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Observation brought to curiosity
Engel Turner & Aylin Suleimān-I

4 Mars 2023, Infirmerie, Poudlard


Il y avait deux choses qui te passionnaient dans ton existence : les créatures magiques et les malédictions/maléfices. Deux choses diamétralement opposées, mais qui démontraient particulièrement que tu demeurais bien la fille de tes parents. Ton père avait un véritable amour et respect inconditionnel pour les créatures magiques, il avait d’ailleurs sa propre aile secrète où il y faisait vivre en toute quiétude une certaine “variété” de ces êtres. Ta mère quant à elle... Professeur de runes spécialisé en maléfice et en malédictions, t’avait transmis sa passion pour la création et la destruction de divers maléfices en place dans des zones protégés. Tels que des mausolées, pyramides ou autres lieux dits “sacrés” ou “hantés” dans le langage moldu. Par ailleurs, au fil de ton année à Poudlard, tu avais remarqué quelque chose... Auparavant, tu n’y prêtais pas attention, mais un lien se fit dans ton esprit. Une jeune sorcière avait capté ton attention... Tes connaissances sur les créatures magiques et sur les maléfices/malédictions... T’avaient mené à te questionner...  

Les premiers doutes commencèrent à apparaître en fin d’année 2022, cette deuxième année, que tu entamais à Poudlard en Master I. Tu avais fait le choix d’être cheerleader pour t’intégrer un peu plus. Et... tu avais constaté un comportement un peu plus... agressif pendant certaines périodes ? Ou bien une sorte de malaise venant de cette demoiselle... Engel Turner.
Evidemment, aller vers une personne sans avoir un fondement de preuve était ridicule et humiliant. Surtout qu’il s’agissait d’une supposition assez grave. Ainsi, tu avais décidé d’utiliser une stratégie un peu plus douce.

Pendant que tu t’entraînais avec les autres cheerleaders, tu vis une vigoureuse chute. Clignant des yeux, ton réflexe fut de lâcher tes pompons avant de tendre la main vers la personne qui était en chute libre.

- Arresto Momentum !

Un tintement se fit entendre sur tes bracelets et la personne qui chutait ne percutera pas le sol violemment. Evidemment... Tu eus le droit à un regard de réprimande de la préfète qui avait vu que tu avais fait usage de magie SANS baguette. Mais tu accourais avec tes camarades pour aller voir ce qu’il s’était passé. C’était Miss Turner... Elle s’était fait percuter par un cognard au niveau de son balai de prêt et... Elle n’avait pas pu récupérer le contrôle.

- Il faudrait mieux l’emmener à l’infirmerie pour s’assurer qu’elle a rien de casser.
- N’arrêtez pas l’entraînement, je vais l’emmener.

Avais-tu dit en souriant après avoir demandé l’autorisation au capitaine de l’équipe alors que deux personnes étaient en train de l’aider à se relever. Même si le sortilège empêchait les chutes mortelles, il ne prévenait pas des bleus ou des douleurs liés à la pression de l’air et la gravité. Tu la menais donc jusqu’à l’infirmerie en ayant mis au préalable un trench pour couvrir ta tenue de cheerleaders. Il faisait encore froid... Mais bon, tu allais prendre sur toi, comme à chaque fois.

- Tu y as échappé belle, tu aurais fait une belle galette sur le sol.

C’était une petite plaisanterie pour cacher le fait qu’elle aurait surtout risqué d’être bien plus blessée qu’actuellement... Elle allait avoir un joli bleu sur le dos... Mais ça, l’infirmière allait pouvoir l’aider.

- Heureusement que ce n’était qu’un balai d’entraînement. Le professeur Elora aurait sûrement versé une larme s’il s’agissait d’un Nimbus 3000.

By Aardbei


Engel K. Malefoy Yaxley
Engel K. Malefoy Yaxley
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#8739 -

Observation brought to Curiosity

Aylin Suleimān-I   + Engel Turner



Samedi 4 Mars 2023
     

Pourquoi ? Mais pourquoi ? Mais grand dieux de b... de m… de part les c.... de Merlin, pourquoi je suis entrain de m'infliger çà ? La pleine lune est dans trois jours. TROIS FUCKING JOURS ! J'aurai pu éviter de m'imposer cela. Je ne suis pas en état pour voler à mon rythme habituel, ni faire des cabrioles. Mais cela serait pire pour l’entraînement de mercredi et je ne peux pas louper les deux. Et donc, je serre les dents alors que mon loup est déjà entrain de gratter aux portes dans mon esprit, agitant mes nerfs qui sont loin d'être calmes. Mon corps s'est affaibli comme à chaque fois. Sauf que, généralement, j'arrive à bien le cacher et que cela ne me fait pas aussi mal. Super lune à l'horizon ou quoi ? Je sens que ma nuit de mardi va être affreuse. Je vais devoir dire aux Aurors d'attacher mon loup encore une fois pour éviter que je ne me blesse. Cela me fait toujours mal au cœur mais je sais que, quand il est comme çà, il a tendance à nous mordre. Je suis dans mes pensées, faisant les passes distraitement alors que mon esprit est vaseux et ma vision trouble quand je sentis quelque chose rentrer violemment en collision avec mon balai.

