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Min-Hwan Park
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Baguette : Bois de Saule, Plume de phénix, de 27,9 cm, fine et flexible.
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#4467 - !["the other side" ft. Athé [+18] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif)
Sam 10 Déc - 0:09
Sam 10 Déc - 0:09Dernière édition par Magnus Sørensen le Mer 21 Déc - 19:06, édité 1 fois
the other side ☽ • ☾  Cette date n’avait plus la même importance depuis des années. Elle était signe d’un échec profond, signe d’une solitude évidente. Cette année, le prix de cette célébration c’était toutefois alourdit, me faisant porter une nouvelle culpabilité. Celle d’avoir jugé et condamné sans donner de chance, celle d’avoir vu un nouvel enfer et d’avoir réalisé que ma colère pouvait ne pas être dirigé vers la bonne personne. J’avais vu, ressenti et j’avais fini par faire face à la réalité. Même dans ma vie, tout ne pouvait pas être bon ou mauvais, il fallait une part d’imprévu, d’incertitude. J’avais besoin d’alcool. Sortant de chez moi en début de soirée, j’avais rejoint le chemin de traverse pour entrer dans le bar ouvert et me plaçant au fond, là où je pourrais boire sans qu’on ne vienne m’interroger ou m’ennuyer. De toute façon, être ici à cette heure signifiait qu’une chose et elle n’était pas nécessairement glorieuse. Ignorant le temps qui venait de défiler, je fus surprise de reconnaitre une silhouette au loin, accoudé au bar. Elle avait une famille, je le savais, je l’avais plus d’une fois lu, alors pourquoi être ici ? Elle n’avait rien à fêter ? Je n’allais malheureusement pas trouver ma réponse dans son esprit, trop de monde ici, trop de désespoir et pas assez de patience dans mon coeur. L’observant un moment, je ne pu que voir le nombre de verre s’enchainer, gonfler et vendre une triste vérité. Quelque chose n’allait pas… J’étais bien placé pour le savoir, trop bien placer. Alors, mettons ça sur le compte de l’alcool, ou de ma discussion avec le Mancini, mais après un moment, je finis par me lever, m’avançant jusqu’à elle pour tirer une chaise et m’asseoir à ses côtés. « Bonsoir… », je n’étais pas à l’aise dans cette configuration, mais il me suffisait d’un regard pour comprendre, saisir la gravité de la situation. Elle n’était pas rayonnante, elle était éteinte… Juger, me priver de tout en brisant les autres au passage… J’étais au final bien plus proche de mon père, de ses façons de faire… « Qu’est-ce que tu fais ici aussi tard ? », demandais-je simplement en faisant signe au barmaid de me servir la même chose. Je n’étais pas à l’aise. Je me rappelais encore parfaitement de ses mots, de son départ, de ses lèvres, mais surtout de ces mots. J’avais pensé la protéger lui épargner une réalité qu’elle ne pouvait pas accepter, mais pour de bonne raison. Enfin… Cette fin, avait été pour son bien, mais avec le recul, fallait-il vraiment ? Mes choix étaient-ils… Je devais entendre, accepter. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4473 - Sam 10 Déc - 1:27
Sam 10 Déc - 1:27Min-Hwan Park
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#4516 - Sam 10 Déc - 18:08
Sam 10 Déc - 18:08the other side ☽ • ☾ Regardant ses trophées, je relevais les yeux sur elle, m’affirmant qu’elle ne voulait plus s’entendre penser avant de me retourner la question non sans me rappeler que j’étais du genre à m’isoler, à ne pas être avec les autres. « J’avais rien de mieux à faire et c’est jour de fêtes. » soufflais-je en levant mon verre avant qu’elle ne m’en dise plus. Sa soeur s’était faite agresser et elle aurait pu éviter ça en étant resté avec elle. À présent, elle ne se voyait pas rester en famille, faisant semblant qu’il ne s’était rien passé. Elle préférait être ici, trouvant du positif à cela dans ma présence… Voilà pourquoi je n’aimais pas savoir ce qui pouvait se tramer chez les autres car inexorablement, j’avais de l’empathie. Ne pas savoir était le meilleur moyen de ne rien ressentir, de ne pas vouloir aider, de ne pas vouloir empêcher la douleur. Je n’avais pas su sauver ma mère, je ne pouvais pas le faire avec d’autres. « Tu veux que je t’aide à y aller ? », demandais-je simplement, me donnant un peu de temps pour savoir comment traiter l’information, savoir comment réagir sans trop en dire. « Ou vous auriez été deux à vous faire agresser. » soulignais-je donc en retenant des mots sans doute plus réconfortant. « Comment elle va ? » demandais-je alors, me doutant qu’elle devait être en vie car il était question d’une agression, pas d’autre chose, ou du moins, elle l’aurait sans doute formulé autrement. Cela dit, sa soeur était un indice assez important et pour le peu que j’avais suivis les discussions avec la mienne, « Il s’agit d’Erin Wheeler ? », ou il s’agissait d’une des plus grosses coïncidence de ce monde. Jouant avec l’alcool dans mon verre, j’espérais arriver à… Je n’en savais rien, ce n’était pas moi, enfin si, c’était celui que j’avais toujours été, mais que j’avais simplement décidé de museler, conscient des faiblesse qu’un tel comportement. J’avais juste accepté d’ouvrir une porte. Enfin accepté… C’est plutôt cette discussion avec mon cousin qui l’avait ouverte, me laissant plein de doute face à mes choix, face à celui que j’étais. Me protéger, mais devenir comme lui n’était pas une chose que je pourrais faire. Tout comme je n’arrivais pas à admettre les tort de ma mère. Certes elle aurait du être là pour moi, ne pas m’abandonner et affronter, comme l’avait fait sa mère. Elle n’aurait pas du me juger pour quelque chose dont je n’étais pas responsable… Seulement comment lui en vouloir après