Encore aujourd’hui, tu te demandais ce qu’il t’était passé par la tête. Sans doute que la monotonie de ton existence t’avait fait perdre cette décision, ou bien, tu étais assez stupide pour te dire que tu allais mener à bien ta petite quête orgueilleuse... Le fait est que... tu avais couché avec Thomas. Pas qu’une seule fois d’ailleurs... Et le pire ? C’était que tu appréciais réellement ça. Avec tes précédents petits amis, ce n’était pas comme ça. Bon... sans doute qu’ils ne savaient pas s’y prendre, mais là... Le fossé semblait être bien profond. Et ça te tuait de l’avouer, bordel !
Toutefois... c’était pas vraiment ça le souci... A vrai dire. Tu ne pensais pas que cela arriverait mais... ça s’était su. Et pas de la meilleure des manières... Autant le dire... tu ne savais pas où te mettre ni quoi faire pour ne pas mourir de honte intérieurement. Toi qui avais une réputation intacte, qui n’avait jamais failli et là... tu te retrouvais mise en avant... Enfin non... tu n’en savais rien au final. Donc... dans le doute... il valait mieux s’en assurer. Tu t’étais donc arrangé pour l’intercepter. De base... c’était lui qui venait à toi mais là... cas de force majeure, il fallait mettre les choses au clair. Comment ça s’était su...

Ainsi... Tu étais cachée par une colonne en pierre et quand tu le vis arriver, tu pris son bras afin de le trainer dans la salle sur demande que tu étais parvenue à faire apparaître. De ce fait, tu l’emmenais à l’intérieur. La pièce présente ? Oh... rien de bien choquant, une sorte de salle de réunion. Preuve que tu étais surtout là pour demander des comptes qu’autre chose. Croisant tes bras contre ta poitrine, tu le toisais du regard en soupirant.

- Bon... Comment ça s’est su ?

Peut être que lui s’en foutait mais pas toi. Il fallait bien que tu montres ton mécontentement... Et surtout... une chose était certaine. On allait te regarder de travers si ça s’ébruitait vraiment... Et ton père allait s’inquiéter... Enfin non, il allait surement te questionner mais... c’était ton frère qui allait te faire la peau...

- Et du coup... Tout va redevenir comme avant ? Enfin... Je ne sais pas mais... je sens que ta sœur ne va pas avoir peur de se jouer de cette info.

La question que tu te posais... c’était que tu te demandais en quoi cette information allait être vraiment décisive ? Cela ne l’engageait à rien mais... tu étais quand même curieuse d’entendre son point de vue sur la question.

- Laisse moi deviner, tu es en train de te demander pourquoi je te “dérange” pour ça alors que je sais pertinemment ce que tu en penses ?

Bon... a force de “faire connaissance” avec lui, tu avais pris un peu plus tes aises au niveau de la conversation. Tu étais déjà beaucoup moins craintive. Toutefois... tu ne cessais de te questionner et finalement, tu pinçais tes lippes. Bordel, quelle situation de merde...

Aardbei

Son indifférence vis-à-vis de la situation aurait pu te laisser pantoise, perplexe ou même choquée. Mais le fait est que tu t’y attendais tellement... Il n’y avait que peu de choses qui l’atteignait vraiment celui là... A vrai dire, tu avais cette petite arrogance mentale qui te hurlait de trouver la faille dans tout ceci, de briser cette armure pour pouvoir empoigner ce cœur et en faire ce que tu veux. Mais encore... s’agissait il de quelque chose de réalisable ? Ou d’un fantasme, une utopie complète... Un rêve fantasque. Tu n’en savais rien mais ton désir de lui rendre la monnaie de sa pièce était toujours aussi présente... De ce fait, tu allais continuer sur ta lancée...  
Prenant un air offusqué quand il te fit remarquer que la pièce n’était pas très excitante, tu arquais un sourcil avant de pouffer de rire.

- Oh ? Parce que tu t’attendais véritablement à ce que je te traine dans une pièce pour me mettre à quatre pattes et attendre que tu m’honores de ta sainte baguette ?

