pourraient trouver un coin tranquille. Enfin, un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la blonde.

- Oh, n’hésitez pas à m'utiliser. Déjà bien avant d’être Ministre de la Magie, mon père m’embarquait dans ce genre de réceptions. Tu sais quoi, je crois que je me souviens encore par cœur des cartes de discours et phrases pré-fabriquées que sa cheffe de communication m’avait préparées. Et… je ne saurais mentir que de dire que j’en abuse pas encore ici et là, quand je n’ai aucune envie de me lancer dans un débat politique. C’est comme ça que j’ai charmé les ressources humaines de Ste Mangouste lors de mon entretien d’embauche. Je sais la tricherie, c’est pas beau !

Sur cette dernière petite phrase, un léger éclat de rire vint animer la blonde qui partageait là un des grands secrets de sa capacité à jouer les caméléons dans tous les milieux. Mais bon, elle marchait aux côtés de Meghan depuis assez longtemps pour connaître le poste d’Harvey Fawley. Elle se doutait bien que ce genre d'anecdote ferait probablement écho chez Morgan.

Peut-être que si elle était autant arrivée à se confier, c’était parce que Morgan, lui aussi, traversait quelque chose de compliqué. Quelque chose de vraiment complexe, qu’Athenaïs, sous les révisions, ne pouvait comprendre. Une Athenaïs qui l’avait délaissée complètement, révélant un manque de maturité face à autrui assez conséquent, face auquel Merindah avait pris de la distance, préférant la présence d’autres personnes. Ca n’était pas plus mal, cela lui avait permis de nouer de fortes amitiés avec Ted, Heather, Meghan. Alors, sans même y réfléchir ou se poser la question, Merindah avait montré sa compassion à Morgan, lui offrant une oreille attentive mais aussi une étreinte chaleureuse et fraternelle, tels les deux petits blaireaux désabusés qu’ils étaient. Alors qu’elle l’avait relâché, Morgan parla de sa femme. Du moins… son ex-femme, une gamine. Un mot qui fit grimacer Merindah, trop honnête et sincère pour masquer son certain manque d’appréciation de concevoir un mariage avec une adolescente. Elle avait reprit contenance en se servant un verre d’eau, quelque peu déshydratée après ses pleurs. Mais… si cela la fit grimacer, la suite l'étouffa. Littéralement. Elle manqua presque de recracher son eau par le nez. PRESQUE. Merlin merci les cours de bonne tenue.

- Pardon ??? demanda-t-elle en toussotant, encore totalement estomaquée par cet aveux… complètement rocambolesque.

Pour autant, ça n’en était pas terminé. Morgan ne l’avait pas aimée et dénigrait sa propre peine sous ce prétexte. Merindah secoua négativement la tête.

- Honnêtement… outre l’amour que tu n’as pas ressenti, tu lui as offert le respect. Un respect dont elle n’a pas voulu, certes, mais le respect n’est pas chose gratuite. Peut-être t’en sors tu sans un cœur brisé, mais… je n’ose pas imaginer, dans ta famille, ce qu’un tel aveux à pu déclencher entre ton père et toi. Peut-être n’a t elle pas brisé ton cœur, mais elle dû briser bien d’autres choses, souffla-t-elle avant de lever les yeux au ciel de manière incontrôlable, et oui… pleinement de jugement, reprenant la paroles : Quel genre de gamine de sixième année a un niveau de stupidité et de maturité suffisant pour cela ? Merlin. Moi qui trouvais sa soeur détestable…

Aucune grâce à son regard pour Aurora. Et pourtant… pour la compatissante Merindah, il fallait généralement beaucoup. Mais… la stupidité qu’Aurora avait eu…

Alors que leurs mains se serraient de manière réconfortante, Morgan avait ensuite changé de sujet, offrant de nouveau son aide vis à vis de l’affaire dans laquelle Merindah avait été traînée sans même en garder le souvenir. Malheureusement, elle ne pu vraiment répondre à sa question. Pour autant, il lui proposa de le tenir informer, ce à quoi Merindah hocha doucement la tête.

- Oui, promis.

Une promesse en l’air ? Non. Elle avait bien compris qu’elle disposait d’un soutien solide ici, pas que de par ses connaissances, mais dans le réconfort qu’il lui apportait.

Finalement, se sachant incapable de travailler sur sa thèse dans un tel moment et jugeant que Morgan ne devait pas être bien plus concentré qu’elle, elle lui proposa d’aller prendre un verre. Et pourquoi pas ? Ils avaient assez morphé comme ça, et tout le monde, à un moment donné, mérite une pause. Elle rangea à son tour ses affaires par le même sortilège et enfila sa cape, parce que oui… pour elle, ce début juin restait encore assez frisquet. Où étaient donc ces 25 degrés constants et ce magnifique soleil printanier ? Pas en Écosse ! Passant son sac sur son épaule et dénoua le ruban vert de son école qui retenait quotidiennement ses longs cheveux blond. Laissant retomber ses boucles blondes librement sur ses épaules comme à chaque fin de journée, elle noua son ruban à son poignet et prit la direction de la sortie de la bibliothèque.

- Allez, remplissons le cliché des élèves déprimés qui vont picoler, lança-t-elle avec une pointe d'humour sarcastique qui fit, l’espace d’un instant, briller de nouveau ses iris bleutés.


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« Mais ça doit t’aider à y voir clair… Prends le comme une chance. » lui conseillais-je avant de proposer une chose, une soirée, dans longtemps certes, mais je voulais lui tendre une main avec tout ça. Même si la soirée ne serait de toute évidence pas la soirée du siècle, qu’elle ne serait pas d’un grand amusement, mais au moins aurait-elle quelque chose, quelqu’un avec qui passer cette période. Et par la je visais Meghan, moi, je n’estimais pas être d’une grande utilité sortie du juridique.

Après elle n’avait rien contre le fait d’être utilisé, elle était la fille d’un Ministre et avait déjà dû faire des réceptions avant qu’il ne le devienne. J’avais oublié ce détail… Oublié qu’elle était clairement supérieur à Aurora sur le papier. Mon père n’aurait pas pu se pencher sur son cas à elle ? Enfin on ne referait pas le passé, mais elle avait les bases, elle savait quoi faire et… Putain ça aurait été tellement moins gênant avec quelqu’un qui savait ce qu’elle faisait… « Je vais presque finir par te supplier de venir chez moi pour m’aider… » soufflais-je dans un sourire qui trahissait pourtant une réalité. Ça faisait du bien d’entendre quelqu’un de calme, de compréhensif face à la réalité du monde.

