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#11763 -
Il faisait nuit. Des nuages crachaient une fine bruine continue sur Poudlard. De temps à autre, la lune venait illuminer les pierres humides du château. Ses pâles rayons de lumières laiteux, transformaient une multitude de gouttelettes éphémère accrochées à la moindre aspérité en de petits arcs-en-ciel avant que celles-ci aillent s’écraser invariablement en contrebas.

Primerose fut d’abord réveillée par le froid. Elle ne réalisa pas de suite ou elle se trouvait se demandant simplement pourquoi la fenêtre et les volets de sa chambres étaient grands ouvert. Ses souvenirs étaient confus. Rapidement, la douleur s’imposa en elle. Une migraine lui vrillait le crâne à chaque battement de son coeur, et sa jambe la faisait atrocement souffrir.

Se redressant sur un coude, elle regarda autour d’elle hébétée, réalisant ou elle se trouvait. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre ce qui s’était passé. Sa tenue d’entraînement, un simple justaucorps, ne la protégeait en rien du froid. Si les journées, c’était considérablement réchauffé, les nuits en revanche restaient encore glaciale en cette saison. Elle ne pouvait décemment rester sur le terrain de quidditch jusqu’au lendemain sans risquer une sévère hypothermie.

À l’aide !

Vain appel au secours. Avec ce crachin personne de sensé irait mettre son nez dehors. Elle devait donc se débrouiller seule. Elle essaya de se redresser avant de s’effondrer. Une de ses jambes ne supportait pas son poids et elle avait des vertiges. Elle se sentit défaillir croyant sa dernière heure venu et versant quelques larmes au passage avant que sa rage de vivre ne vienne supplanter cet élan de désespoir.

Primrose n’était pas inconsciente et connaissait bien les risques liés à sa passion. Elle gardait en permanence sa baguette sur elle quand elle s’entraînait. Elle avisa sa baguette accroché à son avant bras et tourna la tête à la recherche de son balai. Elle n’arrivait pas à tenir debout alors il était inutile d’espérer pouvoir décoler.

Accio !

Elle rattrapa sa fidèle monture qui n’allait pas apprécier sa nouvelle fonction. S’appuyant sur le manche, elle réussit à se redresser. Une fois, debout, elle utilisa l’infortuné balai comme béquille et entreprit d’entamer le long périple qui la séparait de l’infirmerie. Elle remercia intérieurement les fondateurs que la grande porte s’ouvre d’elle-même. Primrose n’aurait pas eu assez de force pour la pousser avec une seule jambe.

Arrivée dans la grande salle, elle profita d’une chaise pour reprendre son souffle. Avant que l’épuisement ne l’emporte, même si son état aurait pu prouver qu’elle n’était pas meilleure qu’une autre et qu’elle n’avait pas non plus honte de son corps, elle ne voulait pas rester là. Sa mère piquerait probablement une colère noire si ça s’ébruitait. Aussi, elle continua péniblement son chemin s’accrochant à tout ce qu’elle pouvait pour facilité son avancée.

Arrivée au bas des escaliers, elle soupira en réalisant qu’elle était encore loin d’être arrivée au troisième étage. Dès que les escaliers bougeaient et vu sa vitesse d'ascenssion, ça arrivait plusieurs fois avant qu’elle n’atteigne la palier suivant, les vibrations ravivaient ses blessures et de petits point blanc apparaissait dans son champ de vision. Fort heureusement, son calvaire s’acheva bien vite.