J’eus juste le temps de réaliser que c'était un cognard que j'aurai pu largement éviter. Mais que je n'ai vu arriver tellement j'étais dans mes songes et  ma tête tournant. Je suis entrain de m'insulter dans toutes les langues que je connais alors que je tente de reprendre le contrôle du balai mais sans succès. Le poids des années fait qu'il cède. Je vois les coéquipiers tenter de m'attraper quand ils comprennent ce qu'il va se passer mais je suis déjà entrain de chuter en direction du sol. Et c'est dans des moments comme celui-ci où j'aimerai bien avoir les ailes qui vont avec mon prénom même si je n'ai rien d'un ange. Est-ce que quelqu'un pourrait me sauver s'il vous plait ? J'ai pas échappé à la mort un nombre de fois impressionnante avec les menaces qui vont avec pour finir écraser au sol parce que j'ai été une tête de mule et que je vais me fracasser la tête comme une crêpe. Déjà, la sensation de chute libre et la pression qui n'est pas habituelle me coupent le souffle et je sens des hématomes se former sur mon corps. Ceux-ci seront le dernier de mes soucis dans pas long. Merde, je vais mourir vierge... C'est con çà quand même !

J'entends un cri et mon plongeon est brutalement arrêter avant que je ne percute le sol tout aussi violemment qu'aurait fait un œuf lâché depuis la tour de l'horloge. Je me sens poser au sol et je tousse pour reprendre mon souffle avant d'inspirer dans de grandes bouffées d'air, désorientée. Un trop grosse bouffée me provoque une douleur alors que je sens craquer. Ma tête à l'envers voit arrivée des jambes vers moi, plein, dont certaines très jolies, comme au ralenti pour dire bienvenue au paradis. Tiens, j'ai peut être un peu secouer mon cerveau aussi pour avoir ce genre de pensées. Mais non, ce troupeau de jolies jambes arrivant est celui des cheerleaders. Bon,  L'équipe descend aussi pour voir comme je vais, Théna plus rapidement que les autres. Elle est entre la raillerie et la peur. Elle n'hésite pas à me demander si j'ai bu avant la pratique pour ne pas voir le Cognard. Je fais un faible sourire alors que j'ai quand même mal dans tout mon corps.

-Il faut croire que j'étais trop distraite... Cela me servira de leçon clairement ! Et désolée si vous allez devoir vous passer de moi pendant l’entraînement ainsi qu'expliquer pourquoi un balai est cassé.

Je les entends parler d'infirmerie et je ne compte pas protester quand je sens une douleur sourde dans mes côtes lors que je suis redressée. Je cache ma grimace de douleur alors qu'on m'assigne une babysitter cheerleader pour m'accompagner. Chouette, j'adore çà ! Vous sentez le ton sarcastique de ma voix ? Je suis de plus en plus agitée et furieuse contre moi, un bras plaqué contre mon côté alors que l'autre est serré en poings. Le loup est tellement agité dans mon cerveau que je suis parfois obligée de fermer les yeux et de respirer un grand coup pour me retenir, les vertiges que j'ai eu toute la journée reprenaient de plus belles. J'essaye de me focaliser sur quelque chose et je finis par le faire en la personne qui m'accompagne.

Elle n'est pas à Pouddlard depuis plus de deux ans de mémoire. Une étudiante transférée et ayant une vingtaine d'année. Je n'ai jamais fait trop attention. Il faut dire que les rumeurs comme quoi elle est une princesse d'un pays lointain vont bon train. Nous n'avons pas interagis souvent ensemble, cela se limite souvent aux match ou à un simple bonjour dans notre salle commune. Je crois me souvenir qu'elle s'appelle Aylin... Aylin Suleiman-i. Nom difficile à retenir au premier abord. Mais qui explique aussi son teins et ses origines. Elle a eu le temps de remettre une veste avant de m'accompagner. Il vaut mieux, si elle vient de pays chaud, elle ne doit pas avoir l'habitude du froid. Même moi qui suis née ici, je tremble parfois lors des froides journées d'hiver.

Elle finit par prendre la parole à  nouveau, surtout pour me distraire alors que je souffle péniblement, le contre-coup de la chute et la douleur ainsi que mon état lunaire étant entrain de faire payer mon corps de la pire des manières. Je n'ai qu'une envie, m'écraser dans un lit, au chaud, et ne plus bouger. Surtout que mon état et le reste met mes nerfs à vifs. Je lui jette un regard glacial suite à sa plaisanterie, un son de déplaisir sortant de ma gorge. Je soupire et ferme les yeux, tenant de calmer ma rage avant de faire un petit sourire d'excuse.

-Désolée, la chute a été plus dure que je ne pensais. C'est toi qui a lancé le sort non ? Je te remercie. Et je pense que j'aurais plus fini en morceau qu'à plat... J'ai bien conscience du résultat de ma chute si tu n'étais pas intervenue... Quand au balai... Le professeur sera peut être soulagée que cela ne soit pas un modèle d'exception. Mais cela me désole. Même si ce n'était qu'un balai d’entraînement pour tout le monde, c'était celui que je prenais depuis que je suis arrivée à Poudlard... Il ne m'avait jamais fait faux bond, j'ai fait beaucoup de passes décisives dessus ou marquer des buts... Et je ne l'aurai échangé pour rien au monde... Tout les autres ont généralement leurs propres balais. Ce n'est pas un luxe que je peux m'offrir...

