Le calme après la tempête, après une nuit qui avait été chaotique, mais qui fort heureusement n’avait couté la vie à personne. Il serait mentir que de dire que cette nuit n’avait rien rappelé chez moi. Dans mon esprit, comme il serait mentir que de dire que je n’avais pas ressentit le besoin de protéger ces gamins. Pourtant je savais mieux que quiconque d’où pouvait venir le venin, mais pouvais-je y faire quelque chose ? Raisonner, arrêter la machine avant que des élèves innocents soient touchés.
Les dispositions prisent par notre directrice avait permit un retour au calme rapidement, du moins en surface. Inutile d’être Legilimens pour savoir que c’était faux, que les esprits s’agitaient encore. Entrant dans la salle commune des Serpentard qui depuis cette nuit était gardée par une statue de pierre, je déposais sur l’une des tables quelques douceurs, sans doute bien fade face au besoin que certains auraient à combler. Mais c’était un geste.
« J’ai mis en place une boite dans chacune de vos chambres, elles sont reliées à mes appartements, elles sont là pour vous permettre de vous manifester en toute discrétion dans le cadre du suivit psychologique mit en place par l’école. Il n’est pas obligatoire, mais sachez que je saurais trouver des arrangements pour que chacun soit suivi… Tout comme vous pouvez faire par de vos questions par ce même billet… », soufflais-je dans le calme. Tous n’étaient pas là, mais j’avais affiché un mot sur le tableau commun. Je venais juste réitérer les choses.
« Votre salle est gardée depuis l’extérieur et j’ai fait mettre un système d’urgence dans vos chambres en cas de nécessité. », il n’y avait eu aucune obligation, mais je connaissais l’ego de ma maison. Je savais qu’il fallait jouer la discrétion avec eux. Tout comme je savais que cet être de pierre animé par ma seule volonté était rassurant.
« Je ne forcerais personne à parler, je tiens juste à rappeler que j’étais élève à Poudlard lorsque le château a été attaqué durant la seconde guerre. J’ai conscience plus que nombre de vos professeurs, de la réalité de cette nuit pour vous. », sauf que presque tous mes camarades étaient morts, sangs purs ou non.
Sujet commun se situant le Samedi suivant l'attaque des hybrides, libre à vous de participer ou non.
Amusez-vous bien !