Du bien qui ne put m’éviter une discussion, la colère et la perte passagère de la façade. Cela dit, sa réaction me rassura sur un point, je n’étais pas fou de l’avoir aussi mal prit. « Faut croire que toi et moi on est étrange… » soulignais-je dépité avant d’en venir à la conclusion que ce n’était de toute façon pas pareil, qu’on ne pouvait pas comparer et qu’elle avait bien plus de raison de se plaindre, d’en souffrir… Moi… C’était autre chose qui avait été atteint.

Je lui avais offert le respect, un respect qu’elle avait rejeté. Le respect n’était pas gratuit, si je ne souffrais pas d’un manque d’amour, elle avait bien conscience de ce que ça avait pu provoquer, de ce qu’elle avait pu générer comme problème. « La confiance de mon père et potentiellement mon avenir politique… », le monde et surtout moi, nous n’étions pas prêts pour un Ministre ayant des accusations d’homosexualité dans son passé. Cela dit, il était bien question d’une chose, comment une gamine pouvait penser ainsi ? « Non mais le pire c’était surtout qu’elle se pensait supérieure à sa soeur sur ce point là. Elle jugeait Bella facile… Mais au moins Bella avait le mérite d’assumer sa sexualité libérée, pas de faire semblant… Mais après, elle a été fiancée le jour de ses 17 ans, son père a dû jouer… Quoi qu’en fait même pas, sa mère s’occupait de ça avec ses filles, c’est juste elle qui… Fantasmé de toute évidence sur les métisses et les asiatiques… Un plaisir… », mais il suffisait de la voir regarder son capitaine ou son meilleur ami pour comprendre qu’elle avait un type et que quelque soit la personne, au finale elle aurait eu les mêmes ardeurs.

« Mais t’as rejeté le sujet… Mon égo, je sais comment le restaurer… Un coeur c’est plus difficile… Enfin je suppose. », car je n’avais jamais aimé et c’était pas plus mal. Vraiment.

L’invitant cela dit à me transmettre l’avancé de sa situation, elle me promit de le faire, ce à quoi je répondis par un hochement de tête avant qu’elle ne propose de l’alcool. Ce que je ne pouvais qu’accepter dans un sens. Même si ça serait jamais qu’un verre de plus dans ma semaine, mais un verre pour remplir le rôle de cliché. Oui. « Amant maudit j’aurais dit… » proposais-je avant de prendre la direction de Pré-au-Lard, « Après en période d’examen, ça risque d’être mal vu, mais vu la situation, en vrai, je pense que personne nous en voudra réellement. », et puis j’étais plus à ça prêt. Loin de là. « Aussi difficile que ça puisse paraître, les choses vont s’arranger Merindah. » assurais-je alors, dans un sourire plus fade, plus éteint alors qu’on passait les portes de l’école. Il y avait toujours une amélioration, sinon, on ne pouvait pas retomber. C’était sans doute une vision des plus rudes, mais une vision réaliste dans un sens. Une vision du monde qui se voyait moins optimiste depuis peu.


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Difficile, pour l’heure, de voir quoi que ce soit comme une chance, même Morgan avait raison. Au fond, elle avait été chanceuse de voir les vraies couleurs d’Amos avant de ne réellement fonder une vie avec lui. Elle se contenta de hocher doucement la tête pour toute réponse. Au final, l’humour avait quelque que finir par revenir, quand Morgan avait convié Merindah à se joindre à la réception de Noël, semblait-il très pompeuse. L’Australienne avait accepté, non sans préciser être un bon allié en ce genre de moment, s’il voulait l’utiliser. Alors qu’il disait qu’il la supplierait presque de venir l’aider, Merindah laissa échapper un léger rire, haussant les épaules.

- Appelle moi au secours quand tu le souhaites. Je suis facile à soudoyer, plaisanta-t-elle.

Nul paiement n’était nécessaire, ce n’était que boutade. Si Morgan avait besoin d’une cavalière ou d’une présence amicale, Merindah se joindrait à lui. Elle était toujours heureuse de pouvoir aider et… ce genre de chose ne bouleverserait pas vraiment ses habitudes.

Pour autant, la boutade se ternit quelque peu lorsque Morgan s’ouvrit sur les raisons assombrissaient son regard depuis quelque temps. Trouvant sa peine parfaitement compréhensible, elle compatis, pour que, finalement, Morgan lui fasse comprendre que tout le monde ne partageait pas cette opinion. L’Australienne soupira. L’envie de parler de son opinion sur les traditions sang-pur d’ici lui brûlaient les lèvres. Au début, elle n’en disait rien, trop nouvelle au sein de cette communauté pour se juger digne de former une opinion. Mais depuis septembre, elle avait assisté à bien des choses. Pourtant… elle ne se permit aucun commentaire. Elle l’aurait fait vers Meghan, mais Morgan et elle se connaissant bien moins, elle jugea malvenu de lui balancer son opinion à la figure, se contentant ainsi d’un long soupir. Visiblement, Merindah avait deviné un autre point : les répliques du tremblement de terre. En effet, Morgan avait perdu la confiance de son père et semblait pessimiste sur son avenir politique. Merindah secoua négativement la tête.

- Je ne peux rien dire pour la confiance de ton père, si ce n’est que… il te connaît depuis 24 ans. Peut-être est-ce simplement nécessaire de le laisser digérer la situation aussi. Pour ce qui est de ton avenir politique, au fond tu sais, il n’existe rien de tel. Tu arriveras à rebondir dessus. Tu sais ce qui fait de mon père un politicien autant réélu ? Il ne cache rien. Même la honte et les erreurs. Il les utilise à son avantage. Le tout est de savoir comment. Je ne pourrais pas vraiment t’éclairer sur le comment mais… peut-être que je peux lui obtenir de t’écrire une petite lettre.

Probablement ce genre de conseils serait plus agréable à recevoir de Monsieur Fawley que d’un inconnu venant de l’autre bout du monde. Mais Merindah connaissait son père. Il était débordé, parfois absent, mais il avait une réelle volonté d’aider et il serait probablement particulièrement aidant vis à vis de quelqu’un ayant ainsi veillé sur sa fille.

Mais Morgan semblait avoir une dent bien marqué contre Aurora. Et comment lui en vouloir ? C’était normal, avec un regard en pleine tempête. Le reste n’en était pas moins écoeurant. Fiancée le jour de ses 17 ans. Le jour même. Certes, Merindah n’approuvait pas la manière d’agir d’Aurora, mais… fiancée à peine sortie de l’enfance ? C’était dégoûtant. Et à en juger par les traditions qu’elle avait vues, Aurora n’y avait pas eu le moindre choix. Comment Merlin pouvait-on marier des enfants ?