Je dis cela en jetant un regard aux bracelets à  ses poignets qui semblent en lourd or. A l'heure actuelle, si je voulais me faire plaisir, je devais économiser et travailler. Je sais pertinemment que c'était très petit de dire çà. Que cela ne correspond pas à mon caractère habituelle. Mais cette période ressortait le pire en moi. La blessure n'aidait pas non plus mon caractère de dragon. D'où mon tatouage sur la hanche gauche. Je me mords la lèvre alors que nous arrivons proche de l'infirmerie.

-Excuse moi encore... C'était inapproprié... Tu n'as pas à subir ma colère et ma mauvaise humeur alors que tu m'aides. Je ne suis pas dans mon assiette aujourd'hui.

Comme au moins 8 jours pars moi... Les menstruations à côté sont de la gnognotte. Je passe 7 jours à avoir mes émotions aussi changeantes et brûlantes qu'un Magyar alors que mon corps a l'impression de s'être fait passer dessus par un attelage de Sombrals. Le 8e jour est celui où je me remets de ma transformation dans un état presque second. Si on veut me tuer, autant profiter de ce jour là.

Nous finissons par rentrer dans l'infirmerie et je suis conduite à un lit. Je dois me faire aider pour retirer le haut de mon équipement de protection avant de me faire examiner. J'ai plusieurs hématomes du à l'accident. Un énorme bleu avec des contractures musculaires dans le dos de l'arrêt salvateur. Le pire reste mes côtes qui n'ont pas supportées le tout. J'en ai 6 qui sont soient cassées, soit fêlées. Les autres symptômes qu'elle perçoit et dont elle me demande l'état sont pour moi liés à mon état. Elle me regarde dans les yeux, comprenant avant de finir de m'enlever l’équipement et les bottes, me laissant en pantalon et tee-shirt.

On me demande de m'allonger et un sort est lancé pour pouvoir réparer les os. Une potion m'est donnée pour le reste et j'ai ordre de me reposer quelques heures avant de pouvoir repartir. L'infirmière quitte ensuite le coin de mon lit, affirmant qu'elle reviendra plus tard et que, si on a besoin, elle se trouve dans son bureau. Je me retrouve seule avec ma comparse de maison. Je soupire alors que je suis soulagée d'être enfin reposée dans un lit et que ma tête se calme. Mon corps se réchauffe d'avoir des couverture tirés jusqu'à mes épaules. Je regarde vers elle et lui fait un petit sourire mais montrant mon malaise d'avoir été agressive sans raison mais aussi soulagée de pouvoir enfin me reposer. Mon teint est devenu plus pâle depuis le début.

-Je te remercie de m'avoir accompagné. Je pense que tu n'as pas besoin de rester avec moi. Il vaudrait mieux que tu ailles rassurer les autres sur mon état. Je serai à nouveau dans notre salle commune avant qu'ils ne songent à me remplacer dans l'équipe.

J'évite de rire mais l'éclat de mes yeux montre bien que je plaisante de cela. Et que mon remerciement est sincère. Je décide de fermer les yeux ensuite. Peut être qu'une sieste arriverait à nous calmer tout les deux.

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Observation brought to curiosity
Engel Turner & Aylin Suleimān-I

4 Mars 2023, Infirmerie, Poudlard


Il ne fallait pas être medicomage pour deviner que le choc avait dû être particulièrement douloureux. Le simple fait de la voir se faire relever et redresser de la sorte, démontrait qu’elle souffrait. Par ailleurs, tu t’étais portée volontaire pour l’accompagner car tu estimais que ton absence serait moins contraignante si tu quittais l’entrainement de cheerleader plutôt qu’un autre joueur de Quidditch. Même si Athenais semblait vouloir se porter garante, l’on pouvait voir qu’elle s’en voulait un petit peu.
Engel quant à elle, avait avoué qu’elle n’était pas véritablement concentrée et que c’était cela qui avait fait qu’elle n’avait pas su esquiver. Intérieurement, tu sentais un brin d’irritabilité dans sa manière de parler. Mais tu préférais ne rien énoncer.

Aidant la demoiselle à se déplacer jusque dans les couloirs, tu hésitais un instant à user d’un sortilège d’apaisement car elle semblait véritablement souffrir. Mais cela risquerait d’altérer le diagnostic de l’infirmière si elle devait l’ausculter... Ainsi, tu te contentais de te taire dans un premier lieu mais... Ce silence pesant te dérangeait un peu plus. Tu te permis donc de plaisanter sur le fait qu’elle avait failli finir comme une galette au sol. Et... Elle ne le prit pas bien du tout, le ton froid qui suivit et les paroles qui s’enchainèrent, démontrèrent clairement qu’elle n’avait pas du tout apprécié la remarque... Pinçant tes lèvres et la pique sur ta potentielle richesse ne manquait pas... Ah... Bon, bien... Elle t’avait bien remise à ta place. Mais tu mettais ça sur le compte de la douleur, donc tu ne lui en tenais pas rigueur.

- Je ne voulais pas être blessante en disant cela. Je te prie de m’excuser si j’ai paru déplacé dans mes propos, je cherchais simplement à détendre l’atmosphère. Visiblement... J’ai échoué. Je suis désolé.

Par ailleurs, le fait qu’elle le prenne aussi mal alors que tu avais bien pris le soin d’utiliser un ton plaisantin... Pourtant, tu avais pu l’observer au cours de l’année... Elle avait de l’humour d’ordinaire de ce que tu avais pu voir et le fait qu’elle soit si chafouine... Tes doutes la concernant commençaient à s’amplifier un peu plus. Par ailleurs, tu ne lui en fis pas part. Elle vint à s’excuser à son tour, tu secouais la tête en lui offrant un joli sourire pétillant.