Une voix autoritaire s’éleva l’enjoignant à rejoindre sa chambre. Bien vite devenue inquiète la voix se radoucit. Primrose fut soulagé de voir @Ted Lupin qui vint lui offrir son épaule pour l’aider à gravir le dernier escalier. Ils finirent par arrivé à bon port et son camarade l’installa sur un lit avant d’aller prévenir le nouvel infirmier de Poudlard remplaçant Amalia Morgentern avant d’aller continuer sa ronde. Primrose regrettait, cette dernière qui l’avait si souvent soigné...
Constantine Meyer
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Patronus : Chevreuil (il représente la douceur, celle qui touche le cœur et l'esprit des êtres blessés, et qui apporte sécurité et guérison)
Epouvantard : Une porte entourée de flammes, derrière laquelle une femme hurle
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#11784 -


Dernière édition par Constantine Meyer le Mar 23 Mai - 18:42, édité 1 fois
Primrose et Constantine
Prénom² Nom
Le temps ne guérit pas les blessures, il se contente de les enfouir

Des flammes. Des flammes partout. Tout brûlait. Absolument tout. J’avais chaud, du mal à respirer, le cœur qui tambourinait si fort dans ma poitrine que j’avais l’impression de faire une attaque. Je n’arrivais pas à ouvrir cette porte. Elle ne cédait pas, ni sous mon poids, ni avec la magie. J’avais beau essayer tous les sorts possibles pour la déverrouiller ou la détruire, rien n’y faisait. Et derrière, je l’entendais hurler. Elizabeth… Je devais la sortir de là, elle allait mourir. Elles allaient mourir… Ce n'était pas possible, pas elles, pas maintenant. Ma femme était innocente, et notre enfant à naître n’avait rien demandé !

- Constantine !

Elle m’appelait, encore et encore. Et je me jetais de plus en plus fort contre la porte. Rien. Elle ne bougeait pas d’un centimètre.

- Constantine !

Les flammes passaient à présent de tous les côtés de la porte et les cris d’Elizabeth trahissaient sa souffrance. Elle brûlait et je ne pouvais rien faire. J’allais repartir à l’assaut de la porte mais le plafond s’effondra soudain sur moi. Par réflexe, je couvris mon visage avec mon avant-bras droit. Un morceau de poutre en feu me heurta, je grognai de douleur et trébuchai. Mais je me relevai aussitôt. Peu importait ma blessure, Elizabeth était en train de mourir. Elizabeth et…

- CONSTANTINE !

Je me réveillai en sursaut, la respiration haletante, la gorge sèche, trempé de sueur. Je tremblais comme une feuille. Encore ce cauchemar… Moi qui pensais bénéficier de nuits plus reposantes maintenant que je reprenais peu à peu ma vie de guérisseur, j’avais tout faux. Je ne me débarrasserais pas aussi facilement de cette vision d’horreur, de ce souvenir si déchirant qui me hantait toutes les nuits depuis deux mois. Je me redressai en position assise, les jambes à demi pliées devant moi, peinant à calmer ma respiration. Elizabeth… Je n’aurais jamais dû aller travailler ce jour-là. Jamais. J’aurais dû rester auprès d’elle, la protéger, peut-être nous sortir de là vivants. Au lieu de ça, j’avais absolument tenu à me rendre à l’hôpital pour terminer ce foutu rapport, et mon épouse en avait payé les conséquences.

Elle et notre enfant.

J’enfouis mon visage dans mes mains tout en me mordant la lèvre inférieure pour m’empêcher de craquer. Mais c’était trop tard. Je ne pus retenir quelques larmes, discrètes et silencieuses. Je retirai mes mains, contemplai longuement mon alliance, la triturai doucement avec l’index et le pouce. Je n’arriverais plus à dormir. Alors je me levai. Après m’être rafraîchi, je m’habillai et me rendis dans le bureau des infirmiers. Évidemment, il n’y avait personne puisque j’étais seul à exercer pour le moment. Je me demandais pendant combien de temps cela serait le cas. Si j’avais un ou une collègue, je pourrais au moins discuter pendant les moments où je ne recevais aucun malade ou blessé. Ainsi, j’éviterais de déprimer. Je savais travailler seul, là n’était pas le problème. Non, le problème, c’était que j’avais besoin de me distraire. Dès que je me reposais, mon esprit voguait tout de suite vers le pire moment de ma vie.