- 17 ans, cela reste jeune dans tous les cas. Trop jeune. A 17 ans on ne sait pas ce qu’on veut, ni ce dont on a besoin. Pardonne mon honnêteté mais je refuse de croire qu’on est prêt à se marier à 17 ans tout juste, majorité ou pas. Ca n’en excuse pas de te faire ainsi défaut auprès de ta famille, bien-sûr. Mais… pour le reste… (elle soupira) Parfois il faut se rendre à l’évidence qu’une situation ne fonctionne pas. Tu as au moins pu en être sorti et d’avoir une nouvelle chance. Ta relation avec Aurora n’était pas un échec. C’était… une expérience qui fait partie de la vie, une expérience qui te fortifie même si tu as l’impression qu’elle te détruit. On en devient pas fort, détaché et perspicace en ramassant des coquelicots. On le devient en découvrant les vraies expériences de la vie. Et tu verras… dans la vie comme en politique, on préfère placer sa confiance en des gens qui savent ce qu’est la vie et combien elle peut parfois être dure et injuste.

En soit… Morgan devait être chanceux. Les divorces n’avaient pas l’air d’être chose si acceptable dans tant de familles. Il avait toutes les cartes en main pour se relever, même si c’était dur, même si c’était rageant. Elle lui adressa donc un nouveau sourire, se voulant rassurant, confortant. Oui, il y arriverait. Elle le connaissait peu, mais elle le savait.

Preuve était qu’il lui disait rejeter le sujet et qu’un égo était plus facile à reconstruire qu’un cœur brisé. Merindah laissa échapper un léger rire.

- Je ne pense pas. Je doute qu’il ait une échelle de brisage. Dans ma culture toute les émotions sont importantes et nul ne peut juger ce qui fait plus de mal à un être comparé à un autre. Chaque être construit ses propres émotions face à des facteurs bien différents. C’est comme… les goûts. J’ai une profonde addiction aux lamingtons. Mais si je te dis chocolat noir et noix de coco séchés, peut-être que tu vas me répondre “baaaaaaaark, c’est pas bon la coco”, dit-elle en haussant les épaules, avant de réaliser que, de nouveau, elle s’était un peu trop étendue sur ses croyances. Pardon, je m’emporte souvent.

Mais qu’est ce qui est mieux qu’un bon verre pour se détendre ? Franchement ? En cet instant ? Probablement rien. Morgan semblait partager cette opinion.

- Mal vu ? On s’en fiche. Tu es jeune divorcé d’une ado et je suis peut-être mêlée à une affaire de meurtre. Alors franchement… si on était en Australie, j’aurais presque été curieuse de lire les gros titres de la presse à scandale, plaisanta-t-elle tout en prenant aussi le chemin du petit village écossais.

Alors que Morgan lui affirmait que tout s'arrangerait, la blonde posa un instant ses iris bleutés sur lui. Elle hocha doucement la tête, le regard affirmé.

- Pour toi aussi, tu verras.

Au moins, ils avaient passé les portes de l’école. C’était déjà… un peu plus facile de respirer. Il fallait dire que Poudlard respirait le stress des examens. Sac sur l’épaule, ils pouvaient avancer sans mal jusqu’au village. Les petits avantages d’être étudiants et non élèves.

- Tu sais quoi ? J’ai bien envie d’un bon rhum.


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« Je ne présumerais pas de la force de réputation pour mon père… », mais je savais qu’il était bon de ne rien cacher, qu’il ne fallait pas avoir de honte, qu’un politicien honnête serait toujours plus facile à réélire qu’un menteur. Proposant alors que son père écrive, je secouais légèrement la tête. « Inutile de le déranger pour ça, on en a assez fait. » assurais-je alors que ma colère continuait de pulser. Voilà pourquoi je n’aurais pas du m’y lancer, voilà pourquoi je ne devais pas en parler. Car c’était un moyen trop facile d’ouvrir une vanne et de laisser mon cerveau se déverser dans la colère.

Nous étions toutefois d’accord sur l’âge bien trop jeune d’Aurora. Alors oui, j’avais bien était contraint d’accepter que cette situation n’irait pas, que cette relation serait un échec. Mais c’était surtout une expérience. Une expérience qui me servirait dans la vie, pour faire de moi une meilleure personne pouvant comprendre les autres. Quoi qu’il n’y avait peut-être pas tant de mariage arrangé que ça ici pour que ça serve vraiment, mais je voyais ce qu’elle cherchait à me dire. « J’ose quand même ne pas faire écho à trop de gens, ça serait inquiétant. » soufflais-je en me disant que de toute façon, ça irait mieux quand j’aurais digérer un peu plus cette histoire. Quand j’aurais eu un peu plus de temps pour moi.

Il ne fallait cela dit pas qu’elle se néglige, elle avait aussi eu à vivre et je ne pouvais pas non plus la laisser ainsi. D’autant que moi, je n’avais qu’un égo à remettre en place, pas un coeur. Riant à mes mots, elle doutait qu’il y ait une hiérarchie des peines. Toutes les émotions étaient importantes chez elle. On se construisait sur un ensemble d’émotions, c’était différent pour tout le monde, comme les gouts. Elle avait une addiction pour quelque chose, que je ne connaissais pas, mais le chocolat et la noix de coco la dégoûtait… « Des quoi ? » demandais-je finalement, conscient que je n’aurais sans doute pas de réponse là tout de suite, sur la vérité derrière ça, sur le fait qu’il puisse réellement y avoir une hiérarchisation, mais je n’avais pas l’énergie de la contre dire. Sans doute avait-elle raison. Sans doute.

Acceptant toutefois le verre, je ne pouvais que souligner ce qui pourrait en sortir. Mais on s’en fichait selon elle. J’étais jeune divorcé d’une ado, elle était peut-être liée à une histoire de meurtre, alors elle s’en fichait un peu. « Morgan Fawley aperçu aux côté de Merindah Kareela, la vérité sur son divorce et le meurtre de John Doe ? » proposais-je avant de la rassurer sur un point. Tout s’arrangerait, il fallait y croire, même si c’était loin d’être évident à cet instant. Pour moi aussi selon elle, ce qui me fit rire, « Y’a quoi de pire que deux Poufsouffles qui veulent avoir raison ? », rien, car c’était définitivement impossible de gagner.