- Ne t’excuse pas. La chute a été très lourde et je ne peux imaginer la douleur que tu dois ressentir, je comprends parfaitement que tu aies réagi ainsi.

Arrivant enfin jusqu’à l’infirmerie, elle fut rapidement pris en charge après les quelques explications. Détournant le regard pour respecter la pudeur de la demoiselle, tu attendis sagement en t’asseyant sur une chaise puis quand elle fut un tant soit peu soulagé par l’infirmière, tu t’approchais du lit après avoir obtenu l’autorisation de l’infirmière. Engel te fit part de ses remerciements et t’invitait même à retourner auprès de tes camarades.

- J’ai déjà envoyé une missive volante à Athenais pour qu’elle sache que tu es prise en charge. Est-ce que je peux faire quelque chose pour toi afin que tu te sentes un peu mieux ? As-tu envie d’une boisson, d’un gâteau ou d’une confiserie qui pourrait te redonner le sourire ? J’ai remarqué que tu semblais plutôt morose ces derniers temps... Et si ma compagnie ne t’ait pas désagréable, je peux rester avec toi jusqu’à ce que tu sois plus détendue et que tu puisses dormir un peu.

Une proposition afin d’assurer son bien-être en toute sincérité. Elle avait l’air d’aller véritablement mal et si tes doutes étaient confirmés... Son état était parfaitement normales... Encore une fois, tu n’avais pas assez de preuve, ce n’était que des spéculations et des observations...



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Observation brought to Curiosity

Aylin Suleimān-I   + Engel Turner



Samedi 4 Mars 2023
     
J'espère qu'Athénais ne s'en veut pas trop. Ce n'est pas de sa faute. Je sais qu'elle aime tester mes réflexes parce que j'en ai généralement de très bons. Sauf que je n'étais pas du tout dans ce que je faisais aujourd'hui. Et, connaissant mon amie, je vais avoir le droit à des câlins en rentrant ainsi qu'un sermon comme quoi, si je ne suis pas en état, je ne vole pas. Je m'en veux encore de ne pas avoir vu ce cognard. Et mon corps me fait assez souffrir ainsi que mes côtes pour avoir envie de me maudire moi même jusqu'à la dix-septième générations. Enfin, si j'ai des enfants un jour, ce qui est peu probable. Non seulement parce que j'ai toujours une petite peur de ce que je pourrais leur transmettre malgré que certains ont prouvés que, non, ce n'était peut être pas le cas. Mais l'étude concerner surtout des loups-garou homme. Aucune femme n'a été vu à faire cela qu'on sache. Ensuite, il y a le fait que j'aime un peu plus les femmes que les hommes. Pas simple comme mode de vie pour avoir une descendance.

Je respire un peu plus fort quand je monte les escaliers, la tête continuant de me tourner, et retiens une grimace de douleur. Mon loup hurle à l'arrière de mon esprit de me voir mal, se débattant encore plus. Il a comprit que mon état m'a fait me blesser et il n'aime pas çà. Je sais pas expérience qu'il se calmera une fois que je serai soignée. Mais cela monte mes nerfs de quelques crans, mon humeur devient volatile alors qu'il tire sur les chaînes de mon esprit comme l'a fait Fenrir avec les siennes. Ma patience et mon humour disparaissent comme neige sous le soleil du Sahara. Et Aylin le voit de première main quand je ne prends pas très bien sa blague. Je me rends compte de la froideur de ma voix et de l'irrespect donc j'ai fais preuve alors qu'elle vient de m'aider. J'en baisse la tête de honte avant de soupirer, un sourire désolé aux lèvres.

-J'ai beau avoir fait une belle chute... Et j'ai mal oui... Mais tu m'as sauvé, tu n'as pas à être le sac de frappe de ma colère envers moi-même ni de mes émotions... J'aurai eu un peu moins mal et la tête qui tourne moins, j'aurai sûrement ri à ta blague avec toi. Enfin, je ne suis pas assez mal pour ne pas marcher seule, ne t'en fais pas. Si j'ai besoin, je te demanderai.

La prise en charge à l'infirmerie fut rapide et efficace, l'infirmière me connaissant assez bien. Elle rajouta une petite dose de potions pour calmer mes nerfs aussi, ceux-ci étant particulièrement volatiles à cette période. Ai-je dit que je pouvais ressembler à un Magyar à pointes lors de ma semaine de pleine lune ? Oui ? Je radote avec l'âge alors. Elle se retourne quand je me fais examiner pour que je ne sois mal à l'aise. Ce qui me fera sourire en coin. J'ai commencé à avoir l'habitude de me déshabiller devant Athénais puis mes camarades de chambre. Celles-ci ont failli en faire une attaque et osent tenter de me taquiner mais plus légèrement. Ce n'est plus sur ma pudeur mais le fait que je pourrais faire tourner n'importe qui avec le corps que j'ai. L'une a tendance à rougir d'ailleurs et à me complimenter. Je me demande pourquoi d'ailleurs ? Bref, revenons à nos Veaudelunes.

Une fois que je fus confortablement installée dans le lit, avec les potions prises et les sorts de soins lancés, monsieur touffu décida de partir faire la sieste, relâchant mes nerfs ainsi. J'en soupire d'aise de ne plus le sentir s'agiter dans tout les sens comme un tigre en cage. Je l'aime de tout mon cœur mais il peut parfois être embêtant. Ce qui reste le plus risible c'est la forme que prend un épouvantard devant moi. L'image même de mon loup intérieur. Quand on te répète depuis l'enfance que tu dois cacher ce que tu es, tu finis par développer une peur que les gens te voient ainsi. Mais je ne serai jamais effrayé par lui. Bien au contraire.

