La nuit était tombée depuis quelques temps, la plupart des gens dormaient à part une âme qui avait rallumée une lampe de chevet éclairant un bureau. Ses cheveux étaient attachés en un chignon désordonnés alors que le pull ample l'entourait mais laissé une épaule découverte montrant un long tatouage d’inspiration nordique et celtique qui semblait aller sur son bras, prendre tout son omoplate et sa clavicule encore rougi, tout comme sa nuque, montrant la fraîcheur. En face d'elle, un carnet qu'elle avait acheté sur le Chemin de traverse, qu'elle seule pouvait ouvrir selon le vendeur, encore vierge. Elle récupéra sa plume dans ses doigts minces avant de plonger dans le bout dans son encrier. Elle jeta un regard vers la fenêtre avant de baisser son regard, l'ustensile déversant son cœur sur les pages encore immaculés.
« Il y a peu de chance que quelqu'un lise un jour ses pages, mais je tiens néanmoins à écrire mon histoire. Peut être pour me rappeler le chemin parcourut, peut être pour me souvenir de pourquoi je m'engage sur la voie que j'ai ainsi décider. Mais si vous êtes arrivés à mettre la main dessus et à l'ouvrir, n'attendez nul excuse de ma part pour ce que je suis.
Il y a des choses dont on est peu certain dans notre vie. La toute première pour moi est ma date de naissance suivi par mon lieu de naissance tout deux écrit sur les registres. J'ai été retrouvé par l'une des surveillantes d'un orphelinat moldu à l'aube sur le pas de leur porte. Le maigre porche ne m'abritait guère des éléments à part l'ombre d'une statue tombant sur moi, mais la couverture m'entourant faisait son office. Nul papiers dedans. Juste un bébé abandonné à son triste sort. Une belle façon de démarrer sa vie, surprenante pour ces gens qui avaient l'habitude d'un peu plus de soin ou de précautions avec au moins quelques explications. Je n'ai pas eu le droit à cela. Ce fut le médecin qu'ils firent venir qui estima mon âge à quelques jours. L'enquête des forces de l'Ordre pour trouver où j'aurai pu naître ne donna rien dans tout le comté. Il fut donc décider, en absence de tout document et de piste, que la date du 16 Août 2006 serait inscris sur mon certificat de naissance ainsi que la ville d'York qui était à proximité. On me nomma
Engel, la surveillante m'ayant trouvé étant en partie allemande et la statue me protégeant un ange. Le nom Turner me fut attribué, étant courant en Angleterre.
J'aurai pu avoir une suite heureuse. Après tout, les bébés étaient souvent vite adoptés tout comme les jeunes enfants. Mais je n'étais pas la seule à avoir été laisser pour compte dans ce vaste monde. Et les démarches étaient parfois longues pour les gens malgré leur envies d'enfants. J'essayais d'avoir le peu d'affection que le personnel de l'établissement essayait de nous prodiguer mais nous étions nombreux et j'étais très jeune. On me nourrissait et me laisser à ma sieste pour pouvoir s'occuper des plus grands qui demandaient beaucoup d'énergie. Ce n'est qu'en regardant en arrière maintenant que je comprends la dureté de ce système. Ils faisaient du mieux qu'ils pouvaient avec le peu de moyen qu'on leur donnait. J'ai fini par créer des liens avec ma famille d'accueil dans laquelle on me plaça à l'âge de 2 ans. Je trouvais ainsi du joie dans mon malheur et je grandissais dans les l'apprentissage de la vie, des manières et du savoir ainsi que les jeux. Si le destin en avait décidé autrement, je pense que j'aurai pu continuer paisiblement jusqu'à me faire adopter. Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?
Les parents décidèrent d'emmener leur enfant ainsi que ceux placés sous leur garde dans une excursion dans les Yorkshire Dales. J'étais la plus jeune du haut de mes 5 ans mais je ne me plaignais jamais, adorant pouvoir me dépenser. Il était prévu que nous dormions sous des tentes le soir le temps du week-end pour pouvoir en profiter à fond. Nous étions partis tôt le samedi matin et notre camp fut installé dans une clairière à la moitié du chemin. Après un repas simple, nous étions partis dormir. Il n'aura fallu d'une envie pressante pour que je sorte de l'abri de tissu avant de me diriger vers le coin à l'extrémité de la clairière où nous avions installés les commodités.