Puis quoi encore ? Tu avais de la dignité. Ou du moins, tu tentais de la récupérer à tes dépens. Par ailleurs, il entreprit de te questionner sur des remarques que tu aurais pu avoir... C’était relatif... Tu ne songeais pas vraiment avoir reçu des reproches véritables, plus des “étonnements” quoi que... quand Victoire allait le savoir, elle allait te tuer... Ou plutôt te secouer comme un prunier pour essayer de comprendre ce qu’il t’était passé par la tête.

- Traite moi d’idiote aussi pendant qu’on y est ? Beaucoup de relations restent secrètes longtemps. Je ne sais pas comment ça a pu se savoir mais sincèrement, j’espérais au moins que ça se sache pas dès le début !

Ouh... que ça t’agaçait. Grognant avec un brin d’irritabilité, tu venais finalement à t’asseoir sur cette lourde table en ébène, croisant les bras contre ta poitrine en le toisant du regard. Il te demandait si tu voulais arrêter... En avais-tu vraiment envie ? Ton impulsivité prit le dessus et tu vins à pouffer de rire avant de dire.  

- Et si je te disais oui ? Que je voulais que ça s’arrête ? Grand sorcier que tu es, tu accepterais assurément de te plier à ma volonté ?

Sarcasme pur et dur mais dans le fond, il ne t’avait jamais vraiment “forcé”. Tu lui avais cédé. Plusieurs fois et tu y avais pris beaucoup de plaisir. Sans doute était-ce le temps d’arrêter ? Même si intérieurement, tu n’avais absolument pas envie d’interrompre cet échange de bons procédés... Ton désir incessant de le défier et de tenter de le sortir de ses gonds était bien présent...
Laissant ton dos tomber doucement sur la table, tu souriais avec un air de défi. Tournant la tête vers lui en ajoutant.

- C’est bête quand même. Peut être que si ça se serait su plus tard. Tu aurais pu obtenir plus de moi. Dommage.

Plus ? Ouh... il aurait pu oui. Mais de quoi parlais-tu ? Assurément de quelques parties de ton corps. Après tout... il t’avait goûté mais toi, ce n’était pas le cas. Et puis... tu n’étais pas une sainte, tu avais fini par te renseigner un peu pour ne pas paraître... inexpérimentée. Donc... tes recherches avaient mené bon train et... tu savais qu’il n’avait clairement pas eu assez de temps pour te découvrir pleinement. Mais jouer la provocation ne te ressemblait pas, à peine l'avais-tu vu tourner la tête vers toi que tes iris se détournèrent alors que tu perdais ton assurance... Bordel, il était intimidant quand même. Même si tu essayais de feindre que tu avais le contrôle, tu ne l'avais pas du tout... Il l'avait lui. Il te troublait à un point qu'il ne connaissait que trop bien et à ce stade, tu savais aussi que tu allais te brûler les doigts. Après tout... Il l'avait dit lui même... Il obtenait toujours ce qu'il désirait. Mais à cet instant, est-ce qu'il te désirait ?

Aardbei

Bien évidemment qu’il pouvait douter, il pouvait même oublier ! Puis quoi encore ? Jamais, tu ne t’abaisserais à faire une chose pareille. Tu avais de la dignité, de la fierté et tu te respectais suffisamment pour ne pas t’abaisser à un tel niveau de soumission. Avais-tu déjà été soumise d’ailleurs ? Non, bien au contraire. Ta principale activité était de lui tenir tête, de le confronter et de le défier. Même si cela menait à une défaite de ta part, tu n’avais pas peur de l’échec. Après tout, c’est en chutant qu’on apprend à remonter à balai, n’est-ce pas ? Arquant un sourcil alors qu’il avait ce sourire amusé.

- Range moi ce rictus, même dans tes rêves les plus sinistres, ça n’arrivera pas.

Par ailleurs, son excuse concernant le fait que la discrétion n’avait pas été suffisante... Ton air blasé était on ne peut plus lisible sur ton visage. Non mais il se fichait de toi ? Il y avait de fortes chances que oui. Bon, il passait son temps à le faire, te moquer, te taquiner et te pousser dans tes retranchements, c’était là son petit plaisir sadique. Un grognement d’irritabilité franchissant la barrière de tes lippes alors que tu soupirais de plus bel. Mais quel bougre ! Pensais-tu intérieurement alors que ton agacement se faisait toujours plus poignant dans ta poitrine.
Ainsi, pour évacuer cette frustration naissante en toi, tu décidais... de le provoquer. Tout simplement. Non sans t’installer un peu plus confortablement sur cette table fraiche qui parvenait à te rafraichir l’esprit. Être convaincante ? Oh parce que tu devais en plus le supplier de mettre fin à cette relation tordue ? Il ne manquait pas de culot.