avoir vu ? Impossible. Je devais juste… Juste essayer de ne pas être comme lui, de ne pas briser les autres pour me protéger moi. Au final, la seule personne avec qui j’aurais pu le faire c’était elle. Elle n’avait pas voulu mon amour, elle n’y croyait pas, c’était une illusion pour elle, mais elle croyait en l’amitié, elle en avait besoin. Elle n’avait pas repoussé mon métier, simplement ma froideur, elle n’avait jamais mentit, s’exprimant directement, franchement… Cette main tendue serait peut-être l’ultime tentative et… Je n’étais sûr de rien, mais je voulais… Je ne voulais rien, je ne savais pas, j’avais l’impression de m’exposer. M’intéresser à elle, ça ne serait que comme je le faisais avant, que comme lire dans son esprit, ça ne m’engageait encore à rien, c’était simplement… Aider quelqu’un dans le besoin, être quelqu’un de bien, celui que j’avais arrêté d’être par égoïsme. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4518 - Sam 10 Déc - 18:32
Sam 10 Déc - 18:32Min-Hwan Park
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#4527 - Sam 10 Déc - 21:07
Sam 10 Déc - 21:07Dernière édition par Magnus Sørensen le Dim 11 Déc - 0:35, édité 1 fois
the other side ☽ • ☾ Sa soeur était donc bien la professeur de la mienne. Et… Elle connaissait Nora. Rien de bien étonnant, mais l’entendre de sa bouche, puis entendre le nom de mon père… Sans que je ne puisse lutté, je me tendis. C’était bien plus loin que je ne l’aurais voulu et pourtant elle ne faisait rien de mal, elle ne faisait que parler, que me répondre sans avoir la prétention de me juger et sans connaitre mes liens exactes. Elle n’entrait pas, elle ne forçait pas. Elle faisait uniquement face à des faits, rien de plus, « Elle n’a pas eu une enfance facile. Monsieur Mancini est au courant. », soufflais-je admettant un aveux pour elle, pour préserver ma soeur des injustices, de ceux ne pouvant se permettre de croire autre chose. Elle n’était pas méchante, elle avait juste souffert par ma faute. Elle n’avait pas à en porter les conséquences. Cela dit sa soeur allait mieux, elle n’était pas seul, comme presque tout le reste de sa famille. Elle se serait donc retrouvé face à eux avec la culpabilité d’avoir échoué. Difficile de faire front, difficile de trouver ce courage. Je ne pouvais pas juger, je ne pouvais que comprendre. La regardant s’approcher, elle se laissait finalement reposer sur mon épaule, visiblement trop usé pour garder ses distances. Du moins c’était ce que je pensais. Mais à ses mots, je comprenais que si elle avait tourné le dos, elle n’avait pas vraiment effacé notre histoire du tableau. Elle m’aimait bien. Je lui avais manqué et je semblais moins tendu… « L’alcool. », pas entièrement, mais faire face à ces pensées ne m’était pas entièrement permis. « C’est pas moi qui t’ait manqué, c’est ce qu’on faisait… », je préférais que ce soit ça et non pas une réelle volonté de rester prêt de moi. Je n’avais pas traité Athénaïs de la meilleure des façons, il n’y avait rien à réclamer, sauf le seul point sur lequel on était en accord. Soupirant à ses derniers mots, je me relevais, descendant de la chaise en tenant sa tête pour qu’elle ne tombe pas avant d’avancer des gallions sur le bars et de laisser la monnaie. « On va aller te coucher, t’es plus en état tout court. », me glissant de dos entre ses cuisses, je les attrappais pour la faire grimper sur mon dos avant de l’aider à s’agripper à mon cou et de sortir, l’air lui ferait du bien. Regardant autour de moi, je fis le rapide constat que mon appartement serait plus prêt que l’auberge. Il n’y avait rien chez moi de vraiment compromettant, rien qui en dirait trop et… Elle pourrait mieux y dormir. « Je suis legilimens. » déclarais-je d’une voix neutre, « Je passe ma vie à entendre les gens dire ce qu’il ne pense pas. Je ne veux personne simplement car j’ai trop entendu des vérités jamais assumé à mon sujet. », ce qui n’était pas son cas, mais comme souvent, les gens étaient moins dans le jugement au début. C’était souvent après que ça se dégradé. Cela dit, elle avait au moins eu l’avantage de ne pas mentir une seule fois. Je pourrais laisser mon don courir ce soir, simplement car je ne voulais pas voir, pas entendre pour le moment. Je trouvais le courage de maintenir une porte ouverte, je ne voulais pas entrevoir quelque chose de contradictoire. Et puis, elle avait assez à vivre pour le moment, m’introduire dans son esprit et saisir ses angoisses ne serait pas correcte. M’engageant dans une ruelle, je la traversais, silencieux, soucieux de ce que ça pouvait signifier ou de ce qu’elle pourrait en penser jusqu’à arriver à ma porte et l’ouvrir. Montant les escalier, je finis par ouvrir mon appartement, « Pumpkin, laisses moi rentrer… », pestais-je avant de lâcher ses affaires sur le canapé et traverser le salon pour aller la déposer sur mon lit. Lui ramenant un verre d’eau, je lui tendis avec une boite de cachet moldus. « Ça t’aidera à supporter ta gueule de bois de demain. Dors. », mais avant ça, je tirais un rideau pour ouvrir ma penderie et lui sortir un pantalon de jogging et un t-shirt sans doute trop grand pour elle, que je déposais sur le lit à côté d’elle avant de quitter la pièce et de refermer la porte. Je ne savais pas ce que je venais faire, je ne sais pas pourquoi je l’avais fait. Je savais simplement qu’en m’asseyant sur mon canapé, l’idée de me retrouver prit au piège me serra le coeur. Ce n’était pas très juste, mais même si je voulais écouter l’Italien, les murs que je m’étais construit devaient tomber, enfin en partie. J’estimais que d’ici là, je pouvais au moins lui offrir un endroit ou se reposer et… Quelqu’un pour l’écouter, même si je n’étais pas à l’aise. J'étais un gars bien, je n'étais pas mon père. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4531 - Sam 10 Déc - 21:56