Ce jour-là, le 24 février 2023, mon épouse Elizabeth enceinte de notre enfant, périt dans notre maison en flammes. Et je me sentais tellement coupable… Ce jour-là, j’aurais dû être à la maison, avec elle. Mais il avait fallu que je fasse passer le travail en priorité, et que je m’absente. Et juste ce jour-là, on décida de me punir. Je ne connaissais pas les coupables. Mais depuis toujours, et surtout depuis la chute de Lord Voldemort, un reste de sorciers de sang-pur tentait de perpétuer les idéologies du mage noir en commettant des actes anti moldus tels que les violences ou les meurtres. Je ne voyais pas qui cela pouvait être à part ce genre de personne. Pour avoir épousé une moldue alors que j’étais de sang pur, ces gens avaient trouvé bon de me rappeler que j’avais fait une erreur.

Une erreur. Jamais je n’avais considéré mon union avec Elizabeth comme telle. J’avais vécu les meilleurs moments de mon existence à ses côtés. Sorcière ou moldue, qu’est-ce que cela changeait ? Elle était humaine avant tout. Je haïssais ces fanatiques complètement fous qui avaient jugé que nous n’avions pas le droit de vivre simplement parce que nous nous aimions. Et le pire dans tout ça, c’était qu’aucun coupable n’avait été attrapé. Et je me retrouvais seul à me morfondre alors que j’aurais dû mourir avec elle. J’aurais préféré… J’en souffrais tellement, à présent… L’intérieur de mon avant-bras droit brûlé me rappelait tous les jours que mon investissement obsessionnel pour le travail avait tué ma femme et notre bébé.

Les cicatrices me picotèrent, comme à chaque fois que j’y pensais. Je les frottai avec mon autre main, avant de les cacher de nouveau sous ma manche pour ne plus les voir. Et je poussai un profond soupir. La nuit avait à peine commencé mais je n’avais pas envie de retourner me coucher. Mon regard fut attiré par la fenêtre derrière laquelle tombait une bruine froide. Mais le ciel n’était pas totalement recouvert de nuages car je pouvais voir la lune, ronde et brillante. Elle éclairait le parc plongé dans un calme reposant.

J’étais en train de me demander si je n’allais pas tenter une balade nocturne quand un bruit attira mon attention dans l’infirmerie. Intrigué, je passai la porte et fis face à Ted Lupin, un étudiant de Poufsouffle en médicomagie. Il me prévint qu’une élève avait besoin de soins tout de suite. Je regardai par-dessus son épaule. Effectivement, une adolescente était installée sur un lit. Ses cheveux blonds étaient trempés et en désordre. Elle portait un simple justaucorps, raison pour laquelle elle tremblait de froid. Et l’une de ses jambes formait un angle un peu bizarre. D’ici, je songeai tout de suite à un os déplacé. J’allais bientôt le savoir. Après avoir remercié Ted qui quitta l’infirmerie, j’enfilai ma blouse de médicomage et rejoignis la jeune fille. Un balai était posé debout près du lit, appuyé contre le mur.

- Bonsoir, Miss…

Elle me donna son nom. Primrose Silverling. Elle était à Poufsouffle. Ce nom me disait quelque chose. Il me semblait l’avoir vu dans les dossiers des élèves qui fréquentaient souvent l’infirmerie. Et… une ancienne joueuse de Quidditch professionnelle portait ce nom aussi. Avais-je sa fille devant moi ? Peu importait, elle devait être soignée. Les questions pouvaient attendre. Ses grimaces de douleur en disaient long sur l’état de sa jambe. Il ne faisait aucun doute que l’os était déplacé.

- Je me permets, dis-je avant d’aller placer mes mains autour de son genou, afin de vérifier mes suppositions.

L’extrémité du fémur était en décalage avec la rotule. Je haussai les sourcils et lui accordai un sourire rassurant.

- Rien de cassé mais vous avez dû faire une sacrée chute pour en arriver là, commentai-je en passant le bout de mes doigts le long de son genou.