Continuant notre route, elle finit par avouer qu’elle avait envie d’un Rhum, « Tu fais pas à semblant toi. » assurais-je alors que je n’avais aucune idée de ce qu’il en serait pour moi. Je verrais sur place et d’ailleurs… Ouvrant la porte, je la laissais rentrer avant de prendre une table et de commander. « Tu veux qu’on continue en étant sérieux, ou on se fait les potins de l’école ? » demandais-je en les connaissant bien malgré moi.


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Mh. Robert Kareela n’aurait probablement pas été dérangé. Plutôt curieux, à vrai dire. Même si Merindah n’était plus une enfant et qu’il l’avait tôt poussé à l’indépendance, elle restait sa petite fille. Une petite fille partie bien loin. Alors… il aurait été sûrement bien trop intéressé de savoir ce qu’il se passait dans la vie de cette dernière. Qui dit que Ministre ne peut pas rimer avec commère ? Mais Morgan refusait, et elle pouvait le comprendre. Soit, elle ne forcerait pas. Elle avait présenté l’option, s’il changeait d’avis, il savait où la trouver. Se contentant donc de hocher la tête en signe de respect de sa décision, c’est ainsi que le sujet politique s’effaça, au profit d’une conversation sur Aurora et son âge bien trop jeune pour être marié aux yeux de Merindah et que… même si c’était un moment terrible, il en sortirait grandit d’une certaine manière, plus fort.

- Laisse-toi du temps, lui-souffla-t-elle simplement.

Mais voilà, ils étaient de nouveau en désaccord. Ou plutôt… a essayer d’aider l’autre en priorité. Merlin. Deux Poufsouffle à essayer de se conforter. C’était tout de même assez risible. Mais, fidèle à elle-même, Merindah se lança dans une explication de ses croyances, sur les émotions et les sentiments, expliquant qu’aucune hiérarchie n’existe à ses yeux, et partant tellement loin qu’elle en arriva jusqu’à son grand amour : les lamingtons. Et… comme bien des Anglais, Morgan ne voyait absolument pas de quoi elle parlait.

- Des lamingtons. C’est… la meilleure chose au existe au monde. Un gâteau, enrobé de chocolat et recouvert de coco. C’est… c’est… dit-elle avant de secouer la tête. Ecoute, y a pas de mot, faudra que je te fasse goûter quand on m’en aura refourni un paquet.

Donc, note à elle même : retourner harceler son trafiquant. Bon, cela dit, connaissait les Wilde, il y avait fort à parier qu’ils avaient déjà fait importer une cargaison d’eux même en vue des examens de fin d’année. Mais bon… toujours était-il qu’ils avaient totalement perdu le fil de leur débat avec cette histoire passée du coq à l’âne et au final.. c’était peut-être tant mieux. Tant lui qu’elle semblait avoir besoin d’un peu de répit.

En parlant de répit, à défaut de sucre, c’est vers l’alcool qu’ils se tournèrent en se rendant à Pré-Au-Lard pour un verre, ironisant déjà des titres que la presse à scandale pourrait trouver en voyant cette rencontre. Laissant échapper un rire cristallin aux paroles de Morgan, Merindah secoua doucement la tête. Merlin il était bon de rire. Même du pire.

- Eh, je sais pas ce que t’en penses, mais je trouve ça digne d’une couverture ! Franchement, on est d’accord hein, c’est la une ou rien ? plaisanta-t-elle.

Son rire refit surface de nouveau lorsque son interlocuteur souligna qu’il n’y avait rien de pire que deux Poufsouffle qui tentaient d’avoir raison. Amusée, elle ne tarda donc pas à rétorquer dans une ironique qui fit pétiller de nouveau son regard bleuté :

- Ouais. La prochaine fois, je tenterai un Gryffondor.

Mais alors qu’ils passaient la porte, Merindah annonça directement la couleur : elle avait envie de rhum. Non, elle ne faisait pas semblant mais… Merlin. Elle le méritait bien. Entrant et rejoignant une table, elle ôta sa cape avant de s’installer, commandant directement son rhum tant attendu, elle laissa Morgan prendre sa propre commande. Aïe. Pauvre Morgan, il n’avait probablement jamais été témoin de la descente d’une Australienne.

- Les potins de l’école voyons ! répondit-elle, faussement outrée. Posant son coude sur la table et plaçant son menton dans sa paume, elle posa alors son regard sur lui, comme s’il détenait la connaissance infinie, alors que son regard la trahissait en brillant d’amusement : Alors, qu’est-ce que tu as de nouveau ? Qui se tape qui ? Qui se dispute avec qui ? On doit pas être les seuls sur qui les gens parlent, ça c’est sûr.


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Me laisser du temps était une chose bien difficile quand j’avais l’impression d’avoir été volé de 5 mois de ma vie pour quelque chose qui n’avait fait que porter préjudice à ma famille. C’était préférable pour moi de penser à elle, à ce qui pouvait à la rigueur l’aider plutôt que de me prendre la tête sur mon cas, sur ce qui me mettait encore en colère. La laissant donc parler, elle en vient à parler de quelque chose que je ne saisis pas de suite. Des lamingtons ? Visiblement il s’agissait de la meilleure chose au monde, c’était des gâteaux enrobé de chocolat et recouvert de noix de coco. C’était donc à gouter, ce à quoi elle ne manquerait pas quand elle en aurait à nouveau, « Y’a carrément un trafic ? » soufflais-je dans un léger rire.

Prenant la direction de Pré-Au-lard pour un verre, je m’imaginais déjà les gros titres de nos réputations bafoué, au moins je la fis rire, ce qui était déjà ça de gagné. Souriant à mon tour, je secouais légèrement la tête avant d’approuver, « Au moins. », même si pour l’image de ma famille j’évitais promptement ce genre de couverture médiatique. Moins on me voyait pour ce genre de chose, mieux c’était. Cela dit, entre deux Poufsouffle, on était pas sauvé et elle ne pu qu’approuver, affirmant qu’elle choisirait un Gryffondor la prochaine fois. « On est si peu de chose au final… Je note. », même si en effet, ce n’était pas toujours facile avec nous. J’aimais l’idée de pouvoir lever un frein avec elle. De pouvoir avoir ce genre d’échange sans anticiper chaque chose. C’était bien moins pour Meghan que je lui parlais à présent. Il y avait un peu plus d’intérêt personnel, un peu plus de volonté, et la découverte d’une femme bien plus intéressante.