Sam 10 Déc - 21:56Min-Hwan Park
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#4541 - Dim 11 Déc - 1:20
Dim 11 Déc - 1:20the other side ☽ • ☾ « Je sais. C’est juste plus simple de te le dire maintenant. », soufflais-je en essayant de faire abstraction de la masse d’information qui traversait mon esprit à cet instant. Cela dit la suite ne m’arracha pas de pensée positive, elle avait en effet toujours été franche, n’avait jamais rien caché, même lorsqu’elle pouvait se blesser. Arrivant chez moi, je l’avais finalement déposé sur mon lit dans ma chambre avant de lui donner de quoi gérer sa futur gueule de bois avant de lui donner des vêtements et de quitter la pièce. Je cherchais à trouver un sens, une raison à tout ça, mais pour le moment j’avais peur de voir la vérité en face. C’était plus simple de penser à sa sécurité, à ce que je pouvais lui apporter de neutre.Ne restant bien évidemment pas à sa place, elle me rejoint dans le salon, ou plutôt sur le sol, à moitié habillé alors qu’elle me posait l’unique question qui ne pourrait avoir de réponse sans la blesser. Pourquoi l’avoir repoussé ? Pourquoi l’avoir fait alors que je savais qu’elle n’avait aucune mauvaise intention, qu’elle voulait mon bien. Le droit d’être aimé… Ça devenait un peu trop récurrent dans ma vie ces derniers temps… « Car ça devenait justement un besoin pour toi et que je ne pouvais simplement pas y répondre. », soufflais-je en la regardant. Ça pouvait paraitre difficile, mais malheureusement, je m’étais sentis coincé. « Les beaux discours, les convictions profondes, ça vacillent, j’ai assez donné dans le domaine. » assurais-je en voulant me refermer, éviter de faire face. Ça serait plus simple, bien plus simple. Alors pourquoi je voulais qu’elle dorme ? Et surtout ici, car même si elle ne la posait pas, moi je me la posais. « Tu as trop bu et je ne suis pas sûr d’avoir toutes les réponses… J’essaie vraiment de garder une porte ouverte, mais c’est comme étouffer ma Legilimencie, ce n’est pas naturel. », avouais-je dans un soupir alors qu’elle se relevait, tendant une main, me demandant de venir avec elle car elle ne voulait pas être seule. Elle ne voulait pas que ce soit un rêve… « Si c’était un rêve je ne te tiendrais pas encore à distance Athénais. » soulignais-je avant de me lever malgré tout. L’accompagnant dans ma chambre je la laissais s’y allonger avant de me déshabiller pour enfiler un bas de pyjama. Je faisais vraiment ça ? Je lui cédais vraiment ? C’était pour moi, pour essayer de me guérir ou par pitié ? Par nécessité de me racheter ? Je n’en savais rien, à vrai dire l’alcool embrouillé encore trop mes pensées, me laissant hagard, perdu face aux tourments de mon esprit. La rejoignant alors, je glissais simplement mes bras autour d’elle pour l’attirer à moi. Ce n’était pas la première fois, enfin si, la première fois que je tenais une femme dans mes bras sans la volonté de coucher avec. Du moins dans mon lit. La première fois aussi que je laissais mes pensées divaguer, « Dors, tu auras l’esprit plus clair demain… », murmurais-je en fixant le plafond comme pour y trouver une réponse. Une réponse qui ne vint jamais. J’avais aucune idée de ce que je foutais, ni de comment j’avais fini par m’endormir. La nuit avait juste été profonde, reposante et si un rayon de soleil n’était pas venu frapper mon visage, j’aurais sans doute pu continuer. De là à me rappeler de tout directement… Il me fallut un moment pour faire le tri entre la douleur laissé par l’alcool et cette chaleur apaisant qui irradiait une partie de mon corps. Athénais… Avais-je gagné en lucidité ? Non. L’Italien s’imposait toujours dans mon esprit, comme l’empathie que j’avais ressenti la veille… Lui laisser une chance ? Lui faire confiance ? Est-ce que je pourrais réellement respirer ? Souffler en sa présence ? Me redressant, je passais une main sur ma tête, cherchant à y remettre un peu d’ordre alors que le contrôle de la veille s’était éteint pour me laisser plonger dans son esprit. Si hier j’avais peur d’y lire des réalités, de forcer le passage de sa conscience et de bousculer son intimité, j’étais plus enclin à y faire face ce matin. Elle n’avait pas peur de moi, elle savait deux réalités de mon existence, mais elle n’avait toujours pas peur de ce que ça impliquait. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4544 - Dim 11 Déc - 2:05
Dim 11 Déc - 2:05Min-Hwan Park
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#4545 - Dim 11 Déc - 2:41
Dim 11 Déc - 2:41the other side ☽ • ☾ « Il y a des pensées qui blessent sans avoir besoin d’attendre quoi que ce soit. » soufflais-je en sachant pourtant pertinemment qu’elle ne pourrait pas comprendre. Elle avait toujours le filtre des pensées, de la volonté d’un autre. La vérité n’était jamais brute, jamais aussi réelle. Il fallait maintenant qu’elle dorme, qu’elle me soulage du poids de mes incertitudes. Ce qu’elle finit par accepter de faire, non sans demander à ce que je vienne avec elle. Je ne savais même pas pourquoi j’étais là, pourquoi je l’avais accompagné. Ignorant si c’était pour elle ou pour moi. Ce que je sus en revanche, c’était que j’avais réussi à dormir étonnamment bien. Récupérant bien plus que je ne l’aurais cru après avoir bu autant d’alcool.Me redressant pour chercher à me réveiller réellement, je fis rapidement face à ses pensées, à son raisonnement qui m’en dit plus plus que ses premiers mots. « Non. », soufflais-je en l’entendant se faire le constat que cette nuit avait été bonne, reposante, que