Je sortis ma baguette magique et la pointai sur sa jambe. Je plaçai ensuite la paume de mon autre main contre la rotule. Une lueur dorée éclaira l’extrémité de la baguette, et ma main également. Ma patiente devait ressentir une chaleur en émaner.

- Dites-moi stop quand ça commence à devenir trop chaud.


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#11804 -
Maintenant, que Primerose se savait entre de bonnes mains, qu’elle se savait sauve, la peur de mourir et l’adrénaline s’estompa pour laisser plus de place à la douleur. Jusqu’à maintenant, elle n’avait ressenti que sa jambe, la migraine et vaguement le froid. C’était désormais tout son corps qui protestait du mauvais traitement qui lui avait été infligé. Tout son bas du dos la lançait faisant remonter de vive douleur le long de sa colonne vertébrale Épaules et nuques n’étaient pas en reste et rejoignaient eux aussi cette torture insoutenable.

Des larmes qu’elle ne pouvait retenir coulaient le long de ses joues pâles. Elle était blême et grelottait de froid. Chaque frisson incontrôlé venait décupler son affliction déclenchant d’horribles explosions à l’intérieur de son crâne. En geste futile, ses mains s’agitaient nerveusement agrippant la literie jusqu’à en avoir les phalanges blanchies. Le silence nocturne était ponctué de ses gémissements qu’elle étouffait en serrant les dents.

Primrose Silverling


Primrose se sentait sombrer doucement vers l’inconscience. Elle grogna pour tout acquiescement avant de fermer les yeux. La tentation de fuir son corps martyrisé était attrayante, mais elle n’en était pas à sa première chute et savait qu’elle devait rester éveiller.

Je vais pouvoir voler à nouveau ?

C’était la première chose qui lui avait traversé l’esprit. Sa voix était un souffle plaintif, mais elle semblait vraiment inquiète, de la peur pouvait presque se ressentir dans son ton. Sa question ne ressemblait en rien à un caprice d’enfant gâtée impatiente de s’entraîner.

N’avertissez pas ma mère !


Primerose ne voulait pas subir son courroux si elle l’apprenait. C’est en ça qu’elle appréciait la prédécesseure de Meyer. Primerose n’avait jamais eu cette crainte et espérait qu’avec le nouveau ça ne changerait pas.

Abrutie par la souffrance, ne sachant plus quoi dire, Primerose laissa ses pensées vagabonder ne se raccrochant qu’au doux échauffement bienfaisant se diffusant dans sa jambe. Une fois de plus, elle sentit partir, n’ayant plus la force de résister. Une chaleur à la limite du supportable fit rouvrir les yeux.

Trop chaud…


Sa voix n’était plus que murmure. Par réflexe, elle avait tendu le bras vers la main coupable. Dans un grognement, elle le laissa retomber. Douloureusement. Silencieusement, sur un visage tordu par la douleur, elle finit par relâcher le barrage de larme qu’elle retenait jusque-là souhaitant que tout s’achève dans un élan de désespoir.
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#11805 -
Primrose et Constantine
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Le temps ne guérit pas les blessures, il se contente de les enfouir

Les larmes aux yeux, le corps secoué de tremblements, son visage perdait de ses couleurs et elle tentait vainement de retenir ses gémissements en serrant les dents. D’une voix à peine audible, elle demanda si elle allait pouvoir voler de nouveau, juste avant de me supplier de ne pas avertir sa mère, l’air soudain paniqué.

- Trop chaud… fit-elle ensuite, à la limite de perdre connaissance.

J’arrêtai le processus et m’assis sur le bord du matelas, à demi tourné face à elle, son genou proche de mon bassin. D’abord, je fis apparaître une couverture chaude que j’étendis sur elle, du cou jusqu’en haut des cuisses.

- Vous volerez de nouveau et ce, dès demain, répondis-je confiant. Mais je vous conseille de vous reposer une journée supplémentaire, cela ne vous fera pas de mal.