Je remercie encore une fois Aylin, pensant la voir partir. Après tout, nous ne sommes pas proches et je n'ai pas été très cordiale avec elle. Je suis donc surprise qu'elle veuille rester avec moi le temps que je m'endorme. Je reste assez pâle et fatiguée malgré tout. Mais mon humeur redevient celle habituelle. Je lui fais un sourire doux avant de répondre.

-Tu es adorable mais je ne veux pas que tu te sentes forcée. Je me sens déjà un peu plus détendue maintenant que mes blessures sont traitées. Et ta compagnie ne m'est pas désagréable. On a jamais vraiment eu l'occasion de parler. Tu m'as toujours paru quelqu'un de gentil et de doux. Merci d'avoir envoyer le hibou à Théna. Elle doit s'en vouloir à mort alors qu'elle ne devrait pas. Elle a l'habitude que j'esquive, c'est limite un petit jeu entre nous. Je n'étais juste pas concentrée sur mon environnement.

Je réfléchis à sa proposition avant de grogner un peu.

-Je t'avoue que je n'ai vraiment de gourmandise préférée. J'ai plutôt tendance à économiser mes sous donc je vais rarement chez Honeyduke. Juste pour prendre du chocolat généralement. Je n'ai jamais tenté de faire le tour des bonbons. Mes camarades m'en proposent de temps en temps mais je ne retiens jamais les noms donc je ne saurai te dire ce que j'aime vraiment. Et connaissant l'infirmière, elle a déjà du commander du thé pour toi et moi. Quand aux gâteaux... J'aime bien les cookies ou le fondant au chocolat, celui qui a un cœur limite coulant à l'intérieur. C'est mon péché mignon quand je suis à l'école. Quand à être morose, j'ai beaucoup étudier ces derniers temps et je ne me repose pas vraiment. Je suis peut être plus fatiguée que véritablement morose. Cela vient sûrement de là que mes nerfs sautent facilement. Je vais tenter d'être plus reposée pour que cela ne revienne pas.

L'excuse était toujours la même quand quelqu'un me demandait ce qui n'allait pas. Un trop plein d'études avec peu de sommeil. Cela marchait généralement. Ou une note qui n'allait pas avec mes espérances. Je ne pouvais évoquer un cadre familial vu que je n'en avais pas. Ni une éventuelle dispute amoureuse vu que la seule ayant eu mon attention était mon amie il y a quelques années. Je ne m'étais pas vraiment attachée depuis. Mes histoires étaient courtes et, généralement, j'acceptais juste l'autre quand il me demandait de sortir avec lui ou elle. Mais au vu des rumeurs qui circulent maintenant sur mon physique, peut être que certains voudront tenter le coup à nouveau. Bref, je ne vais pas me prendre la tête là dessus pour le moment. Je retourne donc vers la demoiselle.

-Je crois me souvenir que tu n'es pas à Poudlard depuis plus de deux ans. Tu te fais bien ici ? Où étudiais-tu avant ? Tu t'adaptes au climat j'espère. Même pour moi, cette hiver est particulièrement froid. Même si j'aime courir par tout temps, j'avoue pousser mon rythme juste pour rentrer plus rapidement au chaud. Si jamais tu as froid vu que tu es encore en tenue de cheerleader, tu peux prendre une couverture dans l'armoire, je sais que l'infirmière préféra cela plutôt que tu attrapes froid et que tu tombes malade. Il est vrai que vous êtes toutes très jolie dans cette uniforme mais il est plus pratique en été que dans cette période. Ils devraient trouvés un autre pour les basses températures.

Je disais çà avec un petit sourire, sans aucune arrière pensée de drague. Je veux juste la mettre à l'aise avec moi, comme une façon de m'excuser de mon comportement d'avant, sans me douter aucunement qu'elle m'inspecte pour savoir si ses observations sont vraies et que je ne l'intrigue plus qu'elle ne le monte.

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Engel Turner & Aylin Suleimān-I

4 Mars 2023, Infirmerie, Poudlard


L’étude avait commencé depuis déjà le début de l’année... Tes observations demeuraient discrètes car tu n’avais eu jamais l’occasion de rencontrer un véritable être... Ceux-ci n’appréciant guère être traité comme de “vulgaires” créatures magiques... Par ailleurs, son humeur témoignait viscéralement qu’elle avait été affecté par la pleine lune. Une personne lambda ou misogyne aurait simplement dit que sa condition de femme faisait que son affliction était normale quant à l’astre lunaire. Beaucoup pensait que les femmes venaient de venus... Ainsi... La lune avait une forme de pouvoir sur elles. Des foutaises selon toi, mais tu préférais ne pas t’étaler mentalement sur ce sujet alors qu’elle s’excusait de son comportement.

- Allons, cesse donc de te confondre en excuse alors que tu es blessée. N’hésites simplement pas au besoin à t’appuyer sur moi, si cela t’est nécessaire.