- Oh ? Parce que tu songeais un instant que je tenterais de te persuader ? Et c’est moi qui suis crédule ?

Encore et toujours de la provocation, des petites piques semblables à des aiguilles d’acuponctures, cela ne faisait pas bien mal quand on en sentait une sur son index mais sur un point bien précis, cela pouvait être mortel, il suffisait juste de trouver la zone à cibler pour plus d’efficacité. Néanmoins, tu y étais toujours allée en tatonnant avec Thomas. Il était imprévisible, difficile à cerner et surtout... il se voulait indifférent à toute chose. Un masque constant sur son visage qui ne laissait pas de place à l’interprétation.
Mais alors que tu t’apprêtais à te redresser, tes sourcils se froncèrent un peu plus quand il prit place entre tes cuisses, ta robe remontant jusqu’à ta mi-cuisse assez promptement, il posait délicatement ses mains de part et d’autre de ta tête. Le toisant du regard, tu ne bougeais pas. Cet air un peu intrigué ancré sur le visage mais pas pleinement serein. Et... à raison, puisque les paroles qui suivirent, se voulurent bien percutantes alors qu’il n’était désormais qu’à quelques centimètres de tes lippes.  

- Qu’attends-tu de moi exactement ? Que je te scande une dépendance ? Que je te supplie de faire de moi ta maîtresse officielle ? Thomas... me connais-tu véritablement ? Penses-tu sincèrement que je vais tenter de négocier quoi que ce soit avec toi ?

Non pas que tu ne désirais pas le faire mais... Tu n’en étais pas capable. Tu avais beau avoir une répartie et du caractère. Tu n’étais pas capable de montrer tes atouts, de parvenir à lui tenir tête jusqu’au bout.
Néanmoins... Tu eus un instant presque malicieux... Une idée bien arrêtée. Il n’avait eu le loisir que de connaître la chaleur de tes cuisses, ainsi... tu vins à murmurer doucement entre ses lippes.

- Mais... Si tu tiens véritablement à le savoir. Il y a certaines parties de mon corps que tu n’as pas eu l’occasion de goûter. Enfin... Si tenté que cela t’intéresse. Un homme si sain que toi n’as sans doute jamais eu le loisir de véritablement s’amuser.

Du sarcasme ? Oh complètement. Mais à ce stade, tu ne pouvais pas rester pleinement muette. Approchant tes lippes pour venir mordiller sa lèvre inférieure, tes phalanges glissant sur son bas dos alors que tu décalais ton visage pour murmurer à son oreille.  

- Mais comme tu l’as si bien dit, mes arguments sont bien médiocres à côté de toi.

Un pouffement sarcastique alors que tu laissais de nouveau ton dos se presser contre le bois du meuble, ce sourire espiègle et fier au visage. Il avait son orgueil, tu jouais avec celle-ci sans état d’âme, quitte à te brûler les doigts.

Aardbei

Cette première interrogation te fit rire un peu jaune intérieurement... A vrai dire, tu n’avais pas réellement envisager une seconde que cette situation. Après tout, qui aurait pu l’imaginer ? Qui aurait pu se douter une seconde que ta relation avec le Gaunt allait à ce point changer ? Certes, il était préférable d’être ennuyée de cette manière plutôt que de devoir réparer ses petites mesquineries enfantines. Mais de là à assumer que cela te convenait ? Hm... Tu ne savais pas toi-même si tu l’étais réellement. En somme... tu supposais qu’il s’agissait d’une lubie, que cela allait finir par le lasser. Puis la réalité te scandait que s’il était resté accroché à toi pendant presque dix longues années... allait il réellement te laisser filer maintenant qu’il avait obtenu cela de toi ? Tu l’ignorais, à vrai dire... Tu ne le connaissais pas assez bien pour anticiper quoi que ce soit, il était bien trop imprévisible.
Un soupir s’échappait de tes lippes alors qu’il étayait ses propos en te remettant la longueur de ta relation avec lui en pleine figure... Il t’agaçait. En plus de te contraindre à cette posture qui laissait sous entendre une forme de soumission, même s’il n’en était rien.