Une fois fini, je me dirigeais à la lumière de la pleine lune à la rivière à proximité pour me laver les mains. De ce passage, je ne me souviens que d'avoir entendu un grondement sourd dans mon dos. Alors que je me retournais, tremblante, une vive douleur se fit sentir, transperçant mon corps me faisant lâcher un cri perçant. La mâchoire de la créature avait attrapée une partie du haut de mon bras, mon omoplate et ma clavicule dans une prise mortelle. Alors que je pensais ma dernière heure venue en sentant la pression de cette prise, je n'entendis même pas la phrase lancée, couverte par mon cri, alors que la bête se figeait, ses dents ne plongeant pas plus loin en moi. Le reste sombra dans le noir alors que j'entendais la famille répondre aux cris mais plus de phrases étranges être dites avant que je ne perde connaissance.
Je me suis réveillée plus tard, dans un lit médicalisé. Un homme était à mon chevet et il m'expliqua la situation. Le loup-garou que les équipes poursuivaient avait tué plusieurs personnes et ils voulaient l'appréhender rapidement. Ils n'avaient pas pensés que des civils pouvaient être dans la zone. Une bête erreur qui avait résulté à mon attaque. Ma famille d'accueil avait eu la mémoire effacée et mon dossier avait été transféré au Ministère. Sachant qu'un moldu n'aurait jamais survécu ou très rarement, j'étais d'office intégré dans le monde magique. Il m'expliqua les grandes lignes avant de me dire qu'il était désolé pour moi. Que j'aurai mieux du mourir plutôt que de survivre avec cette malédiction.
Un femme rentra ensuite, se présentant comme représentante du département des Catastrophes Magiques. C'est eux qui allaient s'occuper de mon avenir. Vu que l'attaque n'aurait jamais du arriver et était de leur faute, ils allaient trouver un endroit pour m'héberger, où j'aurais une scolarité à domicile, on me fournirait mes affaires et on veillerait à ce que je passe mes pleines lunes dans un endroit sécurisé au Ministère. Ma condition serait le secret des départements présent lors de cette intervention qui me surveilleraient et me protégeraient autant que possible. Ils profitèrent que je ne comprenais pas ma condition pour m'enregistrer ainsi que de me faire signer le Code de conduite. Ses informations furent gardés secrètes. Ils m'assurèrent qu'elles ne seraient diffuser que si mon état était découvert. Quoique la personne m'enregistrant faisait la réflexion qu'une louve aussi jeune pourrait être un parfais spécimen à examiner pour mieux comprendre les créatures comme moi.
Les traces de la morsure étaient visibles sur mon corps. Ils n'avaient même pas pris le soin de prendre la potion pour refermer les plaies. La seule chose qui m'avait maintenu en vie était les dents de mon agresseur dans ma chair tandis qu'on nous déplaçait. Un médico-mage spécialisé des départements s'occupa alors de moi, c'est le même d'ailleurs qui s'occupera toujours de moi. Malgré le fait qu'ils soient coupables, aucunes familles de sorciers au courant ne voulaient m'avoir sous leur toit. Je fus placer dans un orphelinat magique, dans une chambre seule. J'ai suivi mes cours dans cette établissement, par correspondance, apprenant et lisant tout ce que je pouvais sur ce nouveau monde. On me laissait fréquenter les autres pensionnaires mais avec un œil attentif sur moi. Il fallait, après tout, m'intégrer dans ce monde.
Je ne peux pas dire que mon enfance de 5 à 11 ans fut une partie de plaisir. Les adultes avaient des sentiments mitigés sur mon état mais généralement négatifs voir hostiles. Certains étaient même très brutales avec moi, me disant que j'aurai du en mourir ou qu'ils auraient du m'achever car des créatures comme moi ne méritaient pas d'exister. Chaque mot, chaque geste, chaque sort étaient lourds sur ma conscience d'enfant. Je ne décrirais pas en détail chaque circonstance, ni sévices mais je compris très vite ce qu'il en était. J'étais une paria dans ce monde. Une erreur qu'ils auraient préférés faire disparaître plutôt que de devoir s'en occuper. On me martelait de garder ma condition un secret, les choses pouvant m'arriver si jamais cela se savait changeant d'une personne à une autre. Ils m'instillèrent une peur bleue d'être découverte. La seule chose qui me garda compagnie, fut la présence du loup dans mon esprit. Oui, la potion Tue-Loup ne m'a jamais été donné. Trop cher pour être utilisé pour moi alors qu'il y a une solution moins coûteuse.
Un Tireur avait été spécialement recruté pour pouvoir me récupérer et m'emmener à ma cage. Quand je suis à l'école, il vient m'attendre à Pré-au-Lard. Je m'y rendais, bien sûr, consciente de ce qu'il se passerait si je manquais le rendez-vous. Je ne l'aimais pas. Et, le temps me prouvera que l'homme était corruptible. En échange d'un peu de gallions, il fermait les yeux sur les personnes pouvant m'approcher avant mon entrée dans la cage ou ce qui se passait lors des nuits de pleines lunes. Il était là juste pour me prendre à l'endroit où j'étais, me déposer dans la salle où on m'enfermait et me récupérer le lendemain pour me ramener.