Je vis que la chaleur de la couverture l’avait un peu détendue. Néanmoins, elle souffrait toujours, et pas que de la jambe.

- Quant à votre mère, je n’avais aucunement l’intention de la contacter, ajoutai-je en plaçant ma baguette au-dessus de mon oreille. C’est vous la patiente, et je suis là pour être à votre écoute.

J’ajustai la couverture sur ses épaules avant d’attraper fermement son genou avec les deux mains.

- Je vais vous remettre ça en place. Ne vous inquiétez pas, ça va être rapide, prévins-je avant qu’elle ne commence à angoisser. Je compte jusqu’à trois. Un…

Je fis un mouvement brusque qui remit aussitôt l’os à sa place, arrachant au passage un cri à la demoiselle qui ne s’attendait pas à ce que j’agisse à un et pas à trois. Je faisais toujours ça, histoire d’éviter à la personne d’avoir trop peur de souffrir. Sur le coup, on m’en voulait mais après, c’était vite oublié. J’attrapai de nouveau ma baguette et refis le même enchantement imprégné de chaleur afin de calmer totalement la douleur. Cela allait prendre quelques minutes. Pendant ce temps, nous pouvions faire causette. Je levai les yeux vers la blondinette.

- Une acrobatie qui a mal tourné ? questionnai-je en désignant son balai d’un geste du menton.


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#11971 -
La couverture irradiant sa chaleur procurait beaucoup de bien à Primerose. Les frissons se faisaient plus épars et ses joues commençaient à reprendre doucement un peu de couleur. Avec sa jambe momentanément insensibilisé et ses muscles se détendant, elle sentait déjà mieux malgré son dos et sa tête qui continuait à la lancer.

Primrose était soulagée par ses paroles bien qu’une partie d’elle-même ne pouvait s’empêcher d’être déçue. Même si elle adorait faire de la voltige, qu’elle ne se mettait pas en danger inutilement et qu’elle s’accrochait à la vie, elle commençait à détester les compétitions qui obsédaient sa mère. Primrose n’avait jamais voulu suivre le même chemin qu’elle.

Si @Constantine Meyer ne voulait pas prévenir sa responsable légale, Primerose n’allait pas sans plaindre. Elle n’allait pas non plus le contredire, ça arrangeait bien ses affaires. Primerose n’aurait pas à affronter une colère supplémentaire. Elle en avait marre de devoir jouer l’adolescente parfaite.

...jusqu’à trois.  Inconsciemment, Primrose se préparait à contracter ses muscles à deux pour anticiper la douleur ... Un… Stupéfaite, elle lâcha un cri de douleur. Les yeux écarquillés par la surprise, un rictus ou se mêlait souffrance et colère, elle dévisagea un instant l’infirmier tout en le maudissant intérieurement.

Si l’instant d’avant elle était sur le point de perdre connaissance, elle avait maintenant les yeux grands ouverts. L’affliction qu’il avait lui-même causé se dissipa doucement sous sa magie bienfaisante.

Elle suivit le regard de Monsieur Meyer jusqu’à son balai. Après avoir servi de béquille improvisée à la demoiselle, il était dans un état pitoyable. Une bonne partie de sa brosse avait été cassée par son poids et les frottements répétés. Primrose le regrettait déjà, même s’il était temps qu’elle se prenne un balai plus adapté à sa passion.

Ma sortie, je crois….

Primrose essayait vainement de se rappeler ce qui avait mal tourné. Elle se revoyait bien descendre, amorcer son freinage et se jeter en arrière pour effectué un salto arrière, mais après, c’était le trou noir jusqu’à ce qu’elle revienne à elle. Le cerveau semblait se déconnecter avant même qu’elle réalise qu’elle allait se faire mal ou tout du moins oublier cet événement.

...Enfin oui une acrobatie.

Primrose n’aimait pas être mise en avant, elle n’allait donc pas se vanter de faire des compétitions ou parler de la voltige et plus encore ce soir-là. Elle répondait quand on lui posait des questions, mais préférait changer de sujet très rapidement.