Prenant finalement place, nous avions commandé avant qu’elle n’opte pour les potins de l’école. Il y avait quoi à dire d’ailleurs ? Quoi de nouveau ? Qui se tape qui ? Qui se dispute avec qui ? « Si on est les seuls c’est qu’exceptionnellement l’école est bien sage ! » assurais-je dans un rire… « Je crois que le deuxième Rowle a un crush sur la plus grande de notre haut juge… Du moins il a trainé avec les Gryffondor pendant l’attaque… », réfléchissant à nouveau, je devais faire le constat qu’il n’y avait pas grand chose que je savais réellement à l’exception d’une chose, « Et Meghan doit tester un des frères Jeon pour voir si il pourrait vouloir le coup… Mon père veut d’une alliance qui efface la mienne et il se tourne à l’international… Enfin si le plus jeune en vaut le coup… D’ailleurs le cousin est pas ami avec Mika ? T’as eu des échos ? » demandais-je alors, faisant le lien avant de secouer la tête quand nos verres arrivaient, « Je suis nul en pottin je crois, ou j’arrive pas à ne pas m’inquiéter pour elle après ce qui m’est arrivé… », j’espérais qu’il serait vraiment à la hauteur, pas un con finit…


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Au moins, Morgan semblait se détendre un peu, riant à son penchant extrémiste (qui relevait plus de l’addiction) pour les lamingtons. A moins que cela ne soit en vérité qu’un synonyme de relâchement nerveux. A vrai dire… cela était fort probable vu la charge émotionnelle sous laquelle il semblait devoir avancer.

- Ouais, bienvenue dans les bas-fonds de Poudlard, plaisanta-t-elle vis à vis de sa question sur le traffic.

Sur le chemin du graal (enfin, du bar), ils tournèrent quelque peu en dérision leur réputation respective, les alignant pour créer un titre de tabloïd absolument merveilleux, mais qui pourrait probablement déclencher une crise cardiaque à son père s’il tombait dessus. Alors que Morgan confirmait qu’une première page était le minimum syndical, Merindah rit pour toute réponse. De toute manière, la conversation ne tarda pas à retourner sur un désaccord de celui qui aurait le dernier mot pour aider l’autre. De véritable Poufsouffle, ce qui les fit plaisanter sur leur nature un peu trop amicale et bienveillante. Alors qu’il disait noter qu’ils étaient au final si peu de choses, Merindah lui donna un petit coup de coude joueur.

- Ne t’en fais pas, on fini toujours pas revenir vers ce qu’on apprécie, taquina-t-elle, même le fond était sincère : elle n’avait jamais trouvé plus de réconfort auprès des Poufsouffle, si tenté que Heather était jusqu’à maintenant l’exception à la règle.

Mais prenant enfin place au bar, commandant une boisson chacun, Merindah opta pour les potins. Assez ironique… vu leur nature commune à ne justement pas en tenir compte. Mais après tout, il était venu le moment de lâcher prise. La fille du Haut-Juge avec un Rowle, apparemment. Merindah arqua un sourcil, essayant de prendre un air totalement intrigué, même si… elle s’en moquait pour la petite Walker. Si elle voulait d’un Rowle, alors qu’elle fonce. Aaaaaaaah, qu’elle était si nulle pour jouer les commères ! Pour autant, le deuxième sujet fut un peu plus simple à commenter : Meghan qui devait “tester” un des frères Jeon, dont le cousin est ami avec Mika. Mmh… elle avait eu quelques échos de cela, mais honnêtement pas assez pour pouvoir commenter… surtout au frère de Meghan. De toutes manières, Morgan révélait un fait bien plus important que n’importe quel commérage : il avait peur pour sa soeur. Quoi de plus normal !

- Probablement les deux. Mais il est agréable de parler avec quelqu’un qui se moque tout autant des rumeurs. Je pense honnêtement que tu crains pour Meghan, mais honnêtement… c’est normal. Ca prouve juste que tu aimes ta sœur et que tu ne veux pas qu’elle subisse la même déception que toi. C’est juste… humain et normal. C’est ta petite sœur après tout.

Leurs boissons étaient arrivées, et Merindah prit la sienne en main, poursuivant :

- Mon ex m’a plaquée pour ma petite sœur. J’ai appris leur relation via la presse, et honnêtement, je sais que c’est un connard. Je sais qu’elle vaut mieux que lui. Mais… elle est “amoureuse” et veut faire sa vie avec lui. Mon cousin a beau me dire de laisser faire sans m’en soucier, qu’elle est libre de son choix et une grande fille, ça ne m’empêche pas de lui en vouloir autant que de m’inquiéter pour elle. Et… elle est libre de son choix, ce n’est pas une alliance demandée par notre père. C’est son cœur qui parle. Alors… je n’ose pas imaginer ce que c’est quand… quand ça n’est même pas le cas. Pour autant, vous semblez avoir beaucoup d’estime l’un pour l’autre. Si tu as peur pour elle… conseille la, ouvre les yeux pour elle… Je suis sûre qu’elle saura t’écouter.

Ces alliances de sang pur, ces histoires de mariage arrangés, ça lui échappait vraiment. Faire front avec quelqu’un qu’on a pas choisi, l’embrasser, vivre une vie de faux-semblants… Merlin, qu’elle était heureuse d’être née en Océanie et d’être une Kareela. Jamais au moins elle n’aurait à se soucier de ça. Ses parents avaient eu un mariage d’amour, et de toutes manières, son grand-père était bien plus du genre a souhaiter bon courage en riant, aux nouvelles pièces rapportées de la famille. Des années lumières, donc, des faux semblants de la noblesse locale.

Pour autant, elle leva son verre en direction de Morgan, de manière à trinquer.

- A se redresser ensemble, en s’en fichant du jugement des autres, toasta-t-elle.


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« Ce qui me fait me demander pourquoi tu pars si c’est pour revenir ? » demandais-je dans la même légèreté, même si la réponse, le fond, ne me dérangeait pas vraiment. Elle faisait bien ce qu’elle voulait, tant qu’elle se trouvait du réconfort, des gens vers qui aller et se sentir mieux.

Arrivant au bar, l’on commanda rapidement avant de s’orienter vers les potins, ce qui n’était pas dans mon habitude et qui me fit me sentir à présent un peu vide dans les propos à donner, mais j’essayais. Parlant de la proximité entre deux élèves dont je me fichais un peu avant de penser à ma soeur, et au fait qu’elle teste un Jeon. Ce qui me fit penser à Mika et son colocataire. Je m’inquiétais pour elle, je ne voulais pas la voir échouer, s’enterrer dans la mauvaise relation. J’étais nul pour les sujets légers, mais elle aussi. Elle retenait juste que je tenais à ma soeur, que je voulais lui épargner ça. C’était humain, surtout face à ma petite soeur. « Elle est tout… Si je devais garder qu’une personne dans ma vie, ça serait elle… », il n’y avait rien de tendancieux, c’était juste une réalité. Elle et moi on était une équipe.