Il faudra attendre mon entrée à Poudlard pour avoir un semblant de normalité en plus. Même si cela a failli ne pas se faire. Je remercie encore la directrice de l'orphelinat qui est intervenue en ma faveur. Peu de personne n'aide une lycane. J'avais assez lu les différents livres ainsi que les lois pour savoir que j'étais moins bien considérer qu'une née moldue part la plupart des sorciers. Ce que j'étais probablement en plus de ma condition. Pourquoi une famille de sorcier m'aurait abandonner voyons ? Et plus je grandissais, plus ce qui se passait dans cette salle que je retrouvais une fois par mois devenait horrible. C'était souvent les mêmes gens qui venaient. Parfois, ils me faisaient découvrir à d'autres partageant leurs intérêts. Il arrivait que cela aille trop loin et que la personne soit découverte mais c'était rare. Quand je m'en plaignais à mon tuteur ou a d'autres autorités, les gens me disaient que cela n'était pas possible. Ils détournaient le regard, me faisant soigner, camouflant les actes par honte que de tels choses se produisent en ce lieu saint. Je voyais tout le côté sombre de ce Ministère et de ce monde qui ne traitait les gens comme des égaux.
Je passais généralement mes vacances à Poudlard, cela me permettait de pouvoir m'entraîner et d'étudier plus. La collection de la bibliothèque est un rêve pour moi. Je ne rentre à l'orphelinat que pour les vacances d'été. Je mis en place pendant celles-ci de faire des petits boulots, des tâches plus ardues avec les années alors que, plus jeune, je ne faisais que de sortir des chiens ou de faire les courses pour les personnes âgées. Cela me permettait d'avoir un peu plus d'argent que celui de poche que cette état corrompu voulait bien me donner. Même si j'économisais la plupart du temps, cela me permettait au moins de pouvoir me faire plaisir de temps à autre.
Cette foutue cicatrice restait un problème dont je décidais de me charger. J'en avais marre de ne pas pouvoir porter autre chose que des tee-shirt ou de me faire traiter de prude par les autres élèves. Cela finirait par soulever des questions. J'ai donc profité qu'on m'assigne un nouveau tuteur deux mois avant l'été pour en discuter avec lui. Il accepta avec enthousiasme quand je lui parla de cacher ma morsure avec un tatouage. Dès le lendemain de mon retour de l'école, alors que je n'avais pas encore 16 ans, on m'envoya pour ma première séance. Il n'en fallu que quelques unes pour qu'elle soit entièrement cachée. Pour que cela paraisse normal, le projet fut bien plus grand qu'elle pour paraître naturel. Le dessin me prenait tout le bras jusqu'au poignet ainsi que l'omoplate, descendant sur la clavicule jusqu'à mon auréole droite.
L'artiste se prit d'affection pour moi. Il était payé pour son travail mais il me proposa de faire quelques autres modifications. J'ai donc trois autre tatouages ainsi qu'un piercings. Pour ce qui est de leur localisation, et bien disons que certains ne seront pas déçus. Mon corps était attirant quand on passait les couches de vêtements. Ayant doublement besoin de me dépenser, surtout avec mon loup toujours à l'arrière de mes pensées, je faisais énormément de sport, transformant ainsi ma structure corporel dans quelques chose de musclés qui m'attirait parfois des problèmes mais pouvant être extrêmement utile pour moi et mon futur.
J'ai entendu parler d'Abadone par les personnes qui venaient dans ma salle. Tellement habitués que je ne dise rien qu'ils évoquaient parfois des sujets sensibles devant moi. Mais ELLE. Elle m'a laissé une forte impression de tout ce qu'ils en disaient. J'ai donc mener des recherches pour en savoir plus et son discours raisonna en moi. J’adhérai à une partie de sa façon de penser, à sa vision de l'avenir. Je voyais la corruption de ce monde de première main et je voulais faire partie des gens qui allaient pouvoir le changer. J’espérais pouvoir rejoindre sa cause. Je sais son point de vue sur les créatures magiques tout comme mon loup n'appréciait l'idée. Mais j'étais la preuve vivante de la dégénérescence de ce Ministère. Cela valait le coup de tenter. Et si cela ne marchait pas, et bien, je resterai neutre dans cette future guerre.