- Me perdre en débat n’est pas réellement dans mes envies. Va donc te trouver un politicien pour ça. Les plantes sont bien plus galvanisantes pour moi que ton besoin de justification. J’estime ne pas à devoir argumenter, après tout. Je suis une femme libre et indépendante. L’avantage d’avoir un père moderniste est qu’il me laisse vivre ma vie comme je l’entends.

Petite piqure de rappel sur le fait que Bill Gaunt était un enfoiré de première ? Evidemment. Tu n’allais pas t’empêcher de le faire. Néanmoins, tu arquais un sourcil alors que tu pouffais de rire d’un air un peu sarcastique.

- Si tu avais été un réel danger, tu n’aurais pas attendu neuf années pour me montrer à quel point, tu pouvais me nuire. Donc bon, je pense pouvoir me permettre d’être aussi provocante que j’en ai envie. Visiblement, tu aimes ça qu’on te résiste. Tu as toujours adoré que je t’envoie sur les citrouilles, la seule chose que tu détestes... c’est d’être ignoré.

Par ailleurs... Tu ne pouvais ignorer toi-même le fait qu’il avait ôté ton corsage pour y dévoiler l’une de tes rondeurs. Fronçant les sourcils, un frisson vint à te parcourir alors qu’il se jouait de cette partie sensible de ta personne. Il te faisait frémir, il éveillait tes sens avec une facilité déconcertante, ses lèvres se jouant de tes faiblesses de cette aisance insolente et lascive. Ses lippes mordillant les tiennes alors que tu te reculais et il se redressait pour revenir à la charge. Une lutte interne avait lieu dans tes songes. Le repousser ? Par pur orgueil, tu le pourrais mais le fait est qu’il savait te stimuler. Prenant une grande respiration mentale, tu passais ta main sur sa nuque, allant jusqu’à son menton pour l’inciter à relever la tête pour te faire face, ton autre main glissant de son bas dos jusqu’à ses fesses et l’incitant à se presser un peu plus contre toi.  

- Tu as encore des choses à apprendre et à découvrir me concernant. Et ce que tu as manqué, dépasse les conventions habituelles.

Souriant faiblement, tu prenais possession de ses lippes. Estimant l’avoir assez entendu, tu laissais tomber le tissu de ta robe, dévoilant pleinement ton buste, tes mains glissant finalement sur son haut que tu ôtais jusqu’à ce que le tout rejoigne le sol. Non, tu n’avais pas envie que ça s’arrête, tu n’avais jamais eu l’intention d’y mettre fin, tu avais simplement trouvé une excuse pour le rabrouer et jouer de provocation. A cet instant, tu le voulais mais à la place, tu vins à interrompre ce langoureux baiser pour lui murmurer doucement.

- C'est tout de même amusant de voir que tu penses avoir le contrôle. Tu as beau être calculateur, tu n’es pas à l’abri d’une erreur. La preuve... Jusqu’à présent, je ne rentrais pas dans ton équation, tu n’es donc pas exempte de commettre un impair et... je me délecterais de te voir face à l’échec.

Une ultime provocation alors que tu quittais ses lippes, laissant tes phalanges caresser ses épaules alors que tu souriais d’un air un peu narquois. Le fait est qu’il avait le contrôle mais que tu étais bien trop fière pour l’admettre. Après tout, tu t’étais faite une raison. En fonction de sa réaction, tu ne le laisserais plus t’approcher. A voir s’il arrivait encore à te surprendre ou s’il était finalement plus facile à anticiper que tu ne le pensais.