Réceptionnant alors nos boissons, elle expliqua quelque chose. Son ex l’avait plaqué pour sa soeur, elle avait apprit la relation via la presse, qu’il était un connard et que sa soeur méritait mieux que lui, mais elle était amoureuse et voulait faire sa vie avec. Alors malgré les conseils, elle n’arrivait pas à ne pas s’inquiéter. Elle imaginait la sensation quand c’était pas par amour. Je devais être là pour elle, pour la conseiller, pour l’écouter. « Je suis désolé… Mais… Parfois tu peux être une ordure avec une personne et changer avec une autre… Ça justifie pas ce qu’il a fait, mais valait mieux que ça arrive avant un mariage et des enfants non ? Je suis seulement désolé que tu ai dû vivre une trahison… Tu me sembles beaucoup trop douce pour vivre ce genre de chose et croiser ce genre de comportement. », c’était ce qui me choquait sans doute le plus.

« Meghan et moi, on a grandi en sachant qu’on se marierait pour les Fawley, l’idée c’est de le faire avec quelqu’un qu’on pourrait aimer, mais en réalité, c’est surtout de le faire avec quelqu’un qu’on peut supporter, un ou une amie… Je devais apprendre et découvrir Aurora et ça n’a pas fonctionné, elle… Je veux qu’elle apprenne, qu’elle sache si à défaut d’avoir l’amour avec lui, il pourrait la laisser trouver ailleurs… Avec un autre… », enfin… Attrapant mon verre pour trinquer avec elle, j’eus un rire, un peu désabusé avant d’en attaquer une grande partie du contenue. « Mais sinon, parles moi un peu de ton école, c’est comment la-bas ? », un changement de sujet, brusque, sans doute un peu trop rapide, mais qui m’éloignerait d’un sujet que j’allais sans doute faire tourner en boucle tant j’étais en colère. Pourtant elle ne méritait pas ça, vraiment, alors il fallait vraiment que je prenne sur moi de changer de sujet, d’aborder quelque chose qui utilise mieux mon esprit.


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Touché. Pourquoi partir si c’était pour revenir. Merindah réfléchit un instant, cherchant la réponse la plus cheesy possible.

- Pour mieux revenir, répondit-elle sur un ton de grand drama.

Les potins de l’école furent vite remplacés par l’inquiétude de Morgan vis à vis de sa sœur, Meghan. Une inquiétude complètement compréhensible aux yeux de Merindah. Un sourire se dessina sur le visage de l’Australienne en l’entendant décrire sa relation avec Meghan. “Elle est tout”. Cela témoignait énormément du lien qui unissait donc la fratrie.

- Vous avez de la chance de vous avoir, répondit-elle sans s’être départie de son sourire attendrie.

Elle avait ensuite parlé de sa propre soeur, expliquant comprendre ce besoin de protection et cette inquiétude, offrant l’exemple de Lucas qu’elle avait choisi, en dépit du fait qu’il était un crétin fini. Morgan semblait proposer l’option qu’il puisse changer, ce que Merindah espérait au fond de son coeur. Il avait intérêt. Parce qu’à la première larme de Talia, Merindah le tuerait. Enfin… métaphoriquement. Aucune envie de retomber sous le radar de la police magique pour une question de meurtre. Pour autant, les paroles de Morgan résonnèrent quelque peu en elle. Une trahison. S’il savait… malheureusement, elle ne s’était pas arrêtée là.

- Non, je sais. Je veille sur elle du coin de l'œil et je doute fort qu’il m’aurait rendu heureuse sur le long terme. Alors oui… autant tôt que tard, souffla-t-elle avec compassion puisque ça n’était malheureusement pas un luxe qui avait été offert à Morgan. Malgré tout, il était désolé pour elle, elle le voyait bien et c’était touchant après ce qu’il avait vécu avec Aurora. Cela arrive.

Merindah vint alors poser sa main sur l’avant bras de Morgan, avec douceur, avec compassion. Merlin… ils étaient vraiment pitoyable dans le fait de parler d’autre chose. Cette culture de sang pur était très différente pour elle. En soit, elle fut assez heureuse que Morgan soit aussi ouvert sur les mots avec elle, aussi direct. Bien-sûr, elle avait eu un tableau assez particulier de la part d’Heather. Mais… bon, la famille Gaunt semblait relativement particulière aussi.

- Je te remercie pour cette… honnêteté, dit-elle dans un hochement de tête respectueux avant de lever les yeux au ciel de frustration, les paroles passées de Morgan sur Aurora lui revenant en mémoire. Elle ne comprenait donc véridiquement pas comment la jeune Yaxley avait pu agir de la sorte. Un duo sur une entente, plus qu’un couple, donc. J’imagine donc combien il est important que ton épouse soit de ton côté. Laisse moi te dire une chose, c’est que la femme qui pategera ta vie quoiqu’Aurora ait pu faire ou dire, sera chanceuse. Elle ne l’a pas compris, mais, je te souhaite sincèrement de pouvoir trouver ton bonheur.

Ça la peinait. Sa connaissance des Fawley se résumait à Morgan et Meghan, il n'empêche qu’elle voyait bien qu’elle faisait face à deux êtres qui ne méritaient absolument rien d’autre que du bonheur.

Il trinquiètent alors, buvant enfin de ce précieux liquide qui allait rendre leurs problèmes un peu moins grands ce soir. Enfin… tout était question de perspectives, ou plutôt, d’alcoolémie. Buvant son verre cul sec, Merindah le reposa sur la table, soufflant.

- Ça, ça fait du bien !

Oui… bon, elle ne buvait plus tant que ça, mais… fut un temps, elle avait été jeune étudiante et… visiblement, les vieux réflex ne partaient jamais bien loin. Pour autant, Morgan venait de la questionner sur son école. Oui… un autre sujet, cela ferait du bien.