je lui avais apporté une sécurité qu’elle ne connaissait plus et dont elle avait eu besoin depuis l’agression de sa soeur. Elle avait été déstabilisé et bien malgré moi, j’avais su l’apaiser. Je voulais de ça ? De ce poids que je pouvais avoir ? Ou du poids de cette réciprocité. Une main toujours sur mon visage, je ne la regardais pas encore lorsqu’elle souligna ce que j’entendais depuis le début, ne me laissant pas faire un plus grand constat avant de saisir ma main pour embrasser mon cou, me remerciant sans que je ne saisisse réellement en quoi. Enfin si, je voyais, mais à quel point en avait-elle vraiment eu besoin ? J’avais cédé à sa volonté, je l’avais soutenu… « Ce n’était pas un caprice. » soufflais-je alors, « Le sentiment d’insécurité, le besoin d’équilibre, d’un support, ce n’est pas un caprice, mais une nécessité pour rester maitre de soi-même. », cela voulait dire que j’acceptais cette place ? Une place incertaine, une place importante dans l’existence d’une personne ? « Mais oui, je t’entends depuis le début, de l’étalon à l’image très nette du films que tu as pu te faire de nous deux alors qu’on venait à peine de se rencontrer. C’était particulièrement difficile de rester lucide, tellement que je n’ai pas réussi. », ma voix demeurait blanche, comme si traiter toutes ces informations avaler toute mon énergie. « Je ne sais pas encore ce que je veux faire de toi… » avouais-je finalement, tournant la tête vers elle, le visage éteint, comme à mon habitude en fait. Je n’avais jamais été très expressif, « Alors ne me remercie pas encore. Faire entrer quelqu’un dans ma vie est bien plus difficile que ça et je ne sais pas jusqu’où je pourrais aller sans reculer. », je préférais être honnête, même si cette dernière me pinçait douloureusement le coeur. À qui je ne voulais pas donner d’espoir ? À qui je voulais faire croire que je pourrais avoir un contrôle complet de ma vie ? Me laissant retomber dans le lit, je posais mon regard sur elle, la regardant s’animer lentement sous le soleil, ne sachant pas vraiment de quoi serait fait demain si elle prenait la moindre place… Ne pas me fermer, ne pas faire ce qu’on m’avait fait, ne pas être mon père… « C’est la première fois que j’ai réellement bien dormis. » avouais-je finalement, première vérité qui ne découle pas d’une mise en garde, première réalité qui m’était personnelle, qui lui donnait accès à un aperçu de mon passé. Je n’avais en réalité jamais su réellement me reposer, du moins pas depuis que j’avais conscience du monde et de ce qui pouvait se tramer dans l’esprit des autres. J’avais toujours été hanté par un passé, que ce soit le mien ou celui des autres. Je n’avais jamais pu m’arrêter, profiter, simplement abandonné et ce que la nuit se soit passé dans les bras d’une femme ou dans ceux de l’alcool. Il n’y avait jamais réellement de repos, jamais réellement de pause. Alors répondre à ses déclarations silencieuses me semblaient bien plus pertinent que de me lancer sur d’autres sujets. J’avançais pas à pas, cédant un terrain qui semblait infini et infime à la fois. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4548 - Dim 11 Déc - 3:28
Dim 11 Déc - 3:28Min-Hwan Park
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#4556 - Dim 11 Déc - 14:20
Dim 11 Déc - 14:20the other side ☽ • ☾ Elle restait certaines d’avoir fait un caprice, car elle en avait eu besoin, qu’elle m’avait forcé, profité de ma faiblesse dû l’alcool. Si c’était si simple… Rien n’était simple, pas dans mon esprit. Il était préférable que je lise le sien qu’inversement, malgré son chaos, elle était d’une extrême lucidité. Comme ses pensées à la première fois, le premier jour. Je ne savais au final pas quoi faire d’elle et elle affirma que je n’étais pas obligé de changer, qu’on était pas malheureux avant qu’elle n’avoue le manque dans son coeur. « Ça ne serait pas équitable. » soufflais-je avant d’avouer une réalité. Celle que c’était la première fois que j’avais bien dormi et… Cette réalité la frappa assez violemment dans son esprit. Se lovant contre moi, elle me fit alors une proposition. Venir chez moi pendant son stage pour dormir avec moi. Un échange équitable car j’y trouverais autant d’avantage qu’elle. La laisser ici, rentrer toujours un peu plus, vivre en partie avec elle pour simplement me reposer, est-ce que ça en valait le coup ? Incapable de répondre, je l’écoutais ajouter qu’elle n’avait pas d’exigence, d’espérance. Elle voulait juste laisser sa marque et si ses amis pouvaient en profiter moi aussi. Elle respecterait mon rythme et si nous échangions, mes problèmes pourraient trouver une réponse en elle. Sur ce point, elle était une nouvelle fois transparente. Il n’y avait pas de différence entre ses mots et ses pensées, du moins jusqu’à ce qu’elle ne se perde. Esquissant un sourire, je confirmais d’un hochement de tête, « C’est moins imaginé que lorsque tu imaginais mes mains sur ta poitrine. », repoussant simplement sa proposition au loin, je me penchais simplement sur elle, trouvant ses lèvres avant de glisser mes mains sur son corps, sous mon t-shirt, flattant la peau tendre de sa poitrine avant d’aller plus loin, de la retrouver, de m’accorder à elle sans même chercher à lutter. Elle voulait que rien ne change et moi, j’avais besoin de temps pour accepter ces idées, ces pensées. Besoin de temps aussi pour lui redonner une place. Basculant beaucoup trop facilement hors de ma conscience, cette première fois dans un lit, dans mon lit, avait quelque chose de différent, de presque fébrile lorsque je me la libérais de ma possession pour la garder avec moi, contre moi. L’esprit troublé par l’extase, il n’y avait