Une fois à l’infirmerie, tu laissais les soins se faire en restant derrière le paravent afin de respecter la pudeur de la demoiselle puis quand elle fut enfin positionnée de sorte à ne plus ressentir de l’inconfort et que les potions lui furent prescrites, tu proposais donc à la demoiselle d’effectuer quelque chose pour elle afin de lui remonter le moral. Après tout, si tu avais pu maîtriser ton sortilège avant... La blessure aurait pu être moins grande. Engel avait presque frolé le sol...

- Il est normal de prévenir le reste de l’équipe de ton bien-être. Ils auraient été bien déçus de perdre l’une de leurs meilleures joueuses. Tu ne penses pas ?

Concernant Athenais, tu ne la connaissais pas assez afin de déterminer si elle allait s’en vouloir ou non. La préfète et toi n’aviez qu’une relation cordiale même si celle-ci avait tenté de te mettre à l’aise à ton arrivée à Poudlard, elle comprit bien vite que tu étais en mesure de te débrouiller par tes propres moyens.
Prenant en note mentale ce qu’elle aimait manger, tu eus l’idée de lui faire goûter une spécialité de chez toi. Ainsi, tu avais pris en considération que l’infirmière allait préparer du thé. De ce fait, tu vins à sortir une petite bourse que tu avais dans ton manteau pour finalement l’ouvrir et y sortir un contenant en cristal où se trouvait de friandises roses pâles entourées de sucre glace.

- Dans mon pays natal, l’on accompagne toujours un thé avec des loukoums. C’est une friandise assez particulière, tout le monde n’aime pas mais... Si tu désires y goûter.

Ouvrant le réceptacle, tu lui tendis donc le contenant pour qu’elle puisse se servir si elle le désirait et enfin... Elle vint à te poser des questions concernant... ta vie personnelle tout simplement. Un léger sourire s’étirant sur tes lippes alors que tu restais droite mais avenante malgré tout, le fruit d’une éducation assez princière malgré tout.

- C’est ma deuxième année à Poudlard. Je suppose que j’ai réussi à m’adapter. Je viens de Uagadou. Je ne vais pas te mentir que mon pays d’origine est la Turquie et que je risque de...

Un petit éternuement contrôlé sur ton épaule afin d’éviter de l’asperger de salive sera effectuée. Bon, tu étais bonne pour prendre une potion contre le rhume. Il faut dire que le temps ici était trop rude... Beaucoup trop rude par rapport à celui de ta terre natale.

- Ne t’en fais pas pour moi, ça ira. J’irais prendre une potion au besoin. Penses à toi plutôt que de te soucier de mon côté frilleux. Est-ce que les soins t’ont soulagé au moins ? Je suis navrée... Si j’avais vu ta chute plus tôt... Tu aurais pu être intercepté sans blessure. C’est les cris qui m’ont alerté.

Pour le moment... elle semblait moins irritable et bien plus calme et avenante... C’était un peu étrange, mais tu préférais ne pas le montrer.



By Aardbei


Engel K. Malefoy Yaxley
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Observation brought to Curiosity

Aylin Suleimān-I & Engel Turner
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Cela ne mettait jamais venu à l’idée qu’un ou une de mes comparses prêtent suffisamment attention à moi pour se douter de ma condition. Qui plus est, quelqu’un qui ne soit pas dans mon année et dans l’école depuis mon arrivée. Même mes propres camarades de chambres n’avaient jamais fait le rapprochement alors que cela aurait dû en faire tiquer. La vérité est parfois dérangeante et les gens ne veulent pas la voir. Quant au fait que j’avais failli finir comme une crêpe au sol. Disons qu’elle avait réussi à me sauver à temps. Si on pensait avec des Si... Disons que certains auraient débouchés le champagne de me savoir morte. Un sale secret de moins à préserver.  

Je l’écoute alors que nous discutons maintenant l’infirmière. Mon sourire devient un peu timide quand elle me dit que ce n’est rien et que je suis l’une des meilleures joueuses. Je secoue doucement la tête.  

-Si je n’avais pas peur de bousculer mes côtes entrain de guérir, j’aurai bien ri... Je ne suis pas l’une des meilleures joueuses. Enfin, je ne me considère pas comme cela. Je pense que j’ai encore des choses à améliorer. La pratique d’aujourd’hui l’a prouvée. Les équipes rivales ne font pas de cadeaux aux gens distraits. J’aurai surement beaucoup moins de chance une prochaine fois que cela ne soit que le balai qui prenne et non pas que je reçoive un cognard en plein dans le torse ou dans le bras. C’est déjà arrivé... Ce n’est pas agréable du tout...  

Je me souviens d’un match en particulier où cela avait été le cas. Juste avant une pleine lune en plus. Cela avait été un enfer pour moi de garder ma colère en échec. Le loup en moi voulait déchirer la gorge du batteur. Cela peut nous arriver d’être sanguin. Mais je le cache généralement bien. Une fois remise, le sac de frappe que j’avais créé pour l’occasion avait ramassé ma rage. Cela avait fait du bien. Cela serait une idée à soumettre tient. Nous sommes beaucoup à faire du sport et avoir besoin de nous défouler, surtout avec le club de combat. Il serait bien d’avoir une grande salle pour pouvoir faire correctement notre musculation ainsi que de se défouler sur des sacs de frappe. Un riche investissement pour l’école. Et puis, ne dit-on pas “un esprit sain dans un corps sain” ?  

Je la regarde sortir une bourse puis un contenant en cristal qui renferme des espèces de trucs roses. Des sucreries ? Je ne connais pas ce genre-là. Je regarde en penchant la tête. Juste à ce moment-là, deux tasses de thé apparurent sur ma table de chevet.