Vous venez d’où ?


Primrose avait noté son accent et la curiosité avait fini par l’emporter. Elle ne regretta qu’après-coup sa question réalisant que ça pouvait être personnel.

Désolé, c’est indiscret.
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#11972 -
Primrose et Constantine
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Il était en très mauvais état, sa brosse toute tordue et même quelques branchettes cassées par endroits. J’imaginais que cela ne devait pas être trop grave. Je ne m’y connaissais pas en réparation de balais magiques mais je demeurais certain que notre professeur de vol pouvait arranger ça.

- Ma sortie, je crois… répondit ma patiente qui s’apaisait peu à peu. Enfin oui, une acrobatie.

Elle ne semblait pas très à l’aise à l’idée de s’étendre sur le sujet. Je n’en demandai pas plus et elle dévia elle-même sur autre chose, me demandant d’où je venais… avant de s’excuser pour son indiscrétion. Je secouai doucement la tête avec un sourire.

- Il n’y a rien d’indiscret, ne vous en faites pas, la rassurai-je. Je viens d’Allemagne, de Berlin, plus précisément.

Même après dix ans de vie à Londres, je gardais un peu d’accent germanique. Et encore, elle ne m’avait pas entendu m’exprimer en français. C’était une horreur. Je savais très bien le parler mais quelque chose faisait que je le prononçais avec un très fort accent.

- J’ai travaillé à l’hôpital pour sorciers où sont mes parents, repris-je pour alimenter un peu la conversation. Étaient, rectifiai-je aussitôt. Ils sont à la retraite maintenant. J’ai intégré Ste Mangouste il y a dix ans et me voilà ici, désormais.

Cette fois, je ne pris pas la peine de préciser pourquoi j’étais passé d’un bon poste à l’hôpital à celui d’infirmier ici. Ou plutôt, je préférai déjouer la vérité en ajoutant que j’avais profité du manque de personnel infirmier à Poudlard pour bénéficier de journées plus tranquilles. Au milieu de mon enchantement, je dirigeai ma baguette vers la couverture qui recouvrait la jeune Poufsouffle, afin qu’elle se réchauffe encore un peu. Et je poursuivis le processus. Finalement, le soin fut plus court que je le pensais. Visiblement, la demoiselle se rétablissait plus vite que prévu. Je me mis debout et passai donc à l’étape suivante, à savoir une analyse complète pour détecter les endroits douloureux. Faisant voleter la pointe de ma baguette de long en large au-dessus du corps de la blessée, je prononçai quelques sortilèges informulés destinés à la soulager.

- Migraine ? m’enquis-je en abaissant le bras quelques secondes plus tard.

Elle affirma. Je rangeai ma baguette et passai derrière la tête de lit.

- Ne bougez pas.

Je posai les paumes de mes mains sur chacune de ses tempes. Il suffit d’un peu de magie supplémentaire pour mettre fin à sa migraine. En revenant à côté du lit, je lui offris un sourire avenant et dis :

- C’est tout bon, Miss Silverling.

Elle me remercia, demanda si elle pouvait retourner dans son dortoir. Il aurait été préférable pour elle d’éviter de se déplacer tout de suite, surtout si elle avait des escaliers à prendre. Mais vêtue de son justaucorps trempé, elle avait simplement envie de prendre une bonne douche chaude et se coucher dans son lit. Je comprenais et n’insistai donc pas. Cependant, je me proposai pour l’accompagner au moins devant la porte de sa salle commune, histoire de m’assurer qu’elle y parviendrait sans encombre. Après lui avoir rappelé de bien se reposer durant toute la journée de demain, nous nous souhaitâmes une bonne nuit.

Je pensais avoir plutôt envie de me balader au lieu de retourner me coucher. Mais, finalement, la fatigue me prit bien plus tôt que je le pensais. Par conséquent, je remontai au troisième étage et rejoignis mon lit après avoir jeté mes chaussures dans un coin.




[FIN]
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