pourtant pas de doute. Une réalité demeuré, une volonté, une impression. Elle restait le choix le moins dangereux, le moins cruel. « Ok pour dormir chez moi pendant tes stages… » soufflais-je finalement avant de clarifier une chose, « Je n’accepte pas car on a couché ensemble. », la précision était importante, « C’est qu’alcoolisé, sobre ou en plein orgasme, la réponse est la même. Tu es clair dans ton esprit, depuis le début. Même si la peine de te faire rejeter t’as assombris, tu reste clair. », un peu trop même, mais c’était reposant, elle restait reposante. « Je vais me laver… » ajoutais-je finalement pour reprendre un peu d’air, pour retrouver les idées clairs. Pour la suite, j’aurais besoin de mon cerveau, de mon esprit et l’orgasme qu’elle m’arrachait à chaque fois ne me le permettait pas. M’extirpant des ses bras avec douceur, je sortais du lit avant de rentrer dans ma salle de bain attenante. Me glisser sous l’eau me fit un bien fou, repoussant lentement les affres de la jouissance au fin fond de mon âme. Elle n’était pas dangereuse j’en avais la certitude. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4565 - Dim 11 Déc - 16:12
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#4596 - Dim 11 Déc - 22:12
Dim 11 Déc - 22:12the other side ☽ • ☾ Je voulais bien la croire, j’espérais même, alors je ne dis rien, profitant de ma douche pour me vider la tête, pour y voir plus clair avant de la retrouver avec Pumpkin. Haussant un sourcil, « Je confirme. », soufflais-je en confirmation du fait que l’endroit était confortable. Jour férié oblige, je passais un jogging et un simple t-shirt avant de tourner la tête sur mon chat qui ne manquait de se plaindre du mouvement de l’étudiante. « Elle aime bien dormir contre quelqu’un, si tu bouges avant qu’elle soit endormie elle ne manque pas de se plaindre. », laissant la jeune femme rejoindre la salle de bain j’en profite de mon côté pour ouvrir la fenêtre au hiboux m’apportant quotidiennement la presse Moldu avant de lui lâcher de quoi manger et retourner vers ma cuisine pour préparer du café. Le calme fait du bien, m’aide à replacer mes idées. Me servant un mug, je regarde un instant la salle de bain avant de verser une seconde tasse. Je n’étais pas seul et j’allais devoir penser pour deux, d’autant qu’elle était sensible aux attentions de ce genre. Faire un pas vers l’autre… Et en parlant de ça, je retourne à ma fenêtre pour confier un message au volatile afin que ce dernier puisse le délivrer à mon destinataire, où qu’il soit. Un courrier synthétique, une simple preuve que je l’avais entendu avant de me plonger pour de bon sur la lecture de ce que j’avais récupérer. Les fêtes amenaient leurs lots d’improbabilités, notamment du à l’alcool et souvent, il était nécéssaire d’ouvrir des enquêtes pour effacer des preuves, seul soucis à tout cela, le fait qu’on ne pouvait pas toujours connaitre le nombre exacte de moldus concerné… Ce que me fit penser, il y avait un autre moyen assez simple pour trouver ce genre de chose… Les moldus s’étaient modernisés, et nous avions du en faire de même. Débranchant mon ordinateur portable, j’ouvrais l’appareil pour faire des recherches croisaient sur différent sujet et mots clés. Pas besoin de rester devant cela dit, l’appareil ayant été ensorcelé et validé par le ministère, il isolait de lui-même les sources les plus intéressantes. Travailler un jour férié était normal pour moi, préférant toujours m’y prendre tôt ici plutôt que de me faire surprendre demain au bureau. Et puis à l’exception d’aujourd’hui, il n’y avait pas de distraction chez moi. Personne pour s’en plaindre et en parlant de ça, j’entendis ses pensées s’approcher, « Si tu as besoin d’autres vêtements, tu peux te servir dans ma penderie. », c’était préférable qu’elle s’habit, son corps restait une tentation bien trop importante pour moi. « Et il y a un café sur le bar. », cuisine ouverte oblige, j’y mettais souvent ce qu’il me fallait pour tenir. Entourant quelques faits divers étrange, je ne relevais pas encore les yeux sur elle, en fait j’utilisais une diversion pour accepter sa présence, pour la laisser prendre place dans mon espace et Pumpkin l’avait bien comprit. Elle m’avait sauté dessus pour prendre place sur mes épaules, ronronnant à mon oreille alors que j’étais toujours penché sur ma table, lunette sur le nez, café encore fumant un peu plus loin. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4601 - Lun 12 Déc - 0:55
Lun 12 Déc - 0:55Min-Hwan Park
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#4603 - Lun 12 Déc - 1:23
Lun 12 Déc - 1:23the other side ☽ • ☾ « C’est une façon de faire avec un Legilimens en effet. » soufflais-je en guise de réponse. La sentant et l’entendant revenir, j’essayais de ne pas trop me concentrer sur ses pensées, mais elle… N’était pas très concentré et à peine m’avait-elle remercié que déjà, elle fouillait partout pour faire à manger. Bon, si elle avait faim, c’était pas dérangeant, seulement… Elle s’attendant sans doute à une coopération plus importante de ma part… Quoi que non. Ses pensées étaient limpides. Relevant de nouvelles infractions possible, je ne relevais pas les yeux lorsqu’elle posa l’assiette sur la table, me contentant d’un « Ok. » avant se sentir sa jambe glisser vers moi. Les héros avait le droit à un jour de repos ? Entourant un nouveau potentiel cas, je soufflais, « Malheureusement, si je veux rentrer avant 20 heures demain, j’ai intérêt à relever le plus d’infraction possible, les sorciers bourrés ne sont pas plus brillant que les moldus. », cela dit la suite me fit relever les yeux, voir même les froncer. Voyager ? Aujourd’hui ? Elle voulait