-Merci pour le thé ! Et merci pour la friandise.

Ma voix porte car je sais que les elfes de maison peuvent entendre cela. Le thé qu’elle doit avoir doit être un vert. Le mien sera dépourvu de théine pour laisser les potions faire leurs effets. Je me redresse avec difficulté, la tête tournant et mon corps protestant un peu, un bras tenant mes côtes. Je finis par arriver à me caler avec le coussin correctement. Je prends doucement un petit cube rose avant de le porter à mes lèvres pour gouter çà. Je sens le gout de miel mais la saveur de la rose ne me convient pas. Et je crois que cela se voit sur mon visage. J’avale néanmoins le tout avant de faire un sourire désolé.  

-Je suppose que je n’aime pas trop la saveur à la rose. C’est à peu près bon sinon mais pas trop à mon goût. Mais c’est néanmoins gentil d’avoir proposé.

Je prends la tasse d’infusion et commence à en boire une gorgée pour laver le reste de saveur, appréciant la chaleur du liquide ainsi que l’explosion de fruits sur ma langue. Je soupire de bien être avant de reporter mon attention sur elle. C’était pour moi, des questions plutôt courantes. Qu’on posait à une personne qu’on ne connaissait pas. En tout cas, c’est ce que je pensais. Et puis, par les couilles d’un troll, j’essaye de faire une conversation alors que je suis sous potion après une chute qui a failli finir fatale. On ne va pas me demander d’y mettre les formes non plus.  

J’écoute alors sa réponse avec un intérêt grandissant, notant les différents points avant de soupirer quand je l’entends éternuer. Je lui montre d’une main l’armoire avec les couvertures en plus avec un air décidé mais restant doux.

-Si tu ne vas pas prendre cette couverture, je me lève de ce lit et je vais te la chercher moi-même... Et je suis une tête de mule quand je le veux...  

Ou tout le temps, mais on gardera cela secret pour le moment. Je soupire et continue à boire de mon breuvage, attendant de voir ce qu’elle allait faire. Autant continuer la petite conversation.

-Uagadou... J’ai beaucoup lu sur cette école. J'avoue que je serai curieuse de pouvoir un jour la visiter. Et le style de magie de là-bas est très différents de celui d’ici. Ce qui explique que tu m’as rattrapé ainsi. On vous entraine avec la magie sans baguette. J’avoue en être un peu jalouse. Mais j’ai eu de très bonnes notes en sortilèges donc j’ai eu le droit de m’inscrire pour apprendre à en faire aussi. Je me doute que cela vient intuitivement au bout d’un moment à en pratiquer et que c’est dur les premiers temps. Mais je ne me découragerai pas. Cela vaudrait le coup d’apprendre ainsi. Et il est normal que tu es froid si tu viens de Turquie... Les températures ne sont pas vraiment les mêmes avec celle du Royaume-Unis...  

Je repose le thé avant de la regarder, haussant un sourcil.

-Ne pas m’en faire pour une camarade de maison... Nous ne sommes pas des Serpentards... Nous nous entre-aidons chez nous. Et ne t’en fais pas pour moi... J’ai eu pire et j’ai toujours survécu. Mais les soins m’ont soulagé oui. Je ferais une petite sieste après et j’en sortirai presque comme neuve. Et tu n’as pas à te fustiger. Ils n’arrivaient pas à me rattraper. Tu m’as évité de mourir écrasée au sol. Personne ne s’attendait à ma chute.  Et une petite blessure vaut mieux qu’une mort stupide. L’école aurait été en mauvaise position ensuite ainsi que mes camarades qui s’en seraient voulu. Et je ne parle même pas de la culpabilité d’Athénais...  

J’en parle avec détachement, comme si l’idée de ma propre mort ne me faisait rien. Quand on te menace tellement de cela depuis que tu es jeune, tu t’attends forcément à voir la chose se réaliser à un moment. La mort est ne symbolise pas une peur. Plus maintenant. Il y a même eu des situations où je l’ai appelé de mes vœux. Mais bref, je passe alors que je me détends un peu plus fermant les yeux pour me détendre quelques secondes.  

-La prochaine sortie à Pré-au-Lard, je te prends quelque chose pour te remercier de m’avoir sauvé et pour ta gentillesse. Qu’aimes-tu comme bonbons d’ici ou comme fleurs ? Ou as-tu une autre envie particulière ? Je ferais à hauteur de mes moyens mais je tiens néanmoins à te remercier avec un petit quelque chose. Et je ne prendrais pas non pour une réponse. Je ne te donne pas le choix. A moins que tu aimes les livres toi aussi ? Il y a un très bon marchand au village. Je ne pense pas que tu sois intéressée par des choses de farces et attrapes. Ou si tu ne veux rien parce que tu te sentirais gênée, laisse-moi au moins te payer une bièreaubeurre. Ne me fais pas sortir les yeux de chat potté avec toi.

Je rigole de ma référence. Merci ma directrice d’orphelinat qui nous fait faire des excursions chaque vacance du côté moldus et qui nous laisse apprendre de ce monde. Il va falloir que je demande à mon ami tatoueur d’ailleurs de me faire regarder les grands films que j’aurai manqué cette année au cinéma. La potion calmante fait son effet et ma langue se délit un peu comme si j’étais bourrée. L’infirmière a vraiment du forcer sur la dose cette fois-ci.  