- Mmh, Tjukurrpa est très différent de Poudlard. On est répartis en maison, mais… en fonction de notre destinée. Westingia, ma maison, c’est celle de ceux qui sont destinés à aider autrui. Du coup, c’est la maison traditionnelle des guérisseurs en général, on porte les couleurs vertes presque bleutées, proche de la nature. (elle montra brièvement le ruban, enroulé autour de son poignet lorsque ses cheveux étaient détachés, et qui retenait ses boucles blondes dans un chignon en journée). Ceux qui sont destinés à protéger, ils sont envoyés à Gangurru. Globalement, on a les mêmes cours qu’ici, même si notre tronc commun est beaucoup plus axé sur la botanique, la magizoologie, la divination et l’astronomie. L’école a été fondée main dans la main par les peuples colons et les peuples aborigènes. Donc… on utilise une baguette aussi, mais on est bien plus centrés sur la nature, sur ce qui nous entoure, sur les éléments, sur l’écoute de l’animé et l’inanimé. Ça doit te sembler un peu… hippie.


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« Oui. Elle est l’alliée qui ne me trahira jamais… Savoir que tu ne seras jamais réellement seul permet d’accepter plus de choses. », dont une adolescente. Mais nous avions tous les deux une attention particulière sur nos familles, sur nos soeur. Même si dans le cas présent le contexte était particulier, je ne pouvais qu’espérer qu’au travers de cette trahison quelque chose de stable pouvait arriver. Que peut-être cela serait plus positif. De toute façon je lui faisais confiance pour veiller sur sa soeur, pour ne pas le laisser faire une connerie. « Préférable de vivre ainsi que dans le passé… Et pas de commentaire sur ma sagesse à sens unique ! » soufflais-je dans un sourire, cherchant à la rassurer avant de confier ce que les Fawley étaient ici.

Ce qu’il fallait attendre de nous et ce que nous serions amenés à faire si nous ne trouvions pas quelqu’un avec qui faire équipe. Marquant sa présence, elle me remercia pour mon honnêteté. Il était vrai qu’on ne disait pas si facilement qu’on serait infidèle, mais elle ne serait pas dans cette situation avec moi. Alors lui dire la vérité n’était pas un souci, d’autant qu’elle savait entendre, comprendre, la nécessité de compenser ailleurs, de trouver un exutoire, quelque chose à aimer. « Faut croire que tu inspires confiance. », lui assurais-je doucement avant qu’elle ne se réapproprit mes mots.

Oui, avoir une femme de mon côté serait nécessaire, mais elle savait déjà que la femme qui partagerait ma vie serait chanceuse, quoi qu’on ait pur dire. Elle n’avait pas comprit, mais elle me souhaitait de trouver mon bonheur, « Je ne m’inquiète pas pour la suite, je n’aime simplement pas perdre mon temps et m’investir inutilement. », je voyais tout comme quelque chose à fructifier, je n’étais pas spontanée ou irréfléchie. « La situation s’arrangera aussi pour toi. » ajoutais-je avant de boire et de m’intéresser à son école, à ce que je ne connaissais pas du tout.

Il y avait donc une répartition par destinée, elle avait été dans la maison destinée à ceux aidant les autres, les guérisseurs. Enfin les cours n’étaient pas exactement les mêmes, bien plus axés sur des matières pas forcément convoité ici. Ce qui en effet pouvait paraître un peu plus… Rêveur. « Disons qu’ici tu as une grande majorité en droit… Donc on va dire que tu me dépeints une école plus… Humaniste… », présentais-je dans un sourire. « Mais du coup, avec la pluri culturalité, je suis étonné qu’il n’y ait pas une plus grande part politique au sein de l’école. Quel est votre programme à ce niveau là ? » demandais-je m’intéressant à ce fonctionnement un peu étrange et nouveau, « Mais avec une différence aussi marqué du tronc communs, même en Médicomagie tu dois faire face à une formation différente, l’adaptation a été facile ? » continuais-je a demander avant de finir mon verre et de recommander la même chose d’un signe de la main. Le sujet était déjà plus simple, plus sain aussi, sans colère, du moins je l’espérais.


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Une alliée qui ne trahira jamais. Merindah hocha doucement la tête face à cette comparaison qui ne l’étonnait pas après ces quelques mois à connaître Meghan. Il fallait être purement idiot pour ne pas comprendre la tendresse qui unissait le frère et la soeur. Et c’était bien ainsi. Tout le monde a besoin d’un roc, quelqu’un avec qui on peut laisser son bouclier retomber et sa méfiance de côté. Toujours armée de ce sourire doux face aux mots que Morgan avait pour sa sœur, Merindah hocha doucement la tête. Sa propre petite sœur, elle, était un personnage bien complexe, avec ses hauts et ses bas, mais l’Australienne avait toujours été remplie d’amour pour sa cadette. Si Morgan découvrait légèrement la relation complexe mais aimante de Merindah et Talia, il n’en jugeait rien, appuyant sur le positif, avant de faire part qu’il était bien mieux de vivre ainsi que dans le passé, demandant ensuite à ne pas recevoir de commentaire sur sa sagesse à sens unique. Merindah éclata de rire, un rire cristallin, sans retenue et franc, synonyme de pur et simple lâcher prise. Elle leva ses paumes de mains, comme pour montrer abdication, alors que son regard bleuté pétillait toujours d’amusement.

- Je ne dirai rien, promit-elle avant de mimer de fermer sa bouche à clé.

Bon, qui aurait cru qu’après une séance de véritable crise de nerfs au milieu de la bibliothèque, ce début de soirée aurait eu lieu dans les rires ? Enfin… du moins, des rires et beaucoup d’honnêteté, puisque c’est sans le moindre détour que Morgan dépeint le tableau des unions dans sa famille. Un portrait… peu idyllique, mais qui avait au moins le bon point d’être bien plus honnête que certain qu’elle pouvait entendre. Le remerciant pour ces explications qu’il n’avait en rien été forcé de données, ce dernier affirma que c’était à croire qu’elle inspirait confiance. Merindah laissa échapper un nouveau léger rire, haussant les épaules. De toutes manières, il partait avec un bon point, certes, Meghan et elles n’étaient pas les meilleures amies du monde, mais elles appréciaient la compagnie de l’autre et n’avaient jamais eu le moindre désaccord. Une amitié sans prise de tête, mais sans non dit pour autant et respectueuse.

- Peut-être. Ou peut-être simplement la réputation des médicomages qui déteint. Néanmoins, je n’ai rien à juger de quoi que ce soit, alors… tu peux être aussi honnête que tu le désires.