me changer les idée, me faire souffler. Elle savait que je n’étais pas à l’aise avec sa présence et… Haussant les sourcils, elle était définitivement trop franche, « Si en effet j’aime coucher avec toi et que je ne suis pas à l’aise à l’idée de t’avoir chez moi, je le suis encore moins à l’idée de voyager. » ajoutais-je en secouant la tête et en baissant à nouveau les yeux pour réprimer un sourire. « Et je hais l’Italie. », pas besoin d’en savoir plus, juste, je n’aimais pas ça. Seulement quelque chose me disait qu’elle n’allait pas me laisser tranquille alors après un soupire, je lui tendais une main, métaphoriquement. « L’extérieur m’épuise, je dois maintenir mon don pour ne pas me faire saturer d’information et je préfère encore apprendre à supporter ta présence dans un espace que je maitrise que dehors. », ce qui était vrai, même si ça impliquait beaucoup de chose, « Laisses moi juste finir, on… On trouvera quoi faire après. », repoussant simplement la discussion à un peu plus tard, je ne mis en réalité pas bien longtemps à faire le tour. En autant d’année de métier, j’avais fini par savoir quoi chercher et où. Me relevant sans que Pumpkin ne bouge, je déposais le tout sur un meuble avant de lancer les impression de ce que mon ordinateur avait pu trouver et le ranger. J’allais avoir à faire demain, du moins pour les affaires moins urgentes, pour le reste, les Oubliator de garde s’en occuperait bien assez vite. Déposant mon chat sur son arbre, je retirais mes lunettes avant de m’étirer et attraper ma tasse pour en vider une partie, « J’ai pas besoin que tu t’acharnes à me créer des bons souvenirs… Si déjà tu réussis à en créer aucun mauvais ça sera bien… », c’était limite ma seule demande, la seule qui pourrait avoir de l’importance. Quant à savoir quoi faire, je passais ma vie à lire, mon appartement en étant rempli. Pour le reste… Je n’avais pas eu assez d’amis pour ça, enfin plus depuis ma sortie de l’école. Tendant toutefois le bras pour prendre un de ses pancakes, je le mangeais avant de dire, « Ils sont comestible en effet. », un sourire un peu blanc sur le visage. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4604 - Lun 12 Déc - 1:50
Lun 12 Déc - 1:50Min-Hwan Park
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#4607 - Lun 12 Déc - 2:19
Lun 12 Déc - 2:19the other side ☽ • ☾ « Qu’importe l’endroit, il y a des Italiens. », précisais-je, mais je n’irais pas parler de mon sang, de ma famille, de mes origines. Ça serait un non catégorique et non négociable, même si elle était déçu. Demandant à pouvoir finir, je notais cela dit ses efforts pour ne pas me déconcentrer, pour me laisser finir jusqu’à ce soit le cas. Posant mes yeux sur elle alors qu’elle faisait un commentaire sur la situation, j’eus un léger mouvement d’épaule, « Au moins je suis bon quelque part. Très bon si je me rappelle bien. », humour, ou tentative. La regardant s’activer pour faire le ménage, elle sembla remarquer les livres, je n’y faisais plus attention, c’était devenu habituel… Mais au moins on avait un point commun, la lecture et cela lui donna une idée qu’elle rectifia bien rapidement, oui j’allais l’entendre. Alors elle en fit une seconde, celle d’une lecture tandis que je lui caressais la cuisse. Et après c’était moi celui qui ne s’exprimer qu’à travers ça ? Je faisais déjà des efforts et… « Je vais finir par croire qu’elle est vraiment très grosse… » soufflais-je dans un rire. C’était pas la première fois que j’entendais ça chez elle, et chez d’autre aussi. J’avoue que je n’avais jamais été intéressé par les mecs, alors connaitre la moyenne… « J’arrive pas à croire que je vais demander ça, mais elles font qu’elle taille les autres ? », non parce que là… Secouant la tête, je fermais les yeux, elle me faisait vraiment penser à n’importe quoi… « Je suis pas sociable, mais tu as un sérieux problème avec le sexe. », soulignais-je toutefois, étrangement léger durant quelques secondes avant de frapper ma jambe pour appeler Pumpkin qui sauta de son arbre à chat pour sauter sur ma jambe et monter jusqu’à mes épaules. « Je peux aussi couper ici. C’est moins fatiguant chez une personne. C’était le cas hier. » avouais-je avant de rejoindre ma chambre et de me laisser tomber dans mon lit, mon chat ayant sauté pour me rejoindre et se glisser dans mes bras. Les câlins lui manquaient, il faut dire que ces derniers temps, je n’étais pas souvent là. « Tu es aussi opaque qu’un mur. », l’informais-je alors que je laissais courir mon don pour saisir le livre à côté de moi. La vérité c’était bien que j’étais toujours fatigué, et que je ne promettais pas de rester forcément éveiller. Ce qui était étrange, mais c’était sans doute le contre coup de l’alcool et le café devait encore faire effet. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4644 - Mar 13 Déc - 1:12
Mar 13 Déc - 1:12Min-Hwan Park
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#4674 - Mar 13 Déc - 16:39