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Observation brought to curiosity.
Engel Turner & Aylin Suleimān-I

4 Mars 2023, Infirmerie, Poudlard


Oh ? Une demoiselle qui n’acceptait visiblement pas les compliments sur ses compétences sportives ? Il était vrai que la modestie faisait parti des poufsouffles. Même s’il ne fallait pas se leurrer... Pour ta part ou plutôt dans certains domaines, tu en manquais cruellement. Intérieurement, tu t’étais demandée si le Choixpeau n’avait pas hésité entre Serpentard et Poufsouffle... Mais tu avais beau avoir de la fierté... Tu n’avais pas d’ambition réelle. Ou plutôt, tu avais une véritable gentillesse et un désir cruel de justice et tu demeurais également quelqu’un de très loyale. Ainsi, cet artéfact avait choisi la voix de la gentillesse et non du puritanisme. Ce qui ne te dérangeait pas véritablement, tu appréciais beaucoup plus la compagnie des Poufsouffles que celle des Serpentard... Le côté sournois t’avait toujours un peu déplu. Malgré tout, tu fis une petite moue avant de hausser les épaules.

- Tu sais, il faut savoir aussi accepter les compliments quand on en reçoit. Ne dénigres pas tes compétences sur le terrain. Et effectivement, il n’y a eu plus de peur que de mal mais le principal, c’est que tu sois prise en charge rapidement.

Par ailleurs, tu en profitais pour sortir de ta petite bourse des douceurs de ton pays natal. Les loukoums étaient une sucrerie très prisée et typique de chez toi... Mais ce n’était pas assuré qu’elle apprécie. Lui tendant le tout avec un sourire afin qu’elle puisse se servir. Tu fis un petit “merci” également en voyant apparaître un thé de couleur verte mais il s’agissait bien d’un thé à la menthe de ta bien aimée Turquie. Humant le parfum de celle-ci, tu vis la petite grimace avant de rire.

- Oui, je me doutais que la rose reste une plante peut apprécier des anglais d’un point de vue culinaire. Je peux te proposer quelque chose de bien plus agréable en bouche si tu aimes le miel et la pistache par exemple ?

Néanmoins, tu fus coupée par un éternuement de ta part... Par Seth... Ce pays était bien trop froid pour le bien être de quiconque ! Songeais-tu intérieurement alors que tu observais la demoiselle en buvant une gorgée de ton thé qui te laissait échapper un soupir de soulagement et d’aise... La chaleur de celui-ci te faisait un bien fou. Toutefois la menace qui suivit... Un soufflement bien moins plaisant franchissait la barrière de tes lèvres avant que tu ne tendes la main vers l’armoire et que celle-ci s’ouvre dans un tintement de tes bracelets. Une couverture sera placée sur tes épaules alors que l’armoire se refermait d’elle même.

- Comme tu as pu le constater... Effectivement. Nous utilisons la magie sans baguette. Mais malgré tout... Cela n’empêche que la magie sans baguette ou informulée sont interdites en dehors des salles de classe... Je me fais donc discrète quand je l’utilise. Ou du moins... J’essaie.

Le tintement de tes bracelets trahissant l’usage de la magie... Il fallait bien quelque chose pour tracer les sortilèges après tout, n’est-ce pas ? Un sourire s’étirant un peu plus alors qu’elle t’avait aussi parlé de ses expériences en sortilèges.

- Si tu as besoin d’aide pour la pratique de magie sans baguette, je pourrais t’aider. Nous pourrions aller dans votre salle sur demande. Personne ne nous y verra et nous pourrons pratiquer sans être remarqué.

Toutefois, elle semblait bien décidé à te dire que tu n’avais pas à t’en vouloir d’avoir réagi aussi lentement. C’était bienveillant de sa part mais... Pour ta part, cela était similaire à un échec, tu n’avais pas été assez vigilante. Alors qu’intérieurement, tu te demandais comment le bruit de cassure ne t’avait pas averti, une série de questions survint sans que tu ne t’y attendes.

- Hm... Je dois dire que tu me prends un peu au dépourvu... Je n’attends aucune reconnaissance de ta part. Un simple sourire me convient parfaitement et que tu recouvres la santé rapidement.

Par ailleurs, tu avais bien compris que tu étais face à une demoiselle qui n’allait pas te laisser le choix. Et la suite de ses propos te fit comprendre que tu n’allais donc pas avoir le choix que de trouver quelque chose...  

- Je ne connais pas vraiment ce fameux “Chat Potté” mais... Si tu insistes véritablement pour m’offrir quelque chose... Je dirais que j’aime beaucoup les runes, les maléfices ainsi que les malédictions. Donc... Si tu parvins à me trouver un livre sur ce sujet, je serais preneuse. J’avoue ne pas avoir pris le temps de visiter Pré-au-Lard... Même si cela fait un an et demi que je suis là...

Malgré tout, tu voyais qu’elle semblait sombrer au fur et à mesure... Tu replaçais donc la couette de manière un peu plus chaudement pour qu’elle puisse être confortable et tu souriais faiblement.

- Je vais rester avec toi jusqu’à ce que tu t’endormes. Après j’irais rassurer Athenais pour toi, tu auras l’esprit tranquille. Et surtout... Cela t’incitera à t’endormir.

Malheureusement... Tu n’avais pas pu observer de divergence autre que tout à l’heure dans son comportement... Mais peut être que la référence au fait que tu étais fascinée par les malédictions allait la faire tiquer...



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