Après quelques mots plus optimistes sur le fait que la future promise de Morgan serait chanceuse, ce dernier affirma ne pas être inquiet et ne simplement pas aimer perdre son temps. Mmh, oui. Qui plus est dans un mariage. Et puis… en bon Poufsouffle, il mit à son tour sur le tapis quelques mots optimistes pour elle, faisant rire de nouveau Merindah. Mais quels clichés ils faisaient ! Voyant que son rire, dans un tel moment, pouvait être assez étrange, elle porta un peu de lumière sur la raison de son amusement :

- Pardon, mais, vraiment, le jour où Poudlard à besoin de faire des brochures de promotion Poufsouffle, je crois qu’on peut clairement se porter volontaire pour représenter notre maison.

Elle riait encore toujours, ce sourire lumineux restant de plus en plus sur son visage. Certes, Morgan n’était peut-être pas brillant en potins, mais il pouvait voir sans le moindre mal que Merindah se détendait un peu plus chaque minute.

- Et oui, tout s’arrangea pour nous. Il faut simplement attendre que l’orage passe, le ciel finit toujours par se dégager.

Quelle phrase de hippie. Cela allait bien avec son école, dont, elle le voyait bien à chaque fois qu’elle la décrivait, sonnait affreusement comme un établissement hippie en comparaison à Poudlard. Habituée à la remarque, elle l’avait elle-même annoncée en fin d’explication, nullement offensée par la comparaison. Morgan se contenta de parler d’école “humaniste”, ce qui fit sourire Merindah. Évidemment, la première question du Fawley fut placée sur la politique. Merlin. Si son père débarquait pour sa soutenance, il faudrait qu’elle arrange une rencontre entre eux.

- Oh tu as différents cursus et options pour aller avec ton projet professionnel jusqu'aux ASPIC. Comme vous avez à Poudlard, en fait. On a aussi une option droit, je ne saurais pas trop te dire en quoi elle consiste. J’avais personnellement suivi l’enseignement étude des moldus, par obligation familiale. Donc oui, tout comme vous, une fois les ASPIC en poche, tu peux suivre un cursus plus axé science politique, droit et relations internationales. Disons que jusqu’aux ASPIC, notre tronc commun est plus adapté aux besoins de notre pays. Vous avez une histoire marquée par des mages noirs puissants. Nous avons été hors de ces conflits. Donc pour nous, il est plus important de savoir comment faire face à un moremplis que faire face à d’hypothétique forces du mal que nous ne croisons que très rarement nationalement.

Et puis, immédiatement il avait pointé du doigt la possible difficulté d’adaptation d’un programme de médicomagie Australien, à un programme Anglais. Merindah hocha la tête.

- Oh Merlin oui. Disons que botanique, potion et sortilèges sont aussi suivis chez nous, mais nous l'abordons d’une manière différente. Pour moi, les premiers mois ont été dur, il a fallu apprendre à repenser complètement les choses et honnêtement, j’aurais eu beaucoup de mal sans le tutorat de Ted et Heather.

Voyant combien il était curieux de ce monde presque parallèle à celui de Merindah, cette dernière affiche un sourire en coin, tout en demandant :

- Tu n’as jamais pensé à faire une année d’échange universitaire en droit ? D’ailleurs… choix de la passion ou influence familial ?

La question était posée sans sous-entendu, sans jugement, seulement une simple curiosité amicale. Oui, sa famille était peut-être moins stricte que celle de Morgan, mais la médicomagie était la tradition familiale. Elle pouvait donc parfaitement comprendre si les Fawley avaient imposé un cursus particulier à leur fils. Après tout cela devait être commun à bien des familles.


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Bien au moins elle riait et elle n’irait pas me signaler que c’était l’hôpital qui se fout de la charité. Pour autant le sujet fut un peu plus rude, sur la réalité de notre vie à Meghan et moi. Elle me remerciait pour mon honnêteté, mais c’était surtout elle, la confiance qu’elle pouvait créer. Un truc de médicomage selon elle, mais je pensais pas. « Je pense plus à un truc de personnalité. » assurais-je avant de la rassurer à mon tour et de lui faire faire le constat qu’on était quand même deux bons représentant de notre maison. Riant alors je secouais la tête pour la corriger sur un point, « Je ne suis pas un parfait Poufsouffle avec tout le monde… Ça serait mensonger avec moi ! », car c’était par intérêt et si la personne représentait quelque chose d’important. C’était con, mais son sang, son amitié avec Meghan et son métier jouerait toujours un rôle dans ma capacité à donner du temps. Je n’étais pas aussi bon qu’elle.

Les choses iront mieux quoi qu’il en soit car en effet, une fois que l’orage était passé, le ciel finissait par se dégager. M’intéressant alors à son école, à son programme, ça m’avait l’air moins tourné sur la politique qu’ici, mais il y avait des options, comme ici et en fonction du projet, les études pouvaient s’orienter autour de ça bien évidemment. Après l’histoire était en effet différente, j'avais tendance à l’oublier et sa comparaison aida pas mal. « C’est pas déconnant en effet. », mais n’avait-elle pas été perdue ici ? La différence d’approche me semblant quand même importante. Et si. Heureusement elle avait eu de l’aide et pas qu’un peut. Ted Lupin et Heather Gaunt, pas spécialement les moins doués de l’école. « Un Doctorant et une prof remplaçante… J’espère au moins que tu cartonnes en potion maintenant. » soufflais-je dans un rire alors que nos verres se voyaient à présent plein.

Quant à moi ? Faire une année d’échange universitaire ? Ou autre chose d’ailleurs si j’avais pu… « Non, l’échange n’aurait pour le moment pas lieux d’être, même si je brigue le Ministère, je dois en réalité pas me dissiper, d’où l’arrêt du Quidditch. Même si c’est un contre sens, je suis trop jeune pour me permettre de commencer une carrière sur plusieurs ambitions. », après pour le reste, « J’ai grandis dans l’idée de succéder à mon grand père… Il a jamais été question d’autre chose et je n’ai jamais voulu autre chose… De là à dire que c’était mon ambition personnelle ou celle de mes parents… Je ne saurais pas te répondre, j’ai simplement jamais dévié. », jamais cherché, de toute façon aurais-je eu gain de cause dans une famille régit par la politique ? Non et je ne le voulais pas non plus.

« Avoir de l’ambition, mais suivre un chemin tout tracé… Ça m’a toujours fait sourire de le dire à haute voix, d’autant que je n’aime pas les ordres… Mais je crois qu’on vient de deux familles opposées sur ce genre de chose. », du moins c’était l’impression que j’en avais à présent. Une impression tenace sans doute, quoi que réel. Après ce n’était pas dérangeant, j’étais en accord avec moi, même, simplement parfois, de l’extérieur… Difficile de me porter du crédit.


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