Mar 13 Déc - 16:39the other side ☽ • ☾ Elle n’y était pour rien, mes ses pensées ne furent pas agréable à cet instant. Parler de l’Italien, mon cousin de surcroit, mais surtout de la ressemblance qu’elle avait pu nous trouver… Dans un sens j’étais content de ne pas du tout porter son nom de famille, d’avoir les yeux de ma mère et une soeur complètement à l’opposé. Ça lui éviterait de faire le rapprochement, et ça m’éviterait de devoir l’éloigner. Elle pouvait mettre un pied dans ma vie, passer cette porte, m’essayer à une amitié, mais c’était beaucoup trop… Intime pour moi. « Je n’ai rien dit. », soufflais-je, refusant de laisser ce nom raisonner trop longtemps dans mon esprit. Il était plus facile de changer de sujet et d’essayer de comprendre en quoi c’était si étonnant d’être ainsi équipé. Non pas que j’ai à me plaindre, mais pour une fois que je pouvais avoir une réponse…Apprenant un peu plus sur sa sexualité, elle finit par désigner un mug qui me fit tourner légèrement la tête pour me faire une idée. C’était… Court non ? Enfin peut-être que c’était simplement moi qui avait un soucis, mais même là, elle me prit de vitesse, pensant rapidement que c’était loin de lui déplaire. Ce qui semblait être une norme chez les femmes avec qui j’avais couché. Relevant donc sa tendance à parler énormément de sexe, elle souligna à juste titre que nous même étions assez porté sur la chose et… « Exacte. », cela dit elle voulait, lire et… Je préférais éviter de me reposer sur cette situation. Coupant mon don, je profitais du silence pour me reposer un peu, pour m’allonger et… Lever les yeux sur ses doigts glissant dans mes cheveux. C’était étrange, mais ça devait être normal, enfin je suppose. « Je ne compte pas dormir… » répondis-je avant de continuer ma lecture jusqu’à… M’endormir. Ça n’arrivait jamais et pourtant, elle réussissait à m’apaiser une nouvelle fois. Et sans savoir exactement durant combien de temps j’avais pu dormir, j’ouvris à nouveau les yeux pour réaliser que je m’étais allongé et qu’un peu trop naturellement, j’avais glissé une mains sous son haut. Je me demandais un instant si ce n’était pas la chaleur qui me détendait. Si la seule réponse à tout ce cirque c’était ça. Me redressant, je soupirais légèrement face à ce qui venait de se passer, face à ce nouvel abandon, à ma conscience ayant à nouveau glissé hors de mon corps. Glissant ma main hors de son t-shirt, je finis par m’asseoir, encore un peu endormi, « J’ai dormi combien de temps ? » demandais-je simplement avant de sentir la faim arriver et avec elle, mon envie de rester au lit s’envola. Sortant du lit du lit, je m’étirais rapidement avant de sortir de la chambre et de me rappeler au passage qu’elle était là, faisant donc demi-tour, je lui dis, « J’ai faim… Je vais faire à manger… Si tu veux… », reprenant ma route, je m’activais rapidement en cuisine pour faire quelque chose de rapide et qui m’avait toujours remplit pour la journée, des boulettes de pommes de terre farcies. Bon je n’avais pas spécialement connaissance d’un régime alimentaire particulier, mais dans le doute, j’en fis sans viande, les mettant à part. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4687 - Mar 13 Déc - 19:37
Mar 13 Déc - 19:37Min-Hwan Park
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#4709 - Mer 14 Déc - 0:58
Mer 14 Déc - 0:58the other side ☽ • ☾ Trois heures et demi ?! Sérieusement ? Le pire dans l’histoire, c’était qu’encore une fois j’avais bien dormi, je n’avais pensé à rien, j’avais simplement profité, soufflé et j’étais bien trop en forme à présent pour nier cette évidence. « Oui, mais c’est étrange. », soufflais-je en entendant ses pensées m’envahir alors que je quittais la pièce pour faire à manger. Une recette qu’elle ne connaissait pas et dont elle s’intéresse. « Oui, c’est rapide à faire, ma… Enfin j’en mangeais souvent. », je n’avais plus de mère et à vrai dire, si je suivais les mots d’Amos, je n’en avais jamais eu… Eloignant le sujet, elle me prévient qu’elle mangeait de tout avant de se réjouir à l’idée d’en manger. Elle avait faim et elle s’étonnait aussi de mon énergie au réveil. « Trainer dans le lit ce n’est que repousser le début de la journée. » soufflais-je donc en guise de réponse avant que mon chat ne détourne son attention.Elle avait un chat, Twilight, je pouvais d’ailleurs le voir dans ses pensées, un chat visiblement beau en plus d’être un fidèle compagnon. « J’ai eu Pumpkin en commençant à travailler, je n’avais pas d’animaux à Durmstrang. », fronçant un instant les sourcils en réalisant ce que j’avais dis, je repoussais ça un peu plus loin. En moins de cinq minutes, j’avais failli en dire de trop, beaucoup trop. Heureusement que Durmstrang était dans mon dossier et qu’il n’y avait là aucune grande surprise. Simplement, je me relâchais un peu trop, à moins que cela soit le repos excessif que j’avais pu avoir aujourd’hui. Lui tendant une assiette, je prenais la mienne avant d’aller m’asseoir à la table pour commencer à manger. « Qui s’occupe de ton chat quand tu es à Londres ? », quoi que la réponse était assez simple, soit ses parents, soit sa soeur sans doute. Cela dit, rester loin de mon propre chat serait difficile. J’avais trop l’habitude de vivre avec elle, d’avoir sa présence. On négligeait souvent l’importance des animaux, de leur bienfait. Elle, elle avait un peu brisé ma solitude, m’offrant une responsabilité, une personne à m’occuper et qui n’avait pas de demi mesure. C’était oui, ou non, jamais entre les deux. « Je ne suis pas doué pour faire la conversation quand ça ne concerne pas le travail. » admis-je finalement, même si je ne me faisais aucune illusion sur ce qu’elle devait en penser. C’était assez évident et assez clair, impossible d’être surpris par ça. Seulement je faisais un effort, pas forcément le plus brillant, mais un effort quand même. C’était toujours ça de prit. Un remerciement pour le repos inattendu qu’elle m’avait offert en quelque sort. C’était définitivement perturbant. Je n’avais pas souvenir que les gens soit aussi reposant avant. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4741 - Mer 14 Déc - 18:19
Mer 14 Déc - 18:19Min-Hwan Park
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#4781 - Jeu 15 Déc - 14:26