J'attaque maintenant ma 6e année. J'ai gardé les mêmes options que l'année dernière et je compte bien décrocher un peu plus d'Optimal dans mes matières. Cela semble le ravir, il m'encourage même à poursuivre dans cette voie. Mon tuteur m'a retrouvé blessé au début de l'été. Il m'a fait soigner et m'a écouté quand je lui ai rapporté les choses. Il m'a promis qu'il allait faire un grand ménage. Je préfère voir avant de juger. Peut être que cette année sera plus tranquille pour moi. Peut être pas. Je ne sais ce que l'avenir me réserve, mais je ferais en sorte qu'il m'appartienne véritablement. »
Engel reposa sa plume, laissant le temps à l'encre de sécher en s'étirant. Elle verrouilla le carnet et le rangea parmi ses livres. Elle éteignit la lumière et partit dormir, l'éclat de la lune suivant sa silhouette.
HRP :
La vérité sur l'attaque d'EngelComment expliquer à une enfant qu'une grosse intervention a été totalement foiré par manque de renseignement ?
Il y avait bien plusieurs départements présents pour celle-ci. Les chasseurs de loups étaient là pour le loup-garou. C'était, après tout, lui qui était la cible de base. Les Aurors étaient présent car, après enquête, il semblerait qu'un mage noir gardait la bête sous Impero pour la faire attaquer des gens précis. Quand ils étaient arrivés sur place, les deux équipes s'étaient séparées pour pouvoir maîtriser au mieux leurs cibles. Pour se rendre compte que ce n'était pas un, mais deux loups qui avaient été conditionnés et que le mage noir avait un complice.
Ils étaient mal préparés pour une telle situation. Ils auraient du appeler des renforts en s'en rendant compte. Mais ils ont été repérés par les Mages. Les deux équipes attaquèrent, blessant un des loups. Les deux sorciers obscurs se concentrèrent sur la bête intacte restante et l'enragèrent pour être plus destructeur, et pour espérer pouvoir fuir. L'entièreté des chasseurs furent contraint de ne s'occuper que du loup renforcé pour éviter qu'il ne tue tout le monde, le second en profitant que son Maître se fasse immobiliser par les Aurors avec son complice pour prendre la fuite. Les deux sorciers, pétrifiés et ligotés, furent laisser sous surveillance de deux aurors. Les chasseurs peinaient avec le premier loup agressif et avait peur que le blessé ne s'en prenne à des gens. La proposition que les aurors partent l'intercepter, partait d'une bonne intention.
Mais ils n'étaient pas formés à contrôler le périmètre, à penser comme un loup. Ils pensaient juste pouvoir le coincer dans un coin sans gens loin de la ville. Ils avaient même oubliés de prendre de quoi se soigner, se disant qu'ils arriveraient à l'attraper sans aucune morsure. Excès de confiance ? Mais on sait tous ce qui est arrivé ensuite...
Résumé chronologique des sévices- Spoiler:
2011 : A 5 ans, mordue, elle commence à se retrouver dans la cage. Les insultes et les menaces commencent
2012 à 2015 : Entre 6 à 9 ans, certains peuvent la frapper ou lui jeter des sorts pour lui faire mal sous forme de loup ou non.
2016 : A 10 ans, une personne lui jette des Endoloris et se fait arrêter. Premier coup de balai possible parce que quelqu'un a dénoncé. Suite à des gens comme Magnus qui découvrent le poteau rose. Mise en place de sanctions par le directeur
2017 : Tentative de reprise des abus verbaux, torture => Vite découvert et sanctionné encore
2020 : A ses 14 ans, elle commence à avoir des formes. Passage au voyeurisme uniquement par les gars en charge de sa cage
2021 : A 15 ans, certains décident de la toucher. A cette même période, 2 mois avant ses 16 ans, elle change de tuteur. Celui-ci est beaucoup plus compréhensif. Il découvre en juillet qu'elle est blessée. Il lui demande toute la vérité. Il fait de nouveau un ménage complet. Et garde un oeil sur elle
2022 : Arrêt complet en septembre
UPDATEDes choses ont changés depuis sa 6e Année.
Engel a découvert la vérité sur sa famille. Elle est la fille de Noctis Malefoy et de Jessica Yaxley, fille de Corban. Ce dernier, n'a pas bien prit que sa fille ne reste pas avec l'époux qu'il lui a choisi et il l'a tué avant d'abandonner
Engel. Corban est mort.
Engel est de nouveau parmi sa famille, restant principalement avec Holly, la soeur de sa mère qui est sa tutrice légale vu que Noctis est souvent à l'étranger. Elle n'a pas rejoint les rangs d'Abadonne, préférant rester Neutre pour le moment. Suite à plusieurs chaos, elle a décidé de se faire suivre pour éliminer la haine en elle et prend maintenant de la Tue-loup. Elle commence sa 7e année avec son nouveau nom, portant fièrement les couleurs de ses clans.