Aardbei

Cette provocation, cette façon de le repousser ou même de le pousser à bout... Il était clair que tu avais fini par comprendre... En un sens, tu avais longtemps eu ce sentiment, d’avoir un traitement différent des autres... Mais c’était un peu égocentrique de le croire non ? Ou même désespéré de l’accepter ? Après tout... Remarquer une telle chose serait aussi avouer également que tu y apportes de l’importance. Et... c’était le cas. Comme tu l’avais dis plus tôt, s’il était un véritable danger pour toi, il t’aurait déjà fait plus de mal bien avant... Et pourtant, il se trouvait là. Placé entre tes cuisses, torse nu et ce sourire narquois au visage... Il s’empressait même de te rectifier en disant que c’était toi et uniquement avec toi qu’il appréciait la résistance... Les autres n’avaient rien à voir là dedans... Intérieurement, tu sentis comme... un pincement dans la poitrine... Les œillères que tu t’étais mise ou plutôt le déni où tu avais plongé, semblaient s’estomper peu à peu... Le masque était en train de tomber... Tu étais donc vraiment spéciale à ses yeux ? Ou était-ce une façon pour lui de te manipuler ? Comment pouvais-tu véritablement le savoir... Il restait fourbe, calculateur et surtout... il savait ce qu’il voulait et à ce sens... Il pouvait user de tous les moyens nécessaires pour obtenir l’objet de sa convoitise.

Ta poitrine désormais dénudée, ta peau parsemée de véritables frissons que procurait son toucher, tes propres phalanges se glissant vers sa ceinture afin de l’ôter. Tu n’écoutais plus vraiment ta raison, tu laissais ton corps décider à ta place car lui ne savait pas mentir. Mordillant ta lippe inférieure, un soupir franchissait la barrière de tes lèvres tandis que cette main mutine venait se frayer un chemin bien sensuel vers ce jardin qui ne lui était désormais plus secret, cette parcelle de ton corps qu’il avait su conquérir avec une aisance mais également une patience assez déroutante. Dix ans... Il avait donc prévu que tu finisses par succomber ?... Un léger pouffement sarcastique s’échappant de tes lippes alors que ta propre main se glisser vers l’objet de ton propre désir.

- Je suis encore admirative en voyant ta patience... A t’entendre... On pourrait croire que tu avais tout prévu... Pourtant, tu avais l’air surpris que je ne te repousse pas... La première fois que tu m’as embrassé...

Avais-tu pu sentir sa surprise ? Hm... Pas exactement. Tu avais sans doute assimilé ta propre surprise à la sienne. Après tout, tu aurais dû être dégouté par ce contact... Il t’avait fait vivre de véritables tumultes pendant des années... Et maintenant, tu étais là. Ton corps quémandant d’être possédé par le sien et ta fierté t’ordonnant de le faire ployer devant toi... Tu jouais un jeu dangereux... Il ne fallait pas se leurrer... Thomas n’était pas un homme bon, ni quelqu’un de bien... C’était donc ça qui te faisait vibrer ? Les mauvais garçons ? Tu eus un rire interne face à ce songe. Mais le fait est que... oui. Tu l’avais trouvé à ton goût, tu le trouvais même très bel homme... la seule chose qui te permettait de continuer de le détester, c’était sa manière de se comporter avec toi. Mais depuis qu’il connaissait ton attirance... Il l’exploitait et il pouvait ainsi tisser sa toile sans grande difficulté... Tu étais prévisible, impétueuse mais surtout... tu restais influençable...
Tes caresses se faisant plus intenses, tu finissais par...ôter tes doigts, plaçant tes mains de par et d’autres de tes cuisses, inclinant la tête avant de finalement lui dire.

- Et puis... Ne prends pas ma méfiance pour de la naïveté... Je vais t’avouer une chose et être sincère avec toi, pour une fois... Ce qui m’a toujours attiré chez toi... c’est ta détermination. Ce n'est pas faute d’avoir essayé de te l’arracher...

Tes lippes se rapprochant des siennes, tu les effleurais délicatement en souriant faiblement. Malgré tout, il avait usé d’arguments pour te garantir que le fait que cette relation soit connue de tous, ne changeait rien.... Bien... Tu lui laissais cette victoire... Tu acceptais que ta relation charnelle ne soit plus secrète... Même si tu allais devoir en assumer les conséquences... Mais sincèrement, tu savais au plus profond de toi, que ça te convenait comme ça... Du moins, jusqu’à ce que les choses se corsent... Mais pour le moment... Il avait gagné.

Aardbei