Jeu 15 Déc - 14:26the other side ☽ • ☾ Elle ne creusait pas, elle ne le ferait pas, ce qui m’allait parfaitement, ce qui était… Presque rassurant ? Nous avions des points commun, il faudrait être aveugle pour ne pas les voir, cela dit, rien que sur des détails, on se rejoignait. Posant alors une question sur le chat, la réponse m’avait déjà semblé évidente, mais j’essayais de faire la conversation, j’essayais de l’occuper, ou de m’occuper. Il était donc gardé par sa mère et si elle regrettait de ne pas l’avoir avec elle, au moins il bien traité. Je n’étais pas très à l’aise dans ce genre d’interaction. Je ne savais pas vraiment quoi dire ou quand faire, ce qui l’amusa. S’approchant pour embrasser ma joue, je fronçais légèrement les sourcils à ce geste, étrange à bien des égards pour moi. Oui je faisais l’effort, simplement, c’était tellement ridicule… Tellement pas dans mes habitudes. Tournant là tête en direction du feu lorsqu’elle pensa à l’odeur, je fus attirer à elle avant qu’elle ne glisses ses bras autour de mon cou pour me faire un câlin. C’était étrange d’avoir envie de ça, étrange de me sentir apaisé. Mais de là à voir ça comme une récompense… « Tu en as surtout envie… », soufflais-je alors que je savais que c’était plus complexe. Ce n’était pas juste pour elle, mais il il y avait une véritable volonté, celle de me faire du bien, de me remercier… Glissant mes mains dans son dos, je finis simplement par reposer ma tête sur la sienne, attendant je ne sais quoi. Il y avait quelque chose de reposant, de rassurant à être ainsi, sans doute une solitude trop intense pour le garçon que j’avais été toute ma vie. J’étais devenu ainsi, mais j’avais été sociale, avant, avant de sombrer, avant de m’emmurer. Mes études avaient été moins lourdes, loin de ma mère, de sa dépression, de sa douleur, j’avais su renaitre, créer des liens, ce ne fut qu’en grandissant que je compris que ce genre de relation n’avaient pas d’avenir. « Ma soeur m’a souvent dit que j’étais Poufsouffle, mais j’ai du mal à voir la similitude entre elle et moi. », soufflais-je en la relâchant, me surprenant à ne pas savoir comment rester contre elle aussi longtemps. « C’est particulier comme façon de faire d’ailleurs, les maisons, c’est un principe assez sectaire. », elle me les avait présenté, expliqué qui était quoi, si bien, « Ma soeur a les Serpentard en grippe, alors que je suis persuadé qu’ils ne sont pas tous le mal incarné. », j’en étais même sûr. C’était assez dommage. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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#4785 - Jeu 15 Déc - 16:14
Jeu 15 Déc - 16:14Min-Hwan Park
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#4820 - Jeu 15 Déc - 23:51
Jeu 15 Déc - 23:51the other side ☽ • ☾ Ses pensées n’étaient sans doute aussi claires que les miennes, tout deux avions de véritable doute quand à ce qu’il fallait ressentir ou non. Quant à ce qu’il fallait en faire. Je n’en avait pas l’habitude, enfin plus. Alors après un moment je m’éloignais, cherchant un sujet qui soit moins difficile, comme les maisons de Poudlard. Elle semblait cela dit assez d’accords, citant des qualités de cette maison comme des évidences avant de m’apprendre de part ses pensées qu’elle en était une aussi. Intéressant, quoi qu’elle me semblait aussi très têtu et loyale en effet.Ne pouvant que relevé l’aspect sectaire de l’école, elle abonda dans mon sens. Avant de dire quelque chose qui ne fut pas sans faire un écho douloureux en moi. Ne pas savoir prendre du recul, punir un ensemble pour un seul acte… Savait-elle à quel point elle pouvait avoir raison, mais je supposais que la violence de mon enfant ne m’avait pas aidé à y voir clair. À prendre du recul quand cela m’avait couté ma mère, son amour. « C’est parfois moins évident de penser ainsi… Certains actes reste difficile à pardonner. », mais tous les condamner ? Amos avait déjà enfoncé cette porte et sans le réaliser, si je tiquais ici, c’était pour une bonne raison. Car j’étais en droit de le faire. Enfin je m’étais approprié le droit de le faire. Heureusement cela dit, elle changea d’elle-même de sujet. Relevant mentalement la difficulté d’un tel débat avant de me demander si je parlais Norvégien et si je voulais bien lui apprendre la langue, car elle n’avait pas pu l’apprendre à Poudlard et qu’elle se voyait visiblement déjà l’apprendre d’une façon ludique, quoi que sage. « Norvégien et Allemand. » et des bases d’Italien, mais rien que je ne veuille partager à ce niveau là. « Deux langues aux racines slaves, les consonances ne sont pas les mêmes que pour les langues latines, c’est plus difficile à apprendre. », cela dit c’était une connaissance, une connaissance pouvant lui être utile et l’amitié, c’était ça non ? Tendre des mains et les accepter. Je pouvais lui rendre la pareille, surtout si ça l’aiderait. « Mais ok pour le Norvégien, ça ne devrait pas te poser problème, tu es doué dans ce domaine. », apprendre des langues, en tout bien tout honneur. Je faisais des progrès. Enfin j’espérais en faire, répondre à cette norme que j’avais oublié depuis autant d’année. Je n’étais pas certain que cela soit pour autant suffisant. Mais un pas après l’autre, j’avancerais vers elle, vers ce qu’Amos avait amorcé. Les deux avaient été assez transparent, ne me donnant aucune raison de reculer, je devais simplement l’accepter. Laisser les choses se faire. « Cela dit pour une école internationale, c’est dommageable qu’il n’y ait pas de cours de Langue, la magie ne fait pas tout… Quoi qu’en fait si… Même si les Moldus se sont avéré fort surprenant durant les dernières décennies, nous obligeant à nous adapter à leurs technologie… », surtout à leurs réseaux sociaux. ☽ • ☾ ft. Athénaïs_________________ |
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